Naomy Andrew Tout ça n'est qu'un Rêve.
▌Nombre de messages : 165 ▌Age : 29 ▌Date d'inscription : 31/08/2010
▌Âge et année : 16 ans, 5 ème année
▌Baguette magique : Bois de bambou et écaille de dragon (Boutefeu Chinois). 28 cm ▌Sort favori : Recurvite
▌Humeur : amoureuse et heureuse
Feuille de personnage :
| Sujet: Ce n'est pas faute de voir loin, que l'on tombe. [Lexi] Ven 4 Fév - 0:09 | |
| « Je soupire. Avale une gorgée de chocolat. Paye tout de suite, on ne sait jamais. Les femmes courent plus vite que d’habitude, les parapluies s’ouvrent, il va pleuvoir. Le ciel se met à gronder, ma colère va bientôt éclater, et je vais enfin pouvoir pleurer toutes mes larmes retenues. » *
Naomy referma brutalement et rageusement ce livre moldu à la noix. D’ordinaire, elle aurait adoré ce genre d’histoire, mais là, ce n’était vraiment pas le moment. Elle était venue s’asseoir au lac équipée d’un livre espérant bien pouvoir faire sortir la belle Maureen de son esprit. Elle ne l’avait pas revue depuis le moment près de l’arbre, ce jour de pluie. Ce moment si doux, si exquis…Non, arrête Naomy, tu vas encore broyer du noir, se dit-elle. Lorsqu’elle se plongeait dans un bon roman, son esprit ne pensait d'ordinaire pas à autre chose. Mais partout elle voyait une phrase, un mot, un terme, une expression, ou une parole qui lui rappelait Maureen. Et lorsqu’elle avait lu les lignes précédentes, c’était le mot « larmes » qui l’avait fait soupirer de rage.
Elle aussi, elle attendait souvent l’arrivée de la pluie pour se laisser aller à ses larmes. Elle espérait d’ailleurs qu’il pleuvrait aujourd’hui. Elle avait besoin de laisser ce poison sortir de son enveloppe charnelle. Ce poison qui lui brulait de l’intérieur. Çà faisait tellement mal. Et c’est là qu’elle se dit qu’elle aurait peut-être mieux fait de ne pas rencontrer Maureen. Rencontrer quelqu’un, créer des liens, l’apprécier, l’aimer…çà faisait toujours mal. Et Naomy le savait. Pourtant, elle avait cru que tout se passerait bien avec Maureen. Elle était comme son rayon de soleil, et maintenant, c’était devenu son nuage. Si seulement elle pouvait lui pardonner. Mais comment pardonner un tel acte ? Naomy s’en voulait tellement. Elle avait continué de la fuir pendant les derniers jours. Et celle-ci ne semblait pas vouloir céder.
La nuit elle s’imaginait 10 000 scénarios divers. Un où elle viendrait la gifler en lui criant au nez toutes les méchancetés du monde, un autre où elle répandrait des rumeurs à son égard pour se venger…Et bien évidemment, un, le seul, et l’unique, celui où Maureen lui avouait qu’elle éprouvait les mêmes sentiments à son égard. Comme il était bon de rêver. Mais le réveil brutal, ce retour indescriptible à la réalité, c’était si douloureux. Et pourtant, ce petit espoir, misérable et persistant, il était là, toujours enfouit en Naomy, toujours présent, et semblait s’être collé comme une sensu qui rétrécissait de jour en jour. Il faudrait bien qu’elle affronte Maureen, un jour ou l’autre. Et pourtant, çà lui faisait tellement peur.
Naomy était tellement dans ses pensées qu’elle n’entendit pas un cri d’effroi, et ne réagit que trop tard lorsqu’elle sentit une force très puissante la pousser dans les airs pour la faire atterrir dans l’eau du lac. Au fond de l’eau, elle prit un certain temps à réagir. L’eau du lac était assez trouble, et elle lui brula les iris. Lorsqu’elle se rendit compte où elle était, elle commença à manquer de souffle, et se hâta de battre des jambes et des bras afin de remonter à la surface. Lorsque sa tête sortit de l’eau, elle essaya de retrouver un souffle assez régulier. Elle se dépêcha de sortir de ce cette eau gelée et sale. Elle était trempée des pieds à la tête. Ses cheveux dégoulinaient, et elle sentait mauvais. Qu’avait-elle fait par Merlin pour mériter cela ? Et qu’est-ce qu’il s’était passé ? Quelque chose l’avait poussé. Quelque chose…ou quelqu’un ?
Naomy se retourna alors brusquement et aperçu une élève qu’elle ne connaissait pas. Et alors, instinctivement, Naomy fronça les sourcils. Quoi de plus normal ? Si jamais c’était elle qui l’avait poussé, elle allait l’entendre. Ce n’était vraiment pas la bonne période pour se payer sa tête. Et si Maureen la voyait comme cela ? Quelle honte ce serait ! Naomy se sentait humiliée. Le monde semblait contre elle, en ce moment. Elle regarda alors l’élève en question, en attendant des explications.
*(extrait de Laisse pleurer la pluie sur tes yeux. On a qu’à dire qu’il était sortit à cette époque.)
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