Réapprendre à vivre [PV Lily]

L'orgue...sa musique résonnait encore dans sa marche funèbre dans l'esprit de James. La chambre funéraire, cette petite pièce dans le fond, où seule une dizaine de personnes pouvaient se tenir autour du cercueil. Les cercueils étaient-ils fait dans un bois particulier, comme les baguettes...? Il était si lisse, si soigné. Posé contre le mur, à sa gauche, le couvercle présentait aux spectateurs l'intitulé d'or:

"Margaret Elisabeth Potter née Gamp
1902-1977"

Elle était là, allongée entre ces parois molletonnées, les yeux fermés et le teint d'une pâleur sans égale, telle qu'il ne l'avait jamais vue. Sa mère avait toujours arboré des joues bien roses, un air bon vivant, un visage respirant la générosité, l'empathie mais souvent sujet aux rougeurs de gêne ou de colère. Jamais il n'avait eu cette pâleur d'albâtre, ce teint cireux et si...immobile. Et la façon dont ils l'avaient coiffée...jamais sa mère ne se coiffait ainsi. Non, il n'avait pas eu l'impression d'être face à sa mère en la voyant ainsi.

Durant tout le temps que dura l'enterrement, James se sentît plus seul que jamais, bien que ses amis soient présents avec lui. Ils étaient ce qui lui avait permis d'avancer jusqu'à l'église, d'affronter les regards de cousins éloignés qui parlaient entre eux de lui et de ses parents. "Le pauvre garçon, il a enterré son père il y a deux semaines, et maintenant c'est sa mère." "je voyais qu'elle avait l'air malade, peut-être n'a-t-elle pas supporté la perte de son mari..." "Ils n'étaient pas vieux, pourtant..." "Et il est encore à Poudlard...je n'aimerais pas être à sa place..."

Une fois de plus, James et les "invités" s'étaient rendus au cimetière de Godric's Hollow, James avait même reconnu une tombe, là où Lily avait subi les pires tortures par la baguette de Voldemort quelques mois plus tôt...pour arriver à la tombe de son père. Ses parents allaient reposer ensemble, sous une même pierre tombale. Elle n'avait même pas eu le temps d'être posée, la terre n'avait pas eu le temps de s'aplatir qu'elle avait été de nouveau creusée. Alors que James déposait une rose rouge sur le couvercle, entrevoyant le cercueil de son père en dessous, il crut bien défaillir. Il ne sut comment ses jambes purent le tenir assez longtemps pour finir la journée.

Puis ce fut le repas chez lui. Comme s'il avait besoin en plus d'amener toutes ces personnes dans sa maison pour les entendre lui dire qu'ils étaient désolés, faire semblant de prendre de ses nouvelles en lui demandant comment allait l'école, ce qu'il comptait faire plus tard...ils s'en fichaient de lui, ils faisaient semblant de s'intéresser à lui, mais dès qu'ils rentreraient chez eux ils ne viendraient pas voir comment il allait, ils ne lui enverraient pas de hiboux. Alors à quoi bon leur répondre, jouer leur jeu? Il avait juste envie que tout cela soit fini, qu'ils le laissent tranquille. Dès qu'ils furent partis, il se hâta d'enlever sa cravate dans un geste de rage et d'ôter ce costume qui semblait peser une tonne. Accablé par la fatigue à force de la tristesse de la journée et des larmes versées, James s'endormit à peine sa tête eut-elle touché l'oreiller.

Tôt le lendemain, James se réveilla avec un sentiment de solitude infini, et se rendît compte que la nuit n'avait su effacer que les larmes, mais il avait toujours ce trou béant à l'intérieur de lui, ce vide profond, cette douleur. La faible lumière du soleil filtrait à peine à travers les rideaux du salon, là où ils dormaient tous. Il se leva et arpenta la maison, cherchant un but. Il avait froid, le plancher était glacé sous ses pieds nus. Ses pas le menèrent tout naturellement à la chambre de ses parents, au 1er étage. Il ouvrît la porte doucement, son léger grincement déchirant seul le silence.

Tout semblait si "normal"... Le lit était fait, la chambre n'avait pas bougé depuis que sa mère l'avait quitté le matin du jour où elle fut emmenée à Ste Mangouste. Il sentait encore parfaitement l'odeur de son parfum dans l'air ambiant, et s'attendait presque à la voir sortir du coin penderie pour venir l'embrasser sur le front en lui disant bonjour. Elle irait préparer le petit-déjeuner en attendant que son père se réveille à son tour. Il serait là, dans ce même lit, ronflant doucement, ses lunettes posées négligemment sur la table de nuit. James fit quelques pas, juste assez pour s'appuyer sur le bois du pied du lit, ses yeux ne pouvant se détourner de cette vision-souvenir qui existait ne serait-ce encore qu'un mois de cela...

Le noir... Une couleur qui ne la gênait pas auparavant. Au contraire, elle mettait assez régulièrement un vêtement noir sur elle. Et d'ailleurs, l'uniforme de poudlard était noir.Mais maintenant, elle ne pouvait plus la voir cette couleur, elle ne la supportait plus. Elle en avait trop vu ces deux derniers mois lors des enterrements et des périodes de deuil par respect. Cela lui rappelait trop de peines et de chagrins. Car deux enterrements en un moi, cela était fait que de ça.

Elle se souvenait du premier. Elle avait été là mais plus en retrait. James avait plus été avec sa mère et Sirius, en famille. Elle était venue pour aider, soutenir et par respect mais sans plus. Elle se souvenait aussi le choc qu'elle avait eu en entrant dans le cimetière. Déjà, aller là-bas n'était pas agréable mais revoir le cimetière où elle avait été torturé en février. Cela lui avait fait un choc, elle s'était même arrêté deux secondes de marcher sur le coup, se faisant bousculer par les personnes de derrière.
Pour le second, elle s'était préparé de ce point de vue là. Elle avait été un petit peu plus présente pour aider James qui était totalement perdus. Perdre en si peu de temps son deuxième parents, c'était vraiment dur mais en plus devoir tout gérer. Lily l'avait donc plus épaulé et elle était resté comme Remus, Sirius et Peter au maximum pour l'épauler. Lord de l'enterrement, elle s'était tenus non loin de lui, toujours dans sa robe noire en signe de deuil. Elle ne connaissait pas vraiment Mme Potter mais tout comme Mr Potter, cela faisait un choc et elle ressentait une triste au fond d'elle. Jeter ainsi, une rose rouge au fond du trou en se disant que la terre allait ensuite tout recouvrir... On pouvait pas rester insensible. En revenant vers James ensuite, elle lui avait serré poliment le bras comme dans un signe de soutient. La suite s'était déroulé tout seul.Les personnes étaient venus dans la maison à Goddric Hallow avant de partir. Il n'y avait pas vraiment eu le temps de se poser beaucoup de question et c'est morte de fatigue et le cœur lourd que le soir Lily était tombée dans son lit non loin des autres.

Le matin, elle se réveilla normalement, remettant un petit moment à tout réaliser. Elle se redressa pour voir d'abord que Sirius et Remus dormait et ensuite entendre les ronflements de Peter. Elle finit le tour de la pièce pour voir le lit de James vide par contre. Elle fronça les sourcils se demandant où il était. Inquiète, Lily se leva rapidement et en chemise de nuit, pied nuit, elle quitta le salon sur la pointe des pieds. D'un geste de main maniaque,elle remit ses cheveu en place alors qu'elle se rendit dans la cuisine. N'y trouvant personne, elle monta les escaliers et elle aperçus une lumiere sortir d'une porte. Elle regarda discrètement pour voir James au milieu d'une chambre qu'elle imagina comme celle de ses parents.

Elle se glissa dans l'entrebâillement en silence et s'avança vers lui. elle ne savait pas vraiment quoi faire. Que pouvait on dire dans une pareille situation? On ne pouvait même pas imaginer ce qu'il se passait dans sa tête et la douleur qu'il pouvait ressentir! Mais elle sentit son cœur se serrer en voyant ce visage triste, en voyant le gryffondor d'habitude si pleins de vies immobile au milieu de cette pièce. Elle arriva à ses côté et passant doucement son bras autours du sien dans le signe de le tirer gentiment mais aussi de réconfort, elle murmura

Tu ne devrais pas rester là

Lily releva le regard sur lui. Malgré toutes ses tentatives pour le dissimuler, elle le regardait d'un regard émeraude doux et inquiet.
Certains auraient surement demandé si ça allait. Mais Lily trouvait cette question stupide. Il suffisait de le regard pour savoir que ça n'allait pas. Et encore, il suffisait juste de réfléchir pour s'en douter! Non, c'était la question bateau que tout le monde posait et qui pourtant, était si stupide!

Il ne bougeait pas, dans l'attente de quelque chose qui ne se passerait pas. A son réveil, il avait pourtant eu cette assurance que tout ceci n'était qu'un cauchemar, que ce n'était pas réel. Il avait été idiot de penser que ses parents étaient véritablement morts, il avait inventé tout ça, ces dernières semaines. Il en était convaincu alors qu'il s'extirpait lentement de son sommeil, mais cette conviction sembla s'évaporer au fur et à mesure qu'il réalisait qu'il se trouvait au salon en compagnie de ses amis. Il n'était pas dans son lit, ils étaient tous là, ce n'était pas un cauchemar. En prenant conscience de cette réalité, il avait senti un poids sur son cœur et la tristesse le gagner comme une vague glaciale. Il sentait toujours ce vide, là où il avait l'impression d'avoir été poignardé pour lui arracher une partie de lui.

La cérémonie de la veille lui revenait en mémoire avec clarté, et un poème en particulier que l'homme des pompes funèbres avait lu lors de la cérémonie. Un poème que James avait choisi et légèrement modifié. Il résonnait dans son esprit alors qu'il revoyait l'homme le lire derrière son pupitre devant l'assemblée, un poème qui correspondait très bien à ce qu'il ressentait en étant dans cette chambre à cet instant.

Me voici aujourd'hui au bord du vide
Puisque je cherche partout
Vos visages que j'ai perdu.

Vous étiez mon avenir
Et j'ai perdu mon avenir.
Vous étiez en moi
Et j'ai perdu cette part de moi-même.

Me voici seul
Mes lèvres serrées sur mes pourquoi.

Je suis venu ici chercher
Chercher quelque chose
Ou quelqu'un.

Chercher...
Chercher cet amour plus fort que tout.

"...je vous cherche partout." conclut-il dans un murmure, le regard rivé sur le lit parfaitement intact. Il sentît le contact de quelqu'un à sa gauche, lui prenant le bras. Il tourna légèrement la tête pour voir Lily qui le regardait avec inquiétude. Il ne l'avait pas entendue entrer, et elle se tenait là, juste à côté de lui, son bras dans le sien.

Tu ne devrais pas rester là

Il ferma un instant les yeux dans un soupir, tournant de nouveau la tête vers la chambre de ses parents.

"Je ne comprends pas...je ne sais pas quoi faire...Pourquoi?" pourquoi l'avaient-ils abandonné, pourquoi ne lui avaient-ils rien dit, pourquoi devait-il être seul si tôt, pourquoi eux? Pourquoi n'avait-il pas le droit de vivre normalement, avec ses parents, pour des années encore? Pourquoi fallait-il qu'ils s'en aillent maintenant, qu'ils manquent tout ce qui allait lui arriver? Les ASPICS, son diplôme d'Auror, son futur mariage, ses futurs enfants? Comment pourrait-il continuer à vivre sa vie comme si de rien n'était alors qu'ils n'étaient plus là? Ca n'avait pas de sens...

Qu'est ce que ça pouvait être horrible de voir quelqu'un souffrir et ne rien pouvoir faire. Enfin si, elle pouvait être là et soutenir ainsi qu'aider mais rien pour apaiser un peu la souffrance. Juste faire passer le temps plus vite, mais non ce n'était pas possible. Il fallait attendre et les journées étaient longues. Il fallait continuer d'avancer peu à peu, s'y habituer réaliser et souffrir. ensuite reviendra peu à peu le sourire mais dans combien de temps? Personne ne le savait... Personne ne pouvait le savoir.

Il devait tellement souffrir Lily ne pouvait qu'imaginer. Et rien qu'imaginer perdre ses parents, elle avait horriblement mal et elle sentit son cœur se déchirer. La, c'était réel et ça devait être si dur! Il était perdu, totalement, sans points de repères et sans points d'attaches. C'était normal, c'était compréhensible, tout était compréhensible bien qu'inimaginable. Mais rester là, dans la chambre de ses parents pour se rappeler à quel point elle était vide, ce n'était pas le meilleur lieu.ca faisait plus de mal qu'autre chose.

Mais les personnes étaient ainsi, tous! Quand on souffre, on va pas où ça ira mieux, on va là où on souffrira le plus. On y pense et repense, on écoute de la musique mélancolique et on se referme sur nos pensées sombres. C'était ainsi, c'était un réflexe pour tous. Un peu comme si on voulait vérifier que était réel. Et malheureusement, oui...

Mais on ne comprenait pas plus pour autant. Et à sa question, Lily ne sut quoi répondre.Elle baissa le regard sur la plancher et resta silencieuse un moment. Que dire à ça Vous en avez une idée vous? Car elle, pas une seule. Elle ne savait quoi répondre, quoi dire pour aider. Et puis, ça restait James Potter. Même s'ils s'entendaient mieux, c'était indiscutable, elle ne savait pas toujours comment faire ou réagir avec lui. Elle arrivait à mieux le comprendre mais de là à savoir comment faire pour aider ou quoi dire pour que lui aille mieux. Non, elle le connaissait trop peu encore! Lily lâcha un léger soupire tout en disant d'une voix douce et très faible

Malheureusement, il n'y a pas d'explications... La vie est parfois cruelle et injuste et on ne comprendra jamais.

Mais par la suite ça ira mieux... Oui, après, avec le temps, ça ira mieux... Même si c'était dur à dire, même si c'était assez égoïste de penser ça alors qu'on vient de perdre un être cher et qu'on ne sait comment vivre sans. Mais Lily ne dit rien la dessus. tout le monde disait que ça ira mieux, faisait des promesses ainsi. Mais c'était pas ça qui ferra avancer les choses. La préfète serra un peu plus son bras autours du siens, posant son autre main sur son bras dans un geste de réconfort.

Pourquoi. En voilà une grande question, existait-il des règles dans ce bas monde? Non, bien sur que non. Si c'était le cas, il n'y aurait pas toutes ces guerres, il n'y aurait pas tout ces malheurs, tous ces criminels, des gens comme Voldemort... Des gens honnêtes, généreux et bons vivants comme ses parents ne mourraient pas comme ça, à cause de la folie d'un autre ou juste de malchance. Ce genre de personnes, toujours prêtes à venir en aide aux autres et à embellir ce monde, ne mourraient que de mort naturelle, à un âge très avancé. Ils ne disparaîtraient pas à cause d'un monstre à peine humain ou d'une stupide maladie. Et c'en était rageant quand on se disait que des criminels, des personnes odieuses comme Voldemort étaient encore en vie et que d'autres comme les parents de James avaient quitté cette Terre. C'était injuste, et cela montrait bien l'illogisme de cette vie. Au final, à quoi cela servait d'être altruiste, d'avoir le coeur pur et de consacrer sa vie à la justice si c'était pour mourir ainsi? Si c'était pour qu'on parte comme si l'on n'était rien, une fourmi à l'échelle de l'univers...

C'était décourageant, c'était frustrant, et c'était à se demander soi-même: pourquoi continuer? Pourquoi s'entêter? A quoi bon...et cela s'amplifiait quand c'était quelqu'un d'aussi proche qu'une mère ou qu'un père, ou les deux... A quoi cette vie rimait? Ne vivait-on que pour connaître la souffrance? Devait-on dévouer sa vie à une cause si c'était pour être récompensé de la sorte? Si c'était pour qu'on vous coupe brutalement la route et que vous soyez oubliés, balayé de la surface de la planète d'un sort, d'un coup de malchance? Il n'y avait pas de loi dans ce monde...il n'y avait pas de règles, rien n'empêcherait jamais des gens comme Voldemort de détruire la vie de millions de personnes...

James était perdu, il se posait des questions, il ne comprenait pas. Et il n'arrivait pas à voir comment il pourrait continuer à vivre après ça. Cela faisait déjà un mois pour son père, une semaine pour sa mère...il lui avait toujours semblé que leurs âges ne comptaient pas, qu'ils évoluaient ensemble sur une même ligne droite, que ça ne changerait jamais. A présent cette ligne était brisée en deux endroits. Il voudrait tellement arrêter le temps! Car il continuait d'avancer sur cette ligne alors que ses parents s'étaient stoppés! Pourquoi leurs écarts se réduisaient-ils? Ca ne devait pas! Ce n'était pas dans l'ordre des choses! Il ne voulait pas de cet écart...il répugnait cette idée de temps, cette course folle qui laissait les autres sur le côté de la route sans s'en soucier et prolongeait tranquillement son chemin. James avait toujours fait ce chemin avec ses parents, il lui semblait impossible de devoir le continuer sans eux, il s'en voulait presque de maintenir son allure comme si de rien n'était, d'obéir à ce temps qui lui commandait d'avancer. Cela l'effrayait.

La vie n'était pas juste...elle n'avait pas de logique, en effet. Et cette vérité lui était toujours apparue comme un jeu géant, un mystère excitant, un arbre au nombre de branches infini où chaque embranchement menait à une voie différente. On pouvait parfois être chanceux ou ne pas l'être, voir sa vie changée par certains choix décisifs ou insignifiants, on ne savait jamais ce qui nous attendait au tournant! Et c'était ce que James avait toujours aimé. Mais maintenant...ce jeu de hasard où notre vie peut se réduire considérablement ou s'arrêter du jour au lendemain à cause d'une simple décision à être à cet endroit et pas à un autre pile à cet instant précis, cela l'horripilait.

"Je déteste cette vie-là." répondit-il dans un murmure sans détourner son regard alors qu'il sentait se serrer chaque parcelle de son corps. Il continua d'un ton plus fort, plus rageur "Je déteste ce hasard, je déteste Voldemort, et je les déteste eux ! "

L'injustice et l'incompréhension... Voila deux choses que Lily détestait le plus dans ce monde. Elle ne les comprenait pas (et pour cause pour l'un) et elle n'aimait pas ça. L'injustice... C'était pas normal ça! I, monde juste! Un monde réglé ou on comprend tout... Pas incompréhension donc... Voila, un monde bien, mais dans sa définition de bien. Elle avait décidé en février après le cimetière ce qu'elle ferrait et s'était décidé. Elle allait se battre pour un monde bien, elle allait faire les études qui fallait pour elle aussi apporter son grain de sel afin de faire en sorte que tout aille mieux et que les choses rentrent dans l'ordre.

Elle avait longuement hésité entre médicomage et auror. Mais sa décision était prise, elle ferrait le second métier et rien l'en empêchait. Elle avait les notes suffisante et un peu de travail, elle pourrai parfaitement y arriver. Ça ne lui faisait pas peur et même si c'était le cas, ce n'était pas grave. Car il n'empêchait qu'elle était courageuse et le fait d'avoir peur, ce n'est pas une absence de courage. Au contraire, à son goût, on est encore plus courageux quand on a peur et qu'on y va quand même. Sa décision avait donc était prise en février, après le cimetière. Déjà, elle avait hésité en voyant les serpentards et leur morale. Mais après avoir vécus cette épisode, après avoir été torturé par Voldemort et avoir été entouré de mangemorts cagoulés, c'était sur. En voyant ce qu'il avait fait à elle mais aussi James, elle était bien décidée à se venger. Une colère incessante restait en elle et revenait chaque fois que quelque chose faisait mention à ce monstre. Car monstre, sa sœur l'employait pour elle, mais le monstre c'était bien lui! Si elle savait, elle prendrait plutôt Lily pur un ange (en comparaison, il ne faut pas rêver!).

Et elel savait que James ressentait la même chose, ce qui était normal. Mais il fallait restait logique et rationnel. Ils ne pouvaient rien faire maintenant, il fallait finir les études et après, une fois formé alors ils pourront agir et mettre leur grain de sel.Ce ne sera pas grand chose mais ce sera toujours ça. Et si chacun en fait un peu alors petit à petit, la communauté magique réussira. Le seul truc était dans combien de temps... Et combien de mort faudra il... Car quand on voit ce qu'il fait, rien ne l'arrête. Pour lui, rien n'est trop horrible, au contraire.

La préfète tenait toujours le bras de James dans le sien alors que son autre main était posé dessus. Elle avait voulut le faire sortir de là au début mais elle s'était bien rendu compte que c'était inutile pour le moment. Il était dans la phase où il fallait se rendre compte et où pour cela, on va dans le lieu qui fait le plus mal et qui ramène le plus de souvenirs. elle baissa le regard sur le sol alors qu'elle l'écoutait. elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait pas quoi faire. Y avaitil seulement quelque chose à dire? Car parfois, c'est ainsi. Il y a rien à dire, rien à faire. Il faut juste être là, écouter et attendre. Mais c'était dur de ne rien faire, de se dire qu'on est impuissant et qu'on peut pas aider à faire que ça aille mieux.

Ca la tuait... Le voir aller si mal, ça lui faisait tellement de mal à elle aussi. Qu'est ce qu'elle aimerait d'un coup de baguette tout effacer, faire que tout soit ne soit qu'un cauchemar. C'était horrible de rester là, le voir aller aussi mal et se dire qu'il y a rien à faire, qu'on ne peut rien changer. qu'il faut juste attendre et être à côté. Même si c'était beaucoup, ça semblait trop peu en voyant quelqu'un que l'on aime ainsi. Des souhaits... Toujours des souhaits et qui étaient irréalisable.

Il détestait cette vie, ce hasard et cette injustice. Que dire? C'est normal. Il détestait Voldemort... Toujours aussi normal, qui dans cette maison ne le détestait pas? Quant à ses parents... Non, il pouvait pas les haïr.c 'était jste la colère sur le coup pour avoir tout caché. MAis non, il pouvait pas dire ça et restait comme ça. Ses parents, ils les aimait au contraire. Et il les aimait tellement qu'il était en colère de ne pas avoir su et donc de ne rien avoir pu faire. La sorcière resta silencieuse juste en relevant son regard émeraude sur lui.

» Attend ! [Lily]
» Oui Maman ! [Lily]
» James et Lily ...
» Lily Evans