Ne me frappe pas... [PV Syrielle Winston]

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Regulus avait été passablement sonné par ce qu’il avait vu et surtout, senti dans le parc. Mais, il n’avait pas peur. Le jeune homme n’était pas totalement stupide, il savait fort bien qu’il était encore supposé être du côté de ses parents... Et il savait aussi que c’était ce côté qui n’avait rien à craindre à propos de ce qui se passait à Poudlard. Regulus avait entre vue le directeur se précipiter dans l’école. Ce dernier n’était pas au courant... Ça ne signifiait qu’une chose : une attaque contre Poudlard. Par contre, Regulus ne comprenait pas pourquoi il n’y avait pas une horrible armée assiégeant Poudlard à l’heure qu’il était... Enfin, il allait sûrement trop vite en besogne.

Cette situation ne lui plaisait tout de même pas. C’est là que Regulus réalisait qu’il avait été bien trop naïf, perdu dans son monde de souffrance savamment fabriqué... Sa situation n’était pas à plaindre : une vraie guerre allait bientôt éclater. Que ça tombe comme ça, sur Poudlard, c’était autre chose. Et encore, peut-être était-il encore un peu vite sur ses patins... Quoiqu’il en soit, il avait bien hâte de savoir ce qui allait se passer. Il ne pouvait pas croire que c’était un simple tremblement de terre, c’aurait été assez stupide...

Perdu dans ses pensées, Regulus ne regardait pas devant lui et croyait être complètement seul. Soudainement, il fonça dans quelque chose... ou plutôt quelqu’un. Le jeune homme fit un bond et s’appuya contre le mur, légèrement effrayé.

- D...Désolé !

Il voyait mal qui s’était, la forme étant perdue dans l’ombre.

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Syrielle revenait du bal. Elle s'était séparée de Sirius et des autres à la sortie de la grande salle. La verte et argent avait préféré rentrer tout de suite, ne voulant pas s'attarder en chemin. Elle ne savait pas ce qu'il s'était passé. Ca ne pouvait pas être un tremblement de terre, oh non c'était impossible. Un tremblement de terre en Angleterre, on aurait vraiment tout vu. Elle n'avait jamais entendu de séisme au Royaume Uni. Elle ne voyait vraiment pas ce que ça pouvait être, à part peut être un sortilège de magie noire. Ou... non en fait elle n'en savait strictement rien. Qui pouvait faire une chose pareille ? Qui ? Et on pouvait dire qu'elle avait eu peur.

C'est dans cet état d'esprit que Syrielle voulut le mot de passe de la salle commune des serpentards. Mais au dernier moment elle fit demi tour, elle n'avait pas envie de rentrer tout de suite. Elle ne pouvait pas rester en place, elle marcha de long en large à travers les cachots. C'était un fait, la verte et argent avait eu peur, elle avait peur dans le sens où elle ne savait pas ce qu'il s'était passé.

Ne faisant pas attention de ce qui pouvait se passer autour d'elle et croyant être seule, Syrielle marchait tête baissé, elle était arrivée près d'un mur où il y avait peu de lumière. Et là, elle rencontra quelque chose de dure ce qui la fit tomber à terre, cul à terre.

Aïïïeuuuh ! Peut pas faire attention !

Syrielle releva la tête et c'est là qu'elle aperçut qui l'avait fait tomber. Elle lança un regard noir à cette personne. Regulus Black...

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Regulus se déplaça légèrement, histoire de voir qui se tenait devant lui. En croisant le regard noir de Syrielle Winston, la préfète de Serpentard, un frisson désagréable passa dans le dos du jeune homme. Depuis cette soirée où il avait fait l’impensable et surtout, depuis cette promesse faite à Dumbledore comme quoi il n’approcherait plus la Serpentarde, Regulus ne l’avait plus revu. Du moins, il ne l’avait plus revu de près. Et surtout, pas seul avec elle. Malgré son appartenance à la maison des serpents, Regulus ne s’était pas du tout attendu à croiser Syrielle, surtout pas en de tels événements. La jeune femme devrait se dépêcher à entrer dans la salle commune... on ne sait jamais ce qui pouvait se passer ce soir.

Malgré le regard noir de Syrielle, Regulus parla d’une voix douce et calme.

- Tu devrais entrer dans la salle commune. Ce n’est pas sécuritaire pour toi, du moins, je ne le crois pas.

Il espérait seulement qu’elle ne le prendrait pas comme une menace... Ce n’était pas du tout le cas, mais Regulus n’avouerait jamais qu’il tentait de la mettre en garde... de la protéger, en quelque sorte. Mais, c’était ce que Dumbledore lui avait fait promettre. Regulus devait protéger Syrielle, quoi qu’il en coûte.

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Toujours le cul par terre, Syrielle avait ce regard noir, ce regard qu'elle réservait pour des personnes qu'elles détestaient. Et à ce moment là, elle détestait Regulus Black, surtout après ce qu'il lui avait presque fait. Un sortilège impardonnable... Ne voulant pas rester dans cette position d'infériorité, la verte et argent se leva pour se remettre debout. Bien sûr, étant petite, Regulus avait une tête de plus qu'elle. Génial !

Hein ! Qu'est ce qu'il avait à lui parler d'une manière douce et calme, pourquoi est ce qu'il ne lui crachait pas dessus. Décidemment, Syrielle n'y comprenait plus rien. Il la détestait ou pas ? C'était pas difficile non ? Raaah, qu'est ce qu'il pouvait l'énèrver. Et puis elle se souvenait de ce baiser forcé, rien qu'à y penser, elle se dégoûtait.

Rentrer dans la salle commune ? Pas sécuritaire pour elle ? Qu'est ce qu'il avait ? Maintenant il faisait attention à elle. Il avait peur pour sa sécurité ? Il ne le croyait pas ?

Pourquoi tu es si gentil avec moi ?

Syrielle n'avait pas l'intention de dire ça méchamment mais cela était sortit tout seul, avec haine. Ce n'était pas de sa faute. Après tout, il l'avait quand même agressé. Et puis elle avait une envie irréprésible de le frapper...

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Regulus ne pu s’empêcher de faire un petit sourire devant l’attitude haineuse de Syrielle, ce qui n’allait certainement pas aider au caractère volcanique de la jeune femme. Ce serait plus difficile qu’il ne l’avait prévu, mais au moins, il n’avait pas l’intention de s’excuser. Il voulait simplement de s’assurer qu’elle ne souffrirait pas trop. Regulus n’avait pas envie de répondre à la question de Syrielle. Elle n’était pas obligée de tout savoir, sûrement pas. De toute façon, elle couronnerait son explication d’un commentaire amer de vipère et le frapperait à coup sûr. Oh ! Le jeune homme savait parfaitement qu’il le méritait. Mais, ce n’était pas parce qu’il méritait un coup qu’il devait absolument en prendre un...

- Tu veux que je te raccompagne jusqu’à la salle commune ?

Ça, c’était un bel effort. Parce que si Rabastan les retrouvaient ensemble... Après tout, Regulus n’aurait qu’à dire que c’était sous ordres de Dumbledore. Ce n’était qu’un demi-mensonge.

Le jeune homme fixait Syrielle tout en pensant à voix haute.

- Mon frère est un imbécile. Il aurait dû te raccompagner, au moins dans les cachots.

Ouais... Et après, Sirius osait lui faire la leçon, la belle affaire !

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Que... quoi ! Regulus voulait la raccompagner jusqu'à la salle commune. Syrielle était dans un rêve, ce n'était pas possible. Ou peut être qu'elle allait faire une crise cardiaque tant son coeur manqua des battements. Il avait surement dû fumer de l'herbe. Pourquoi lui proposait il de la raccompagner jusqu'à la salle commune. Il ne pouvait pas tout simplement l'ignorer ou lui crier dessus. Là, ça aurait été une réaction normale, parce que là, la verte et argent avait peur pour la santé mentale du jeune serpentard. Hé oui, elle n'était pas maso au point de vouloir se faire insulter mais elle ne comprenait pas l'attitude de Regulus.

Je suis une grande fille, je peux y aller toute seule !

Et puis quoi ! Là c'était vraiment le pompom de chez le pompom. Sirius était un imbécile ? Non, c'était lui l'imbécile de se comporter comme ça. Il voulait se racheter ou quoi. Et d'abord c'était Syrielle qui avait voulu rentrer toute seule. Elle voulait tout de suite rentrer, prendre une douche et aller au lit. La verte et argent avait laissé le gryffondor à la porte de la grande salle et était partie. Elle avait eu envie d'être seule, tout cela l'avait ébranlé, elle avait aussi eu envie de réfléchir.

Je pense plutôt que c'est toi l'imbécile, on dirait que tu te rachètes, ça ne sert strictement à rien !

Syrielle était une grande fille, elle pouvait quand même rentrer chez elle toute seule et se défendre par elle même.

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Regulus eu une petit sourire triste. Non, il savait qu’elle ne comprendrait pas, mais il ne pouvait pas non plus la laisser croire qu’il voulait se racheter, même s’il ne voulait pas tout lui expliquer. Oh, il n’avait pas à se racheter. Le Serpentard n’était pas stupide ; il savait que ça ne servirait à rien, du moins pas avec Syrielle. Regulus s’adossa contre le mur froid du cachot et y resta, malgré le frisson qui le parcourrait. C’était vraiment humide dans ces cachots ! Il croisa les bras sur sa poitrine et observa les réactions de Syrielle. Le jeune homme était presque certain de se ramasser avec un œil au beurre noir avant la fin de la conversation, mais qu’importe.

- Non, je n’essaie pas de me racheter. Je ne suis pas stupide à ce point, même si ça ne doit pas être ton point de vue.

Il haussa légèrement les épaules avant de continuer sur la même voix calme.

- Je comprends très bien ce que tu peux penser de moi.

Regulus poussa un soupir et planta ses yeux bleus dans ceux de Syrielle.

- Mais, ne t’entête pas, s’il-te-plait. Ce n’est pas parce que la mise en garde vient de moi qu’elle est mauvaise. Dumbledore te dirait la même chose que moi.

Puis, il eu un demi-sourire malicieux. Regulus restait et resterait toujours Regulus, aussi il lança, d’une voix amusée, mais loin d’être moqueuse :

- Alors c’est toi l’imbécile. Te promener ici, à cette heure, seule, par les temps qui courent.

Elle finirait par comprendre.

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Il n'essayait pas de se racheter ? Alors que faisait Regulus à cet instant ? Décidemment Syrielle n'y comprenait plus rien du tout. Où était passé le Regulus Black qui était en colère. Où était il ? Pourquoi était il si gentil avec elle alors que quelques jours avant il avait voulu lui ançait un doloris ? Il était pas stupide à ce point ? Hé bien ce n'était pas ce que pensait la verte et argent. Et il avait raion, ce n'était pas son point de vue.

C'est l'impression que tu donnes.

Syrielle regarda Regulus. Il voulait jouer aux questions réponses tout seul ? Et puis quoi ? La mise en garde vient de moi qu'elle est mauvaise ? Dumbledore te dirait la même chose ? Oulalala, Syrielle ne comprenait plus rien du tout. Il voulait dire quoi par là.

Tu pourrais être un peu plus clair !

Syrielle soupira et sfrotta ses deux mains l'une contre l'autre. Brrr, il faisait froid dans ces couloirs. Normal, il était tard et on était en automne.

Syrielle ! L'imbécile ! Là, la verte et argent ne put se retenir plus longtemps. Son poing partit directement dans le visage de Regulus et plus précisement dans son oeil gauche. Comment pouvait il lui dire ça ! Il ne s'était pas regardé en face ou quoi ! Et puis ça voulait dire quoi pas les temps qui courent ? Elle ne pouvait pas se promener toute seule parce qu'elle était une née moldue. On aura tout vu !

TAIS TOI ! Et pourquoi es tu gentil avec moi, pourquoi fais tu attention à moi !

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Regulus reçu le coup de poing en plein dans le visage et ne tenta même pas de l’éviter. Il laissa échapper une petite plainte et se couvrit l’œil d’une main. Elle était peut-être petite, mais elle avait de la force, la petite Syrielle. En temps normal, Regulus aurait été cruel, très cruel, mais il ne fit rien. Ce n’était pas « en temps normal » et il devait s’efforcer de protéger Syrielle, pas de la maltraiter... Ce qui serait bien difficile. Le jeune homme ne pouvait s’empêcher de sentir cette rage qui menacer de pointer son nez, mais la refoulait comme il le pouvait.

- Pourquoi es-tu frustrée après moi ? Pour ce qui s’est passé, ce que je comprends très bien... ou bien parce que tu ne comprends plus rien ?!

Regulus se doutait que la deuxième option était quand même un peu véridique... Et elle voulait que Regulus soit plus clair... bien. Tout en gardant sa main sur son œil, sachant qu’il devrait faire un tour à l’infirmerie pour enlever l’horrible couleur bleuté qui allait apparaître, Regulus lui dit doucement :

- Tu es en danger constant et tu ne sembles pas t’en rendre compte. Ce n’est pas parce que tu es préfète... ou que tu frappes fort...

Là, Regulus du faire une pause, s’étouffant presque de rire. À croire qu’il devenait hystérique, mais ce n’était pas important...

- ...que tu n’es pas en danger. Ne te promène pas seule dans les cachots... surtout pas à cette heure. Fais attention aux personnes que tu fréquentes et surtout, à celles que tu pourrais rencontrer au tournant d’un corridor.

Regulus s’arrêta soudainement de parler. C’était complètement stupide. Il lui disait cela et elle était en plein dans la situation qu’il lui disait d’éviter ! Au milieu des cachots, la nuit, seule... et avec un potentiel criminel. Du moins, ce qu’on voulait qu’il soit.

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Regulus ne fit rien pour éviter le coup de poing, il atterit directement dans son oeil gauche. Le lendemain, le serpentard aurait un bel oeil au beurre noir, c'était ce qu'il mérite. Et en plus il en rajoutait une couche. Même Syrielle se posait la question. Etait elle frustrée après lui pour ce qui s'est passé ou parce qu'elle ne comprenait plus rien. C'était la deuxième option même si il y avait un peu de la première. En fait, c'était surtout à cause de la deuxième option, ce qui l'énervait le plus était le subite changement de la part de Regulus, elle n'y comprenait plus rien du tout.

Et tu crois que je vais te répondre ! Tu attends quoi ! Que je te dévoile ce que je pense !

Syrielle voulait se calmer, au moins pour essayer de comprendre ce qu'il se passait mais elle n'y arrivait pas. Le simple fait de la présence de Regulus la mettait hors d'elle. Ce n'était pas de sa faute mais essayait de rester calme quand on vous lançe un sortilège impardonnable et que quelques jours après on discute comme si de rien n'était.

Syrielle était en danger constant et elle ne s'en rendait pas compte ?

Alors c'est ça, je suis une petite imbécile en danger constant qui se promène seule dans les couloirs. Tu essayes de me dire quoi là ! Que je ne suis pas en sécurité parce que je suis née moldue !

Quand Regulus termina sa phrase, Syrielle éclata de rire, un rire nerveux.

Tu sais que tu es tout ce que tu décris ! Je devrais avoir peur, c'est ça !

Syrielle arrêta de rigoler. Depuis le début sa main gauche était dans la poche de sa cape où il y avait sa baguette. On ne savait jamais.

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Regulus avait peur que Syrielle ne comprenne pas ce qui se passait. Naturellement, elle devait avoir peur car elle était une Sang-de-Bourbe, qu’est-ce qu’elle croyait ?! Que le monde des sorciers était une jolie petite prairie agrémentée de licornes roses et de gros nuages en forme de chou-fleur ? Regulus devait avouer qu’elle le décevait. Il aurait cru qu’elle aurait au moins été consciente du danger qu’elle pouvait courir, surtout après ce qu’il lui avait fait... Comme s’il était le seul à pouvoir l’attaquer ! Il avait probablement toujours été le Sang Pur le moins dangereux qu’elle puisse rencontrer ! Et si elle était tombée sur Rabastan ou sur Lucas ? Ils étaient bien plus cruels que lui. Certes, le temps de guerre n’est pas encore là, mais ce n’était qu’une question de temps, Regulus en était certaine. Cependant, ce n’était pas le moment d’évoquer la guerre. C’était bien trop tôt pour qu’il en soit certain et avec les doutes qui planaient au dessus de sa tête, personne ne voudrait le mettre dans le bain.

Regulus enleva sa main de son œil en grimaçant. Ce n’était pas très confortable comme situation et il devait avoir l’air horrible, surtout qu’il était encore costumé... Pensant à cela, le jeune homme eu un rire nerveux.

- Désolé...

Il se ressaisit du mieux qu’il le pouvait.

- Tu peux avoir peur si tu veux, c’est à toi de juger. En fait, je te conseillais de te sauver en courant et en même temps, je te proposais de te raccompagner à ta salle commune pour que tu sois en sécurité !

C’en était trop, le jeune homme était plié en deux. Et plus il riait, plus son œil lui faisait mal... Crise d’hystérie, oui, ce devait être ça. Il aurait l’air vraiment bizarre aux yeux de Syrielle, maintenant !

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Regulus Black était devenue complètement fou. Comment pouvait il rire alors qu'il lui disait qu'elle était dans une situation de danger constant. Pourquoi délirait il ? Là, la verte et argent ne comprenait plus rien du tout. Elle ne comprenait pas la réaction de Regulus. Pourquoi s'était il mit à rigoler. c'était sans doute un rire nerveux. Voilà c'était ça, enfin elle espérait parce que sinon c'était vraiment grave. Il fallait peut être appeler un psychomage ? Qui sait ?

Syrielle avait vraiment devant elle un spectacle bizarre. Un Regulus Black qui riait à plein poumon avec un oeil au beurre noir, vraiment bizarre.

Il fallait qu'elle choisisse si elle avait peur, elle devait juger. Oulalala, ça devenait vraiment grave là. Elle ne savait vraiment pas comment réagir face à cette situation. D'un côté le jeune serpentard lui disait d'avoir peur et d'un autre côté il lui disait qu'il pouvait la raccompagner à la salle commune. Mais où allait on ? Pour plus de sécurité, la verte et argent se recula, sa baguette toujours dans a poche et sa main, prête à intervenir.

Syrielle perdit toute son assurance et parla d'une voix chevrolante.

Je ne comprends plus rien du tout, qu'est ce qui se passe.

Syrielle savait qu'elle n'était plus en sécurité, elle était une née moldue, voilà pourquoi elle était en danger constant, parce qu'elle était une fille de moldue... Pourquoi pensait elle à ça à ce moment ? Elle n'en savait fichtrement rien !

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Regulus se reprit lorsqu’il vit l’air que Syrielle affichait. C’était presque hilarant... Il commençait à lui faire peur sans même essayer ou c’était lui qui hallucinait ? Mais, il devait se reprendre et arrêter de tout trouver drôle... Regulus était très nerveux et ça paraissait sur son comportement. La seule personne qui aurait reconnu ces « symptômes » manifestant d’une crise d’angoisse chez Regulus aurait été Sirius... À cette pensée, Regulus n’eu plus du tout envie de rire. Il devait vraiment se ressaisir. Ça faisait une éternité que le jeune homme n’avait plus fait de crises d’angoisses, mais il se souvenait très bien comment les contrôler. Il ferma les yeux quelques instant, prit de profondes inspirations et se calma presque instantanément. Il fut bien content d’avoir appris à se maîtriser de cette façon. Regulus avait toujours été un grand nerveux et dans les circonstances, ce n’était pas très agréable...

- Excuse-moi...

Regulus se demanda un instant s’il devait lui dire ce qui s’était passé, puis se dit que c’était probablement la meilleure solution, à moins qu’il ne veuille qu’elle le classe dans la catégorie des fous à lier en plus de la catégorie des monstres.

Le jeune homme baissa la tête en marmonnant :

- Crise d’angoisse... c’est rien, j’ai l’habitude...

Puis, il releva la tête en regardant Syrielle dans les yeux. Il n’y avait rien de malfaisant dans ces yeux doux, pas comme le soir où il l’avait sauvagement attaqué. Ce soir là, ils étaient noirs. Présentement, ils étaient d’un beau bleu foncé, profonds et une lueur d’inquiétude était présente.

- On va à la salle commune ? Ou, si tu préfères... Tu vas à la salle commune, je compte jusqu’à 100 et j’y vais à mon tour...

La jeune femme ne voudrait sûrement pas qu’il la raccompagne et il pouvait tout faire sauf le lui reprocher.

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Syrielle regarda Regulus sans comprendre ce qu'il se passait. Mais qu'est ce q'uil lui arrivait ? Pourquoi s'était il mis à rire et à devenir gentil ? C'était à ne rien y comprendre. Mais bon, la verte et argent s'était faite une raison, elle n'allait pas chercher à comprendre le frère Black. Il était vraiment très étrange. Une crise d'angoisse ? Forcément, si on le prenait comme ça. Mais il en faisait quand même des crises d'angoisse bizarre celui là. Etre pliée en deux... Enfin bon, chacun sa manière. Elle, s'était plutôt pleurer et trembler comme uen feuille, se qui était totalement différent.

Syrielle ne put s'empêcher de dire cette phrase, d'une petite voix.

Ce n'est rien.

Hein ? Mais il est malade celui là. il voulait toujours la ramener à la salle commune ou plutôt attendre que Syrielle parte pour qu'il y aille ensuite. Franchement ce n'était à rien n'y comprendre. Mais la verte et argent avait abandonné l'idée de comprendre. Tant pis, ce serait sans doute pour une prochaine fois. Et non, elle n'avait pas changé d'avis. Elle ne ovulait pas que Regulus la raccompagne, elle pouvait très bien y aller toute seule.

Syrielle voulut mettre les choses au clair, elle voulait comprendre.

Bon maintenant ça suffit ! J'aimerais savoir pourquoi tu es gentil avec moi alors que tu voulais me lancer un des sorts impardonnables il y a quelques jours ! J'aimerais comprendre !

Syrielle avait un peu haussé la voix.

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Regulus était passablement content que Syrielle ne lui pose pas plus de question que cela sur son état. Cependant, il sentait bien qu’il allait devoir répondre à sa deuxième question et cela ne l’enchantait guère. Elle voulait avoir une réponse, son ton et sa manière d’agir le montraient bien. Seulement, le jeune homme n’avait pas grand-chose à dire à ce propos. Pourquoi s’évertuer à convaincre une personne de quelque chose qu’elle ne croirait pas ? Même si c’était quelque chose de vrai, ça ne changeait strictement rien.

- Pourquoi est-ce que je t’expliquerais quelque chose que tu ne comprendrais pas ?

Syrielle ne savait pas ce que ça faisait d’être élevé dans une famille de Sang Pur. Elle ne savait pas que l’hypocrisie était un moyen de défense, l’imbécilité, la seule façon de survivre.

- Peux-tu seulement comprendre le milieu d’où je viens ? Je ne joue pas les victimes. Seulement, je ne suis pas convaincu que tu comprendrais et encore moins, que tu me croirais.

Finalement… il allait s’en tirer avec un deuxième œil au beurre noir, mais tant pis.

- Je n’ai jamais voulu TE lancer ce sort.

Regulus prit un moment pour réfléchir à ce qu’il allait dire ensuite. Ça devait avoir du sens, sinon elle allait s’énerver.

- Je voulais le lancer, c’est pour ça qu’il aurait été effectif. Mais, pas contre toi.

Le Serpentard jeta un rapide coup d’œil à droit, puis à gauche. Il n’était pas suicidaire, il ne voulait pas avoir cette discussion ici.

- Si tu veux en savoir plus, ce ne sera pas au milieu d’un couloir. N’importe qui…

Oui, n’importe qui pourrait mettre son nez dans ses affaires… Comme Rabastan ou Lucas…

Les ordres avaient été clairs de la part du professeur Dumbledore. Tandis que les professeurs faisaient tout leur possible pour réparer les dégâts, Rusard parcourait les couloirs, inspectant le château pour trouver où les dégâts étaient plus importants mais surtout et avant tout, ayant envie de pincer quelques élèves qui croiraient qu’ils pouvaient enfreindre les ordres du directeur.

Miss Teigne était parti de son côté, cherchant aussi quelques victimes, ses oreilles étaient bien dressé, la queue au même niveau que son dos, balayait le vent et avançait en un silence absolu. Son oreille gauche, tourna sur le côté, captant des voix au loin. Dans l’obscurité ses yeux, eurent une lueur de malice et elle s’avança vers l’origine de ces voix. Ses pas s’accéléraient plus elle s’approchait de ces deux élèves… Les ayant dans son champ de vision, elle avança jusqu’à la lumière des lueurs de la lune et s’assit, observant les deux élèves.

Miaaaoouuu

Manifestant sa présence, elle vit que ces deux jeunes gens tournèrent la tête vers elle. De suite, elle se mit debout, arqua le dos et cracha, menaçante.

Juste à l’opposé de la chatte, Rusard sortit le l’ombre, derrière les deux Serpentard, un largue sourire narquois aux lèvres.

Tient, tient, on s’est fait prendre…

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Syrielle secoua sa tête de façon à chasser toutes ses pensées. Plus rien n'était claire, son esprit était totalement floue. Ce n'était pas de sa faute mais Regulus Black n'éarrêtait pas de l'embrouiller avec ces suppositions. Et puis pourquoi est ce que la verte et argent croirait le jeune serpentard quand il lui dit qu'il n'avait pas voulu lui lançer le sort. C'était trop tard de lui dire ça comme ça, fallait le dire avant ou n'avoir jamais lançé le sort. Là, c'était effectivement trop tard. Comprendre de quel milieu il venait ? Non, elle ne pouvait pas comprendre. Etant de parents moldus, la jeune fille ne pouvait pas prétendre comprendre quelques chose de sa famille. Certes elle savait qui était la famille Black, des personnes adorant la magie noire, mais après, rien de plus.

Enfin, Regulus lui disait tellement de choses qu'il était facile de s'embrouiller. Elle préféral alors tout laissa tomber mais garder cette conversation dans sa mémoire et l'analyser plus tard. Et puis pourquoi disait il qu'il était une victime et qu'il ne voulait pas lançer ce sort contre la verte et argent. C'était à ne plus rien n'y comprendre.

Quand elle voulut répondre à ces questions, un chat apparut et ce chat était Miss Teigne... Et voilà, ils étaient vraiment dans la merd*

Puis Rusard apparut à l'opposé de sa chatte. Argh...

Rusard, ne vous inquiètezs pas pour nous, on était sur le chemin pour rentrer.
Syrielle lui fit un sourire pour accompagner ses dires.

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Regulus observa la jeune femme qui se tenait devant lui. Elle semblait en proie à un certain conflit intérieur, comme si elle ne savait plus quoi penser. Le Serpentard comprenait tout à fait cela. Lui-même, il était en train de se remettre en question et ce n’était pas facile, malheureusement. Il ne savait même plus ce qu’il était ou ce qu’il devait être... Ce n’était donc pas aisé de se trouver là-dedans. Finalement, Syrielle sembla sur le point de lui dire ce qu’elle pensait, lorsque soudainement, des pas se firent entendre. Regulus se retourna vivement vers la source du bruit, oubliant son œil au beurre noir et vit Miss Teigne. Son propriétaire ne se fit pas attendre et, avant même qu’il ait pu faire un mouvement, Rusard était devant eux, apparemment fier de sa découverte.

Regulus voulu dire quelque chose, mais Syrielle le devança, disant qu’ils étaient sur le point de rentrer. Le jeune homme hocha affirmativement la tête.

- En effet, nous étions en route.

Il savait fort bien que le concierge ne les croirait pas et se ferait un plaisir de les dénoncer... Ils étaient dans de sales draps.

Argus garda son sourire sur les lèvres, posant son regard sur sa chatte qui s’avançait maintenant vers lui puis venir s’asseoir près de lui, fixant toujours les élèves. Oh il allait bien s’amuser maintenant. Leur semblant de défense ne se fit pas attendre. La fille… il semblait reconnaître de quelque part, mais il ne se prit pas la peine de chercher dans sa mémoire. Un élève restait un élève… surtout un élève à attraper et a torturer avec ses jolies menottes qui attendent encore sagement dans son bureau.

Oh, mais je ne m’inquiète pas, loin de là. Je suis en train de savourer le départ de deux élèves qui saliront en moins les couleurs de ce château. Et oui, vous êtes bel et bien sur le chemin pour rentrer… mais sans retour possible, ricana-t-il. Vos noms ! De suite !

Rusard s’était approché d’eux. Ah non hors de questions que ces deux morveux essayent de s’enfuir. Leur visage anxieux était gravé dans sa mémoire et même sans les noms, il allait les reconnaître plus tard. Son regard se posa sur le gamin... Oh en plus vous vous battez... dommage que ça n'alourdira pas la punition.

» On n'y touche plus ![Syrielle]