Des Lettres ... Des lettres par dizaine ! [Rusard]

~Mercredi 12 Novembre~

Albus était dans la volière. Il observait les hiboux qui se trouvaient là. Il y en avait beaucoup comme toujours. Il devait pouvoir livrer des centaines de lettres dans la même journée et pour cause, il avait plus d'une centaine d'élèves. Mais là, ce n'était pas les hiboux qu'il était venu voir. Non ... il observait autre chose, arpentant la volière de ses 100habituelle petits pas. Il observait les hiboux reconnaissant ceux qui appartenait a l'école, de ceux qui livrait la gazette du sorcier. Mais que faisait il là ? Pourquoi n'était il pas retourner à Londres ? Et surtout pourquoi Alastor n'avait il pas reçu sa lettre ? Beaucoup de questions, qui il le savait avaient un lien direct avec l'incident du 31octobre.

Albus était là, et il avait demandé à Rusard de venir avec lui. Celui ci se tenait dans un coin et l'observait faire.

"C'est étrange Argus. Il y a beaucoup trop de hiboux. Logiquement il devrait y en avoir la moitié. Beaucoup de hiboux appartiennent à la gazette du sorcier ... Pourquoi ne repartent-il pas ?"

Argus se tenait dans un coin de la volière, gardant sa chatte dans ses bras pour ne pas qu’elle se salisse les pattes avec tout les excréments qui étaient au sol. Son regard se posa encore une énième fois sur les hiboux… trop d’hiboux. Il reconnaissait ceux de l’école et les autres. Il continua à caresser Miss Teigne et sortit de son coin en poussant un léger grognement. Il s’avança de quelque pas vers Albus, puis stoppa en observant les volatils. Pourquoi ils ne repartent pas ? Pour salir et les embêter…

Coup de fatigue…, lâcha-t-il en haussant les épaules. Bien sûr il savait que ce n’était pas ça. Ceux de la gazette du sorcier auraient dû repartir depuis longtemps, également ceux du post office… Mais s’il y en a de trop, je connais un moyen pour en réduire le nombre, dit-il en ricanant légèrement.

Albus observait les hiboux. Il ne releva pas la proposition de Rusard pour se débarrasser des hiboux. Lui vivant et directeur de Poudlard, jamais personne ne ferait de mal a ces animaux.

Albus posa les yeux sur une chouette en particulier et s'approcha doucement d'elle. Loubna, la chouette de Sirius Black. Il la caressa doucement. C’était un des hiboux affiliés à l'ordre du phoenix. Il avait demandé à son propriétaire une fois si il pouvait utilisé Loubna pour quelque courrier et il avait dit oui. Depuis Loubna était un message de l'ordre. Une chouette d'une très grande intelligence qui avait bien comprit que les messages devaient être remit en main propre. Le hibou de James Potter et la mini chouette de Rabastan Lestrange était aussi là. Ainsi que pas mal d'hiboux d'élève. C'était assez étrange. Rare était les fois ou tous les animaux se retrouvait dans la volière. Ils étaient en temps normal en vadrouille dans le ciel de Poudlard.

Un battement d'aile se fit entendre, et Albus leva la tête vers un hibou qui venait d’entrer une lettre dans le bec. Tiens ... un courrier a livré ... Mais ... Albus suivit le hibou qui vola vers un des plus hauts nids présents pour abriter les hiboux surtout en période d'hivers. Il y entra et ressorti mais sans sa lettre. Albus ouvrit de grand yeux, observa les hiboux repartir ni vu ni connu mais ... Le directeur reposa ses yeux sur le nid en question et se tourna vers Rusard.

"Voulez vous m'amener l'échelle Argus."

Ce serait si facile de demander aux elfes de maison d’en griller quelque uns… Argus serait sûr qu’on pouvait diminuer le nombre d’hiboux et de chouettes. Une centaines de moins pour ce soir. Puis avec un peu de chance on pourrait donner à manger le hibou d’un élève à cet élève… ce serait amusant de voir leur tête quand on le leur dirait.

Argus observa un des hiboux qui venait de rentrer, une lettre au bec. Tient… pourquoi ne pas le livrer directement à l’élève ? Aller chercher l’échelle ? Il acquiesça de la tête et tourna des talons et s’avança vers l’entrée. Heureusement qu’il y avait une échelle déjà dans la volière. Rien que de penser d’aller la chercher plus loin…

Il déposa Miss Teigne avec précaution sur un petit muret pour qu’elle ne se salisse pas les pattes puis alla chercher l’échelle. La gardant légèrement soulevé pour qu’elle ne touche pas le sol, Argus s’avança jusqu’au directeur et la plaça en dessous du nid où l’hibou avait déposé sa lettre. Il actionna l’échelle pour qu’elle s’agrandisse jusqu’à la taille voulu.

L'échelle en place, Albus remercia Rusard et commença a grimpé le long de l'échelle qui avait le don de s'arrêter pile au nid voulu. Bien pratique pour aller trouver des hiboux blesser qui se cachait souvent dans les nids les plus en hauteur, pour se protéger. Albus gravit les marches de l'échelle une a une et arriva au nid en question. Il posa son regard a l'intérieur et sur le coup, il ouvrit de grand yeux, plongeant la main dans le nids et en ressortant des dizaines de lettres. Albus les observa, toute destinées aux familles des élèves, du moins pour elle qui était au dessus de la pile. Il replongea sa main dans le nids pour en sortir encore quelques une.

"Mais qu'est ce que ..." Le nid vide de son bulletin illégale, Albus redescendit sur le sol. Il observa alors quelques lettres. Oui c'était bien pour les familles des élèves.

"Les hiboux ne livrent plus le courrier ... Et ceux depuis quelques temps déjà." Albus observa alors les hiboux qui l’observaient. Il avait l’impression de lire la crainte dans leur regard.

"Je crois qu’une conversation s’impose." Albus mit les lettres trouvées dans sa poche. Et aussitôt après, un animal se tenait dans la volière, un animal qui n’avait rien à faire dans une école. Un tigre blanc aux yeux bleu posa les yeux sur son concierge. Les hiboux en revanche n’était nullement effrayé, sauf certains qui ne connaissant pas le directeur, avait fuit face au prédateur

Argus observa le directeur monter l’échelle, la gardant dans une main, même si c’était inutile. L’échelle ne bougeait pas d’un millimètre quand on bougeait dessus. Aucun risque que l’échelle bascule sur le côté… les accidents n’arrivaient que si c’était de notre faute. Le concierge, la tête toujours levé, vit alors des lettres dans la main du directeur. Mais… pourquoi ces lettres sont elle là ? Depuis quand les hiboux ne faisaient plus leur travail ? Ah ^^ La rébellion des volatils. Nouveau chapitre dans l’histoire de la magie.

Le directeur descendit de l’échelle, annonça que certaines de ces lettres devaient être là depuis un bout de temps… Vraiment curieux… Qu’est-ce qui leur empêchait d’aller livrer le courrier ? Ou même de repartir… pourquoi ces hiboux qui n’étaient pas de l’école restaient ils ici ?

Son regard s’était posé sur les hiboux puis de nouveau sur le directeur. Une conversation ? Et… Un directeur de parti… Il baissa ses yeux pour se retrouver nez à museau avec un énorme tigre blanc… Ses yeux s’agrandirent face à la surprise, mais su que c’était forcément le directeur. Même que ce tigre semblait déjà bien âgé… Il relava la tête en entendant des battements d’ailes. Certains des hiboux et des chouettes s’étaient envolé… d’autres n’avaient pas bougé de leur place, parmi eux, cette chouette que le directeur avait caressée plus tôt…

Un tigre dans une volière … c’était comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Albus aurait bien aimé en voir un et des qu’il faisait des courses dans ce genre de magasin, il observait partout à la recherche de l’éléphant mais il n’en avait jamais vu. Le tigre posa les yeux sur les hiboux et chouettes, qui l’observait aussi. Bien sur ceux de Poudlard avaient l’habitude de cette transformation même si elle était rare. Le directeur venait quand même de temps en temps pour discuter avec els hiboux.

Une chouette s’éleva dans les airs et vint de poser à coté du tigre qu’elle connaît plus souvent sous sa forme humaine. Et une conversation commença alors entre les deux animaux. Une étrange scène entre hululement et feulement. Une conversation très rapide, de quelques minutes pas plus mais qui suffit a comprendre le problème du courrier. Loubna avait été claire sur ce point. C’était ce qu’il appréciait chez la chouette.

Et aussi après le tigre laissa place au directeur version humaine de Poudlard. Albus observa les hiboux avant de se tourner vers Rusard, l'air grave. Le problème était vraiment grave ...

"Nous en avons fini pour ici Argus."

Argus observa la scène devant lui. Un tigre… discutant avec une chouette. Si un jour on lui dirait qu’il assisterait à ça, il l’aurait prit pour un fou. Et pourtant c’est ce qui se passait devant lui. C’était vraiment bizarre… et en même temps tout à fait normal, sauf inhabituel. En tout cas la discutions durera quelque instant, où la scène était suivit de près par Rusard et également par Miss Teigne qui s’était rapproché, semblait comprendre ce qui se passait. Et par Merlin, il était le seul à ne pas savoir…

Le directeur reprit sa forme humaine et la situation semblai des plus grave vu la tête qu’Albus faisait. Argus acquiesça de la tête, et se retourna pour aller récupérer l’échelle. Il suivit le directeur, rangea l’échelle à sa place puis se baissa pour reprendre Miss Teigne dans ses bras.

Certainement qu’il allait savoir d’ici peu ce qui se passait réellement avec les hiboux.

Albus plongea la main dans sa poche pour en sortir les lettres. Tout avait commencer dès le début du mois, selon Loubna. A partir de là, elle n’avait pas pu quitter Poudlard. Albus se dirigea vers la fenêtre et observa le ciel. Il aurait pu facilement vérifier mais il y avait beaucoup trop d’élèves qui assisteraient à l’expérience, et créerait sans doute la panique

"A parti du lendemain d’Halloween, les chouettes ne pouvaient plus quitter Poudlard. Voila pourquoi les hiboux ne livrent pas le courrier. Ils n’arrivent pas a quitter les alentour de Poudlard."

Albus se tourna vers Rusard, l’œil sombre. "Le tremblement de terre le soir du bal n’étaient donc pas un hasard. Venez avec moi Argus ..." se disant, Albus quitta la volière, les lettres remisent dans sa poche. Il devait en avoir le cœur net et connaître l’exactement la situation

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