Dernière chance [Arthur]

Morgane était montée à la volière. Elle voulait envoyer un message à Arthur. Ce message était le suivant :


Rejoins-moi dès que possible à la tour d'astronomie. Je dois te parler.

M.J.DL.


Morgane avait accroché ce message à la patte d'un hibou. Elle n'avait pas utilisé Laouen, mais un hibou de l'école. Son propre hibou risquait d'être reconnu s'il livrait une lettre à Arthur quand il était avec d'autres personnes de sa maison, et elle ne voulait pas que d'autres Serpentard sachent que les jumeaux se retrouvaient.

Une fois le message envoyé, et quelques caresses données à Laouen, Morgane sortit de la volière, direction la tour d'astronomie. Une fois rendue, elle s'appuya au muret, face à l'escalier. Elle attendait son frère. Elle voulait absolument lui parler. Elle n'avait rien fait depuis si longtemps, bien trop longtemps. Il fallait qu'elle tente quelque chose pour qu'Arthur ne devienne pas ce qu'il était en train de devenir. Son frère n'était pas un monstre, elle le savait. Et elle devait tenter quelque chose pour qu'il ne le devienne pas. Déjà qu'elle aurait dû faire quelque chose bien plus tôt. Par contre, elle ne savait pas exactement ce qu'elle faire, ce qu'elle allait dire. Elle verrait bien. Mais ce que Morgane savait, c'était que c'était certainement la dernière fois qu'elle pourrait tenter quelque chose. Si là ça ne marchait pas, Arthur risquait de s'éloigner encore plus d'elle. Et si cette rencontre se passait mal, ce qui était fort probable, Morgane doutait d'avoir encore la force de faire changer son frère. Déjà qu'elle n'avait pas eu cette force pendant tant d'années.

Arthur n'était pas de charmante humeur en ce jour ( pour changer ). Il repensait à sa mésaventure nocturne avec Regulus Black. Ils s'étaient embrassé tout de même ! Il n'en revenait toujours pas et il devrait s'expliquer au plus vite avec Reg pour...Enfin...Voilà quoi ! Grrrrrrrrrrr, il se sentait stupide. SOudain, un oiseau hibou vint devant, un message d'un élève. Une groupie ? Non, hummm. Ce mot le mit en colère, il frossa le papier et le jetta violement dans sa poche avant de sortir en trombe. Il grimpa rapidemant les marches et arriva dans la tour d'astronomie en hurlant

- Qu'est ce que u me veux ? Tu choisis mal ton moment.

Sur ce il se calma un peu et écouta ce qu'elle avait à lui dire. Il 'avait pas que ça à faire mais il voulait en finir une bonne fois pour toute. Parler entre gens civilisés et régler le tout en bien ou en mal mais le régler enfin !

Pourquoi avait-il fallut qu'elle veuille voir ça avec lui aujourd'hui, il avait d'autres chats ou plutôt serpents à fouetter. Franchement, il n'avait pas envie de la démollir moralement aussi sévérement que cela risquait de se passer. Quoi que...Oh et puis...Grrrrrr...Il devenait de plus en plus faible, il avait envie de laisser Lestrange, de retrouver d'autres gens mais...Il ne voulait pas qque tout cela se sache, tait-il prêt à laisser omber ce pourquoi il luttait depusi des années. Dumbledore avait-il présentit tout ça en le nommant préfet. Il ne savait plus ou aller ni que faire, il était déboussoler. Alors pour une fois il parlerait honnetement avec Morgane pour faire quitte ou double. Un potentiel enterrement des hostilité ou une reprise de sa vie immonde de petit serpentard prétentieux. Tout se jouerait avec les mots de Morgane, tout...

- D'accord tu as toute mon attention. On va essayer de...Parler mais fait attention morgane, si ce que j'entend ne me plais pas, ce n'est même pas la peine de revenir dans ma vie ici ou ailleurs.

Il reprit sa respiration et enchaîna

- Quand à Lestrange, il est en ce moment le cadet de mes soucis, je n'ai plus besoin de lui...Pour le moment.

En ce moment, il avait de toutes autres idées en tête et de tout autre projet d'avenir potentiel si il avait la force d'essayer ce qui était loin d'être gagné.

Si ce qu'il entendait ne lui plaisait pas, ce ne serait pas la peine pour elle de revenir dans sa vie ici ou ailleurs ? Mais ça, Morgane le savait. Ce qui allait se passer et se dire aujourd'hui déciderait des relations des jumeaux pour tout le reste de leur vie. Si la jeune fille échouait, et qu'elle ne réussissait pas à améliorer la situation, ce serait fini. Il n'y aurait plus jamais aucune chance de changer quoi que soit. Morgane regarda Arthur.

"Je sais. Ce sont les règles du jeu, Arthur."

Lestrange était en ce moment le cadet des soucis d'Arthur ? Il n'avait plus besoin de lui ? Mais alors, la situation n'était pas aussi mauvaise qu'elle l'imaginait. Après tout, la réussite n'était peut-être pas si loin. Mais il ne fallait pas non plus tout faire rater s'il y avait une chance de réussite.

"Tu veux dire que tu n'as, pour le moment, plus l'intention de tout faire pour être accepté par Lestrange ? Mais alors, qu'est-ce que tu as l'intention de faire ?"

Hum, attention, Morgane. Tu y vas peut-être un peu trop directement. Ne le brusque pas trop. Tu peux tout gâcher avec le moindre mot mal dit. La jeune Gryffondor regarda son frère, un léger sourire aux lèvres.

"Tu n'es pas obligé de répondre, Arthur. Mais j'aimerais te comprendre. Comprendre ce que tu fais et ce que tu vis, pour ne pas te juger sans savoir."

( désolé du retard :Embarassed:, pardon )

Arthur en avait plus que marre d'être là, il avait d'autre " serpents " à fouetter ! Il avait un petit vert et argent à coincer pour faire un brin de causette. Au lieu de ça, il devait se coltiner sa soeur pour une conversation primordiale entre DeLune, la conversation ultime, le battle final si parler ainsi pouvait convenir. Mais au lieu de ça il devait s'expliquer avec elle, lui parler si possible assez gentillement pour changer. Elle lui parlait même de règles du jeu, elle était à fond la petite DeLune.

Et voilà, lui étant un peu en froid avec Lestrange, voilà que le plan de la brunette tombait à l'eau, elle semblait perdue, tien aller prend Morgy, ça te fait un peu de bien d'être confuse. Quand à ce qu'il comptait faire, cela restait personnel, cela restait sa vie privée à lui et il ne dirait rien à sa soeur. Rien concernant son problème actuel en tout cas.

- Ce que je compte faire ne regarde que moi, mais en tout cas ce n'est rien qui te concerne pour le moment.

Elle disait ne pas vouloir le juger sans savoir ? N'avait-elle pas fait ça depuis des années tout comme lui ? Et bien si...

- Tu refuses de me juger sans savoir ? mais tu l'as toujours fait Morgane. Me rabaisser, me juger, tu l'as fais et même très bien de façon à ce que je te déteste pour ça.

Voilà, enfin une vraie discussion familiale ! Super ( ironique )

Apparemment, Arthur comprenait l'importance de cette discussion, et il acceptait de rester. Ça n'allait certainement pas être facile. Ni pour l'un, ni pour l'autre. Mais ils devaient en passer par là. S'il y avait le moindre chance que les relations entre les jumeaux s'améliorent, qu'ils ne soient pas déchirés à jamais par ce stupide conflit, il fallait le tenter.

Ce qu'il comptait faire ne regardait que lui ? Mais ça ne concernait pas la jeune fille. Bon, les choses n'allaient pas être si simples. Mais cela n'avait rien d'étonnant. Cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient plus la moindre confiance l'un dans l'autre. Mais c'était justement ça qu'il fallait faire changer.

Et Arthur reprit la parole. Morgane baissa la tête aux reproches de son frère. Ces reproches, elle se les étaient déjà faits. Mais les entendre de la bouche même de son frère était bien plus dur. Il disait lui-même que c'était de sa faute à elle s'ils se détestaient tant. Pourtant, elle n'avait pas voulu ça. Mais à ne pas chercher à comprendre Arthur, c'était bien cette haine qu'elle avait provoquée. Comment pourrait-elle se sentit plus mal qu'à cet instant ?

Morgane releva les yeux vers son frère. Toute trace de sourire avait disparue de son visage. Il allait falloir qu'elle s'explique une bonne fois pour toute. Et à celui qui avait le plus droit à des explications.

"Je sais, Arthur. Je ne nie pas mes erreurs."

La jeune Gryffondor tourna alors le dos au garçon. Elle avança vers le rebord de la tour et s'appuya dessus, le regard perdu vers les nuages.

"Quand tu as commencé à vouloir suivre les traces de Grand-Père, je t'en ai voulu. Au fil des années, je t'ai vu t'éloigner de plus en plus de moi. J'ai vu mon frère s'éloigner de plus en plus de moi. Je t'aimais, Arthur. Et je t'en voulais tellement. C'est si dur de perdre un frère. Alors, j'ai commencé à te haïr. A me dire que tu n'étais plus mon frère. Je me suis efforcée de te haïr pour oublier que je t'aimais. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec toi. C'était tellement plus facile. Enfin, c'était ce que je croyais. Depuis notre entrée à Poudlard. Mais j'ai fini par comprendre qu'on ne peut pas éternellement fuir. Fuir l'amour que j'éprouve pour un frère que j'avais perdu."

La jeune DeLune se retourna de nouveau vers Arthur, le regardant. Elle jouait la carte de la sincérité. Arthur y serait-il sensible ? Qu'importe. Il fallait qu'elle s'explique.

"Je t'aime, Petit Frère. Comme le frère que tu as toujours été pour moi, même si je me suis efforcée de le nier. J'ai été tellement lâche. J'ai préféré détruire toute l'affection que j'avais pour toi, pour que ce soit plus facile d'accepter de t'avoir perdu. Mais j'ai échoué. Et j'en paie le prix maintenant. Je regrette, Petit Frère. Vraiment."

[HJ : Pour le retard, c'est pas grave. D'ailleurs, bientôt, c'est moi qui risquerait d'avoir du retard dans mes réponses. Par contre, j'ai repoussé ce rp un peu plus loin dans le temps, je ne sais pas trop quand exactement, seulement pour ne pas me bloquer dans mes autres rps qui se déroulent nécessairement avant celui-là. Ça ne te dérange pas ?]

Arthur venait de déverser sa colère, son repproche le plus profond. En fait, c'était elle qui avait commencé. Lui, il se serait bien vu s'approcher de l'idéal de son grand-père tout en maintenant une relation frère-soeur quitte à se faire humilier par les serpentards de Poudlard à son entrée. Il aurait été prêt à affronter tout cela pour elle, à la défendre, la protéger mais elle avait tout gâcher. Elle l'avait jugé, haïe, elle lui avait donné le mauvais rôle, elle, se contenant à celui de la parfaite petite descendante des DeLune, cette famille de pariats, l'amour d'un seul pour une moldue avait détruit à jamais des années de règnes familials. Arthur en voulait à un homme d'avoir prit à tous les autres la vie parfaite. Arhtur en voulait à son père d'avoir jeté l'obscurité sur les siens mais il estait son père, et malgrès tout, sa moldu de mère était sa mère quand même. Tout cela, il pourrait le dire à Morgane, mais il n'en était pas question, ça c'était privé et indélivrable.

- Tu ne nies pas tes erreurs, bah on fait du progèrs. Je pourrais dire pareil de moi mais je ne suis pas sûr d'avoir fait de grosses erreurs. Tu t'es éloignées de moi, tu l'as voulu, tu l'as cherché et moi je n'ai fais que repoussé plus loin les limites que tu as fixé. Peut-être que l'as était mon erreur, ne pas t'expliquer mon choix de vie. Mais ce qui est fait est fait désormais.

Puis Morgane joua la carte de la sincérité, de l'émotion. Pathétique, des mievreries à la pelle. Cependant il n'en avait que faire, lui il avait un autre problème sur le feu. Elle revenait vers lui, quittant sa vue du balcon pour revenir poser ses yeux sur lui. Elle lui lança alors qu'elle l'aimait, qu'elle regrettait. Elle attendait quoi qu'il court vers elle en pleurant et en cirant " moi aussi je t'aime petite soeur " et qu'ils allaient se prendre dans les bras ? Voyons, un peu de sérieu, on parle de Arthur DeLune là. Il s'avança vers elle et récita d'un ton neutre

- Tu m'aimes, tu regrettes. Bien , bien j'entends...Mais, sais-tu au moins ce que tu dis. Tu aimes l'être que tu haïs, à qui tu gâche l'existence. Je t'aimais Morgne, j'aurais été prête à te défendre en vers et contre tout des autres serpentards à mon arrivée ici si tu m'as soutenus ou juste accepet comme j'étais. C'est trop facile de venir ici aujourd'hui Morgane, le pardon ça se mérite et toi tu ne mérites pas encore le mien. Je prend note de tes efforst. Un jour peut-être aurons-nous une relation qui dépassera celle qui est la nôtre. Je ne te haïs pas moi Morgane, ou plus...Disons que désormais tu...M'indifères jusqu'à nouvel ordre.

Sur ce il regarda sa soeur droit dans les yeux, voulait-elle encore tenter quelque chose.

Il s'en passait des choses aujourd"hui sur cette tour d'astronomie. Qui pouvait se douter qu'en haut de cette tour se trouvait deux êtres que tout opposait et qui s'opposaient eu même, deux êtres qui avaient enfin uen infime chance désormais de ne pas sceller leur destin, de ne pas faire face à la fatalité d'une relation fraternelle anéantie à jamais. Arthur DeLune et Morgane DeLune se faisaient face, ils dévoilaient quelques unes de leurs facettes, de leurs pensées afin de se comprendre et de ne pas se rejetter pour le restant de leur vie. La garçon semblait perdu et malheureux quand à la jeune femme, elle, elle semblait plutôt honteuse et en proie aux remords. Le garçon prit la parole pour clore cet instant mémorable

- Morgane, je...Je ne pense pas que tu sois responsable de ce qui est arrivé, tu as crée le mouvement et je l'ai emplifié. Nous sommes tous deux resposables mais s'excuser ne servira à rien. Je ne suis pas sûr qu'une remission soit possible pour toi comme pour moi. Tu ne pourras jamais me comprendre, tu ne sais même pas ce que je vis en ce moment, le chaos et l'incertitude qui règne en moi. Le jour où tu m'aideras, où tu seras là pour moi et que tu me comprendras là on en reparlera. Moi je te connais Morgane, mieux que quiqounque même si tu penses le contraire. Je te surveille depuis toujours du coin de l'oeil et ne va pas chercher bien loin la raison d'une haine entre serpentard. Notre famille ? Des sangs-mêlés, d'accord mais je crois que personne n'est duppe chez nous de ma soit disant haine irreversible contre ma petite soeur.

Sur ce il quitta la tour, s'éloignant de ce moment iréel.