Qu'est-ce qui se passe ? [PV Parris]

C'était le début d'après-midi, les élèves venaient de finir de manger, et on les enfermait dans la Grande Salle ! Maureen se demandait ce qui se passait exactement et a tenté de demander des explications aux professeurs présents mais ils étaient tous accaparés par des dizaines d'élèves affolés ! Quelle idée aussi de la part du directeur de faire son apparition accompagné d'autant d'Aurors et de ne rien dire sur la situation ! Forcement, il y avait de quoi se poser des questions. Mais cela faisait maintenant une heure que le professeur était repartit et les autres élèves, surtout les plus jeunes, sortaient un flot intarissable de questions de leurs bouches. La jeune fille les observait en se demandait comment ils pouvaient autant parler sans s'arrêter. Et à chaque fois que quelqu'un avait finit de poser ses question, un autre prenait sa place avec les même questions à la bouche : Pourquoi on est ici ? Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi y a-t-il des Aurors dans l'enceinte du château ? Maureen en avait marre ! Si ça continuait, elle allait jeter un sortilège de Bloclang à tout le monde pour être enfin en paix ! Elle qui aime tant le calme, elle allait perdre la tête avec tout ce brouhaha ! Et dire qu'il y a quelques heures elle était encore dans son lit, à dormir dans le calme de la nuit. Si elle aurait sût, elle aurait plus profité de ce silence paisible. Non, au lieu de ça, elle s'était réveillée un peu avant ses camarades de dortoir, avait pris une douche et s'était habillée alors que les premières Serdaigle de sixième année venaient à peine de se réveiller. Elle avait pris ses affaires de dessin et étaient partie vers la Tour d'astronomie où elle avait encore essayé de tracer sur un parchemin le magnifique paysage qu'offrait les alentours du château. Malheureusement, elle était plus douée pour faire les portraits que les paysages. Elle avait donc abandonné et avait prit son petit déjeuner dans la Grande Salle, isolée, comme à son habitude. Elle s'y était faite, après cinq années ainsi, pourquoi la sixième changerait ? Et c'était en pensant ça qu'elle avait décidé de changer tout son quotidien. Oui, parce que, rester seule, ça va un temps, mais elle en avait marre de baisser la tête devant les groupes d'élèves qui riaient ensemble, elle voulait ressembler à ces jeunes filles qui se parlaient en riant. Comparée à ça, Maureen était une petite exclue de la société et elle passait pour invisible aux yeux des gens.
En repensant à ça, elle se dit que ce n'était pas en lançant un sort de Bloclang général qu'elle se ferait des amis. Elle décida alors de supporter ce bruit mais... en se bouchant les oreilles tout de même. Maintenant, la salle faisait un bruit sourd qui parvenait à peine à ses oreilles. Elle était assise dans son coin et pouvait enfin profiter d'un peu de calme. Elle ferma les yeux pour se concentrer sur autre chose : le paysage qu'elle n'arrivait pas à dessiner. C'était tellement joli. Elle se perdit dans la contemplation mentale de ces magnifiques collines sans plus prêter attention à ce qui se passait dans la Grande Salle...

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Mais qu'avait il encore pris au vieux fou qui dirigeait l'école? Bon Parris savais qu'il était dingue bien qu'intelligent et remarquable à tout point et qu'il ne faisait jamais rien comme les autres mais de là à débouler dans la grand salle entourée d'aurors et de les bloquer là sans rien leur dire de plus...il y allait fort le Bubus! En plus de les laisser là dans ce vacarme et dans le doute, il avait osé interrompre le repas de Parris et ça, il n'aimait vraiment pas, il avait le sentiment qu'il allait mal digérer les 3 kilos de nourriture ingurgité et que décidémment cette dernière mousse au chocolat sur les quatre qu'il c'était enfilés n'allait pas très bien passer...oui car après un tel repas Parris avait tout de même besoin d'un peu de calme pour digérer tout cela et bien commencer l'après midi, il n'était tout de même pas un surhomme.

Bon malgré le brouhaha il avait plus que le temps de se remettre car là les cours auraient sans doute du recommencer depuis un moment, cela lui avait donc laissé tout le loisir d'aller mieux et que la tension de son ventre se face moins insistante. Il était content par certains coté même, toute cette agitation était tout de même beaucoup plus drôle que le cours de divination prévu après e repas et tout ce qui pouvais lui permettre de manquer celui ci était le bien venu.

Il avait passé le moment ou il se demandait comme tout le monde ce qui pouvait bien se tramer, non à présent il était résigné à attendre, pour passer le temps il s'ingéniait à regarder autour de lui et à passer de tables en tables afin d'observer les autres élèves et lorsque ceux ci étaient en mode "Panique" il ne pouvait pas s'empêcher de rire, Parris n'était pas quelqu'un de méchant , simplement il aimait à s'amuser de tout et profitait de chaque situation pour cela.

Au bout d'un moment il remarqua Maureen, une jolie Serdaigle à l'air sérieux et souvent trop sage mais au demeurant fort sympathique bien que peu loquace en dehors des cours. Celle ci avait les mains sur les oreilles et les yeux clos, cherchant sans doute un peu de sérénité dans tout ce vacarme, la pauvre ne devait certes pas être habituée à tout cela.

Un sourire se dessina sur le visage de Parris alors qu'il se dit qu'il serait amusant d'ennuyer gentiment la miss et de lui changer un peu les idées, il s'approcha souplement et s'assit à ses côtés sur le banc avant de passer son bras autour de sa taille de façon familière, attirant à lui quelques regards surpris des Serdaigle les entourants.

"Salut mon petit boursouflet d'amour...tu m'as manqué"

déclara t'il sans ciller comme si tout cela était très naturel, ce faisant voilà que de nombreuses jeunes filles de cette tables ouvrirent la bouche, machoires pendantes, en signe de stupeur la plus totale...

Maureen n'avait pas entendu Parris arriver mais elle sur vite qu'il était à côté d'elle puisqu'elle sentit les bras du jeune homme se faufiler derrière elle et encercler sa taille. Elle n'eut pas le temps de répliquer, juste d'enlver ses mains de ses oreilles et d'ouvrir les yeux pour entendre la phrase assez familière qu'il prononça à son intention. Elle le regarda avec des yeux ronds comme des socoupes et ouvrit la bouche de stupeur, sans compter sur la rougeur qui atteint ses joues à une vitesse folle. Mais que voulait-il au juste ? La transformer en tomate ? Elle regarda le Poufsouffle, étonnée et gênée. Qu'est-ce qui pouvait expliquer son geste ? Et ses paroles ? "Petit Boursouflet d'amour" ? C'était quoi ce surnom ? Bon, d'accord, un boursouflet est tout mimi et tout... rose. Oui bon, c'était à l'image du mot "mimi". Et en quoi elle lui avait manqué, ils ne s'étaient jamais parlé en dehors des cours ! Ce garçon était vraiment étrange...
En tout cas, elle ne pouvait pas rester comme ça sans rien dire ni faire ! Et pourtant... pourtant, elle ne bougea pas, trop étonnée pour dire quoi que ce soit ou pour bouger même le petit doigt. Peut-être que Parris s'était trompé de personne. Ca ne pouvait être que ça, quoi d'autre ? Ou peut-être qu'elle s'était endormie sur le banc et qu'elle ne faisait qu'un rêve ! Oui, c'était certainement ça, mais pourquoi spécialement ce Poufsouffle-là ? C'est vrai quoi, il y avait des tas d'autres garçons qui pourrait le remplacer ! Alors pourquoi, dans ce maudit rêve, c'était Parris qui la tenait par la taille. Et d'ailleurs, pourquoi il la tenait par la taille ? Cela semblait si réel... Et si en fait elle ne rêvait pas ? C'était une possibilité... Pendant qu'elle réfléchissait à tout ça, elle observait les autres élèves. Il y avait surtout des premières et deuxièmes années ici, et ils les regardaient curieusement, impatients de savoir la suite... La suite ! Qu'ils referment la bouche, ils vont gober des mouches ces mioches ! Et que devait-elle faire de Lui alors ? Elle tourna sa tête vers lui et vit qu'il faisait ça comme si c'était normal. Il devait forcemment se tromper de personne, c'était obligé ! Alors elle déccrocha le bras du jeune homme de son corps et se décala d'une place pour s'éloigner de lui.

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Toutes les émotions possibles et imaginables passèrent à une vitesse folle dans le regard d'azur de la jolie Serdaigle, tour à tour il put apercevoir, l'incompréhension, l'étonnement, la surprise et pleins d'autres sentiments encore plus ou moins bien interprêtés de sa part, il garda cependant un visage de marbre, ne laissant pas du tout poindre son amusement évidant, ce qu'elle était charmante et pure cette demoiselle aux yeux qui ne cachait rien de ce qu'elle pensait.

Cet étonnement lui donnait même un petit air ingénu qui n'était pas sans charme, il avait presque honte de l'ennuyer de la sorte, mais il ne voulait pas être méchant loin de là, non il voulait juste s'amuser et la détendre un peu, et tanpis s'il se prenait une baffe. Cela valait le coup!

Elle se recula un rien se libérant de ses bras qui se voulaient puissants et doux l'air gênée, visiblement persuadée qu'il y avait erreur sur la personne, il ne se laissa pas démonter pour si peu et continua sur le même ton.

"Mais mon petit boursouflet que ce passe t'il?"

demanda t'il l'air sincèrement peinée tout en lui tendant les bras dans un sourire désarmant.

"Maureen... tu ne m'aime plus? Aurais je fais quelque chose de mal?"

ajouta t'il d'un ton suppliant attirant sur eux les regards encore plus interloqués de leurs compagnons de table, attirant également quelques regards noirs de deux ou trois deuxième année visiblement pas contente que Maureen soit en couple avec lui, jalouse sans doute ses petites demoiselles enfin qui savais...

Maureen ne préta plus attention au Poufsouffle mais celui-ci revint à la charge avec ce surnom assez intime. Elle fit semblant de ne pas l'avoir remarqué mais elle ne put s'empêcher de le regarder tendre ses bras en souriant. Et lorsqu'il prononça son nom, il n'y avait plus de doute, c'était bien à elle qu'il parlait. Si elle ne l'aimait plus ? Mais elle ne l'avait jamais aimé ! Enfin, ce n'était pas comme si elle le détestait, loin de là, mais elle ne le connaissait même pas en dehors des salles de classes, et encore. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête. C'était clair, net et précis : il avait perdu la tête ! Elle le regarda comme s'il était un demeuré sans prêter attention aux regards noirs des filles qui les entouraient. Qu'elles croient ce qu'elles veulent après tout ! Quant au jeune homme... Elle ne savait que faire pour s'échapper. Et ce regard, comme si tout était vrai. Et si elle ouvrait la bouche, elle n'était même pas sûre qu'un son audible sorte. Parler n'était donc pas la meilleure solution mais s'enfuir... S'enfuir juste pour ça, ça serait stupide de sa part ! Et puis, de toute façon, il n'y avait plus de place nulle-part ailleurs puisque tous les élèves et professeurs étaient réunis ensemble. Et faire comme si de rien n'était ne ferait qu'accroitre le nombre de spéctateurs, et spectatrices au regard haineux. Ce n'était pas une bonne solution non plus. Mais à moins qu'un miracle n'arrive, elle devait s'en sortir par ses propres moyens. Vite vite, une idée ! Mais rien ne vint et elle dut se résoudre à choisir parmis une des solutions éliminées. La meilleure étant celle de lui expliquer clairement qu'elle n'avait rien fait et qu'elle ne voyait pas de quoi il retournait, elle le regarda droit dans les yeux et hésita un instant. Et si aucun mot ne sortait de sa bouche ? Elle rougit encore plus par cette situation plutôt gênante et ouvrit la bouche.

- Tu sais je... tu... Qu'est-ce que... Euh...

Elle baissa le regard, confuse. Pourquoi les mots restaient constament coincés au fond de sa gorge ? Elle n'aimait pas être comme ça, hésitante, bégayante... incapale de formuler une phrase complète. Elle pinça les lèvres de mécontentement et ferma les yeux en soupirant. Elle devait passer pour une idiote finie ! Mais c'était sa faute à lui aussi, à dire des choses incongrues ! Et toutes ces demoiselles qui continuaient à les observer. Il y avait de quoi être paniquée... non ? De toute façon, ce n'était pas nouveau, Maureen était mal à l'aise avec toutes personnes étrangères... Surtout avec les garçons à vrai dire. Elle était comme ça, elle n'y pouvait rien. Elle aussi ça l'énervait mais c'était plus fort qu'elle. Et le comportement de Parris ne faisait rien pour arranger les choses. Elle inspira profondement et releva la tête, toujours les yeux fermés, puis elle sortit d'une traite.

- Maisqu'estcequiteprendaujuste?

Elle ne savait pas si le Poufsouffle l'avait compris, ni même si elle l'avait entendu d'ailleurs, mais le principal était qu'elle l'avait dit non ? Et une phrase complète !

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