Marchant de Sable ou Pire Cauchemard ? [Le monstre]

Minuit dans le monde magique de Rabastan Lestrange. Voila toute une contine qu’il se répétait quand il était petit et tout une histoire qu’il se plaisait à se raconter. Le petit savon de Dumbledore ne lui avait vraiment fait ni chaud ni froid. Même pas peur ! Si il avait été plus fort que le directeur, il lui aurait dit, mais peut importe ! Zappons ce passage très désagréable dans sa vie.

Là un autre se profilait à l’horizon, bien plus amusant. Il marchait sans bruit dans les couloirs de l’école, plongé dans le noir. Rien ne bougeait pas un chat ! Et pour cause qui se baladerait en ce moment ? Et puis Rab avait appris à savoir écouter.

Il arriva devant la porte et l’ouvrit toujours en silence. Il ne mit pas longtemps à s’habituer à l’obscurité et a remarqué le seul rideau tiré autour d’un lit. Il s’approcha dans le silence de la nuit. Il sourit alors, arrivant près de la toile, se mettant à réciter une comptine pour enfant, celle qu’on leur racontait pour parler d’un personnage bien particulier, fidèle de Morphée qui l’aide dans sa tache …

Je sais que chaque soir,
Quand la nuit est bien noire,
Un petit homme vient me voir,
Dans ma chambre à moi …

dit il en chantonnant d'une voix enfantine. Il avait posé ses doigts sur le rideau et le tira, laissant apparaître sa tête. « Et non, ce n’est pas le marchant de sable ! »

Remus soupira doucement, s’étirant sous ses couvertures. Il avait chaud avec tout ça… restant tout le temps sous les couvertures ce n’était pas top… et O_o… Il grommela doucement. Il allait faire quoi pour prendre une douche ? Il voulait même pas se voir comme ça et… bon, il sentait qu’il n’aurait pas vraiment le choix… Même s’il sentait qu’il aurait horreur de ça.

Il serra les dents, enfouissant son visage contre le coussin, essayant de s’étouffer avec… mais ça marchait pas. Il pourrait attendre la pleine lune, demander un point d’eau en espérant que le loup ait envie de se baigner, comme ça se sera fait… -_-‘ mouais… c’est ça…

Le jeune lycan posa ses avants bras sur sa tête, n’arrivant même pas à dormir, jusqu’à… Il releva doucement la tête, en entendant des pas s’approcher. Sir… non pas Sirius, ce n’était pas les pas de Sirius. Il fronça les sourcils, ajustant sa capuche en entendant les pas se rapprocher de son lit et…

Cette voix… Lestrange ! Qu’est-ce qu’il venait faire ici ? Son cœur se mit de suite à battre plus rapidement et saisit rapidement sa baguette magique, levant la couverture jusqu’à ses yeux, son front restant caché par la capuche. Même dans le noir, il vit très bien la tête du Serpentard apparaître entre les rideaux.

Qu’est-ce que tu veux ?, dit-il durement.

Et le monstre de Poudlard se cachait sous des couvertures ? Ce que c’était mignonne cette petite peluche géante. Il sourit alors, un doux petit sourire. Ce qu’il voulait ? « Plein de chose, la paix dans le monde … Hum ... Non ! Ce n’est pas pour moi ça ! Un monde débarassé des impur dans ton genre ! Oui ca c'est plus pour moi ! »

Il entra dans l’espace délimité par les rideau et le tira pour refermait l’espace ou ils étaient.

Et l’instant d’après avant que Remus ait eu le temps de bouger, un sort fusa sur lui et les mains de Remus firent tiré par des liens invisibles et le voila ligoté au lit. La dernière fois, Lupin avait fait preuve d’une force considérable. Donc là pas de soucis !

« La partie peut enfin commencer. »

Il sorti alors sa baguette la posant sur le rideau et il en fit lentement tout le tour, puis lança un sort pour insonoriser leur petit espace. « Et voila, enfin entre nous, petit monstre ! Personne ne saura que je suis la, ça sera notre secret ! »

Remus sentit tout à coup ses poignets se rejoindre et sa baguette magique lui glissa de la main. Au diable ces gants !! Il tira sur ses mains, mais étaient totalement bloqué par des liens invisible. La partie ? Il jeta un coup d’œil à Lestrange qui insonorisait certainement la pièce et il rebaissa de suite la tête, restant encore caché par sa capuche, tandis que la couverture était déjà tombée.

Il était totalement piégé. Et sur le coup, il regretta d’avoir insisté pour que Sirius parte dormir au dortoir. Pourquoi devait-il toujours faire des mauvais choix ? Il arrêta d’essayer de se débattre contre ces liens et ne fit que garder sa tête baissé.

Rabastan sourit un peu plus et s'approcha du jeune homme, qui avait les mains liées. Il en fit de même avec ses pieds. On ne savait jamais avec ce monstre. Cette force qu'il avait eue !

"Je trouve cela injuste, que l'on ne t'expose pas dans la grande salle. On te terre ici, comment le monde pourrait savoir a quoi tu ressemble vraiment ?"

Et un sourire noir naquit sur ses lèvres, plein de froideur, de méchanceté et de cruauté. Oh oui il le détestait, depuis la première année. Il lui avait marché sur le pied au moment de la répartition. Et son dernier tord : avoir poser ses pattes sur sa chère et tendre Serena pendant le bal d'halloween. Beaucoup de tord, et il était temps de payer.

"Mais j'ai la solution idéale !" Il plongea alors la main dans sa poche pour en sortir un petit appareil magique, qui garde les souvenirs éternellement. Un appareil photo sorcier. "Surprise ! Montre moi ton beau visage."

Il ne tarda pas à ce qu’il sentit ses pieds se rejoindre tout seul pour être lié aussi. Remus garda la tête baissé, ne voulant pas penser à cette situation qui lui rappelait aussi certain de son enfance. L’exposer… ces mots… toujours les mêmes… Il ne dit rien, ses jambes restant sur le lit, tandis qu’il se tenait sur ses coudes, la tête entre ses bras pour se cacher. Il ne pouvait rien faire… même pas la peine d’essayer d’appeler quelqu’un vu que la pièce était insonorisée. Puis il ne voulait pas donner cette satisfaction aussi au Serpentard.

Si seulement Sirius aurait pu être là… Il avait… besoin de lui. Remus releva les yeux tandis que le Serpentard ressortait un appareil photo. Son cœur se serra, ses mains devaient plus moites dans ses gants, qui étaient de plus en plus inconfortable et il baissa encore la tête, tournant le visage à l’opposé d’où était Lestrange.

Rabastan sourit face à la tentative désespérée du petit monstre pour se cacher. Il pensait vraiment que ça allait marcher ? Mais non ! Bien sur que non ! Il posa son regard sur l'emplacement vide.

"Si tu savais combien de temps j'ai attendu avant que Black ne parte. Il est un peu pot de colle celui là !"

Il posa alors sa main sur la lampe de chevet et l'alluma créant un espace plus intime. "Et voila qui sera parfait pour ma photo. Allons petit monstre ! C'est juste un mauvais cap à passer. Mais avant ..."

Et d'un coup il retira la couverture de sur Remus. "Hum beaucoup de vêtement à enlever, mais ça va le faire ! Ne t'en fait pas ... Tout d'abord !"

Et dans un geste peut etre un peu brisque mais pas grave, il le fit le regarder et relever la tête pour lui enlever la capuche. Son sourire s'agrandit alors. "Tu n'as pas d'oreille ? Mais très intéressant tout ça."

D'un autre coté, les centaures n'avaient de la fourrure que sur une partie du corps. Donc ...

Sirius ? Il n’aurait jamais dû lui dire de partir… lui qui voulait rester. Ses mains se serrèrent sur le lit, tandis qu’il ne bougeait pas, vu qu’il ne pouvait absolument rien faire. Il ferma les yeux quand la lampe fut allumée et regarda un point vide sur le rideau.

Un mauvais cap à passer ? Bien sûr le Lestrange trouvait ça très amusant… Il baissa les yeux, en colère, même si cette colère ne lui serait pas à grand-chose sur le coup. Il trembla légèrement quand il sentit que la couverture fut tirée et sur le coup ce fut la peur qui s’installa en lui. Vêtement à enlever ? Non… Pourquoi des situations comme celles avec Zack qu’il voulait oublier devaient elles se reproduire ?

Remus fut obligé de tourner la tête regardant Lestrange et la capuche tomba aussi. Il laissa retomber la tête sur son torse, honteux, ne pouvant regarder son bourreau dans les yeux.

Arrête…

Mais quelque chose clochait dans tout ça. Quelque chose n'allait pas. Une erreur mais il n'arrivait pas à mettre la baguette dessus. Enfin pas bien grave. Le plus important c'était que le petit monstre était la, dans un pull un peu trop large pour lui.

Bon on va commencer par ... Il prit sa baguette et la posa sur le torse de Remus, descendant lentement jusqu'au bas du pull. "Découper ça !"

Il sourit un peu plus, très amusé par tout ça. "Hors de question ! Je suis navré petit monstre de Poudlard, mais tu ne pensais pas que tout s'arrêterait la. Si tu t'était transformer devant tout le monde je dis pas, mais cet imbécile de Dumbledore a tout gâcher ... Dit il en serrant son poing sur la baguette, de rage. Il est intervenu trop vite. Mais bon le plus important c'est que je sois là maintenant. Dire qu'on ne te découvrira que demain matin. Je plain Pomfresh face a se spectacle. Et je compte aussi publier un jours : le monstre de Poudlard en première page bien sur !"

Il fit mine de réfléchir. "Bon maintenant le strip tease de l'horreur !"

Et il lança un sort et remonta sa baguette qui découper petit a petit le pull

Remus ouvrit grand les yeux, plus horrifié par ce que le Serpentard venait de dire que de ce que celui-ci allait faire. Découper le pull ? Non… Pas ça. Pas le pull de Sirius. Il ne l’écouta même pas serrant ses bras contre son torse, ne voulant pas que le pull soit endommagé. Sirius lui avait prêté ce pull, il n’avait pas le droit de faire ça.

Publier ? Il se recroquevilla le plus possible mais ses pieds furent retenu et tourna la tête vers le côté, tremblant légèrement, voulant seulement que ça finisse le plus vite possible et que Lestrange s’en aille enfin. Mais… le pull…

Arrête ! Ne fais pas ça !

Il poussa un gémissement plaintif quand le bas du pull se découpa, puis détourna les yeux.

Rabastan sourit un peu plus amusé par les plaintes du petit monstre. Et le pull se découpa laissant apparaître le torse tout pelucheux du jeune homme. Tiens et si il s'amusait à le tondre ? Hum ... Non ! C'était un peu trop dégoûtant sur ce coup ! Oui il prendrait sa photo et dès demain, toute la maison de Serpentard l'aurait vu, une serait affiché au tableau. Le temps que les profs la voit il serait trop tard.

Tu n’as rien de mieux à dire ? Juste supplier les gens ? Laisse moi deviner ! Tu n'es pas débutant dans ce genre de situation ? Je ne suis pas le premier ?

Et il releva sa baguette quand le pull fut entièrement découpé. "Dit moi, ça fait quel effet ? D'être un vrai monstre ? Je me demande comment tu peux avoir tes amis ... Comment ils vont pour ne pas vomir quand tu les regarde, les touche. Comment il peuvent supporter ta présence ..."

Il observa le jeune homme. "Maintenant le pantalon !"

Il n’avait rien d’autre à dire de toute façon Lestrange n’arrêterait pas, donc il ferait mieux de se taire. Remus détourna les yeux quand le Serpentard laissa entendre qu’il n’était pas le premier. Il était impuissant et ne pouvait rien faire et ça seulement pace qu’il était attaché…

Être un monstre ? Il… n’en était pas un. Et ses amis restaient parce que c’était de vrais amis et c’était une raison suffisante. Il ne voulait plus voir ça… Le jeune lycan laissa tomber son visage contre le coussin, restant sur le côté. Et même si les larmes menaçaient de venir, il refusait de pleurer pour donner encore plus satisfaction au Serpentard. Non !

Rabastan posa les yeux sur le jeune homme qui semblait abandonné la partie. Et bien plus de force surhumaine ? Plus de colère ? Il sourit un peu plus, attrapa son appareil avec colère, au souvenir de la scène dans la boutique de livre, prit le visage du monstre dans mains, l'obligeant à le regarder et le flash parti ! Première photo du monstre !

Rabastan sourit amusé. "Et premier portrait du monstre de Poudlard. Tu va voler la vedette au calmar géant, mais la il hiberne."

Il reposa l'appareil photo sur la table de nuit, et lâcha le visage du monstre. "Maintenant la fin du strip tease !"

Il pointa alors sur le jean et celui ci se déboutonna. "Mais c'est dégoûtant ! C'est celui que tu portais ce jour la ? Pas changer ? Pas laver ? Sac a puce va !"

Et il commença à découper le jean. Ca devenait de plus en plus amusant ce petit jeu

Remus garda ses yeux fermés, voulant seulement que ça finisse vite… Il fut contraint à relever la tête puis cilla plusieurs fois à cause du flash. Il baissa les yeux, reposant simplement son visage sur le coussin et serra les dents. Ce jour là ? Non depuis hier il ce n’était pas changé, repoussant au plus loin le moment où il devrait changer ce fichu pantalon. En tout cas, maintenant il allait le faire, vu que ce jean serait inutilisable…

Il serra ses poings, tournant la tête, à l’opposé du Serpentard, pirant encore que ce ne serait que le pantalon qui s'en irait...

Sirius était dans son lit, il se tournait et se retournait sans trop arriver à trouver le sommeil. La soirée avait été étrange. Il avait bu un peu. Du whisky pur feu. Il n’y avait pas touché depuis ce fameux soir ou il avait tellement bu qu’il en avait oublié la soirée, ce qu’il y avait fait. Et étrangement, l’odeur du whisky le fit penser à Remus, mais pas la version poil de poil qui se trouvait à l’infirmerie, mais celle de ses rêves, son regard, son sourire … Ses lèvres ! La douceur, l’envoûtement ! Oui vraiment bizarre ! Mais sûrement que son esprit était obsédé par le jeune homme.

Et puis il n’était pas rassuré, absolument pas ravi d’avoir abandonné son ami, malgré ce que voulait Remus. Qu’il passe une bonne nuit dans son lit, mais ce n’était pas gagné. Il soupira, ne se sentant pas très bien. Il aurait du rester avec lui, ne pas le laisser. Ça l’aurait empêché de passer la soirée avec James et son petit jeu.

Il était vêtu d’un jogging et d’un t-shirt. Il se leva et alla à son bureau. Il voulait s’assurer que Remus dormait bien. Que tout allait bien pour lui. Et il se dirigea vers son bureau, attrapa la carte du maraudeur et l’activa. Il retourna sur son lit, ferma les rideaux de son lit à baldaquin et un Lumos plus tard, il observait le plan de Poudlard, direction l’infirmerie. Et sur le coup son cœur stoppa tout battement face aux étiquettes qui se collaient presque ! Il le savait !

Il bondit hors de son lit, enfila ses pantoufle, attrapa sa cape et il fila aussitôt du dortoir, quitta la salle commune sous le regard noir de la grosse dame. Qu’elle le dénonce, ça lui était complètement égal. Tout ce qu’il voyait c’était l’étiquette de Lestrange près de celle de Remus ! Un présage de terrible malheur pour le jeune homme.

Quelques passages secrets plus tard, il arriva au couloir du troisième étage et entra dans l’infirmerie, mais se stoppa d’un coup. Tout était calme, silencieux ! Et pourtant ! Il reprit la carte, l’étiquette de Lestrange était toujours là encore plus proche de Remus. Son sang se mit a bouillir et il avança vers les rideaux, les tira d’un coup, pointa sa baguette sur le lit. Celle-ci trouva très rapidement sa cible et un sort de couleur argent fusa sur la main du Serpentard, qui en lâcha sa baguette et fut projeter contre le mur avec violence.

Ses mains se serrèrent sur son coussin en sentant que lentement son pantalon se découpait. Rien que par cette lenteur ça le torturait encore plus… Remus regarda le rideau et referma les yeux, ne bougeant pas, surtout pour ne pas se blesser inutilement, vu que ce sort pouvait aussi couper la peau. Encore heureux que Lestrange ne le blessait pas par… mégarde… Les larmes au yeux, il se frotta doucement contre le coussin pour les essuyer. Non, il ne devait pas !

Mais sur le coup… Il entendit les rideaux être tiré, suivit d’un énorme bruit. Que… Le cœur battant, il releva la tête, voyant en premier Lestrange au sol près du mur puis… Sirius. Il se sentait tout à coup si soulagé de le voir. Il se redressa vivement mais les liens le retentèrent. Il tourna les yeux sur ses mains jointes, puis détourna son regard vers son ami, y lisant, certes une profonde colère…

Sirius…, dit-il d’une légère voix plaintif.

Et le pantalon se découpait lentement. Une chance pour le mutant, il était doué avec sa baguette. Il aurait pu profondément l’entailler mais on. Il n’était pas la pour le blesser juste pour l’humilier. Donc lentement il découpa le pantalon, relevant le caleçon. Il n’irait quand même pas jusqu'à lui découper le caleçon. C’était un coup a etre traumatisé le restant de ses jours.

ET voila un pantalon en moins mais il entendit un bruit, et une profonde douleur lui glaça la main. Il se senti partir dans les airs atterrissant contre le mur. Il essaya de se redresser et posa son regard sur … Black ! Lui ??? Mais Comment avait il pu savoir ? Rabastan avait mal. Il posa son regard sur sa main qui était complètement gelé ! Il releva les yeux sur Black avec haine. Qu’est ce qu’il foutait là ? De son autre main valide il attrapa sa baguette, posant les yeux sur la table de nuit. Il se releva alors difficilement. « Comment tu as su que j’étais là ? »

Il avait peu de chance face a black avec sa main d’usage de baguette endommager. Il ne lui restait qu’a filé. Il reposa son regard sur l’appareil. Il ne devait pas partir sans ! il s'approcha de la table de nuit arrivant assez pres pour le récuperer. Il tendit alors sa main, la posant sur l'appareil

Rabastan hors d'état de nuire, Sirius posa les yeux sur Remus qui était attaché au lit, ses vêtements découpés. Mais qu'est ce ??? Son sang bouillit encore plus et il se dirigea vers le lit. "Merde Remus ! Tu fais vraiment chier ! Je t'écoute plus jamais mais alors plus jamais !"

Il était en colère contre lui même d'avoir laissé son ami, contre son ami, qui lui avait limite ordonner de partir. D'un geste il rabattit la couverture sur Remus et d'un sort il lui libéra les mains et les pieds. Dans quelle situation il s'était mit ? Il sourit alors ironique, et se tourna vers Lestrange qui était debout. Comment il avait su ?

"Les vrais liens d'une profonde amitié. Ne cherche pas tu ne connaîtra jamais ça."

Remus posa ses yeux sur Lestrange qui se relevait… non, il ne voulait pas non plus qu’ils se battent. Il ne voulait pas que Sirius ait des ennuis. Seulement faire partir Lestrange… Son regard se posa alors sur l’appareil photo. Fallait pas que le Serpentard l’emmène ! C’était assez humiliant d’être ainsi devant Lestrange, mais il ne voulait pas que les autres le voient. Il se pencha légèrement en avant, mais là encore, il fut retenu par ses liens.

Il retourna la tête vers Sirius, légèrement surpris. Le jeune homme ne voulait plus l’écouter ? Il baissa les yeux sur la couverture que son ami lui remit dessus et enfin il sentit les liens disparaître. Il ramena ses jambes vers lui et se massa doucement les poignets.

Les vrais liens d’une profonde amitié ? Remus releva les yeux et… l’appareil… sur le coup, la colère grandissait à nouveau en lui. Il se pencha, restant au bord du lit et saisit la main droite de Lestrange, la serrant fortement, limite la tordant et le regarda avec haine.

Lâche cet appareil, Lestrange !

Les liens d'une profonde amitié ? N'importe quoi ! C'était impossible. Qu’il débarque les mains dans les poches pour dire coucou ok ! Mais sa baguette à la main et un sort près a etre lancé, c'était trop.

Et sur le coup il ne put s'empêcher de grimaçer et de faillir sous la douleur. Le monstre avait saisi sa main gelée et la serrait tellement qu'il avait l'impression qu'elle allait se briser comme une statue de cristal. Il ne put faire autrement, en voyant l'expression dans le regard du monstre que de lâcher l'appareil. Il tendant alors de reculer, faisant lâcher Lupin. Une fois hors de porté, il fit la seule chose qui restait à faire quand on était handicapé de sa main de port de baguette et qu'ils étaient deux contre vous ... Rabastan fila alors dans le silence de la nuit. Plein de rage et de colère. Mais très ravi malgré tout de cette petite séance humiliante.

Il avait eu ce qu'il voulait : voir son oeuvre ! Maintenant, il ne restait plus qu’à attendre de voir combien de temps ça durerait !

Mais un fait restait bien étrange : Comment Black avait il su ? Beaucoup de mystères entouraient ce petit groupe !

Remus vit alors Lestrange lâcher l’appareil photo comme il l’eut ordonné. Encore heureux pour le Serpentard, car là, la pression utilisé sur la main de celui-ci était pas grand-chose avec ce qu’il aurait pu encore faire. Mais il se devait de contrôler sa force, surtout à deux nuits de la pleine lune. Il lâcha alors le Serpentard qui recula et… le regarda s’en aller… Bien sûr, là Lestrange ne restait plus… Il n’avait qu’une langue de vipère et devait attacher les gens pour pouvoir sembler fort…

Le jeune lycan baissa la tête et saisit rapidement la couverture pour se cacher. Mais tout de même… C’était toujours pareil… il devait toujours être impuissant face à de telles situations. Déjà quoi qu’il arrive, avec Zack c’était comme ça et maintenant avec Lestrange aussi… Et il n’en pouvait plus… il voulait seulement être tranquille…

Il enfouit sa tête dans la couverture, cachant ses larmes qui avaient menacé avant de venir et là, il ne pouvait absolument plus les retenir.

Sirius releva les yeux, très étonné sur Remus quand celui ci attrapa la main de Lestrange. Lâcher cet appareil ? Mais quel appareil ? Et un bruit sec attira son attention sur la table de nuit, juste avant que Lestrange ne fuie. Sirius observa l'appareil et le prit dans ses mains.

"Un appareil photo ?"

Et sur le coup il comprit le pourquoi du comment de tout ça. C'était pour le prendre en photo qu'il était venu ici, avait ligoté Remus et découpé ses vêtements. Une humiliation de plus ? Sirius serra alors les poings de rage. Pourquoi ils ne pouvaient pas laisser le jeune homme tranquille, les Zack et les Lestrange de la planète ? De rage il fracassa l'appareil sur le sol. Dans un bruit sourd l'appareil vola en éclat. Ca soulageait en tout cas !

Sirius posa les yeux sur Remus qui s'était enfoui sous la couverture. Pour lui, il n'y avait qu'une seule chose à faire dans une situation pareille. Doucement il s'allongea à coté de son ami, passant sous la couverture et le prenant doucement dans ses bras.

Une chance qu'il est regardé la carte. Il ne maudirait plus jamais sa création, car même si on pouvait surveillant les gens ... Elle pouvait sauver des vies.

"C'est fini Remus, c'est fini ! Mais je ne t'écoute plus jamais ! Et je ne te laisse plus."

Remus resta caché dans ses couvertures tandis qu’il entendit un bruit de fracas… Il ne bougea pas, n’ayant plus envie de sortir de sous les couvertures pour voir. Il ne fit rien quand il sentit Sirius s’allonger à côté de lui, restant seulement silencieux, ne voulant pas se faire entendre.

Il se laissa doucement aller dans les bras du jeune homme, puis tourna la tête vers le torse de celui-ci et s’accrocha à son t-shirt, légèrement tremblant et ne pouvait s’empêcher de verser de chaudes larmes. Fini ? Mais jamais rien ne serait fini tant que Lestrange ne se décide pas à le laisser tranquille…

Il acquiesça alors de la tête quand son ami lui dit qu’il n’allait plus l’écouter. Vaut mieux, car il prenait toujours de mauvaises décisions… Le jeune lycan passa son bras sur le dos du jeune homme pour se serrer contre lui.

Je suis… désolé… j’ai pas pu l’empêcher… ton pull…

Sirius caressa doucement le dos de son ami. Un contact étrange car il sentait le pelage et non la peau du jeune homme. Mais ce n'était qu'un détail du fait des circonstances.

Il senti les larmes de son ami, et le serra un peu plus dans ses bras. Pourquoi le monde ne pouvait-il pas le laisser en paix. Il avait tellement souffert, et encore aujourd'hui le monde s'acharnait sur lui. Mais maintenant Sirius s'arrangerait pour que Lestrange le paye aux centuples. Hors de question d'attendre plus longtemps ! Non ! Il allait réfléchir dès maintenant à tout ça !

Son pull ? Oh il avait été découpé. Sirius sourit tendrement. Après une épreuve pareille, il pensait aux dégâts matériels. Ceux qui inquiétaient vraiment Sirius c'était les psychologiques.

"C'est rien mon Ange. Repose toi, dors ! Je reste avec toi !"

Lui et sa baguette ! Mais il doutait que l'autre abrutis vienne réclamer son reste. En tout cas, Sirius savait où il allait passer le reste de ses vacances ! Il ne quitterait pas l'infirmerie.

Se reposer ? Remus serra le jeune homme contre lui et ferma les yeux. Sirius restait ? Il renifla doucement, se calmant dans les bras de celui-ci. Il ne voulait plus rester seul et ne voulait pas non plus que Sirius s’en aille.

Je ne veux pas que tu t’en aille… Siri...

Non… c’était les vacances et il aurait bien trop peur d’en voir débarquer d’autres… Il serra le t-shirt de son ami dans sa main et inspira doucement, essayant de sa calmer au plus vite. Il ne voulait que sentir les bras du jeune homme et ne plus le quitter.

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