FLASH-BACK : Un adieu particulier ressemblant à un "rentre" (aout 1976) [pv Noé][TERMINE]

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Ils étaient là devant les marches, sans bouger et voilà le seul truc qu'elle put dire...

Citation :: -Nous y voilà...Et bien, on donne des nouvelles alors !

Elle chercha ses clés dans ses poches, prit le carton que son agréable compagnon avait porté tout le trajet, et monta les marches..Elle introduit la clé dans la serrure, le son lugubre du cliquetis résonna dans ses oreilles. Elle ouvrit la porte et se tourna vers son collègue, son ami. Elle le regarda, tenta un sourire et rentra chez elle, sans rien dire de plus, finalement c'était peut être mieux comme ça...rien de sentimentale, en rien de concret, comme si ils allaient se revoir le lendemain. Elle posa son carton sur le sol et s'adossa à la porte qu'elle venait de fermer, sur l'unique homme qui comptait vraiment dans sa vie. Elle ferma les yeux, et laissa les larmes coulaient..En quittant Noé comme ça c'était un peu une partie de son cœur qui restait dehors. Elle se sentait mal..Ça allait passer, une fois à Poudlard, elle penserait à autre chose, elle devait penser à autre chose.

Non c'était trop dur, trop douloureux, elle devait lui dire, lui avouer...Il fallait pas rester comme ça, un amour inavoué, c'était un poison qui nous tue peu à peu. Elle réouvrit la porte et sortit sur son perron. Il était déjà parti ? Non il tournait le coin de la rue..

-Noé...NOE !!ATTENDS !

Elle descendit quatre à quatre les marches de son perron et courut dans sa direction, il l'avait entendu...Elle ne savait plus trés bien ce qu'elle faisait, la seule chose dont elle était certaine, c'est qu'elle devait le rejoindre...Elle courut et se jeta dans ses bras, elle pleurait...Deux choses, qu'il était rare de voir chez elle. Depuis son entrée dans le département des aurors, elle n'était jamais sortis avec un homme, et ne pleurait que trés rarement, quand les nerfs lâchaient.

-Je..je ne peux pas partir...Noé, je veux pas partir !!

Les mots entrecoupés de sanglots n'étaient pas en mesure de lui expliquer, non elle devait lui montrer, oui lui montrer. Tanpis si il la repousse, au moins il saurait ! tout ce qu'elle n'était pas en mesure de lui dire. Alors elle releva son visage humide vers lui et l'embrassa, elle l'embrassa avec tout le désespoir qu'elle pouvait lui transmettre. Elle l'embrassa , d'un baiser qui dépassé de loin tout ce qu'elle aurait pu dire. Elle l'aimait, voilà tout.

Invité

Plusieurs fois durant le court (ou long cela dépend des points de vue) trajet jusqu'à l'appartement de Théodora, Noé avait ouvert la bouche pour parler ou tendu la bras pour prendre le sien mais l'air farouche et fermé qu'avait à ce moment là son amie le retenait de faire un geste. Qu'avait-il dit pour qu'elle réagisse de manière aussi violente ? Elle était peut-être tout simplement un peu triste et n'avait pas envie de parler avec lui, comme il l'avait dit elle devait avoir des tas de choses dans la tête.

Enfin, ils arrivèrent devant l'appartement de Théodora, Noé l'avait déjà laissé devant mais il n'était jamais entré, souvent il la raccompagnait après une nuit de travail et n'avait qu'une envie : rentrer lui aussi et se coucher. Ils s'arrêtèrent tous les deux, conscients que c'était le moment de se dire au revoir. Théodora se tourna vers lui.

Citation :: "Nous y voilà...Et bien, on donne des nouvelles alors !"

Noé hocha la tête sans répondre, des nouvelles oui. Il lui en enverrai tant qu'elle voudrait, peut-être qu'au bout d'un moment la distance aidant, il pourrait lui dire que le début avait été difficile sans elle, qu'il l'avait aimé plus qu'elle ne le pensait mais qu'à présent tout allait mieux. Sans rien ajouter d'autre la jeune femme rentra chez elle et referma la porte. Voilà, elle était vraiment partie cette fois-ci. Au lieu de rester planté devant la porte comme un imbécile, il fit demi-tour pour repartir. Il marchait d'un pas lent, les mains dans les poches et le dos un peu courbé.

Peut-être que c'était mieux ainsi finalement, au moins le seul souvenir qu'il garderait d'elle serait celui d'une compagnie agréable qu'il aurait bien gardé plus longtemps auprès de lui. Un souvenir sans tâches de disputes ou de quoi que ce soit d'autre... Enfin ça c'était beau que dans les romans, quoique dans les romans les héros étaient plus débrouillards. Si un jour il devait être réincarné, il aurait voulu être un homme capable de dire "tu me plaît, beauté", quoique Théodora l'aurait sûrement envoyé sur les roses s'il avait dit une chose pareille et il devait avoué que lui même trouvait que cela manquait de classe, n'empêche il y avait des hommes pour qui cela semblait plus facile.

Dans son dos, il entendit soudain une voix qu'il ne connaissait que trop, Théodora était ressortie et sûrement pas pour lui demander le temps qu'il ferait demain. Son coeur fit un raté, la jeune femme avait une voix bouleversée, il se retourna vers elle.

-Théodora...

Elle était déjà dans ses bras et... elle pleurait. Depuis plusieurs années qu'il la connaissait, il ne l'avait jamais vu pleurer. Elle était celle qui ne
laissait pas tomber, celle qui avait toujours espoir. Et elle pleurait, à cause de lui ?

Il n'eut pas vraiment le temps de débattre cette question car elle avait tendu son visage vers lui et... ses neurones se mirent en mode off quand
elle l'embrassa. Baiser qu'il lui rendit sans hésitation, depuis qu'il s'était rendu compte qu'il l'aimait il n'attendait plus que cela. Même lorsqu'ils serrèrent se s'embrasser, il continua de la serra fort contre lui comme s'il ne voulait plus la lâcher. La pensée que l'instant qui venait de se passer allait sûrement influer fortement sur les prochaines années de sa vie lui traversa l'esprit. Et bien tant mieux, la vie ne pouvait être que plus belle aux cotés de Théodora. "Avec Théodora" il se délectait de ces mots.

Il l'embrassa de nouveau. Il ne pouvait pas non plus s'empêcher de la regarder, même si elle venait de pleurer elle était vraiment belle. Du bout du doigt il essuya délicatement sa joue mouillée et se pencha vers elle pour chuchoter tendrement.

-Tu ne devrais pas pleurer... tu es triste ?

Lui même se sentait plutôt léger comme un nuage, en fait il était sur un nuage. Non, des nuages c'est ce qu'il y avait avant, maintenant c'était plutôt un beau ciel bleu de printemps. La vie est belle, la vie est belle ! Il aurait pu rester des heures ici rien qu'à la tenir dans ses bras mais il sentait la jeune femme trembler contre lui. Doucement, il l'entraîna vers son appartement.

Invité

Si elle avait eu peur qu'il la repousse, elle n'éprouvait plus rien de ce côté. Noé, son Noé, avait rendu son baiser avec la même intensité. Elle avait failli tomber dans les pommes, les émotions mélées l'emplirent de joie et de chagrin en même temps. Ils séparèrent leurs lèvres pour se regarder. Théodora comprit qu'en cet instant leurs relations avaient changé, ils ne seront plus les meilleurs amis, mais un couple, deux gens qui ont passé le cap de l'amitié pour l'amour. Elle lui sourit à travers ses larmes, il l'embrassa à nouveau, plus doucement...Elle savoura le contact de ses lèvres chaudes contre les siennes. Elle songea un instant qu'elle devait avoir un petit goût salé..Noétopléme la regarda, il lui caressa la joue, elle frissonna doucement..De froid, peut être...de bonheur surement, d'amour, exactement. Il se pencha vers elle..Théodora le regarda, elle connaissait son regard par cœur, ses yeux, ses expressions, sa bouche..tout, en fait il lui a fallu du temps pour s'en rendre contre, mais ça faisait un moment qu'elle le regardait.

Citation :: -Tu ne devrais pas pleurer... tu es triste ?

Pour seule réponse, elle baissa les yeux et essuya ses larmes. Si elle était triste ? Le mot est faible, elle se sentait comme brisée, elle venait juste de le trouver vraiment, et elle allait le perdre à nouveau...Elle se laissa entraîner vers son appartement, qui soi disant en passant été resté tout grand ouvert. Elle secoua la porte et laissa entrer Noé, avant de fermer la porte. Enfin elle releva les yeux vers lui. Il était beau, ses yeux étaient plus lumineux, une nouvelle flamme flottait dans ses iris. Elle s'approcha lentement de lui, et caressa sa joue, l'ombre de sa barbe naissante lui donna une impression de rapé, elle sourit et pour finir elle se blottit dans ses bras et soupira. Et enfin elle ouvrit la bouche.

-Je suis triste parce que je vais devoir te quitter...si seulement j'avais compris plutôt...Noé..

Elle releva son visage vers lui, des nouvelles larmes coulaient sur ses joues.

-Je ne...Je veux rester avec toi...

Invité

Plongé en entier dans son bonheur de l'aimer et d'etre aimé en retour le jeune homme avait complétement oublier la réalité environnante, y compris le fait qu'elle devait partir alors que lui resterait ici. Pourtant il ne parvenait pas à retomber de son petit nuage, pas tant qu'il avait la jeune femme contre lui, l'idée qu'elle parte lui paraissait alors inconssevable. Pour tout cela elle était beaucoup plus réaliste que lui mais là elle avait raison.

Il ne bougea pas quand elle lui caressa la joue, il ferma juste les yeux. Il venait de passer deux jours à travailler comme un fou, il ne devait pas avoir l'air très frais. Il referma avec plaisir les bras autour d'elle, elle pleurait de nouveau

"Et bien reste" avait-il envie de lui, comme il aurait aimé pouvoir dire simplement "tu n'es pas obligée de partir, tu sais...". Sauf qu'elle n'avait pas le choix, ils n'avaient pas ce choix.

-Théo, Dora, ma chérie...

Comme c'était étrange de prononcer ces mots simples. Ils avaient un goût suave qui réchauffait mieux que n'importe quel grog. Il enfoui son visage dans sa chevelure brune et releva la tête pour la regarder dans ses magnifiques prunelles d'ambre.

-Nous... nous trouverons un moyen, je te le promet.

Il ne savait pas encore lequel mais ils trouveraient forcément, ils ne pouvaient pas se perdre maintenant. Et puis il ne voulait pas qu'elle pleure d'avantage, il ne voulait pas qu'elle soit triste.

-Nous utiliserons les hiboux, le réseau de cheminées, le transplanage, enfin tout ce qui est à notre portée.

Invité

Théodora se laissa aller contre lui, comme il était bon et agréable de se découvrir un corps contre lequel se blottir et s'appuyait..En plus, la chaleur qu'il dégageait la combler, elle sourit à travers ses larmes et ses yeux clos.Elle avait certes mis du temps à comprendre ses sentiments, mais aujourd'hui, elle découvrait plus, elle apprenait ce que cela voulait dire d'aimer et de se sentir aimée. Noé tenait à elle, à en juger comment il lui avait rendu ses baisers, il partageait ses sentiments. Elle écouta le son de sa voix au creux de son oreille. Ils avaient tant parler jusqu'à ce jour, mais jamais elle n'avait entendu ces intonations de douceur, de tendresse. Il lui soufflait des paroles rassurantes, elle leva son visage à nouveau vers lui.

Citation :: -Nous... nous trouverons un moyen, je te le promet.

-Nous utiliserons les hiboux, le réseau de cheminées, le transplanage, enfin tout ce qui est à notre portée.

Ses propositions pour se retrouver étaient sans nul doutes bien, mais elle doutait qu'ils puissent se retrouver quand ils le souhaitaient, déjà leur travail respectif allait les occuper, surtout qu'elle devait travailler pour Albus. Elle ignorait encore en quoi consistait ce que le directeur avait prévu pour elle, mais elle le saurait bien assez tôt.

-Oui, nous trouverons...j'en suis certaine...

En attendant, ils avaient une petite semaine devant eux, une semaine pour mettre au clair leur nouvelle relation et surtout trouver une solution. Elle lui sourit tendrement, une semaine qu'elle lui offrait avec plaisir.

Invité

Jamais elle ne lui avait laissé paraître, à lui comme aux autres, le moindre signe de faiblesse. En public, elle était toujours l'Auror solide, sure d'elle, inébranlable. Elle avait prit toutes les nouvelles, toutes les décisions la tête froide sans laisser paraître d'émotions plus fortes que la frustration ou le dégoût. Mais dans ses bras, elle paraissait soudain plus fragile et il voulait la rassurer, la protéger...

Lui-même n'était guère convaincu par ce qu'il disait. Les hiboux ou les cheminées ne remplaceraient jamais le plaisir d'avoir sa Dora près de lui, tout contre lui. Qu'elle était belle quand elle lui souriait comme cela, elle aurait touchait la coeur de la plus dure des statues de pierre ! Il la serra plus fort, la séparation serait dure.

Mais il ne voulait pas passer à cela ce soir, il ne voulait pas que tous ces soucis prennent toute la place de leur nouveau bonheur tout neuf. Les problèmes pourraient attendre le lendemain matin. Ce soir, il voulait juste profiter d'avoir Théodora dans ses bras. Il se pencha vers elle pour embrasser le creux de sa mâchoire et murmura.

-Je t'aime

Et il l'embrassa plus fiévreusement encore. Sa Théodora...

[Fin du topic ?]

Invité

[yep]

FIN

(j'aime l'écrire ^^)

» Ludo rentre dans la place
» Adieu monde... [Rab]
» un remix particulier de Polnareff