Une Rencontre Inévitable Et Si Désagréable.

Tess se trouvait dans sa voiture. Étant né moldus, elle avait passé son permis et elle s'était acheter une voiture pour essayer de faire coïncider les deux mondes. Elle attendait ! Quoi ? Elle n'en savait rien mais elle était dans cette rue, les yeux rivé sur une vitrine de magasin. Candem town. Un quartier connu pour tout les amour de la littéraire. Elle ferma les yeux et appuya sa tête contre le dossier de son fauteuil de voiture. Elle avait déjà été ici … elle était venu il y avait des années … 13ans de cela.

Pourquoi l'avait elle suivit ? Pour savoir ! Elle voulait voir ou il passait tout son temps, qui était cette autre femme. Ils étaient alors séparé. Et Aidan avait une autre vie, une autre femme, il rigolait avec elle, il passait ses nuits avec elle, c'était à elle qu'il lui offrait ses plus beaux sourire et avec elle qu'il arrivait à être un minimum heureux.

Eux ? Leur couple était mort. Elle lui en voulait pour la maladie d'Aidan. Elle n'y voyait plus très claire. Elle était aveugler par la peur de perdre son fils et tous ses mois passés dans ce lieu maudit. Aidan venait la journée. Elle allait alors se balader ou boire un café, le laissant avec son fils. Ils essayaient d'être a deux dans la même pièce, mais le froid entre eux était trop palpable, et leur fils sentait des choses.

Et un soir … Elle l'avait suivit. Sa mère était alors à Londres pour voir son petit fils, et elle lui avait confier. Elle savait qu'Aidan s'y rendait à pied. Ça devait lui faire du bien de compresser en marchant. Et elle l'avait suivit … Jusqu'ici ! Il était entré dans cette boutique. Elle avait attendu des heures, et n'était pas ressortir. Ce soir là, elle avait pleuré son couple faisant son deuil. Tout était réuni pour la procédure de divorce. Aidan avait quelqu'un d'autres et elle comprenait alors que c'était elle qui l'avait poussé dans les bras de cette autre femme.

Ça aurait du suivre ce chemin, ca l'a suivit pendant des mois. Il ne voulait pas faire subir a leur fils une procédure de divorce. Ils avaient voulu attendre qu'il aille mieux, et c'était arrivé. Aidan junior avait guéri, il s'était senti mieux, beaucoup mieux. A fièvre semblait s'être dissipé, et depuis un moment il n'avait pas fait de pique de température. Les médecins étaient confiant, même si c'est imbécile ne savait pas ce qu'il y avait. David qui était médicomage l'avait examiné, mais en vain. Ce n'était pas sa spécialité.

Alors par un heureux hasard, quelque chose avait marché. Aidan allait mieux, beaucoup mieux. Suffisamment mieux pour comprendre que ca n'allait plus, que son père partait le soir chez eux, mais que sa mère restait près de lui. Il avait posé des questions, et devant leur fils, il n'avait pas su répondre.

Tess ferma les yeux, revenant a cette dure réalité. Si aujourd'hui c'était du passé, la vie venait de leur mettre un bon coup de poignard dans le dos. Une fille … Cette femme avait fait fort ! Une fille ! Comment être sur de pouvoir toujours revenir vers Aidan …

Tess inspira, et sorti de la voiture. Elle ferma la portière a clef avant de traverser la rue, et d'arriver devant la vitrine de la librairie. C'était facile de séduire un serdaigle avec des livres ! Pfff ! Elle n'avait jamais rencontré cette Daphnée, et elle doutait fortement que cette femme ait déjà vu une photo d'elle. Elle pourrait être une cliente comme une autre.

Décidé a affronter sa pire ennemi, elle posa la main sur la poignet. Il était 18h et la pancarte des heures d'ouverture indiquait qu'elle fermerait dans une heure. Elle poussa la porte, un petit tintement se faisait entendre.

La boutique était vide, mais Tess était a l'affut du moindre bruit de pas. Elle fit quelques pas en avant, observant ce lieu avec attention.

Daphnée était à l'arrière de la boutique en train de régler les commandes. Elle avait pris pas mal de retard depuis le début de la semaine et donc elle avait beaucoup de travail. Certains diraient tant mieux, comme ça elle peut se concentrer dessus et oublier le reste. Sauf que non, elle n'y arrivait pas. Elle n'arrivait pas à oublier sa fille et ses inquiétudes sur elle. Quoi qu'elle tentait, ça revenait au premier plan.

Samedi, elle s'était rendue à pré-au-lard pour tout lui dire. Quoi que sa fille ai dit, elle avait bien vu que ça lui avait fait un choc. Autant le dire, rien d'étonnant! Et depuis, elle n'avait plus de nouvelles. Elle ne pouvait même pas lui écrire, leur hibou était à l'école de sorcellerie. C'était bien sa veine ça... Le hasard avait décidé de lui jouer des tours et se mettre contre elle. Il n'y avait pas d'autres explications! Et elle ne pouvait pas empêcher de s'inquiéter. Elle la connaissait jusqu'au bout des doigts. Elle savait comment elle était et en plus, elle avait Aidan dans sa maison. Autant dire qu'elle craignait le pire.

S'il essayait de lui parler? S'il la brusquait? Il l'avait mal pris, elle espérait qu'il n'irait pas s'en prendre à elle et lui rejeter la faute dessus. Au fond, sa fille n'y était pour rien et elle n'avait pas demandé à être mêlée dans une telle histoire et naître au milieu de tout ça. Les seules coupables étaient elle et Aidan Reagan. Et maintenant, il fallait faire et vivre avec. Elle lâcha un soupire et mis sa tête entre ses mains.

Elle aurait du insister auprès d'Aidan pour attendre et régler tout ça plus tard. La maintenant alors que Kim était loin d'elle, ce n'était pas le bon moments. Ils auraient du faire ça pendant les grandes vacances, il pouvait bien patienter quelques mois en plus. Là, à longue distance, ce n'était pas pratique. Elle était là à travailler et elle avait abandonner sa fille avec les révélations. Ah la la... Quand tout décide de tourner mal...

C'est alors qu'elle entendit la cloche de la porte retentir. Quelqu'un? Et mince... Elle aurait du fermer la boutique. Quoi que non, il fallait bien qu'elle gagne s vie. Déjà qu'elle avait du la fermer le samedi, un des meilleurs jours! elle se leva et se força à reprendre bonne mine. Elle prit une grande inspiration et se dirigea vers le magasin et franchit la porte. Elle aperçus alors une dame au milieu des rangées.

*Une cliente* pensat elle

Bonsoir madame l'accueillit elle d'un grand sourire.

Toujours le même sourire chaleureux qui mettait les personnes en confiance. Quoi que si elle savait à qui elle aurait affaire, elle sourirait surement pas. Elle fit plusieurs pas vers elle, proposant gentiment et poliment

Je peux vous aider?

Tess observait attentivement ce lieu. Elle devait reconnaître. Des livres bien rangée. En observait les rangée elle devait reconnaitre que que la librairie était plutôt complète. Et c'était agréable ! Elle aurait put facilement se perdre des heures a la recherche d'un coup de cœur. C'était comme ca qu'elle fonctionnait pour les livres. Adolescente, elle passait beaucoup de ses après midi des vacances a fureter dans les librairies, et revendeur, les marchés, a la recherche de son livre. Un coup cœur ! Un livre qui l'attirait juste par sa couverture et son livre. Ça avait été le cas pour pas mal d'entre eux : Le bossu ou le petit parisien. Ce livre était particulier, elle avait passé l'été de ses 15ans a Paris pour apprendre la langue. Ses parents avaient insisté. Et les trois premiers jours, elle avait trouver une librairie de quartier très chaleureuse et accueillante. Et elle avait trouvé ce livre. Elle l'avait lu avec son professeur de français de l'époque.
L'été d'après elle y était retourner avec Aidan. Ils étaient alors ensemble, et l'été avait été des plus fabuleux.

Tess sorti de ses pensées en entendant une voix. Elle tourna la tête vers une femme d'environ 35 ans. D'une grande beauté, elle devait le reconnaître. A vu d'œil, on lui en aurait 30ans. On ne pourrait même pas deviner qu'elle avait une enfant aussi âgé de Kimberley.

Si elle pouvait l'aider ? Elle allait se prendre son poing dans la figure oui ! Tess ne s'était connu ce caractère très revanchard et agressif qu'en découvrant la liaison de son mari. Depuis elle attaquait si c'était nécessaire.

Thérésa inspira alors, rivant son regard sur ce sourire. Elle devait s'adresser a tous ses clients comme ca. Des mots que son mari avait entendu … il y a 13ans de cela. 13Ans … N'y avait il pas de prescription a la colère ? Celle ci ne pouvait elle pas se diluer avec le temps et faire voir les choses autrement ?
Non … elle se sentait autant trahi qu'il y a 13ans. Que faire ? Jouer un rôle pour apprendre a le connaître ? Non ce n'était pas son genre ! Elle était directe, et l'hypocrisie n'était pas son fort.

« Je m'appelle Thérésa Reagan ! »

Elle se doutait que ce petit sourire ne resterait pas très longtemps sur les lèvres de sa rivale. Ce qu'elle ne devait pas oublier, c'était qu'Aidan l'avait abandonné. Elle avait du profondément l'aimer, et c'était Tess qu'il avait choisi. Mais que se serait il passé si elle lui avait dit pour Kim ? A l'époque, ils retrouvaient à peine leur sentiments l'un envers l'autre. Alors si il avait su qu'il allait avoir un autre enfant ? Les sentiments qu'il avait pour Daphnée aurait sans doute prit le dessus.

Daphnée regardait la jeune femme qu’elle avait face à elle toujours avec un sourire poli. Elle s’était arrêté à une distance respectable en attendant une réponse. Soit elle voulait quelque chose de précis et elle l’aiderait, soit elle voulait flâner dans les rayons et alors elle la laisserait tranquille. Ce n’était pas plus complique que ça au fond.

Et pourtant, quand elle l’entendit qui commençait à se présenter, elle sentit que quelque chose clochait. Rare étaient les clients qui comme ça d’entré de jeu disait leur prénom et elle avait raison. La surprise était fort désagréable. Theresa Reagans... Il ne lui fallut pas longtemps pour savoir qui elle était et encore moins pour savoir ce quelle faisait là. A tous les coups, elle venait vis-à-vis de sa famille. Aidan lui avait bien dit que cette histoire ne lui plaisait pas. Mais tant pis, maintenant c’était trop tard. Elle, elle ne pourrait rien faire et il était hors de question qu’elle intervienne pour qu’Aidan renonce à connaitre sa fille. Pas maintenant qu’elle avait tout expliqué à Kimberley et qu’elle avait crée un grand changement dans sa vie. Enfin peut être imaginait elle mais dans tous les cas, sa présence ici risquait de ne pas être agréable. Pourquoi le serait-elle ? Au fond, elle avait été la maitresse de son mari il y a 13 ans…

Daphnée resta sans bouger à la fixer en attendant une réponse. Son visage chaleureux et souriant avait laissé place à un visage neutre pas particulièrement froid ou distant mais il n’y avait pas plus de la joie de la voir. Elle avait crois les bras et elle ne la quittait pas du regard. Que voulait-elle ? Que venait-elle faire ici ? Mais elle ne dit rien et le silence plana. Bien et ben comme ça, elle n’allait pas avancer. Elle devait pourtant bien avoir une raison de venir. Kim ? Aidan ? La mettre en garde ? Faire en sorte qu’elle aille au plus loin et disparaisse de leur vie ? Elle pouvait en trouver pleins des raisons. Des milliers tout comme le nombre de questions qui lui venait à l’esprit en cet instant.

Qu’est ce que je peux faire vous ? demandât-elle toujours poliment.

Une chose était sûre, elle n’était pas là pour la librairie. C’était déjà un bon point ! Elle était si prise par le fait de se demander ce qu'elle faisait là et dans quelle optique elle venait qu'elle ne prenait même pas le temps de regarder qui était la femme d'Aidan.

Thérésa observait celle qui il y a 13ans fait eu une liaison avec son mari. Même si a l'époque ils étaient séparé, ca faisait quand même mal. Celle ci changea d'attitude et enleva de son visage ce petit condescendant qu'elle resservait a ses clients. Son air devint plus froid. Naturellement …

Elle aussi serait en mode défensif si la femme de son ancien amant venait la trouver. Tess n'aurait jamais cru se retrouver un jour face à elle. Elle avait espérer qu'elle sorte définitivement de sa vie, mais le destin a avait décidé autrement.

« Discuter. » répondit-elle simplement. Non elle ne lançait pas une guerre, elle voulait un pourparlers. Et pourquoi pas essayer de signer une trêve. Même si c'était loin d'être évident, elle devait essayer de tirer un trait sur cette histoire, et d'en accepter seulement les conséquences.

« Nos enfants ont le même père. Alors je crois que nos destins sont amené à se croiser souvent. »

C'était un fait. Elle aimait Aidan, elle ne pourrait vivre sans lui, alors elle devrait apprendre a vivre avec elle. Enfin elles … la fille d'Aidan et sa mère. Si la première lui posait un problème vis a vis de la société, le message était claire : voici ma fille née d'une liaison extra conjugal … La seconde réveillait sa jalousie et une profonde colère en elle. Et les deux … Ça ne serait vraiment pas facile. Passer au yeux du monde pour celle qui avait été trahi. Oui … car même si elle précisait qu'ils étaient séparer, ca ne changeait en rien le fait qu'Aidan est bien vite retrouvé l'amour. La capacité du cœur a renouveler les sentiments humains. Mais si vite ?

Elle fit quelques pas vers cette femme, observant les lieux, avant de reposer son regard sur cette inconnue qui faisait tant parti de son passé. Cette rencontre était si désagréable … Mais elle devait avoir lieu.

« Selon ma mari, nos familles doivent être compatible. »

Elle inspira et souffla « Et il a raison, même si c'est un terme vraiment laid. »

Aidan était plus a l'aise a l'écriture. Ah ca ! Des poèmes il lui en avait écrit plein, et face a elle, a l'époque du lycée, il ne faisait que bafouiller. Elle trouvait ca si charmant à l'époque.

Et voila, la semaine n'était pas assez horrible comme ça. Il fallait en plus que Tess décide de se pointer ici. Vraiment, il y a des semaines comme ça où tout semble aller mal. Comme si ce n'était pas assez comme ça, il fallait en rajouter une couche. elle devait être maudite. Oui, ça devait être ça. Il n'y avait pas d'autres raisons pour que sur le nombre d'élève à Pre-au-lard, Aidan tombe pile poil sur sa fille.

Enfin bref, maintenant, elle avait les deux pieds dedans et elle n'était pas prête d'en sortir. Il fallait assumer jusqu'au bout. Pas d'autres solutions... Elle voulait discuter, soit discutons. Elle lui devait bien ça. Après tout, si Kim décidait de connaitre son père, elel allait bien finir à un moment par la voir. C'était plus tôt que prevus, elle s'attendait encore moins à sa visite mais pourquoi retarder.

Très bien... Je ferme juste afin d'être tranquille

Et encore une fermeture en avance... Décidément, ça n'allait pas arranger ses affaires, loin de là. Enfin, elle ouvrira plus tôt demain pour compenser les personnes qui travaillent et qui avaient besoin d'elle livre. Elle partit donc vers la caisse et prit une feuille où elle marqua que c'était fermé pour cause familiale ainsi que l'ouverture exceptionnel demain matin avec des excuses. Une fois fait, elle retourna vers la porte, l'accrocha et tourna le panneau disant que c'était fermé tout en verrouillant la porte.

Elle se retourna alors vers elle décidé et à son écoute. Leur famille compatible d'après Aidan. Le terme n'était pas terrible en effet et surtout, il n'était pas du tout, Aidan n'était pas du tout neutre la dedans. Évidemment que pour lui, les familles devaient être compatibles. Mais elle, elle n'entrait pas dans la balance. si c'était pour sa fille, elle était bien prête à faire des efforts. C'était à cette dernière de décider et ensuite à Tesse et le jeune Aidan. Enfin, si elle était du même avis,c 'est une bonne chose. Elle avait digéré l'information et n'était plus aussi en colère et fâchée.

Oui... Écoutez, je vous propose qu'on aille s'assoir derrière. On sera mieux... Je peux vous donner quelque chose à boire? proposât elle poliment

Elle fit alors plusieurs pas tandis qu'elle retrouvait son calme et son aise. Cette situation finalement, on s'y fait, si chacun fait un effort et pose les armes! Elle n'était pas du genre à flancher, elle n'était pas timide et elle n'était pas non plus hypocrite. Autant dire qu'elle était tout sauf le fait d'être intimidé pendant des heures. Ainsi, d'un signe de main, elle lui montra le chemin et la guida dans l'arrière boutique où une table trônait au milieu avec un frigo, un micro onde et un évier ainsi qu'une grande étage avec des livres, des cartons et des caisses. Elle prit le carton sur la table et le posa derrière et enleva de même les livres dessus ainsi que papiers et stylos sur lequel elle travaillait. Elle reposa alors son regard sur son invité, si on pouvait dire ça ainsi.

Thérésa n'était pas vraiment a l'aise face a cette femme. Mais qui l'aurait été ? Elle revenait tout juste d'Italie, elle avait a peine parler a Aidan, et ca faisait maintenant trois heures qu'elle avait fuit. Son mari avait des arguments illégale, irrecevable devant une cour de justice : ses yeux ! Il y avait une telle étincelle dans son regard quand il parlait de sa fille. Alors qu'il ne la connaissait même pas … C'était peut être une étincelle d'espoir justement de la connaître.

Daphnée alla alors fermer la boutique. Ça ne devait pas être bon pour son chiffre d'affaire. Le chiffre d'affaire, c'était ce qui permettait de garder sur pied n'importe quelle entreprise. Elle même, pedopsychiattre, elle en avait un.

Elle avait des dépenses, elle employait une secrétaire médicale, elle devait se documenter, rester a la page, aller a des séminaires organisés, payer sa place,. Il y avait des frais qu'elle n'avait plus aujourd'hui mais qui avait aussi jouer dans son chiffre d'affaire : le crédit pour l'achat de locaux pour abriter son cabinet. Grâce au transplanage elle pouvait rentrer le soir chez elle, mais parfois elle n'en avait pas le courage, trop assommé par ses séminaires, les nouvelles technologie, les médicaments miracles et tout le tralala, alors elle prenait une chambre d'hôtel. Son cabinet, elle l'avait monté toute seule, et aujourd'hui elle en était fier, c'était un peu son second enfant, le travail étant aussi son amant.

Daphnée revint vers elle, lui proposant de passer derrière. Elle posa les yeux sur la porte par laquelle la femme était arrivé. Son mari devait souvent y aller derrière. « Je vous suis ! »

En revanche, pour ce qui est de boire quelque chose … C'était bien tentant, surtout que vu la situation elle aurait bien ouvert une bouteille de Cabernet. «si vous aviez un verre de vin, ou quelque chose de fort, n'importe quoi. »

Elle suivit l'ancienne maitresse de son mari, arrivant dans une pièce de taille normal, une installation très sommaire, un frigo un évier, des livres et du bazar. Son regard se posa alors sur une photo accroché au mur. Une enfant … mais surtout un regard qu'elle reconnaitrait entre mille. Ses yeux ...

Un regard noisette qui ne laissait aucun doute sur la paternité d'Aidan. Ça avait été un de ses axes d'attaque : qui disait qu'elle n'avait qu'un seul amant a cette époque ? Mais cette stratégie d'attaque laissait supposé qu'il n'y avait aucun sentiment entre cette femme et Aidan. C'était ca qui lui faisait le plus mal : que son mari est pu éprouvé si vite des sentiments pour une autre. Eux qui s'aimaient depuis le collège … depuis sa 6ème année et la 7ème d'Aidan. Et ca ne s'était pas fait du jour au lendemain. Aidan appartenait a une famille ancienne avec des traditions très guindé Un coté des Reagan qu'elle n'aimait pas. Il avait mit du temps a lui faire la cour comme il disait. Mais qui parlait encore comme ca à leur époque ? Elle venait d'un milieu moldus, ses parents étaient conservateur mais sans plus. Elle pouvait sortir, s'amusait quand elle était a la maison. Elle pouvait rentré quand elle voulait. Il faut dire qu'elle était la seule fille parti 5 frères. Elle était surveillé même quand elle était seul. Dans le petit village anglais ou ils vivaient a l'époque, tout le monde savait que si on la touchait, les représailles ne tarderait pas. Alors elle en avait fait des bal de village, des fêtes de fondations, des carnavals, des soirées costumé, un peu partout en Angleterre. Vive la poudre de cheminée et les amies.

Aidan était si différent d'elle, ses manières, sa timidité. Ce n'était pas son cas. Deux opposés qui s'était attirée l'un vers l'autre comme un papillon vers une flamme. Elle avait même du aller vers lui pour arriver à l'avoir. Il était si maladroit quand il parlait. Tess sourit a se souvenir sans quitter la photo de la petite fille des yeux. Il l'avait séduite avec des poèmes. Elle en recevait quand elle était en 6ème année mais ils n'étaient pas signé. C'était Jeremy qui avait trouvé à qui il appartenait, par une correspondance d'écriture. Et pour ça, il avait emprunté les cours de tout les élèves des 6ème année et des 7èmes. Aller savoir quel excuse il avait trouvé pour ca … Mais ils avaient découvert que c'était Aidan. Sans ça, aurait elle seulement su ?

Tess tourna la tête vers la jeune d'une trentaine d'année quand elle lui montra la bouteille de vin. « Très bien ! »

Ça ou autre chose l'important c'était qu'elle puisse se détendre. Elle s'assit sur la chaise et prit le verre. Elle le porta alors a ses lèvres quand Daphnée s'installa face a elle, et elle le vida d'un coup. Une cuit sec qui fit du bien par ou ca passait. Elle grimaça sous le coup trop âpres de ce liquide trop vide avalé pour le savouré. Mais elle voulait juste s'anesthésier l'esprit. Alors ca lui allait.

Tess reposa le verre sur la table et releva les yeux vers son ennemi. Elle sourit alors.

« On a couché avec le même homme. Je pense que le vouvoiement est de trop. »

Une phrase dite sans méchanceté, juste un simple constat. Ce n'était pas parce qu'elle le passerait sous silence que ca n'existerait pas. Elle devait apprendre a vivre avec d'une autre manière qu'en rayant cette femme de sa vie.
Elle devait passé au dessus de ca, et sa mère lui disait que c'était en formulant tout haut ses pires démons qu'on arrivait a les chasser.

« Ça t'a fait quoi ? De revoir Aidan ? »

Hors de question que cette … elle se devait de rester poliment mais la, c'était au dessus de ses forces. Il était hors de question que cette femme remette ses sales pattes sur son mari.

Elle était la pour ca, pour savoir si il y avait encore une braise d'amour entre eux, Aidan lui certifié que non, mais comment le croire ? Il l'avait déjà trahi, il pourrait recommencer, la quitter pour elle, aller vivre avec sa fille. Il pourrait toujours voir son fils mais elle ? Que deviendrait elle sans son époux ?

La vie pouvait prendre de bien drôles de tournants. Elle avait beau avoir revus Aidan tout à coup, jamais, oh non, jamais elle ne se serait attendue à ce qu'elle débarque elle ici. Que lui voulait elle? Pourquoi venait elle? Tant de questions auquel elle refusait de répondre. Elle avait l'impression qu'elle jouait, tournait autours du pot afin d'avoir ce qu'elle voulait sans lui dire et ca, Daphnée n'aimait pas. Elle était du genre direct, elle ne marchait pas ses mots et disait ce qu'elle pensait. Elle préférait en venir directement au but plutôt que de tourner autours pendant des heures. Pourquoi perdre du temps? Autant y aller direct, c'est bien moins pénible et fatiguant.

Enfin bon, elle en pouvait pas la forcer. Elle se demandait si Aidan savait que sa femme était là. Que dirait il? Qu'en penserait il? C'est assez étrange non? Sa femme et sa maitresse dans la même pièce. Une chose qu'elle avait du mal à concevoir. Ca ne lui paraissait pas normal et jamais cette idée lui serait venus en tête. Peut être aurait elle était forcé à la croisé... un jour! Mais là maintenant! Oh non, elle n'aurait jamais imaginé cela une seconde. Elle préférait d'ailleurs ne pas faire de courtoisie. Pour elle, le vouvoiement était de rigueur et c'était normal. Elle tutoyait des proches, des amis mais pas... elle! Pas la femme du mari avec qui elle a couché. Une chose contre tous ses principes. Jamais elle n'aurait imaginé un jour faire cela. Mais elle n'aait pas pu se retenir. Ils avaient parlé, ils s'étaient attiré et voila... L'erreur était faite et c'était en quelque sorte pour la réparer qu'elle l'avait laissé partir. Car tout de suite, quand elle avait fait l'erreur, le faux pas, qu'elle s'était laissé allée et qu'elle avait abandonné, alors elle s'était mise en tête qu'un jour, il risquerait de retourner avec sa femme. Et elle s'était fait la promesse qu'elle ne le mettrait pas en travers une seconde fois, aussi douloureux soit il.

Et elle l'avait fait, malgré ses sincères sentiments et son envie de le retenir, elle n'avait rien fait et l'avait laissé franchir la porte de son magasin pour la dernière fois, en restant seule. Elle avait bien eu du mal à en remettre mais tout ça était derrière elle. Même si le revoir lui avait fait une chaleur immense, lui avait rappelé les sentiments qu'elle avait auparavant, tout ça était passé. Bien qu'elle ne soit pas mariée ou même en couple, il n'empêchait que c'était du passé. Elle n'avait pas besoin d'un autre homme pour en être persuadé. Elle avait sa librairie, sa filles, elle avait construit sa vie et elle lui allait parfaitement.

Le retour d'Aidan dans a vie, son apparition dans celle de sa fille chamboulait déjà beaucoup de choses. Mais en plus, avoir la femme sur le dos, non merci. Alors ça elle ne comptait pas faire amie amie malgré ses volonté de tutoiement et de petit verre de vin. Dapnée en but une gorgée avant de répondre

Certes... Mais cela ne veut pas dire que nous sommes suffisamment intime pour nous tutoyer reliquat elle au quart de tour. Les gens qu'elle ne connaissait pas, elle préférait les vouvoyer. Forme de politesse et avec elle, façon de bien montrer qu'elle n'avait plus rien en commun malgré ce passé. Qui au fond, ne mettait rien réellement de proche entre elle. C'était plus Aidan qui avait quelque chose en commun avec les deux femme.

Enfin, si cela peut vous faire plaisir cédât elle dans un soupire. se battre? A quoi cela servait il? Elle avait dit ce qu'elle en pensait après, pourquoi lancer un débat la dessus. Elle préférait en venir au sujet.

Et le sujet tomba par cette question qui fit naitre un sourire en coin sur Daphnée. Tout à coup, cette visite lui semblait beaucoup plus claire. Kim... Elle s'en foutait royalement... C'était Aidan et rien qu'Aidan sa préoccupation. Après tout, elle lui avait demandé de ne plus jamais la voir. Serait ce qu'elle la craignait un peu? Serait-ce qu'elle avait encore peu que son couple soit si peu solide? Elle posa son regard dans le sien, sans ciller ni même être gênée ou quoi que ce soit. Elle semblait à l'aise, parfaitement.

De la surprise... Beaucoup de surprise de le trouver ainsi au milieu des rayons à attendre mine de rien. Et de l'inquiétude... Je me suis demandée ce qu'il se passait tout à coup.

Oui, il fallait dire que la raison de la première visite ici n'était pas joyeuse alors là, elle s'était demandé ce qu'il se passait.

Et de la joie... Ça m'a fait plaisir de le revoir avouât elle tout à fait normalement comme si elle parlait d'une banalité. Même si la conversation a été plutôt animée et que maintenant, c'est plutôt délicat.

Elle voulait savoir, voila, elle n'avait rien à caché. Ca ne lui plait pas? Tant pis!