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 « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos

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Naomy Andrew
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Naomy Andrew


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MessageSujet: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeDim 6 Fév - 19:18

Naomy était en cours de botanique et n’était pas au mieux de sa forme. Depuis la rencontre avec Maureen et Jesse, rien n’allait à présent. La dernière fois, elle était resté dans sa chambre à pleurer silencieusement jusqu’à ce qu’elle s’endorme d’épuisement. Lorsqu’elle s’était réveillée, elle avait tant espéré que ce ne soit qu’un rêve. Mais pourtant, elle voyait ses lèvres rougies par le sang, et une jolie blessure sur ce bout de chair rose. Elle avait donc prit une douche glacée, un peu pour se punir d’être aussi mauvaise. Cette nuit, elle avait rêvée que Maureen l’embrassait, qu’elle lui disait que son amour était réciproque, qu’elle ressentait les mêmes choses à son égard. Comme elle avait été heureuse. Les rêves semblent tellement vrais lorsque l’on est dedans. Mais il fallait qu’elle se fasse une raison : Maureen ne l’aimait pas comme elle elle l’aimait. Et Naomy n’avait même plus assez de larmes ou de forces pour réagir. Elle avait reprit son masque d’indifférence, indéfinissable quand on lui parlait, comme si son âme avait quitté son enveloppe charnelle. C’était mieux ainsi de toute façon. Maureen avait cessé de la suivre partout, et Naomy avait cessé de se cacher. Tout était redevenu comme avant, en fin de compte. A la seule exception du cœur de Naomy en morceaux. Elle savait que créer des liens avec d’autres personnes finissait toujours par faire du mal. Elle le savait, et pourtant, elle avait voulu essayer, franchir les barrières qu’elle s’était construite, et maintenant, elle s’était brulée en jouant avec le feu. Bien fait pour moi, çà m’apprendra, se dit-elle.


En cours de botanique, elle essayait d’écouter attentivement. De cette façon, elle ne pensait pas à Maureen ou à son cœur ensanglanté. Le cours passa bien vite, à sa grande surprise. Elle rangea alors ses affaires avec une lenteur indéfinissable, se demandant ce qu’elle pourrait bien faire maintenant. Avant, j’aurai rejoins Maureen pour passer du temps avec elle. Oui, Avant. Parce que c’était impossible désormais. Elle avait tout gâché. Elle avait perdu Maureen, et c’était de sa faute. Alors que pouvait-elle faire d’autre ? Elle avait même perdu le gout de la lecture. C’est pour vous dire à quel point Naomy est vraiment lasse de tout ! La lecture ! Les livres ! Les lignes, les mots, tout ce mélange qui lui plaisait tant, elle trouvait cela fade et monotone désormais. Elle ne pouvait plus lire, plus passer du temps avec Maureen, plus manger, tant son estomac était noué, plus dormir, tant ses rêves se terminaient en cauchemars. Alors, elle étudiait. Cela occupait son esprit, et de cette façon, sa mère pouvait encore être fière d’elle, juste au moins çà. Elle sortit du cours de botanique la dernière, absolument pas pressé. Pourquoi le serait-elle ? Ses parchemins n’allaient pas s’envoler…Et si elle sortait un peu ? En dehors de Poudlard ? Cela lui changerait peut-être les idées. Mais il faisait un peu doux dehors, et cela ne l’enchanta pas tellement en fin de compte. Alors, peut-être juste près du lac ? oui, ce serait surement…


Naomy sursauta lorsqu’elle sentit quelqu’un derrière elle lui agripper le bras, et la faire reculer dans une serre de botanique. Naomy se mit à paniquer. Des mains inconnues la touchaient, et elle détestait çà. Elle tentait de se retourner pour voir un visage, mais la personne en question était de dos, elle pouvait juste voir une longue chevelure, et que c'était une femme. Elle se mit a respirer plus rapidement, la peur était désormais présente. Personne n’avait le droit de la toucher. PERSONNE ! Sauf Maureen…Excepté Maureen, personne n’avait ce droit. Elle voulu hurler, mais elle sentit une grande force la jeter dans la serre de botanique. Naomy trébucha maladroitement et se cogna contre un des murs de la serre. Et alors qu’elle reprenait ses esprits difficilement, Elle releva la tête pour voir qui était son pseudo agresseur. Et elle en eu le souffle coupé. Elle fut à la fois soulagée et terrifié, de voir la belle Maureen devant elle.



Dernière édition par Naomy Andrew le Lun 7 Mar - 0:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeSam 19 Fév - 15:23

Il fallait qu'elle lui parle, qu'elle la voit, qu'elle lui pose toutes ces quetsions qui vrombissaient comme des abeilles en colère dans sa tête. Elle avait essayé tellement de fois, que ce soit dans la Grande Salle ou à la sortie de ses cours, mais elle se dérobait toujours, d'une manière ou d'une autre, et Maureen n'avait que le temps de voir la belle chevelure de Naomy voler à son opposé. La Serdaigle était fatiguée de courir après un fantôme et depuis qu'elle avait mis tout au clair dans sa tête, depuis qu'elle avait parlé avec Jesse et qu'elle s'était rendue compte qu'elle ne l'aimait réellement plus, elle avait arrêté. Elle comprenait pourquoi la Pouffy l'évitait ainsi, mais elle se demandait si elle était vraiment aussi immonde que ça. Aimer une fille... Jamais elle n'aurait pensé que ce serait le cas, jamais ! Et personne au château n'était heureusement au courant, sauf Jesse. Maureen savait qu'elle pouvait lui faire confiance à ce sujet-là. Du moins espérait-elle ne pas être une fois de plus déçue par le préfet en chef. Même si elle lui vouait une haine sans précédent à cause de ce qu'il a fait, elle ne peut que reconnaitre qu'il était une personne d'extrême confiance et en qui on peut compter. Ce n'était pas le genre à colporter des ragots dans les couloirs ! Mais maintenant qu'elle le croisait dans les couloirs, malgré cette confiance, elle ne pouvait s'empêcher de visualiser sa main se plaquer violemment sur sa joue. Elle n'était pas quelqu'un de violent et c'était bien évidemment hors de question de frapper Jesse mais l'envie ne lui manquait pas ! Il n'avait eu aucun droit de traiter Naomy de la sorte, elle n'avait rien fait de mal, bien au contraire !

Toute cette histoire rendait Maureen complètement folle, et ses amies avec. La sixième année ruminait seule dans son coin, interdisant à qui que ce soit de l'approcher. Elle s'en rendait compte, et s'en voulait d'être comme ça, mais la seule personne avec laquelle elle avait vraiment envie d'être ne voulait pas la voir.

L'unique personne avec qui elle gardait un contact régulier et non austère, c'était sa mère. Elle lui était toujours de bon conseil et elle lui avait raconté toute l'histoire, dans les moindres détails, à partir du jour sur le terrain de Quidditch jusqu'à maintenant, que Naomy ne voulait plus d'elle, après l'avoir embrassé. Mais qui avait embrassé qui, en vrai ? Même la principale concernée ne le savait pas ! Sa mère était moldue, mais si elle avait été une sorcière, elle aurait été répartie à Serdaigle, comme sa fille. Elle était toujours posée et avait réponse à toutes les questions que se posaient l'adolescente, alors c'était la première personne vers qui elle s'était tournée.

Ce matin-là, elle avait attendu sa réponse avec impatience. Cette correspondance était la seule chose positive de ses journées. Elle vit sa chouette arriver, toute fière d'apporter un colis. Maureen l'accueillit avec des graines Crok'hibou et ouvrit le colis. C'était un petit trèfle à quatre feuilles gravé dans du bois. La jeune fille se le passa autour du cou et lu.

Ma chérie,
je m'en veux de ne pouvoir venir te voir. Te savoir aussi mal me rend triste mais soit forte, ce n'est qu'une mauvaise passe qui se terminera aussi vite qu'elle a commencé. Mais pour cela, il faut que tu ailles lui parler, coûte que coûte. Tu n'iras mieux qu'en lui posant tes questions, aux-quelles je ne peux malheureusement pas répondre. Il suffit de le vouloir très fort et de s'en donner les moyens. N'aie pas peur et prends ce porte-bonheur, c'est comme si j'étais tout le temps près de toi.
Courage ma puce !

Maureen tripota le cadeau de sa mère entre ses doigts. Il fallait qu'elle lui parle, que tout soit mis au clair une bonne fois pour toute. Elle avait replié la lettre pour répondre à sa mère plus tard. Pour l'instant, elle devait trouver un moyen de s'approcher d'elle et de l'empêcher de s'enfuir encore une fois.
Elle était rentrée dans sa salle commune et avait cherché ce moyen miracle qui lui arriva comme par magie sous les yeux. De la fenêtre, elle avait une vue incroyable sur le parc et ses environs. Un très beau panorama certes, surtout lorsque l'on voyait l'objet de ses désirs entrer dans une serre de botanique pour suivre son cours avec le professeur Chourave.

Pour la première fois depuis longtemps, un énorme sourire fendit son visage et ses yeux brillèrent ; elle venait de retrouver son espoir perdu ! Elle se leva et courut jusqu'au dehors comme si le cours allait se finir dans cinq minutes alors qu'il venait de commencer. Elle se cacha derrière une autre serre et attendit... elle attendit encore... Elle entendait le cours de botanique, celui-là même qu'elle avait suivi l'an passé.

Il parut durer une éternité, mais tout à une fin bien heureusement pour la Serdaigle. Quelques élèves commencèrent à affluer de la serre, mais aucune trace de Naomy. Maureen évita soigneusement de se faire repérer par Sarah qui se dirigeait vers le château. Aucune élève qui sortait ne ressemblait de près ou de loin à sa Naomy. Pourtant, c'était bel et bien sa classe, son cours ! Elle l'avait vu rentrer à l'intérieur de cette serre et pas d'une autre ! Elle allait rebrousser chemin lorsqu'elle la vit sortir, elle et pas une autre, l'unique Naomy. Ni une, ni deux, elle la prit par le bras, au risque de serrer un peu fort, et l'entraîna dans la serre derrière laquelle elle s'était cachée. Elle la lâche une fois à l'intérieur et referma les portes derrière elle. Elle se retourna brusquement vers Naomy et la dévisagea. La pauvre devait avoir eu peur, mais c'était la seule solution qu'elle avait trouvé pour éviter qu'elle ne s'enfuit encore une fois.
Elle la regarda... Elles se regardèrent toutes les deux dans un silence froid. Maureen se retenait de lui balancer à la figure toutes les questions qui flottaient dans les airs, pour ne pas la déboussoler encore plus qu'elle ne l'était ! Elle lui donna le temps de reprendre ses esprits mais parla la première pour ne pas s'enfuir en courant au premier obstacle.


- Tu ne t'es pas fait mal ? J'ai été un peu brutale, j'en suis désolée Naomy.

Elle était sincère. Elle avait eu si peur qu'elle ne se débatte et s'enfuit encore une fois ! Elle ne se serait d'ailleurs jamais crut capable de kidnapper ainsi quelqu'un de la sorte ! Cela lui rappela Jesse et leur anniversaire du premier moi... Mais il ne fallait pas penser à Jesse, pas maintenant, pas à Jesse, à Naomy... Et ce ne fut pas très difficile.

- Il faut qu'on parle...
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeSam 19 Fév - 19:02

Naomy ne réagissait pas. Maureen et elles se regardaient, se scrutaient, se découvraient à nouveau. Elles restèrent ainsi pendant un certain moment. Naomy toujours le souffle coupé par la surprise. Elle l’avait trouvée. Qu’allait-il se passer maintenant ? Naomy en profita pour admirer Maureen. Toujours aussi belle, se dit-elle. Ces pensés avaient un gout d’interdit. Naomy savait qu’elle n’avait pas le droit de penser de telles choses à son égard. Ce n’était pas convenable vis-à-vis de Maureen. Qui se décida d’ailleurs à prendre la parole.


- Tu ne t’es pas fait mal ? J’ai été un peu brutale, j’en suis désolée Naomy.


Les derniers mots semblaient vouloir dire autre chose pour Naomy. Maureen, désolée, mais de quoi bon sang ? C’était elle qui était fautive de tout cela, elle et uniquement elle. Naomy ouvrit la bouche, mais aucun son ne réussit à passer la barrière de ses lèvres. Son cerveau était tellement en ébullition qu’elle ne savait que faire. Parler, s’excuser, tenter de s’enfuir, pleurer, hurler, non, elle n’en savait rien. Elle semblait être dans une illusion, comme si tout cela n’était pas réel.


- Il faut qu’on parle.


Ce sont ces paroles qui la ramenèrent à la réalité. Elle était bien là, avec Maureen, qu’elle aimait de tout son cœur, de tout son être, dans une serre de botanique d’où elle ne pouvait pas s’enfuir. Cette situation était terriblement gênante. Naomy se mit alors à rougir sous l’insistance du regard de Maureen. Elle baissa la tête en se mordant la lèvre précédemment meurtrie. Il était temps de s’excuser désormais. Et peut-être aussi d’avouer. Elle l’avait entendue de toute façon, lorsqu’elle avait hurlé à Jesse qu’être avec Maureen était considéré comme une chance inouïe à ses yeux. Elle savait donc ce que Naomy ressentait à son égard. Pourquoi fuir maintenant ? Çà serait inutile. Il fallait qu’elles aient une conversation toutes les deux, un jour ou l’autre. Ce jour était venu.

Naomy chercha ses mots. Elle ne savait pas quoi lui dire. Absurde non ? Elle avait tant pensé à ce moment qui arriverait d’un jour à l’autre, et maintenant qu’elle y était enfin, elle ne savait pas quoi lui dire. Maureen sembla s’impatienter. C’était compréhensif. Alors, Naomy fit au feeling. Elle releva la tête vers Maureen, la regarda droit dans les yeux quelques secondes, et lui dit :



- Je suis désolée.


Et elle rougit encore, elle se sentait si stupide. Elle aurait aimé se cacher, mais c’était impossible. Il fallait qu’elle assume, qu’elle explique tout à Maureen, pour qu’enfin elle ne lui fasse plus aucun mal involontairement. Tout en joignant ses mains et en gardant el regard rivé sur le sol, Naomy commença à déballer un flot de paroles et d’excuses en tout genre.


- Je suis vraiment…pardon…je…C’est venu comme çà…Sans prévenir…Et je sais que…tu as Jesse…tu l’aime, il t’aime…vous vous aimez…et c’est très bien comme çà…J’ai juste…pas réussis à…me contrôler…ce jour-là…J’te demande pardon, je…j’ai gâché notre amitié…et je comprendrai très bien que…tu ne veuilles plus me voir, et que tu me déteste…je t’ai fais du mal mais…ce n’était pas, volontaire, vraiment je…te demande pardon.


Elle recommençait à bégayer et cela l’insupportait. Ce qu’elle disait était idiot, alors elle préféra se taire. Les larmes menaçaient de couler, mais elle se retenu du mieux qu’elle pouvait, en fermant les yeux plusieurs secondes et en les rouvrant. Il ne fallait pas qu’elle craque. Pas maintenant, pas devant Maureen. Pas devant la personne qu’elle aimait.
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeVen 25 Fév - 22:28

Comment entamer la conversation ? Comment faire pour que Naomy comprenne à quel point elle tenait pour Maureen sans déballer tout d'un coup, sans s'emporter ? Le sang de la serdaigle bouillonait en elle, mais pas de colère. C'était simplement le flot de paroles qui menaçait de sortir à tout moment, ce même flot de paroles qu'elle retient depuis si longtemps. Alors Maureen hésitait... Par où commencer ? Elle avait juste balancé une phrase générale, une vérité certes mais... C'était elle avant tout qui devait parler, qui devait libérer ses pensées, et pas l'inverse. Qu'est-ce que Naomy avait à se reprocher, à dire ? Rien. C'était Maureen qui l'avait embrassé contre son gré... C'était Maureen qui l'aimait ! Elle n'eut pourtant pas le loisir de tout déballer. Non, Naomy se chargea de prendre la parole la première, de s'excuser... S'excuser ? Mais de quoi ? La sixième année la regarda, surprise. Elle était encore au sol, regardant le dallage comme si elle voulait s'y fondre, laissant Maureen dans une incompréhension totale.

Et puis la Poufsouffle reprit la parole. C'était un flot de paroles, entrecoupées d'excuses en tout genre, ou coupées tout court. Des bouts de phrases, des hésitations, des sanglots. Maureen ne comprenait que la moitié mais ce qu'elle comprenait la dépassait. Pourquoi demandait-elle pardon ? Pourquoi affirmait-elle que Maureen aimait encore Jesse ? Qu'est-ce que c'était que ces inepties ? C'était absurde !


- Quoi ?

Maureen avait des tas de questions dans la tête, des tas de réponses à fournir à Naomy, mais ce mot, cette question, c'était sorti tout seul de sa bouche. Elle parcourait le corps de son vis à vis avec les yeux, cherchant des réponses à des questions informulées. Elle se reprit. Elle ne voulait pas l'agresser, pas le moins du monde. Elle était juste désemparée devant la situation. Si seulement elle pouvait lire dans les pensées de la brunette, elle saurait quoi dire mais là... C'était encore pire que quelques secondes avant ! Elle avait tellement de choses à dire, si peu de temps... Elle s'approcha d'elle et se mis à son niveau. Les genoux par terre, elle posa sa main délicatement sur son épaule.

- Qu'est-ce qui te fait croire que j'aime encore Jesse ? Je... Il est... C'est fini cette histoire, totalement fini, crois-moi. J'ai mis du temps à m'en rendre compte mais maintenant je ne ressent plus rien envers lui.

De sa main libre, elle remit une mèche de cheveux derrière l'oreille de Naomy.

- Pourquoi tu t'excuses ? C'est moi qui devrait avoir honte je t'ai... Je n'aurai jamais dut pardonne moi !

Elle n'aurai jamais dut, mais elle ne regrettait pas de l'avoir fait... Et si elle avait le loisir de remonter le temps et de recommencer, elle l'aurait fait, encore et encore. Et puis elle se remémora les paroles de Naomy dans sa tête, comme le passage d'un film qu'on aimerait graver dans sa mémoire, et elle remarqua une phrase, un petit quelque chose qu'elle n'avait pas relevé dans le flot de paroles de Naomy... «J’ai juste…pas réussis à…me contrôler…ce jour-là…». Alors elle...

- Naomy tu... Tu croyais que c'était toi qui m'a embrassé ?

Il y avait un problème quelque part, une liaison mal connectée quelque part, un véritable quiproquo... Maureen ne comprenait plus rien, son cerveau avait surchauffé. Ca voudrait dire que Naomy s'excusait pour... l'avoir embrassé ? Mais pourtant elle croyait tout le contraire !
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeSam 26 Fév - 1:41

Les lèvres de Naomy tremblaient. Son cœur battait à mille à l’heure. Elle avait l’impression qu’il allait cesser de battre d’une minute à l’autre. Il tambourinait dans sa poitrine, et se demandait même si Maureen n’allait pas finir par l’entendre tant il était bruyant. Les larmes avaient finalement cédées, et ruisselaient silencieusement sur les joues blanches de Naomy. Elle sera sa gorge pour retenir ses gémissements et sanglots. Cette attente était tellement stressante. Même en ayant couru des heures, son cœur n’aurai pas battue plus vite qu’en ce moment. Elle était dans une position inférieure, accroupie sur le sol, avec des yeux de chiot battu, et cela l’insupportait. Si Maureen ne se décida pas à ouvrir la bouche, Naomy allait devenir folle.


- Quoi ?


Quoi quoi ? Naomy gémissait de frustration. Ne me dit pas qu’elle n’a pas compris, je n’aurai pas la force de répéter, se dit-elle. Elle savait qu’elle avait débité ses excuses avec des sanglots étouffés, et que par conséquence, comprendre devrait être difficile. Mais elle pensait…non, elle espérait plutôt, que Maureen l’avait comprise. Naomy avait mal aux lèvres, et lâcha alors ce petit bout de chair rose d’entre ses dents. Elle y passa sa langue pour voir si la plaie s’était ré-ouverte, et fut légèrement soulagée de ne pas sentir de gout de fer, un gout de sang. Maureen attendait peut-être que Naomy répète ce qu’elle venait de dire. Seulement, Naomy n’avait pas du tout l’intention de le faire. Elle se décida à rester muette, elle arrêtera de déballer autant de bêtises comme çà. Elle vit Maureen s’approcher d’elle. D’ordinaire, elle aurait tenté de cacher son visage dans le creux de ses bras, mais là, elle ne ferma pas même les paupières. Elle allait subir, juste subir, et rien d’autre. Les larmes coulaient toujours silencieusement sur ses joues, et ses yeux semblaient vides de vie.

Elle ressentit tout à coup une décharge électrique dans son épaule qui lui fit très mal. Maureen venait de la toucher. Maureen venait de la toucher bon sang ! Elle n’avait même pas sursauté, après tout ce qu’il s’était passé, elle avait juste ressentit cette décharge parcourir son corps pour faire naitre des tourbillons dans son estomac. C’était çà, les papillons dont parlaient les livres ? Elle devait en avoir tout une colonie à l’heure qu’il est. Il faut dire que…Elle l’aimait tellement. Lorsque vous aimez une personne, la moindre chose qu’elle fera, le moindre geste, la moindre parole, vous fera naitre ces centaines de papillons au fond de vous, c’est indiscutable. Maureen…pourquoi tu me fais çà ? Moi qui tente si fort de t’oublier sans jamais y parvenir, pensa-t-elle.



- Qu'est-ce qui te fait croire que j'aime encore Jesse ? Je... Il est... C'est fini cette histoire, totalement fini, crois-moi. J'ai mis du temps à m'en rendre compte mais maintenant je ne ressens plus rien envers lui.


Les paupières de Naomy s’agrandissaient en attendant ses paroles, et doucement, très doucement, elle releva le visage vers celui de Maureen. Encore cette décharge. Naomy l’avait ressentit encore une fois. Mais pas lorsqu’elle avait entendu les paroles de la serdaigle, non, elle avait ressentit cette décharge, en croisant son regard océan. Oui, si Naomy devrait choisir la partie de Maureen qu’elle aimait le plus au monde, c’était ses iris. Douces, bleutées, perçantes et incomparablement somptueuses. Mais surtout, lorsqu’elle avait croisé son regard, elle voyait au fond d’elle, elle croyait. Elle la croyait. Naomy croyait Maureen. Si elle n’avait pas croisé son regard, elle se serait surement dit que Maureen mentait. Mais ses yeux exprimaient bien trop de franchise pour qu’elle mente. Alors elle n’aimait plus Jesse ? Elle ne ressentait plus rien pour lui ? Elle repensa alors aux paroles de Jesse.


"Tu devrais songer à une autre tactique d'approche que la fuite... Fais pas la même erreur que moi."


Alors…Jesse avait perdu ? Maureen…l’avait rejeté ? Pourquoi donc ? Elle ne l’aimait plus ? Ca paraissait tellement surnaturel. Naomy tenta de se dire qu’elle était en train de rêver, mais elle savait au fond d’elle que ce n’était pas le cas. Elle aurait pus sauter de joie en apprenant qu’elle n’aimait plus Jesse. Et pourtant, elle se dit qu’elle était vraiment égoïste sur ce point, mais, si Maureen ne l’aimait pas elle, alors elle ne serait pas heureuse. C’était tellement égoïste comme pensée. Mais tellement vrai, en fin de compte.

Les paupières de Naomy se ré-ouvrirent une fois de plus en grand, si c’était encore possible de faire plus désormais, lorsqu’elle vit la main de Maureen avancer vers son visage. Pétrifiée, elle était effrayée, et se demandait ce qu’elle allait lui faire, mais elle ne pu détourner le regard. Allait-elle la gifler, lui relever la tête, ou autre chose ? Naomy avait cessé de respirer, et elle ouvrit la bouche de surprise lorsque la main de Maureen lui remit une mèche de cheveux derrière l’oreille. Naomy rougit alors de plus belle, très gênée. Elle était tellement proche de Maureen, cette proximité était intimidante. Parce que c’était Maureen, évidemment.


- Pourquoi tu t'excuses ? C'est moi qui devrait avoir honte je t'ai... Je n'aurai jamais dut pardonne moi !


Pas du quoi ? Naomy ne comprenait pas. Maureen avait-elle fait quelque chose que Naomy ignorai ? Elle ne comprenait pas, et elle aurait voulu hurler de rage, tant elle voulait savoir de quoi diable pouvait-elle parler.


- Naomy tu... Tu croyais que c'était toi qui m'a embrassé ?


…Quoi ? Mais…qu’est-ce qu’elle raconte ? Elle est bête ou quoi ? Naomy était tellement sur les nerfs, elle ne comprenait pas Maureen. Elle jouait d’elle ? Elle s’excusait et ensuite elle jouait d’elle ? C’en était trop pour Naomy.


- Ne me le fait pas dire…j’ten supplie…


Et avant même que Maureen n’ai le temps de lui répondre, Naomy craqua.


- Mais de quoi tu parles bon sang ? Qu’est-ce que tu raconte ? Qu’est-ce que tu attends de moi ? Arrête de jouer Maureen, j’t’en supplie, arrête ! Cria-t-elle en sanglotant. Parce que ce n’est pas un jeu pour moi ! Pour toi peut-être, mais pas pour moi !


Elle s’essuya les joues pour tenter de les sécher, mais c’était bien sûr inutile. Elle sanglotait. Elle s’en voulait de lui crier dessus, mais elle n’en pouvait plus, il fallait que cela sorte.


- Bien sur que c’est moi qui t’ai embrassé ! Pourquoi tu me demande çà ? Pour te moquer de moi ? c’est pas un jeu…je joue pas moi…elle pleura sans parvenir à s’arrêter. JE T’AIME TROP POUR QUE CE SOIT UN JEU !


Elle pleurait comme un enfant. Pas un enfant qui faisait un caprice pour le dernier jouet sortit en vitrine, un enfant, qui ressentait une vive douleur, comme s’il avait appris que sa mère s’était endormie à jamais ou qu’il ne reverra jamais plus son père. Et pourtant, çà faisait tellement de bien à Naomy. Elle avait enfin craqué. Enfin. Depuis le temps. Certes, les larmes avaient coulées plus d’une fois, mais pleurer comme çà, elle ne l’avait pas fait depuis…depuis…LE jour. Le jour où son père aussi s’était amusé avec elle, le jour où il avait joué, et où Naomy avait perdu.
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Maureen Callaghan
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeLun 28 Fév - 1:08

Noamy ne lui répondit pas tout de suite. C'était normal, Maureen était d'accord pour comprendre que ce genre de situation avait besoin qu'on y réfléchisse, mais une boule se forma dans son ventre, une énorme boule d'anxiété, de celles dont on ne peut se débarrasser facilement, ce genre de boule qui vous faisait perdre tous vos moyens. Maureen détestait cette sensation d'être compressée de l'intérieur, d'avoir un noeux autour de son estomac. Elle attendait simplement une réponse, la réponse de Naomy, celle qui déterminera tout. Il faut dire que Maureen était perdue, complètement. Toute cette histoire n'était qu'un énorme quiproquo, une mascarade, une scène qui pourrait être comique si elle n'en était pas une des actrice principale. Par la barbe et la robe de Merlin, quelqu'un pourrait lui expliquer clairement ce qui se passait ? Naomy semblait aussi désemparée qu'elle. Avait-elle remarqué, elle aussi, que tout ceci n'était qu'un étrange malentendu ? Non, apparemment pas. Pas d'après son visage qui prit une tout autre expression. Naomy semblait souffrir...

Et elle la supplia. Elle la supplia de ne pas lui demander de le dire... De dire quoi ? Qu'est-ce qui faisait autant souffrir Naomy ? Le regard de Maureen se fit encore plus incompréhensif, avec une pointe d'inquiétude. Mais de quoi parlait-elle ? Elle faillit lui poser la question, lui demander ce qui n'allait pas, mais elle n'en eut pas le temps, non. Naomy parla toute seule, avant même que Maureen n'ait ouvert la bouche. Elle fondit en sanglot, accompagnés de larmes. Ces larmes qui coulaient enfin. Des pleurs de soulagement, soulagement de dire enfin ce qui pèse sur le cœur, ce qui fait mal et qui rend dingue. Les mêmes larmes qu'elle-même verse chaque fois qu'elle raconte son histoire. Mais là, ce n'était pas le sujet, loin de là !

- Mais de quoi tu parles bon sang ? Qu’est-ce que tu raconte ? Qu’est-ce que tu attends de moi ? Arrête de jouer Maureen, j’t’en supplie, arrête ! Parce que ce n’est pas un jeu pour moi ! Pour toi peut-être, mais pas pour moi !


Qu'est-ce que Maureen attendait d'elle ? Rien. Elle ne savait même plus pourquoi elle l'avait amené ici, pourquoi elle voulait lui parler. Lui parler de quoi déjà ? Elle s'en voulait de mettre Naomy dans cet état, même si elle ne savait pas ce qui avait engendré ça. Elle faillit craquer elle aussi mais elle se retint. Non, elle ne devait pas elle aussi. Elle n'avait aucune raison de pleurer.

Un jeu ? Qu'est-ce qui était un jeu ? De quoi parlait-elle ? Si Maureen était sûre et certaine c'était qu'elle ne jouait pas, loin de là. Un jeu ne la ferait pas autant souffrir, un jeu ne ferait pas couler autant de larmes. Non, elle ne jouait pas, mais elle n'eut pas le loisir de se défendre, Naomy renchérit, enfonçant la lame jusqu'au plus profond de Maureen sans qu'elle ne sache vraiment de quoi on l'accusait.

- Bien sur que c’est moi qui t’ai embrassé ! Pourquoi tu me demande çà ? Pour te moquer de moi ? c’est pas un jeu…je joue pas moi… JE T’AIME TROP POUR QUE CE SOIT UN JEU !

Maureen ne savait plus où donner de la tête. Trop d'informations arrivaient à son cerveau, se bousculaient. Que devait-elle traiter en premier ? Que Naomy l'ai embrassé, et pas le contraire ? Que ce n'était pas un jeu ? Mais quel jeu déjà ? Ou alors que Naomy l'aimait... Naomy l'aimait ? Les yeux de Maureen s'agrandirent comme des soucoupes, sa bouche resta béante, les mots au bords des lèvres, et son coeur rata un battement. Avait-elle bien entendu ? Etait-ce vrai ? Naomy ne jouait pas, elle l'affirmait. C'était réel. Mais Maureen non plus ne jouait pas ! Elle n'avait jamais joué !


- Ce n'est pas une lubie...

Un murmure, rien qui fut très audible, mais des paroles lourdes de sens que Maureen s'était répété depuis son altercation avec Jesse. Non, le poufsouffle n'était pas une lubie. Son amour pour elle non plus. Ce n'était ni une lubie ni un jeu. C'était la réalité, une pure et simple réalité. Maureen aimait Naomy, c'était irréfutable ! Elle ne réfléchit plus, ce n'était plus la peine, ses neurones étaient grillés. Elle ne voulait plus réfléchir, c'était trop dangereux pour sa santé mentale. Elle devait agir pour une fois. Agir spontanément, pour ne pas louper sa chance, pour ne pas le faire trop tard.

Dans un mouvement désespéré, comme sous un sortilège d'impérium, Maureen glissa ses mains derrière la tête de Naomy et approcha la sienne dangereusement. Ce fut si rapide... En un éclair, ses lèvres étaient plaquées contre celles de la cinquième année. C'était un baiser mouillé, baigné par les larmes, d'un goût salé, mais pas désagréable. Ce n'était jamais désagréable avec la personne que l'on aime. Maureen s'éloigna de quelques centimètres, mais pas trop loin. Elle sentait le souffle de Naomy sur son visage, douce brise chaude et rassurante.


- Là c'est moi qui t'ai embrassé. Et je refuse que tu penses que c'est un jeu pour moi ! Ca ne l'a jamais été.

Elle aurait tant aimé lui déballer ce qu'elle avait sur le coeur, tout ce qu'elle avait emmagasiné depuis leur rencontre, lui expliquer comment elle appréciait sa compagnie, au début parce qu'elle l'empêchait de penser à Jesse, étrangement, puis parce qu'elle se sentait tout simplement bien avec elle. La culpabilité qui l'avait prise lorsqu'elle s'était enfuie, l'impression d'avoir été trop vite, ou qu'elle ne l'aimait pas... Elle voulait lui décrire le comportement de son cœur lorsqu'elle s'approchait d'elle... et lui avouer à quel point elle avait peur de sa réaction, là, maintenant...

- Je t'aime.

Ces mots, qui lui brûlaient les lèvres, d'un feu si ardent, et pourtant si agréable. C'était sorti... Et elle avait l'impression que c'était la première fois qu'elle les disait, ces mots lourds de sens, ceux qu'il ne fallait pas dire à la légère. Ils étaient là, en suspend dans l'air, entre elles deux...
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Naomy Andrew
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeMar 1 Mar - 20:46

Naomy sanglotait toujours. Elle n’osait pas regarder Maureen. Elle lui avait dit. Elle lui avait enfin dit en face ce qu’elle ressentait pour elle. Bon sang, comme cela pouvait faire du bien. Cela l’avait tellement stressé, maintenant c’était fait. Elle l’avait dit, voilà, terminé. Maureen allait évidemment la rejeter, et les deux reprendraient le cours normal de leur vie. Et cette pensée fit redoubler les pleures de Naomy. Elle ne voulait pas çà. Elle ne voulait pas une vie comme celle là. La seule et unique chose qu’elle souhaitait était Maureen. Mais en fait, que voulait-elle faire avec Maureen ? Une relation amicale ? Non, bien sur que non. Maintenant qu’elle lui avait dit ce qu’elle ressentait pour elle, c’était bien sur impossible qu’elles redeviennent amies. Elle voulait…elle voulait, continuer d’être avec Maureen. Lui tenir la main. La prendre dans ses bras où elle se sentait si bien, comme protégée du monde extérieur. Mais surtout, reposer ses lèvres sur les siennes sans cesse. Sentir son odeur de vanille des prairies, écouter Maureen, parler avec Maureen, rire avec Maureen, être avec Maureen. C’était çà qu’elle voulait. Mais Maureen n’était pas une marionnette. Elle ne ressentait rien pour la poufsouffle, si ce n’est du dégout ou de la haine. Elle la détestait surement, c’était cette idée qui rendait Naomy complètement folle.

Toujours en pleures, elle ne savait pas depuis combien de temps, mais elle ne semblait pas pouvoir s’arrêter. Çà lui faisait du bien, mais elle ne pouvait pas arrêter. Bientôt elle n’aurait plus de larmes. Et après, quoi ? Elle s’enfuirait par la porte que Maureen aurait arrêté de surveiller. Ses larmes coulaient toujours, ses larmes retenues trop longtemps. Il y en avait un paquet. Mais l’attention de Naomy se reporta sur quelque chose que dit alors Maureen. Enfin, murmura plutôt.



- Ce n’est pas une lubie.


Elle avait déjà entendu cette phrase de sa part la dernière fois. C’est comme cela qu’elle a parvenue à comprendre. Quelque chose de déjà entendu était plus facile à déchiffrer que quelque chose d’inconnu. Et cela la rendit folle une fois de plus. Une lubie ? Mais bon sang, qu’est-ce qui n’était pas une lubie ? Lubie : un caprice, un envie passagère. De quoi parlait-elle ? De QUI parlait-elle ? Naomy ne comprenait rien. Mais elle ne releva pas le visage vers elle. Elle n’en avait pas la force. Pas la force de réagir.

Et pourtant, ce fut Maureen qui réagissait. Elle sentit ses mains douces se glisser sur sa nuque. Pas vraiment dans un geste doux, dirons nous. Elle voulait l’étrangler ou quoi ? Mais au lieu de çà, ce geste était pour faire relever la tête de Naomy. Toujours baignés de larmes, ses yeux s’agrandirent de surprise lorsqu’elle vit Maureen approcher son visage du siens. Qu’était-elle en train de faire ? Et comme çà, sans prévenir, elle posa ses lèvres sur celles de Naomy. Ses larmes cessèrent immédiatement. Maureen était en train de l’embrasser. Maureen…était en train de l’embrasser ! Elle s’éloigna de quelques centimètres une fois le baiser terminé. Ce fut si bref, si rapide, que Naomy en avait oublié d’apprécier le moment. Ne me dites pas, qu’elle vient de m’embrasser pour me faire encore plus enrager ? se dit-elle. Elle jouait encore ? Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres. Naomy pouvait sentir cette foutue odeur de vanille qu’elle cherchait partout. Sa tête commençait à lui faire mal, tant elle était remplie de questions en tout genre. Mais Maureen lui dit alors quelque chose qu’elle ne pensait vraiment pas entendre un jour.



- Là c'est moi qui t'ai embrassé. Et je refuse que tu penses que c'est un jeu pour moi ! Ca ne l'a jamais été.


Ses paroles étaient dites avec conviction et franchise. Elle ne…jouait pas alors ? Elle n’arrivait pas à comprendre. Si elle ne jouait pas d’elle, pourquoi lui avait-elle poser cette question idiote, pourquoi l’avait-elle embrassée ? Naomy ne sentait même plus son cœur tant il battait vite. Et là, au ralentit, comme lorsque l’on a un accident et que l’on croit que, çà y est, notre vie est terminée, Maureen prononça avec douceur et amour ces mots que personne ne lui avaient jamais adressé.


- Je t’aime.


Naomy rougit fortement, et ses iris s’agrandirent telles des soucoupes. Non, c’était…impossible. Elle ne pouvait pas l’aimer comme elle elle l’aimait. Cette situation qu’elle avait tant vue en rêve était là, devant ses yeux. Au risque de paraitre stupide, et sans quitter les yeux de Maureen, elle approcha sa main droite de sa main gauche, et se pinça. Çà faisait mal. Elle était réveillée…Maureen l’aimait…Maureen L’AIMAIT ! çà devait lui faire plaisir en fin de compte. Mais Naomy ne comprenait pas, c’était çà qui la bloquait. Elle devait lui demander.


- Mais…mais pourquoi…pourquoi tu l’as pas dis avant ?


Maureen la regarda alors avec un regard qui semblait ironique, et Naomy eut un hoquet de surprise. Elle avait compris. Maureen n’avait pas un seul instant cessé de vouloir lui dire, mais Naomy l’avait fuit comme la peste ? C’était sa faute. Quelle idiote. A ne pas dire ce qu’elle a sur le cœur, elle s’était elle-même punie. Elle rougit encore, et s’excusa avec un petit sourire. Premier depuis qu’elle était dans cette serre.


- Ho….J’ai rien dis.


Elle regarda Maureen, puis elle avança sa main près de son front et se frappa elle-même.


- Mais qu’est-ce que je peux être idiote.


Là, c’était indiscutable. Elle se sentait complètement bête. Elle en avait conscience. Et pourtant, elle releva le visage vers celui de Maureen, et lui fit un beau sourire. Un vrai sourire, depuis longtemps. Elle n’avait jamais eu un aussi grand sourire, même avec elle. Elle était tellement heureuse, que çà relevait du surnaturel.

Son rêve était devenu réalité. Elle continua de lui sourire. Elle voulait lui dire, lui dire tout ce qu’elle ressentait pour elle. Mais ces mots résumaient absolument tout. Naomy voulait lui montrer. Elle voulait faire quelque chose pour lui prouver à quel point ce qu’elle ressentait pour elle était fort. Elle eu une idée, mais…en était-elle capable ? Pour Maureen, oui. Doucement alors, très doucement, elle prit la main gauche de Maureen délicatement, et la posa entre son épaule et sa george, pas très loin de sa poitrine. Elle rougit alors, ressentit une fois de plus cette décharge, et avala sa salive bruyamment. Maureen pouvait sentir son cœur de cette façon. Il battait à vive allure. Il battait pour elle.



- C’est…tout le temps comme çà…dès qu’il s’agit de toi. Dit-elle droit dans les yeux de Maureen


Elle avait posé la main de Maureen volontairement sur son corps. Elle qui détestait toujours les rapports humains, mais elle n’aurait pensé qu’elle serait capable de le faire pour quelqu’un. Et elle espérait que Maureen ai conscience de çà. C’était une façon de lui dire qu’elle l’aimait comme une dingue. Naomy pensait que çà allait être difficile. Mais ce fut tellement facile en fin de compte. Alors, dans un élan de courage, elle s’approcha de Maureen, et se blottit dans ses bras. Elles s’enlacèrent avec douceur et amour, et Naomy inhala dans un long souffle l’odeur de vanille, l’odeur de Maureen, l’odeur de celle qui faisait battre son cœur, l’odeur de celle dont elle était amoureuse.
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeSam 5 Mar - 1:40

Ça ne s'était pas passé comme ça avec Jesse. Non, ça s'était déroulé autrement. C'était dans une serre, autre que celle-ci, une serre à peine ensoleillée par les rayons matinales, entourés de fleurs immenses. Avec Naomy, c'était l'opposé, le total opposé. La journée était bien entamée mais leur coin était un peu sombre, à l'abri de la lumière trop crue du dehors. Les plantes qui les entouraient étaient petites. Minuscules même. Certes elles étaient discrètes, délicates et fragiles, mais elles n'en étaient pas moins belles. De magnifiques petits pétales jonchaient le sol autour d'elles, de couleurs somptueuses. Le seul point commun, c'était cette chaleur. Non pas la chaleur naturelle de la serre crée grâce au soleil et tout une étude sur l'évacuation de cette chaleur en milieu confiné. Non, la chaleur que Maureen ressentait, c'était celle de son propre corps, une agréables et douce chaleur qui se propageait dans son corps : le bonheur. L'amour aussi, peut-être... certainement.

La serdaigle ne rata pas l'expression de surprise qui s'empara du visage de sa belle. Elle en sourit malgré elle. Pourquoi donc ne l'avait-elle pas dit avant ? Maureen la regarda ironiquement. Peut-être parce que la cinquième année l'évitait comme la peste depuis le baiser sur le bord du lac ! Oui, c'était une possibilité en effet. Naomy parut comprendre et s'aplatit en excuses. Cela amusa Maureen. Elle se voyait en elle, avant. L'ancienne Maureen, aussi timide, aussi désolée de ses gestes. Elle la regarda se frapper le front. Il n'y a pas si longtemps que ça, elle faisait exactement la même chose. Où donc était passée cette Maureen-là ? La-dite jeune fille ne savait pas même répondre ! Envolée, évaporée, disparue... changée. Idiote ? Non, elle était tout sauf idiote. Adorable, attendrissante, attachante peut-être, mais pas idiote, loin de là ! Elle plongea son regard dans le sien. Ces moments étaient si beaux. Elles ne faisaient rien d'autre que se regarder, les océans de Maureen dans le ciel dégagé de Naomy. Si semblables et pourtant si différentes... Uniques !

Maureen admirait ce sourire. Jamais elle n'en avait vu de si beau, de si grand. Il respirait la joie et elle en fut heureuse. Savoir que c'était elle qui produisait cet effet sur la jeune fille lui fit accélérer le cœur. Une pulsation plus vite et elle faisait un arrêt cardiaque. Et puis elle sentit un contact, la main de Naomy frôlait la sienne, doucement, la prenait, la soulevait pour la diriger vers son cou, là où palpitait son petit cœur. Elle posa sa main là elle était conduite, sur la peau douce et chaude de Naomy. Sous ses doigts, elle sentait le battement de cœur de la jeune fille. Aussi rapide que le sien, précipité.

Maureen se rendait compte à quel point ce geste était rare venant de Naomy. Rares sont les personnes ayant pu la toucher ainsi, elle le savait, elle-même avait eu du mal à se rapprocher d'elle. Ça avait commencé par des bisous amicaux, sur la joue, sages et chastes... Puis les contacts avaient été plus nombreux, pas à pas. Mais jamais elle n'avait vraiment touché sa peau. Les contacts se faisaient plutôt à travers le tissu des capes et de l'uniforme. Là, elle pouvait sentir le muscle de Naomy dans sa jugulaire. Elle fit glisser ses doigts le longs de la gorge qui s'offrait à elle, tout doucement, une caresse, le sourire aux lèvres et des étoiles dans les yeux. Elle remonta jusqu'à la mâchoire et caressa la commissure de ses lèvres. Les mots pouvaient mentir, mais pas le corps. Pas le coeur qui s'emballe, pas la voix qui tremble, les joues qui rosissent, les mains incertaines, la chaleur qui se répand là où elle peut. Ça c'était réel et concret ! Un ange passa, il fut le bienvenue. Et puis Naomy se blottit dans ses bras.

Maureen aurait voulu rester comme ça tout le reste de la journée, puis toute la nuit jusqu'au lendemain matin. Elles étaient si bien là, loin des regards indiscrets des autres élèves, loin des bavardages insupportables, de la cohue du dehors, du froid des couloirs. Les fleurs embaumaient l'air, la purifiait. Le sons extérieurs étaient étouffés, et la serre était déserte. Il ne restait qu'elles deux, rien de plus, rien de moins. La serdaigle caressa les cheveux de Naomy, démêla machinalement quelques mèches et embrassa le sommet de la tête de celle qu'elle aimait. Elle semblait avoir fait ça toute sa vie. Aucune gêne de venait s'immiscer entre elles, aucun. Maureen serra contre elle la Poufsouffle.


- Tu n'es pas idiote.

Elle baissa la tête et pensa que Naomy devait entendre elle aussi son coeur battre comme un rythme de tambour accéléré. Sa tête était collée à sa cage thoracique dans laquelle cognait son coeur. Et là, comme ça, toutes les deux, cela donna envie à Maureen de se confier. Jamais elle n'avait raconté à Naomy ce qui s'était passé avec Jesse, le pourquoi de leur première rencontre, alors que Maureen était complètement en pleurs, et pourquoi elle l'avait tant rejetée. Elle se décida à parler, pour que tout soit mis au clair dès le début, qu'il n'y ait pas de barrière entre elles à cause de ça, pour être franche avec elle.

- Tu sais... Avec Jesse...

Elle ne savait trop comment aborder le sujet. Par où commencer ? Elle ne voulait pas évoquer leurs moments de bonheur, même éphémères. Elle ne voulait pas briser ce moment à tout jamais et blesser Naomy.

- Il m'a trompé...

Autant être franche et directe, non ? Elle sourit. D'un sens elle remerciait tellement Jesse de lui avoir permis de connaitre ce moment, cet instant qu'elle vivait maintenant.

- Enfin, il n'est pas allé jusqu'au bout, mais c'était clairement dans son intention. Quelqu'un est arrivé à ce moment-là et les a interrompu avant. Je ne l'ai su quelques plusieurs jours après, de la bouche de Ludovic Verpey. Il ne m'avait rien dit... Peut-être croyait-il que je n'allais jamais savoir.

Maureen rit ironiquement. Tout ce sait ici, elle l'avait appris à ses dépend, maintenant elle le savait. Elle devait d'ailleurs en informer Naomy. Elles n'allaient pas être tranquille tant que leur relation sera encore fraîche.

- Je voulais que tu le saches, pour ne pas que tu t'imagines que je puisse changer d'avis et retourner avec lui. C'est fini. A tout jamais. Je suis beaucoup plus heureuse avec toi.

Ca n'a fait que commencer mais Maureen se sentait plus en confiance. C'était étrange, comme un bon pressentiment... Elle espérait ne pas se tromper. Elle serra plus fort Naomy. Ce n'était pas la seule chose dont il fallait qu'elle lui parle. Non, elle devait lui en dire plus, des choses plus sombres, plus vieilles aussi. Mais pas maintenant, elle ne voulait pas gâcher les précieuses minutes de calme qu'elle avait avec Naomy.
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeSam 5 Mar - 4:13

Lorsque Naomy avait posé la main de Maureen près de son coup, elle l’avait fait tout en tremblant, anxieuse, mais elle n’était pas effrayée. Elle tremblait sans savoir pourquoi. Son corps tout entier était en ébullition. Sa petite main froide était posée sur celle de Maureen, juste chaude. Naomy adorait tout ce qui était chaud. Les bouillotes, le soleil, l’eau chaude, les pulls épais, les mains chaudes…Le fait qu’elle sente la peau de Maureen, là, juste sur elle, sur une parcelle de son corps, dont Naomy refusait que quiconque y touche, là, çà lui faisait bizarre. Elle se sentait bizarre. C’était vraiment tout nouveau pour elle. Elle ne savait pas comment s’y prendre, quels gestes faires, quels mots prononcer. Et puis, elle s’était dit que, si elle avait écouté son cœur, elle serait avec Maureen depuis peut-être longtemps ? Alors maintenant, désormais, elle écoutera son cœur. Elle ne voulait pas faire deux fois la même erreur. Surtout avec Maureen.

Lorsqu’elle lui avait sourit, Maureen l’avait regardé d’une façon étrange. Avait-elle comprit ? Avait-elle comprit la signification de son geste ? Puis, à son tour, elle avait sourit. Mais d’une façon différente de l’ordinaire. C’était un sourire qui semblait, attendri, doux…amoureux ? Naomy rougit à cette pensée. Maureen l’aimait. Et elle lui avait dit, en plus de cela. Elle avait prononcés ces mots si doux, que l’on attend avec impatience dans un roman d’amour, et qu’on a envie de réentendre toute la journée. Naomy aussi lui avait dit. D’une certaine façon du moins. Elle lui avait dit. Enfin, hurlé serait le mot le plus adéquate. Elle se promit alors de lui répéter, mais, pas tout de suite. Là, tout ce qu’elle voulait, c’était sentir Maureen contre elle. Elle s’était blottie dans ses bras, et Maureen semblait l’avoir réceptionnée comme si leurs corps étaient parfaitement compatibles. Comme s’ils se complétaient. Naomy ria un peu intérieurement de cette pensée. Elles étaient si différentes, et à la fois si semblables. Elles avaient toutes les deux des yeux bleus, toutes les deux des cheveux foncés, et c’étaient toutes les deux des femmes. Et pourtant, le bleu de leur iris étaient bien différents, un peu comme la mer pour Maureen, et une montagne pour Naomy. Naomy avait des yeux bien plus clairs que Maureen. Ils étaient plus perçants, comme un ciel de printemps. Ceux de Maureen étaient…claquants. Ils étaient de la couleur d’un ciel d’été, d’un lac éclairé lors d’une intense chaleur. Un bleu, plus poussé vers les turquoises. Naomy s’en était rendu compte lorsqu’elles étaient encore amies. Au soleil, les yeux de Maureen devenaient encore plus bleus. Naomy s’amusait à se dire que, Maureen devait voir toute la vie en bleue, et ne pas percevoir d’autres couleurs, tant cette couleur était présente dans ses iris. C’était tout simplement divin.

Et puis, Elles étaient toutes les deux des femmes. Et à cette pensée, Naomy se dit que, elles allaient peut-être rencontrer des problèmes ? déjà que le château ne l’acceptait pas, elle, mais alors, s’ils apprenaient qu’elle était désormais la nouvelle petit-amie de Maureen, qui était précédemment avec Jesse, qu’allaient-ils penser ? Que Naomy était la méchante ? Tant mieux alors. Si Naomy pouvait porter le chapeau, cela l’arrangerait bien. Elle ne voulait pas que Maureen souffre, et puis, elle était habituée à ce genre de choses. Tout ce qui comptait, c’était Maureen, et uniquement Maureen.

Blottie dans ses bras, Naomy s’autorisa à fermer les paupières, pour plus savourer ce moment. Même son lit n’était pas aussi…aussi génial. Elle était si bien. Elle se sentait protégée. Comme si le monde autour d’elles n’existait plus. Puis elle sentit la main de Maureen caressait doucement le haut de sa chevelure, faire parcourir ses doigts le long de ses cheveux fins, comme si c’était une matière très fragile qu’il ne fallait pas brusquer. Si Naomy avait été un chat, elle aurait ronronné de plaisir sous ce toucher. Elle n’aimait pas qu’on la touche, mais elle aimait quand c’était Maureen. Inutile de préciser pourquoi. Elle avait une entière confiance en elle. Elle sentit même le buste de Maureen s’abaisser légèrement pour venir déposer un petit baiser, simple et innocent, sur le sommet de son crane. Naomy rougit alors, et fut heureuse d’être blottie contre Maureen. Ainsi, elle ne pouvait pas voir son visage. Puis, elle se dit que, vu leur position, c’était donc elle qui était inférieure. Dans un couple, il y en a toujours un plus élevé que l’autre. C’était surement du à leur âge et leur caractère. Pourtant Naomy était légèrement plus grande que Maureen, de taille. Mais elle ne s’imaginait pas vraiment lui être supérieure. Maureen était…plus âgée, donc plus instruite, moins naïve, plus responsable, moins immature. C’était normal en fin de compte.



- Tu n’es pas idiote.


Maureen avait prononcé ces paroles vaguement, un peu comme si, c’était plus pour elle que pour Naomy. Comme si, elle n’avait pas cherché à ce que Naomy entende. Naomy sourit alors. Si, elle était idiote. Si elle ne l’avait pas fuit bêtement, elles n’auraient pas autant souffert toutes les deux. Et puis, même en dehors de çà, Naomy était idiote, et elle le savait. Intellectuellement, elle avait de très bonnes notes, et elle était cultivée. Mais on peut très bien être cultivée et à la fois idiote. Elle était idiote, naïve, innocente…Lorsqu’elle voyait un cil, elle soufflait dessus tout en pensant à un vœu, même si elle savait pertinemment qu’il ne se réaliserait surement pas. Dès qu’elle le pouvait, elle jetait du sel par-dessus son épaule, parce que l’on dit que cela porte chance. Le matin, elle essayait de se lever du bon pied, et dès qu’elle voyait une étoile filante, elle faisait un vœu en le répétant 11 fois dans sa tête. C’était naïf, mais elle le faisait quand même. Elle savait que ce n’était probablement que des balivernes de moldus, mais elle trouvait çà amusant. Elle était naïve, idiote, elle le savait, mais elle n’y pouvait rien. Elle était comme çà. Maureen ne la trouvait pas idiote ? Peut-être ne la connaissais-elle pas encore assez bien. C’est vrai que, Naomy avait énormément de questions à lui poser. Mais elle se disait que la meilleure façon d’apprendre des choses sur la personne que l’on aime, c’était au fur et à mesure, en prenant leur temps, doucement et naturellement. Ensemble.

Naomy écoutait les battements de cœur de Maureen. Elle avait sourit lorsqu’elle avait sentit que le cœur de Maureen bâtait à un rythme aussi rapide que le siens. Elle était tellement bien.



- Tu sais... Avec Jesse...


Naomy fronça les sourcils. Que venait-il encore faire là celui-là ? La jalousie reprit le dessus. Mais c’était tout de même rare que Maureen parle de Jesse devant elle. Alors elle attendit la suite calmement.


- Il m'a trompé...


Le souffle de Naomy se coupa. Elle cessa de respirer durant une seconde, et ses iris devinrent aussi grands que des soucoupes. Elle ouvrit même la bouche de stupeur, tant l’information lui paraissait insensée. Tromper…Maureen ? Par Merlin, mais pourquoi donc ? Maureen était…tout ce dont on pouvait rêver. Elle était…belle, gentille, attendrissante, loyale, souriante, généreuse, travailleuse, amicale, aimante…La liste pouvait être encore longue pour Naomy. Alors, cet imbécile, l’avait trompé ? Il ne sait pas ce qu’il perd, se dit-elle. Mais d’un coté, elle le remercia intérieurement. Car sinon, leur histoire aurait été impossible. Naomy resserra son emprise sur Maureen, et semblait comme attendre la suite.

- Enfin, il n'est pas allé jusqu'au bout, mais c'était clairement dans son intention. Quelqu'un est arrivé à ce moment-là et les a interrompu avant. Je ne l'ai su quelques plusieurs jours après, de la bouche de Ludovic Verpey. Il ne m'avait rien dit... Peut-être croyait-il que je n'allais jamais savoir.

Naomy buvait les paroles de Maureen. Ludovic ? Elle le connaissait. Enfin, pas personnellement, mais Judith, une fille de sa maison, s’était amusée avec lui, et Naomy avait trouvé çà particulièrement méchant, et avait eu pitié de ce pauvre élève. Alors Jesse ne lui avait même pas dit ? Mais…comment avait-il pu ne serait-ce que la regarder encore en face, en sachant pertinemment ce qu’il avait fait à Maureen ? Naomy, elle, ne serait pas capable d’une telle chose. Maureen ria ironiquement. Il y avait de quoi. Mais Naomy préférait lorsqu’elle riait naturellement. Ce rire là, il sonnait faux. Mais en même temps, il l’était, d’une certaine façon.

Puis, Naomy se rendit compte d’une chose. Maureen…s’était confiée à elle. Enfin. Cela lui effaçait tellement de question dans sa petite tête. Se confier à quelqu’un, tout comme Naomy l’avait fait pour elle, c’était une marque de confiance. De grande confiance. Et Naomy en fut très touchée. Maureen, avait confiance en elle. Aucun mur ne les séparait, et elle en était vraiment heureuse.



- Je voulais que tu le saches, pour ne pas que tu t'imagines que je puisse changer d'avis et retourner avec lui. C'est fini. A tout jamais. Je suis beaucoup plus heureuse avec toi.


Naomy rougit une fois de plus, et resserra encore un peu son étreinte. Ces mots, qu’elle venait de prononcer, c’était tout ce dont avait besoin Naomy. C’était ce genre de paroles qui aidait Naomy, qui l’aidait à avoir un peu confiance en elle, et à un peu moins se détester. Lui faire remonter la pente, elle pensait que ce n’était pas possible. Maureen allait-elle l’aider ? Probablement. Elle avait peut-être une chance, de redevenir normale, grâce à l’aide de Maureen. Et elle en fut, assez heureuse sur le coup. Elle l’admirait tant. Si seulement elle pouvait être comme elle.

Malgré le fait que ce silence était appréciable, Naomy voulait dire quelque chose. Quelque chose, pour lui montrer qu’elle était là, malgré qu’elle soit plus jeune qu’elle. Sa tête toujours contre Maureen, elle s’enfonça un peu plus sur son buste, un peu pour se cacher.



- Je…Je suis contente que…tu me l’aies dis. Çà…me fait plaisir


Elle était gênée de prononcer de telles paroles. Alors elle avait préféré se cacher. Néanmoins, elle tenait à lui dire autre chose, et pour cela, elle releva la tête de son oreiller, à contre cœur, et regarda Maureen droit dans les yeux. Parler avec son cœur, oui, elle allait le faire.


- Je ne comprends pas Jesse. Moi je,…jamais je n’aurais l’idée de…d’être avec quelqu’un d’autre que toi Maureen. Dit-elle droit dans les yeux de la serdaigle.


Cela sonnait un peu comme une promesse. Certes, elles n’étaient ensemble que depuis, quoi…un quart d’heure ? Mais elles s’aimaient. Pour Naomy, ce n’était pas qu’une petite histoire de broutille. Elle n’avait jamais ressentit cela pour quelqu’un. C’était d’ailleurs, son premier amour, sa première histoire. Son premier « je t’aime ».


- Non, je…je ne le comprends vraiment pas.


Elle avait beau peser le pour et le contre, essayer de se mettre à la place de Jesse, elle n’arrivait pas à comprendre cette idée folle de tromper quelqu’un d’aussi merveilleux que Maureen. Naomy admirait son visage. Elles se regardaient toutes les deux sans prononcer un mot. Naomy avait enfin l’occasion de pouvoir la regarder sans s’arrêter. Parce que, lorsque l’on est ami, c’est quelque chose qui ne se fait pas. Mais maintenant, elle pouvait, non ? Elle avait le droit, n’est-ce pas ? Elle admirait chaque parcelle de peau du visage de Maureen. Et doucement, dans un murmure, sans vraiment qu’elle ne s’en rende compte, elle prononça ce qu’elle se répétait intérieurement.


- Tu es tellement belle que tu ressemble à une poupée. Murmura-t-elle.


Une somptueuse poupée de collection, que l’on peut habiller dans des robes de soie et coiffer de rubans de satin. Elle était tellement jolie, que Naomy n’osait même pas la toucher, comme par peur de la salir, ou de la casser. Puis, elle se rendit compte qu’elle avait prononcé à haute voix sa pensée, vu le regard étonné de Maureen. Naomy rougit immédiatement, en se pinçant les lèvres et en regardant plus bas. C’était embarrassant, mais…elle le pensait…Maureen était vraiment, aussi belle qu’une poupée.

Elle sentait le regard de Maureen lui bruler la peau. C’était tellement embarrassant. Et dans un petit soupire, elle cacha son visage dans ses mains


- Ne me regarde pas comme çà…C’est….embarrassant. prononça-t-elle dans ses mains.


Puis, tout de suite après, elle retourna dans son nid douillet, comme un enfant qui retournerait dans les jupons de sa mère. Oui, Naomy était encore une enfant. Si fragile et innocente.


- Mais…je le pense, vraiment. Dit-elle en resserrant son emprise sur le corps de Maureen.


Car c’était vrai. Elle la trouvait…Non, en fait, elle ne la trouvait pas belle…Elle l’a trouvait magnifique. Et elle ne lui avait jamais vraiment dit, alors qu’elle le pensait tellement souvent. Elle comprenait pourquoi maintenant, c’était embarrassant. Et pourtant un beau sourire ornait ses lèvres. Lèvres qui étaient entrées en contact avec celles de Maureen. Et à cette pensée, Naomy se demanda, quand est-ce que leurs lèvres pourraient se rencontrer à nouveau. Elle attendait ce moment avec impatience, pour qu’enfin, elle profite de cette douce friandise.
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Maureen Callaghan
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeDim 6 Mar - 2:20

Le moment aurait put durer une éternité que Maureen n'aurait pas bronché. Elle se sentait bien là, le corps de Naomy tout contre elle, comme une enfant qu'elle protègerait. C'était un instant magique. Certes, parler de Jesse avait un peu refroidit l'atmosphère, mais il fallait qu'elle le lui dire, qu'elle lui explique pourquoi elle avait eu si mal, ce qui avait fait qu'elles s'étaient rencontrées même si leurs débuts n'étaient pas franchement concluants. Oui, et elle devait aussi la rassurer. Après tout, elle croyait au début que la serdaigle était encore amoureuse de lui. A dire vrai, elle-même le croyait encore il y avait quelques jours de cela. Elle croyait aimer les deux, son cœur semblait partagé en deux parts. Mais l'une de ces parties s'est brisée et s'en est aperçue lorsqu'elle a parlé à Jesse. Non, lui non plus n'était pas un jeu ou un stupide caprice. Mais lui avait trop joué et s'était cassé la figure.

Au fur et à mesure qu'elle racontait, qu'elle confiait une partie de son histoire, la plus récente, à sa bien-aimée, cette dernière resserrait son étreinte tout contre elle, comme si elle avait peur qu'elle s'échappe. Or, l'envie de s'échapper n'était pas présente dans l'esprit de la sixième année bien au contraire. Maintenant qu'elle avait le cœur léger et l'âme remplie de petits papillons, elle ne voulait plus laisser partir cette impression de bonheur... ce bonheur tout court d'ailleurs. Non, il fallait qu'elle profite encore un peu. Ne pouvait-on pas stopper le temps comme on ferait en appuyant sur un bouton de radio ? Vraiment, était-ce impossible ? Parce qu'elle serait capable de bien des choses pour le faire.

Mais non, le temps s'écoulait, s'égrenait comme le ferait du sable fin entre les doigts d'un enfant. Bientôt il ne leur en restera plus, ou plus que quelques grains, mais si peu ! Maureen respira l'odeur des cheveux de Naomy, une si bonne odeur ! Légèrement fruité, mais sans être trop présente... Ce qui n'empêchait pas la jeune fille d'être comme envoutée par cette senteur sucrée. Elle sentit la tête de Naomy se plaquer un plus contre sa poitrine puis la remercier de lui avoir dit, et pour lui dire que ça lui faisait plaisir. Un sourire se dessina sur les lèvres rosées de Maureen, même si Naomy ne pouvait pas la voir. Lui faire plaisir n'était pas réellement le but de ce qu'elle lui avait raconté, mais puisque c'était le cas elle en était d'autant plus heureuse. Et puis Naomy bougea pour se redresser. Maureen baissa les yeux vers elle, pour une fois, et plongea dans ses yeux. Ils paraissaient hésitants. Et puis ses lèvres bougèrent, ces lèvres si douces, tout comme cette peau parfaite. C'était à peine si la sixième année écoutait sa cadette tellement elle était en contemplation devant ce visage angélique. Un ange. Oui, voilà ce qu'elle avait devant les yeux.

Maintes créatures citées dans les contes de fées moldus étaient présents dans ce monde sorcier caché de la vue de ceux qui n'ont pas de pouvoirs. D'autres n'étaient même pas présentes dans ces histoires, même si elles y auraient eu leur place. Seule une créature ne faisait pas partie du monde réel, sorcier et moldu confondu. Du moins c'est ce qu'elle croyait jusqu'à maintenant. Les anges faisaient partie du folklore et des croyances religieuses mais aucune trace de ces être bienfaiteurs n'avait été trouvée. Pourtant... Naomy, avec sa peau douce et laiteuse, ses yeux d'une lueur si claire, ses mains délicates, ses pommettes rosées, son innocence et sa pureté... C'était un ange tombé du ciel que Maureen tenait dans ses bras.

Et cet ange lui disait qu'elle ne comprenait pas Jesse. Peu importait, Maureen avait abandonné l'idée de chercher une explication depuis bien longtemps, ce n'est pas Naomy qui allait le découvrir, et elle ne lui demanderait pas. Et puis s'ensuivit d'autres paroles, un murmure. Un simple chuchotement. Et pourtant, la proximité entre les deux jeunes filles faisait que Maureen entendit parfaitement ce que disait son vis-à-vis. Une poupée ? Elle était surprise. On ne lui avait jamais dit. Elle savait que c'était un compliment, puisque cela venait de la poufsouffle. Elle ne s'y attendait pas du tout en tout cas ! Naomy parut embarrassée. Peut-être est-ce qu'elle ne pensait pas le dire à vous haute... Elle baissait la tête, interdite. Maureen la trouva si... si... mignonne, attirante ? C'était quelque chose dans ces eaux-là en effet. Elle n'avait envie que d'une chose : l'a prendre dans ses bras encore et encore jusqu'à l'étouffer presque.

Elle la vit cacher son magnifique visage dans ses mains, honteuse. Arrêter de la regarder comme ça ? Impossible. Elle était si belle ! Maureen l'admirait, comme une œuvre d'art, un dessin particulièrement réaliste, comme un chef d'œuvre ! Un chef d'œuvre qui retourna prestement se blottir dans les bras de Maureen qui était heureuse. Elle l'accueillit chaleureusement en souriant. Elle l'avait cru, lorsqu'elle avait dit qu'elle était belle, inutile de préciser que c'était vrai. Son cœur s'enveloppa d'un écrin chaud et doux à l'idée qu'elle puisse penser cela d'elle.


- Et toi tu es aussi merveilleuse qu'un ange.

Oui, une vraie merveille. Pourtant si réelle. Elle était son ange à elle, sa petite protégée, et qui osera touché à ses plumes se verra envoyé en enfer. Elle passa ses doigts dans la chevelure soyeuse de Naomy et releva sa tête. Elle croisa son regard et déposa un baiser sur son front, juste un frôlement de lèvres. Elle descendit pour embrasser entre les deux yeux de la jeune fille, descendit encore pour atteindre le bout de son nez de ses lèvres. Elle ne s'arrêta pas là et posa ses lèvres sur celles de Naomy. Un baiser chaste, simple, mais qui voulait tout dire. Elle resta ainsi quelques secondes pour se détacher de quelques millimètres. Elle se ravança et emprisonna la lèvre inférieure de Naomy avec les siennes, comme un jeu. Puis elle se recula encore et sourit. Elle ne savait pas jusqu'où était allée Naomy. Sûrement nulle part. Elle-même n'avait aucune expérience dans le domaine et s'était arrêtée aux baisers langoureux avec Jesse. Mais elles allaient apprendre ensemble, doucement, pas à pas, sans se presser. Maureen se refusait de croire en un avenir trop éloigné, tout pouvait arriver, mais elle espérait de tout cœur qu'aucun mur ne se bâtira entre elles deux.

- On va devoir y aller. C'est bientôt l'heure du repas.

Maureen redoutait cet instant, mais cela devait se passer. Après tout, elles ne pourraient se cacher éternellement. Mais elle ne voulait pas infliger ça à Naomy. Elle ne voulait pas qu'elle soit confrontée au regard des autres, ces ingrats, qui n'ont pas une once de compréhension et ont l'esprit fermé. Deux femmes ensemble ? Mais quelle horreur ! Elle avait envie de les immoler d'un regard, leur faire connaitre la souffrance, leur faire avaler ne serait-ce qu'une goutte de Philtre de Mort ! Et pourtant elle avait envie de crier au monde entier son amour. Elle était écartelée entre ces deux idées et ne savait laquelle choisir. Elle la laissera choisir... Elle lui fit un dernier baiser et se leva pour l'aider à faire de même. Elles étaient si proches... Comment allaient-elles survivre la journée, pendant les cours, loin l'une de l'autre ? Aucun cours n'était en commun puisqu'elles n'étaient pas de la même année. Quels cruels faits !

Elle se rendit compte qu'elle était redevenue la plus petite des deux et en profita pour inverser les rôles. Elle se blottit dans les bras de Naomy et enserra sa taille de ses bras. Elle était si bien là. Pourtant elle se dégagea sans même avoir le temps de savourer l'instant. Plus elles tarderaient à sortir de leur cocon qui embaumait la fleur, plus ça sera difficile de prendre la décision. Partie comme elles étaient, elles allaient rester toute la nuit si elles ne se bougeaient pas. Un autre baiser, dans la longue liste qui s'annonçait, du bout des lèvres.


- Si tu veux garder le secret encore un moment je comprendrais...

Elle n'osait la regarder. Rien que l'idée de devoir garder ses distances avec elle s'insupportait, mais elle savait bien que Naomy n'était pas le genre de personne à s'exhiber et attirer l'attention sur elle exprès. Elle non plus n'était pas comme ça d'ailleurs... Enfin, si c'était avec Naomy, cela ne la dérangeait pas. Tellement de choses avaient changées en elle ! Elle ne se reconnaissait plus parfois. Elle se rappelait comment la relation qu'elle avait commencé avec Jesse avait été secrète au début. Ils ne se voyaient qu'en cachette... et même si elle comprendrait le choix de Naomy si elle prenait cette décision, elle ne le voulait pas, elle. Pour l'instant, dans la serre, elles pouvaient rester proches, tant que personne n'entrait. Elle glissa sa main dans la sienne et l'entraîna jusqu'à la sortie. La porte n'était pas encore ouverte, mais elle ne tarderait pas à les laisser sortir. Main dans la main ou chacune de son côté ? C'était à la poufsouffle de décider.
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MessageSujet: Re: « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos    « Tu es faite de la même matière que les rêves.» [Nao & Mau'] RP clos  Icon_minitimeLun 7 Mar - 0:56

Toujours dans sa cachette, Naomy écoutait la respiration de sa belle. Leur cœur battait vite pour toutes les deux, et pourtant leur respiration semblait calme et détendue. Elle ressemblait à une poupée, cela ne faisait aucun doute. Sa poupée. Tellement égoïste de penser cela. Et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de le penser quand même.


- Et toi tu es aussi merveilleuse qu’un ange.


Les paupières de Naomy s’ouvrirent en grand. Un…ange ? Avait-elle bien entendu ? Maureen pensait réellement qu’elle était un ange ? Cela lui fit plaisir, certes, mais au fond d’elle-même, elle savait pertinemment qu’elle n’était pas un ange. Les anges sont des êtres purs et bons. Elle, elle était sale. Si elle était un ange, ses ailes blanches avaient étés peintes en noires le jour où son père l’avait salie. Et puis, même en dehors de ce point, Elle n’était pas un ange. Maureen l’aimerait-t-elle toujours lorsqu’elle découvrira un peu mieux Naomy ? La petite Naomy timide et jolie, qui pouvait pourtant être une vraie tornade, comme il y a quelques minutes lorsqu’elle avait crié au visage de Maureen. C’était également une grande désordonnée. Elle aimait l’ordre pourtant, lorsque tout était en règle et que chaque chose avait une place. Pourtant, sans qu’elle ne sache pourquoi, ses affaires revenaient toujours en désordre, et, chez elle, sa chambre était une véritable catastrophe ambulante. Lorsque cela devenait trop embêtant, elle rangeait en un coup de récurvite, ce qui lui a sauvé la vie plus qu’une fois. C’était peut-être aussi parce qu’elle avait trop abusé du recurvite si elle n’arrivait pas à laisser quelque chose en ordre. Lorsqu’elle était à Poudlard, elle faisait un effort pour ne pas mettre en désordre sa chambre, étant donné qu’elle l’a partageait avec d’autres élèves. Mais si elle n’écoutait qu’elle, elle laisserait toutes ses affaires joncher le sol.

Lorsqu’elle avait été avec Maureen, Naomy avait toujours essayé de se tenir. Ne pas rire bruyamment, être discrète, se faire toute petite. Maintenant qu’elle allait surement passer plus de temps avec elle, Maureen allait surement découvrir ses mauvais cotés. Allait-elle la décevoir ? Peut-être que, dans l’esprit de Maureen, elle était vraiment un ange. Peut-être allait-elle être déçue lorsqu’elle verrait que ce n’était pas le cas, en fin de compte. Nous verrons bien.

Naomy sentit les doigts de Maureen passer dans sa chevelure et lui relever la tête. Puis elle vit Les lèvres de Maureen s’approcher de son front pour venir y déposer un doux baiser. Comme on le ferait à un enfant. Naomy rougit. Elle aimait ces baisers, mais ce n’était pas ce genre de baisers là qu’elle souhaitait. Puis ses lèvres descendirent vers la haut de son nez, et y déposa un autre baiser, pour finalement recommencer ce geste sur le bout de son nez. Au fur et à mesure qu’elle descendait, Naomy rougissait de plus en plus, malgré la furieuse envie de sentir les lèvres de Maureen sur les siennes. Naomy rouvrit les yeux, et les referma quelques secondes plus tard, en voyant le visage de Maureen, déjà si proche d’elle, se rapprocher encore un peu plus près. Et comme çà, en un instant, Maureen déposa un baiser chaste sur les lèvres de Naomy. En un éclair, ce fut si rapide que Naomy en voulut encore. Elle garda les paupières fermées encore quelques secondes, et son cœur rata un battement lorsqu’elle sentit Maureen emprisonner sa lèvres inférieure avec les siennes. Il dura un peu plus longtemps, mais Naomy fut une fois de plus frustrée. Maureen jouait. Un jeu gentil cette fois, mais qui donnait envie à Naomy de pleurer de désespoir. Elle se fit violence pour ne pas hurler, et rouvrit les paupières pour regarder sa belle. Et dans un souffle, un murmure, elle prit la parole.



- On va devoir y aller. C’est bientôt l’heure du repas.


Déjà ? Mon dieu, mais depuis combien de temps étaient-elle là ? Elles étaient ici depuis la fin du cours de botanique de Naomy, jusqu’à l’heure du repas. Cela avait passé en un éclair ! Tellement que Naomy en voulait encore. L’heure du repas ? Elle s’en moquait éperdument ! Même si elle devait avouer qu’elle avait faim, elle ne voulait pas quitter Maureen. Maureen lui fit un dernier baiser, qui fut, comme les autres, si rapide, et se leva. Elle lui tendit la main pour qu’elle fasse de même. Elle lui tendait la main ! Cette main avait un double sens pour Naomy. C’était cette main qui pouvait l’aider à se relever, dans les deux sens du terme. Grâce à elle, elle allait peut-être pouvoir y arriver. Alors, lentement, elle posa la sienne dans la douce main chaude de la serdaigle, et se releva.

Comme si elle s’était mise à pousser tel un champignon, Naomy était désormais la plus grande des deux, question taille. Çà lui faisait bizarre. Serait-elle capable de protéger Maureen, elle ? Elle espérait que oui.

Et tout à coup, Maureen se cala dans les bras de Naomy, en une seconde. Puis, aussi vite qu’elle était arrivée, elle cessa leur étreinte, aussi vite qu’elle était arrivée. Ayant encore un tout petit peu de mal avec les contacts, Naomy n’avait pas même eu le temps de resserrer ses bras autour de Maureen. Elle l’avait enlacée comme un ourson, un ourson géant. Puis Maureen déposa une fois de plus, un doux baiser chaste sur les lèvres de Naomy. Celle-ci voulait qu’ils durent plus longtemps, mais elle n’avait pas encore assez confiance en elle pour embrasser Maureen d’elle-même. La dernière fois qu’elle avait tentée de le faire, c’était devenu une véritable catastrophe. Alors, pour l’instant, elle se contenterait de se laisser embrassée lorsque Maureen le décidait. Et c’était à des intervalles plutôt réguliers, au plus grand bonheur de Naomy.

Toujours la main dans la sienne, elle vit néanmoins Maureen lui tourner le dos. Son cœur loupa alors un battement. Une fois cette porte franchie, allait-elle l’ignorer et faire comme si de rien n’était ?



- Si tu veux garder le secret encore un moment je comprendrais…


Garder le secret ? Naomy se stoppa et fronça les sourcils. Pour elle, c’était tout vu, elle se moquait des autres. Elle s’en moquait éperdument. Ce qui l’avait stoppé, ce n’était pas çà. C’était le fait que…Maureen lui laissait le choix ? C’était à elle de décider ? Jamais Naomy ne l’aurait pensé. Elle resserra alors la main de Maureen, et la força à se retourner, et elle hocha la tête de gauche à droite


- Maureen…Je ne veux pas


Non, elle ne voulait pas. Çà allait déjà être difficile, elle ne voulait pas que ce le soit d’avantage. Lorsqu’elle avait prononcé ces mots, Maureen semblait comme, très attristée. Et Naomy devina pourquoi, alors elle se hâta de continuer.


- Je ne veux pas qu’on se cache. Murmura-t-elle. J’ai l’habitude des regards des autres. A force, çà ne me fait plus rien. Tout ce que je veux c’est…être avec toi.


Ecouter son cœur, c’est fou à quel point c’était simple. Ce qui n’allait pas l’être par contre, c’était de ne pas être constamment avec Maureen. Rien que d’aller manger, elles ne seraient pas à la même table, et Naomy ne quitterait surement pas des yeux sa belle, pas même un seul instant.
Puis elle vit Maureen se tourner vers elle, et lui faire un magnifique sourire. Surement le plus beau que Naomy n’ait jamais eu. Naomy eut envie de l’embrasser, mais ce fut Maureen qui le fit avant elle dans un baiser chaste. Et c’est toutes les deux qu’elles franchirent la porte de la serre, main dans la main, côte à côte, sans se soucier des regards sur elles et des chuchotements des élèves. Elles allaient y arriver. Ensemble.
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