Danse sur Glace et Demande Particulière [Ma belle Serena]

Samedi après midi. Cela faisait maintenant une semaine qu'il neigeait et le lac était gelé. Le mercredi, une édition du journal de l'école avait annoncé que deux bals seraient donnés aux réveillons de noël et du nouvel an. Et il avait hâte d'inviter celle qu'il savait qu'elle serait sa cavalière, mais rien ne l'empêchait d'y mettre les formes.

Rabastan observait le lac gelé un petit sourire aux lèvres. Il avait donné rendez vous a Serena pour une petite séance de patinage, lui précisant de prendre ses patins. Ils en avaient naturellement, et pour cause, l'hiver, ils allaient souvent patiner sur un lac en dehors de Londres. Ou quand ils n’avaient pas envie de bouger, c'était la piscine qui servait de patinoire.

Rabastan avait ses patins posés sur le sol, attendant sa chère et tendre moitié. Depuis qu’il était avec Serena, tout allait bien mieux dans sa vie. Ses parents et leurs proches n’étaient pas encore au courant, mais ça ne saurait tarder. Il ne comptait pas laisser Serena sans cavalier dans le seul but de protéger leur secret qui au fond n’en était pas vraiment un. Ils étaient discrets, mais plus pour longtemps.

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Serena aimait la neige. Bien évidemment, l'hiver n'était pas la saison la plus appréciée par tous, et pour cause: le froid mordant, le ciel désespérément gris et la pluie devenaient presque un quotidien. Cependant, durant un mois ou deux, l'hiver, s'il n'était pas trop capricieux, cédait aux hommes le bonheur de contempler une nature étouffée par la blancheur éclatante de la neige, un paysage seulement troublé par des chutes de flocons qui duraient des heures, un silence profond et apaisant qui semblait imperturbable... et pourtant, à Poudlard, il finissait fatalement par être brisé par les éclats de rire des élèves, une fois libérés de leurs cours. Et durant quelques jours, parfois quelques semaines, le temps paraissait ainsi s'être suspendu autours du château, comme s'il avait été à l'intérieur de l'une de ses petites boules de verres que l'on secoue pour y faire tomber des flocons de neige, et les murmures et ragots étouffés de l'extérieur parvenant avec peine à l'intérieur de la boule. Cette impression était d'autant plus accentuée que le problème du sortilège qui isolait l'école n'était toujours pas réglé.

Ce matin-là, Serena avait reçu un petit mot de Rabastan, lui indiquant de se rendre au lac, sans oublier ses patins. La belle blonde avait dès lors arboré un grand sourire. Ils avaient certes passé l'âge des batailles de boules de neige - du moins devant le reste des élèves - mais ils n'étaient en revanche, certainement pas assez vieux pour cesser le patin à glace. C'était toujours un plaisir de patiner avec le jeune Lestrange, d'ailleurs, ils y allaient souvent durant les vacances d'hiver. Un petit lac situé à l'extérieur de Londres les accueillait lorsqu'ils avaient le courage de s'y rendre. Mais il leur était également aisé de geler la piscine... dès lors, ils pouvaient pratiquer le sport aussi souvent qu'ils le désiraient. La perspective de passer un moment avec Rab' et de faire du patinage enchantait la sixième année, qui se rendit au lac presque en chantonnant, ses patins à la main.

Lorsqu'elle arriva, Rabastan était déjà là. Son sourire s'élargit tandis que son coeur manquait un battement en l'apercevant. Pas de doute: c'était bien de l'amour. Cela faisait un certain temps qu'elle avait identifié le sentiment qui la rongeait, mais il paraissait toujours plus doux lorsqu'elle était avec lui. Dans ces moments là, elle ne ressentait plus que du bonheur, et devenait d'un optimisme sans égal. La Verte et Argent sauta donc au cou de son amour, collant un petit baiser sur ses lèvres.

- Salut bel homme, dit-elle avec un sourire amusé, qui se fit tendre lorsqu'elle plongea son regard dans le sien.

Et dire que c'était avec elle qu'il sortait ! Chaque fois c'était plus merveilleux.

Est ce qu'il saurait toujours aussi bien patiner ? Il faut dire que les vacances de noël précédente, ils avaient passé plus de temps à faire la fêter que sur le lac gelé. Et puis a noël il y a mille a faire que du patin. Mais là quitte a être bloqué et a ne pas avoir a préparer ses vacances autant en profiter. Il entendit des pas dans la neige et se retourna vers une jeune fille bien précise, la seule qui pouvait a sa simple vue lui donner le sourire. Et la demoiselle se blotti dans ses bras, déposant un tendre baiser sur ses lèvres, baiser auquel il répondit sans se faire prier. Pas grave si on les voyait, car là il ne comptait pas se cacher jusqu'à sa prochaine rencontre avec ses parents. D'ailleurs il comptait leur annoncer d'une façon un peu détourner, mais pour qu'il l'apprenne de lui, et pas d'une autre personne.

Il l'embrassa tendrement puis lui adressa un doux sourire. "Bonjours jeune fille. Comment vas tu ?"

Ca faisait un bien fou de l'avoir dans ses bras, d'être avec elle, d'être son petit ami et pas un simple ami comme devant leur ami commun. Oui c’était décider, des que Regulus reviendrait dans leur petit groupe, ça ne devait être qu’une question de temps, l’annonce serait officielle. Une petite soirée entre eux, et Serena dans ses bras. Voila le programme

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Et une fois dans ses bras, Serena s'étonnait toujours de la façon dont tout avait pu changer. Tout semblait simple à présent. Comment la situation avait-elle pu lui apparaître aussi compliquée ? Il avait suffit d'une dispute et d'une réconciliation pour laisser enfin éclater la sincérité de leurs sentiments. Comme quoi, les coups d'éclats pouvaient avoir de bons côtés. Et même de très très bon, lorsqu'elle voyait le bonheur auquel ça l'avait menée. Dire qu'elle avait passé tant de temps à essayer de provoquer de la jalousie chez Rabastan, en désespoir de cause, et ignorant à quel point son attitude avait pu l'affecter ! Mais que ne pouvait-on faire avec des si ? Aussi la Verte et Argent savourait-elle pleinement la situation présente, au lieu de se demander ce qui se serait passé si elle s'était dévoilée plus tôt.

Rab' lui rendit son baiser, et une nouvelle fois elle se sentit fondre au contact de ses lèvres. Il était bel et bien possible que de telles marques d'affection ne perdent jamais de leur douceur, et ne cessent de provoquer des battements de coeur effrénés. Notre belle blonde avait l'impression qu'elle ne pourrait jamais s'en lasser. De même que le sourire qu'il lui adressa en lui demandant comment elle allait.

- Très bien... et toi ?

Très bien. Deux petits mots qui paraissaient bien insignifiants lorsque l'on voyait l'état d'euphorie dans lequel elle se trouvait quand elle était à ses côtés. Elle était comblée, comme si une partie d'elle-même lui manquait lorsqu'elle était loin du jeune homme, ou lorsqu'ils s'efforçaient de jouer la comédie afin de ne laisser entrevoir à personne leur relation. Et pourtant, peu à peu, le masque tombait. Au fur et à mesure de leurs rencontres secrètes, ils se rapprochaient du château, ne craignaient plus de rencontrer d'autres élèves, même s'ils ne montraient alors pas leurs véritables sentiments. Mais cette fois-ci, ils en étaient tout proche... Le lac était pratiquement visible de tous. Et peu importait au final, même s'il était important que leur famille soit au courant avant les autres. Rabastan était-il parvenu à les prévenir, malgré l'étrange bulle de magie dans laquelle était isolé Poudlard ?

Rabastan serra la jeune fille un peu plus contre lui, glissant ses mains dans le dos de la demoiselle, ses lèvres glissant vers l’oreille de la demoiselle. "Ca va beaucoup mieux depuis quelques minutes." Surtout depuis qu'elle était enfin là. Non pas qu'il ait attendu, mais disons qu'elle lui manquait même si ils s'étaient vus au petit déjeuner.

"Bon on va patiner ?"

Ses mains revinrent se poser sur la taille de Serena quand un fait lui traversa l'esprit ... Hum non ! Il était sur que sa mère y penserait sans qu'il n'ait besoin de lui rappeler. Oui elle n'allait pas oublier. Il s'installa alors dans la neige, enlevant ses chaussures et commençant a enfiler les patins.

"Ca fait des lustres que j'ai pas patiner. La règle est la même que quand on était enfant : si tu tombe tu me lâche aussitôt, et si je tombe, tu tombe avec moi !"

Il la regarda amusé et voila le première patin enfiler. Bientôt les vacances et la, tous le monde saurait pour eux. Car en le cachant, il ne pourrait pas l'inviter au bal, et ça hors de question.

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Rabastan lui glissa à l'oreille qu'il allait nettement mieux depuis quelques minutes. Il fallait en conclure qu'il était dans le même état que Serena lorsqu'ils se retrouvaient. Parfaitement heureux. Et la pensée que Rab' puisse être aussi réjoui qu'elle la comblait plus encore. Après tout, son bonheur à elle était certes, important, mais qu'était-il comparé à celui de Rabastan ? Après tant de mois passer à dissimuler ses sentiments, ils s'épanouissaient à présent dans un excès de passion, de tendresse et de joie.

Puis, posant ses mains sur la taille de la belle blonde, le jeune homme revint à ce pourquoi ils étaient venus ici: le patin. S'asseyant à même le sol, dans la neige, il commença à enfiler ses patins tout en lui rappelant les règles qu'il avait fixé enfant. Et qu'il énonçait à chaque séance de patinage qu'ils pratiquaient. Elle s'assit alors à ses côtés, malgré une certaine répugnance à tremper ses vêtements, et se chaussant à son tour, répondit avec un sourire en coin, sans le regarder.

- C'est pas juste, c'est toujours toi qui fixait les règles... puis après un temps de réflexion, que je ne respectais jamais d'ailleurs.

Nul doute que lorsque le petit Rabastan tombait, il l'entraînait systématiquement dans sa chute, et ils pouvaient rester de longues minutes, pliés en deux par un fou rire qui ne semblait jamais se terminer. En revanche, la demoiselle, peu décidée à se laisser faire, tâchait toujours de tirer son ami avec elle, une douce vengeance pour exprimer sa rebellion. Elle n'y arrivait pas toujours, mais cela encore, se terminait en joyeux éclats de voix. Excepté les jours de mauvaise humeur où elle se mettait alors à bouder, mais ils étaient rares... et Rab' savait vite lui redonner le sourire.

La Verte et Argent avait terminé de lacer ses patins, et s'élança sur la glace. Elle s'arrêta prudemment, tâchant de retrouver des repères, son équilibre... puis posa les mains sur ses hanches, et lui cria, le sourire revenu sur ses lèvres après la concentration:

- Et alors, tu t'endors ?! Attention, y paraît que c'est fatal !

Rabastan sourit amusé et se contenta d'hocher de la tête. En effet, il fixait toujours les règles, mais elle ne les respectait jamais. Il tombait souvent avec elle, sous le regard totalement horrifier de sa mère qui les voyait déjà a saint mangouste en train de se faire recoller les os par un médicomage.

Les patins enfilait il releva les yeux vers la jeune fille qui était déjà sur la glace. Ravissante à souhait ! Il n'existait pas de plus douce créature sur cette terre que la jolie blonde en face de lui. Le plus étrange dans leur relation c'était qu'il ne savait même pas ce que c'était la vie sans connaître la jeune fille. Ils s'étaient connu au berceau et leur parent avant eux. Une vie sans Serena semblait bien moins remplie de soleil !

Il se releva, et mit un patin sur la glace puis le second. Comme ça, les mains sur les hanches, un air enfantin dans le regard, elle en était encore plus divine. Il patina jusqu'à elle, mais le temps des derniers patinage, l'hiver derrière étaient bien loin, et il se rattrapa à la demoiselle pour ne pas chuter, posant ses mains sur la taille de Serena.

"Oula ... C'est la chute qui va être fatal. Dit moi" Il plongea son regard dans celui de la jeune fille, l'attirant a lui pour un tendre baiser sur la glace, avant de plonger son âme dans les émeraudes de ses yeux. "Tu sais que c'est bientôt l'anniversaire de Charlotte. On pourrait lui faire un cadeau ... en commun ? De toi ... Il lui vola alors un baiser ... et moi !"

Un cadeau de couple quoi ! Mais Rabastan n'était pas vraiment doué dans le domaine de la formulation. Et puis bon, normal en un sens de faire un cadeau de couple quand on est en couple.

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Rabastan patina jusqu'à elle tant bien que mal, manquant de la faire tomber lorsqu'il posa finalement ses mains sur ses hanches pour ne pas s'étaler sur la glace. Serena rit à sa remarque, suite à sa maladresse, tout en saisissant son bras pour l'aider à le redresser, et l'embrassant dans le cou au passage. Oui, ses gestes étaient un peu gauches, et qui aurait pu croire que le jeune homme aurait pu un jour avoir l'air d'un chiot encore pataud, qui s'emmêlerait les pattes ? Il était d'ordinaire l'élégance même...

Comme maintenant, alors qu'il la rapprochait de lui pour l'embrasser. C'était doux... certes, glacé, mais il faut avoué que le temps n'aidait pas vraiment aux démonstrations torrides, qui à défaut de l'être, restaient tout de même des étreintes passionnées... Un minimum prudente aussi. Il faudrait sans doute mettre une pancarte afin de préciser à certains que la glace, ça glisse... Bref, malgré les obstacles que pouvaient fournir le climat et le lieu, chacun des baisers de Rabastan restait un indicible plaisir.

Puis le jeune homme lui proposa de faire un cadeau en commun à Charlotte pour son anniversaire. Enchantée de la proposition, surtout parce qu'il s'agissait là de leur première manifestation en temps que couple, même s'ils n'étaient pas obligés d'être ensemble pour offrir un cadeau à deux, la belle blonde faillit sauter de joie. A la place, elle manifesta son enthousiasme par un long et langoureux baiser, oubliant un peu les indications ci-dessus... la glace... ça glisse... et ce qui devait arriver arriva, avant même d'avoir réellement commencer à patiner.

- Ooops. Bref, c'est une super idée !

Et avant qu'il n'ait pu se rendre de quoi que se soit, Rabastan se senti partir en arrière, dans une joli chute ou la jeune fille atterrit sur lui. Il sourit amusé et éclata de rire sans même s'en rendre compte. Le plus étrange, c'était qu'il n'y avait que la demoiselle qui arrivait a un tel résultat sur lui. Rare étaient les fois ou on pouvait l'entendre rire. Mais avec elle, tout semblait tellement plus empli, tellement plus doux et plus beau.

Petite maladroite va ! Ma mère va sûrement m'envoie un cadeau pour Charlotte ! On mettra nos deux noms sur la carte."

Il l'embrassa avec passion, faisant rouler la demoiselle sur la glace et se retrouvant légèrement allongé sur elle. Et bien ... Lui qui n'était pas très démonstratif, avec elle il devenait un autre homme. Sa main glissa lentement sur la taille de Serena avant de se relever d'un coup et de se mettre sur ses patins. Il lui tendit alors la main pour l'aider à se relever.

"Bon si on faisait vraiment du patin ?"

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Serena arbora un immense sourire en entendant Rabastan éclater de rire. Avec le temps, c'était devenu de plus en plus dur, au fur et à mesure qu'il se forgeait l'image d'un jeune homme fort, imperturbable et déterminé. Même lorsqu'il était avec elle, et qu'il était détendu, il lui arrivait de vouloir ainsi sauvegarder l'image qu'il donnait: protecteur, et malgré les risques qu'il prenait de plus en plus souvent - car s'ils n'en parlaient pas, elle n'était pas totalement stupide - et sage, lorsqu'il lui arrivait de la ramener à la maison. Malgré tout, il était un tout autre homme que devant les autres lorsqu'ils n'étaient que tous les deux. Tendre, malicieux... ces moments qu'ils partageaient la rassuraient, la belle blonde mise à l'écart des complots, craignant parfois de se retrouver complètement de côté. Ne pas avoir accès à cette partie de la vie de celui qu'elle aimait était d'autant plus frustrant qu'elle se doutait que tous leurs amis le pouvaient.

Mais à cet instant, les peurs irraisonnées étaient oubliées. Alicia leur enverrait un merveilleux cadeaux pour Charlotte et ils signeraient de leurs deux noms ~~côté à côté sur l'interphone~~. Certes, ce n'était pas là un preuve éclatante de leur situation de couple, mais eux le savaient, et c'était l'essentiel. Et finalement, après sa tentative ratée, ce fut lui qui l'embrassa, la faisant rouler doucement en-dessous de lui. Sa main se posa sur sa taille dans une caresse... il faisait soudain très chaud, malgré les flocons et la glaces, le coeur de Serena battait à toute allure, ses joues rougissant sous cette brusque bouffée de chaleur, les yeux brillants... et Rabastan se releva. A la fois frustrée que le doux contact soit rompu si brutalement, et soulagée que l'insoutenable chaleur disparaisse peu à peu, elle saisit la main qu'il lui tendait et se remit à son tour sur ses pieds.

- Allons-y, acquiesça-t-elle.

Et elle s'élança de nouveau sur la glace, lpus doucement cette fois-ci, attendant Rabastan qui semblait avoir un peu plus de mal à s'y remettre cette année là.

Et ils s'élancèrent sur la glace, Rabastan n'était pas rassuré pour un gallion. Il n'aimait pas spécialement le patin. Trop froid, trop dure ... Trop trempé ! Il en finissait avec des bleus et des courbatures partout. Il faut dire que depuis qu'il était interdit de Quidditch, il ne faisait plus vraiment de sport. Bien au contraire ! Il n'avait pas retouché un balai. Rien que d'y penser ça ne lui faisait mal au coeur.

Il arriva au niveau de la jeune fille et se stoppa en l'attrapa par la taille, arrivant a s'arrêter a sa hauteur. "Ca fait trop longtemps ! Je dois me remettre au sport moi."

Il plongea son regard dans celui de la demoiselle, un petit sourire aux lèvres. [/i]"Au fait, je voulais te demander quelque chose."

[i]Il s'approcha un peu plus d'elle, l'entourant tendrement de ses bras, posant son front sur celui de la plus jolie fille de Poudlard. "Accepterais tu de me faire l'honneur d'etre ma cavalière au bal de noël et du nouvel an ?" Il sourit un peu plus. "En espérant que personne ne m'a devancé, mais dans ce cas, j'aurais quelqu'un à tuer. Ca m'ennuierait un peu !"

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Rabastan paraissait vraiment avoir du mal, d'ailleurs, il le constata lui-même, selon lui, il devait se remettre au sport. Serena le contempla sans un mot. Elle savait que le sujet était sensible. Il avait été le meilleur capitaine que l'équipe de quidditch de Serpentard ait connu. Elle même avait assisté à des entraînements. Chez elle, les vrais joueurs de quidditch était les hommes, et même si elle n'était pas mauvaise du tout, cela aurait parut étrange, voir cela aurait été mal vu qu'elle intègre l'équipe. Oui, Rabastan avait été un joueur très doué, aussi talentueux que canon. Très convoité par les filles, il avait encore son cercle de groupies. La belle blonde avait d'ailleurs du supporter un long moment celle-ci dans les tribunes des Verts et Argent, ou encore, après le match, lorsqu'elle venait féliciter celui qui était alors son meilleur ami. Pourtant, elle ne pouvait déjà pas supporter ses admiratrices, toutes ces filles qui se déclaraient prêtes à faire des folies pour lui, alors qu'elles le connaissaient à peine. Ridicule. En tout cas, il avait été le plus beau membre de l'équipe depuis la nuit des temps, qui pouvait en douter ? Il était le plus bel homme tout court.

La saisissant par la taille, il déclara alors avoir quelque chose à lui demander. Il posa son front contre le sien. Le coeur battant, les yeux brillants, Serena n'osait espérer qu'il la demande comme cavalière pour se rendre aux bals. Il savaient beau être ensemble et faire preuve de moins en moins de prudence lorsqu'ils se retrouvaient tous les deux, rien ne changeait le fait que personne n'était encore au courant du changement de leur relation. Et pourtant il le fit ! La jeune fille en aurait sauté de joie.

- Oh oui oui oui ! s'écria-t-elle, ravie, avant d'ajouter, je n'y serais pas allée sans toi, qu'on me l'ait proposé ou non.

Elle avait tellement eut envie qu'il l'invite pour ces deux évènements ! Et elle avait eu tellement peur qu'il privilégie quelqu'un d'autre ! Elle l'embrassa passionnément, sans tomber cette fois, trop heureuse de pouvoir enfin montrer qu'elle était à lui et réciproquement.

Et la jeune fille dit oui pour son plus grand bonheur. En tout cas, Arthur ne lui avait pas fait l'affront de l'inviter, ce qui était déjà ça. Et pour cause, hors de question qu'il l'approche. Rabastan répondit a son baiser passionner, sans se soucier de savoir si on les observait. Au fond, que le monde le sache. Serena était a lui et a personne d'autre. Elle était belle magnifique et elle l'aimait ! Il ne voulait demander rien d'autre.

Il la serra tendrement contre lui, appréciant la douceur de ses lèvres, son parfum si doux, et son souffle chaud. Il mit fin au baiser, posant son front sur celui de la jeune fille.

"Bien ! On aura qu’à se rejoindre dans la grande salle. Et tu me réserve toutes tes danses surtout !"

Oui car bon rien ne l'engageait a ça mais il ne supporterait pas de la voir danser avec un autre. Il avait assez assister a ça pendant les dernières grandes vacances

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Enfin, il n'importait plus qu'on les aperçoivent, le couple était désormais libre d'affronter le regard des autres, voilà ce que Rabastan lui disait en l'invitant au bal et en l'embrassant là, sur le lac, au vu et au su de tout Poudlard. Car si certains étaient en ce moment même en train d'épier l'extérieur du château par les fenêtres, ils seraient alors immédiatement au courant de la petite scène romantique qui s'y jouait. Les commérages ayant cours chez les sorciers comme chez les moldus, en moins d'une journée, tous les élèves, et pourquoi pas même les professeurs, seraient au courant de l'amour qui unissait Serena et Rabastan. Et c'était très agréable. Après s'être caché tant de temps, ils n'avaient plus à se faire de soucis, c'était l'essentiel ! Il lui demanda de ne danser qu'avec lui. La belle blonde n'hésita pas une seule seconde:

- C'est promis.

Cette pointe de jalousie, bien loin de l'étouffer faisait battre son coeur plus encore. Elle aimait qu'il prenne soin d'elle, qu'il veuille être le seul et l'unique à lui porter des attentions. La jeune fille avait donc bel et bien réussit à provoquer quelque chose chez lui en flirtant tout l'été ! Elle l'embrassa de nouveau. Impossible de se lasser de ses lèvres. Elle aurait pu y mordre à pleine dents.

- Je t'aime... murmura-t-elle tendrement à son oreille.

» Danse avec les Etoiles [Fifi]