Douleur, celle qui nous habite en continue au plus profond de soit. Larmes, celles que l’on refoule pour ne pas être faible. Malheur, celui qu’on nous compose on qu’on se compose soit même. Tristesse, celle que l’on ressent du matin au soir. Oublie, celui qu’on voudrait tellement pouvoir avoir . Et enfin, solitude , celle qui devient au fil du temps notre meilleure amie.
Elle voudrait être une fille sans passé, sans histoire. Vivre dans la brume, être dans un continuel brouillard. Ne plus savoir qui elle est, ne pas connaitre d’où elle vient. Etre capable d’avancer sans plus se retourner sans arrêt pour regarder en arrière. Elle est comme ces voitures moldu, elle passe son temps les yeux rivés au rétroviseur. Le rétroviseur de sa vie, celui qui se rappel combien elle n'est rien. Elle a longtemps cru qu’un jour elle aurait des réponses, qu'elle construirait quelque chose. Mais la vérité, c’est qu'elle est sur des ruines, celle là même de son existence. La fin approche, elle le sait, mais ce que elle n’arrive pas à se rappeler c’est à quel moment tout cela a commencé. Ce n’est pas sa fin qui est proche, juste celle d’une partie d'elle même. Celle là même qui aujourd’hui l’a conduit a sommet de cet arbre. elle a envie de voir le monde d’en haut, pouvoir contempler combien elle, elle est minuscule face a cette immensité.
Ce n’est pas le hasard qui a conduit ses pas a travers le parc, ce n’est pas non plus l’envie de fuir. C’est simplement cette impression de vide, cette grande lassitude. Elle est toujours la même qu’hier, et pourtant elle sent que quelque chose en moi a changé. Hier, elle ne savait pas ou était sa place. Aujourd’hui elle a pris conscience qu’elle n’était nulle part. Du moins, nulle part là ou les autres voulaient qu’elle soit. Elle n’a pas l’âme d’une meneuse, ni d’une rebelle et encore moins celle d’une fille qui planifie sa vie à l’ avance. Elle vie au jour le jour, elle regarde, elle observe et elle se dis qu’un jour ses pas finiront bien par la mener quelque part. elle se rappel plus a quel moment elle a quitté l’enfance, c’est tellement loin. A t'elle seulement eus réellement le droit d’être une enfant ? A t'elle connu les joies de l’insouciance, la naïveté toute mignonne et les yeux emplies d’étoile ? Si oui, alors cela n’a pas duré assez pour qu'elle conserve une place en elle. Mais ce n’est pas grave, ce qui importe ce n’est pas ce qui fut, mais ce qui sera.
Elle a grandi trop vite, Elle c'est noyée dans ses propres choix. Elle a perdu la notion principale de la survie, celle qui dit que le bonheur s’attrape avec des filets à papillon. Elle ne sait même plus ce que cela veut dire le mot « bonheur », Elle croit même qu'elle oublié a quoi pouvait ressembler le son d’un véritable rire. Elle porte un masque en permanence, parce que c’est plus simple comme cela. Elle ne m’apitoie pas sur son sort, et elle ne veut pas que d’autre le face a sa place. Il est cruel de dire qu’on a la vie que l’on mérite, parce que elle, elle ne comprends pas ce qu'elle a bien put faire pour mériter toutes ces mauvaises choses. Pourquoi est ce qu'elle n’arrive plus à s’attacher a personne ? Pourquoi est ce que elle fuie chaque fois que quelqu’un semble tenir un tant soit peu à elle ? Pourquoi le simple son du mot « je t’aime » lui donne t’il des envies de meurtre ? Et pourquoi est elle si mal dans son corps ? Elle aimerait pouvoir répondre que c’est forcement la faute a quelqu’un si elle en suis là. La faute a tout ces gens qui ont trop joué avec ses sentiments, la faute a ces amis qui au final n’en était pas ou bien la faute a cet amour qui est partie avant même qu'elle comprenne quoi que ce soit. Avec quelques efforts, elle pourrait peut être réussir a se dire que c’est la faute a pas de chance ou bien la faute a toutes ces personnes qu'elle n'a jamais aimé et qui le lui ont bien rendu. Mais en vérité, ça serait surement se mentir.
Ce soir, elle a quitté la tours parce que la solitude l’envahissait de plus en plus. Ils avaient beau tous être là autours d'elle, elle se sentait encore plus seule que les jours ou elle l'est véritablement. Et dans ces moments là, il n’est pas meilleur remède qu’une balade sous les étoiles, a respiré l’air frais. C’est d’ailleurs ce qu'elle fait, perché la haut sur son arbre. Elle fixe le lac d’un regard vide, perdu dans ses pensées. Elle a avec elle les meilleurs compagnons qu’on puisse avoir dans ces moments là : une biereaubeurre et des beignets. Elle ne veut pas boire a être saoule, même si c’est terriblement tentant. Elle veut juste anesthésié suffisamment son cerveau pour ne plus penser à rien. Elle fait le vide en elle, ce n’est pas très dur vu qu'elle a la sensation que c’est sa vie tout entière qui est vide. Vide de gens ou vide de sens. Un jour, elle fera quelque chose de cette vie, un jour…oui, mais pas encore ce soir…Elle a tellement de chose qui se bouscule dans sa petite tête, tellement de questions qui restent sans réponses. Partout dans les couloirs de Poudlard, outre les rumeurs, on ne parle que du bien et du mal…le bien et le mal…le mal et le bien…elle ne veut plus de cette vision archaïque des choses, cette vision qui vous propulse dans un camp sans même vous demandez votre avis. Elle, ce qu'elle veut, c’est un camp ou elle aurait l’impression que les choses sont justes. Or là, d’un coté ou de l’autre, elle ne voit que corruption, manipulation.
Elle est perdue dans ses sombres pensées, lorsque d’un cou elle en est tirée par le bruit des gravillons. Quelqu’un marche sur ses traces, probablement sans le savoir. Du haut de son arbre, elle est à l’abri. Personne ne peut la voir. Pour une fois, elle est maitresse de la situation. Elle voit, sans être vue. Elle attends, elle ècoute. Amis ou ennemis…Ou bien aucun des deux. Peut être un ou une inconnue, un élève qui comme elle aurait eut du mal à trouver le sommeil. Ou bien encore, un prof. Si ce n’est que ça, ce n’est pas bien grave. Tant qu'elle ne se retrouve pas nez à nez avec un joyeux couple roucoulant gaiement sous les étoiles. Elle n’a rien contre les gens heureux, elle voudrait juste qu’ils aillent faire éclater leur joie de vivre ailleurs que sous son nez. Les pas se rapprochent et elle retient son souffle. Une silhouette se profile à l’horizon. Une ombre se dessine. Visiblement, quelqu’un de seul. Elle se rapproche encore, et bientôt elle peut distinguer que cette personne est assez grande. Les pas continuent, et puis d’un cou tout s’arrête. Le silence, encore. L’oppression de l’obscurité. La bleu se fiche d’être a un endroit ou elle ne devrait pas, elle craint juste d’être témoin de quelque chose d’insolite ou d’interdit. Elle ne respire plus, de peur de se trahir. La personne est juste sous son arbre, elle semble immobile devant le lac. Elisa attends un peu, mais rien ne se passe.
Il est temps sans doute de vérifié a qui elle a à faire. Elle se penche doucement, prenant garde à ne pas faire craquer les branches ou bruisser les feuilles. Elle se penche, et elle regarde. Cette silhouette, cette ombre, cette posture…elle ne la reconnait pas..
Fâcheuse position dans laquelle la voilà. Vie de misère, le sors s’acharne contre elle. Elle ne sait que faire, se manifester ou attendre son départ. Mais il ne semble pas pressé, et elle croit que c’est mieux qu'elle lui dise qu'elle est là. Si l'ombre venait à lever les yeux, elle la verrait. Et alors là, elle pourrait croire que la serdaigle l’espionne. Elisa respire un grand cou…elle va se lancer..Mais comment l’appeler ?
-Salut
Il va bouger, c’est obligé . Elle ne veut pas que l'inconnu pense entendre des voix , alors elle lui précise
-En haut, dans l’arbre..je descends
Et aussi leste qu’un chat, elle bondit en bas de sa branche. Elle est leste, et ses baskets amortissent bien ce genre de choc. Elle se retrouve face a son inconnu. Son regard se pose sur lui.
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Lun 30 Nov - 1:52