Pourquoi la nuit est-elle interdite ? [Libre]

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[HJ : Je dois être folle... XD En tout cas, les élèves qui vont poster ici seront PUNIS au même titre que Regulus. Il est interdit de sortir de sa salle commune après le couvre-feu !]

Regulus déambulait dans les cachots de l’école, sans but précis. Il n’aurait pas du être ici… le couvre-feu était tombé depuis bien longtemps déjà. Mais, il avait mal… très mal. Et peu lui importait si on le voyait. Justement, il ne se cachait même pas… Qu’est-ce qu’il en avait à foutre, si un enseignant le voyait ? De toute façon, qu’est-ce qu’un professeur ferait ici à une heure aussi tardive ? Il avait blessé Leo… et ça, c’était impardonnable. Il avait encore agit comme un imbécile.

Le jeune homme ferma les yeux, se laissant guider par ses pieds, comme s’il n’effectuait pas volontairement ces pas. Il commençait à avoir horriblement mal à la tête et sûrement qu’il aurait du retourner se coucher, mais il ne se sentait pas capable de retourner dans le dortoir, pas tout de suite. Il errait… et c’était mieux que de rester immobile dans un lit froid et… vide. Pourquoi avoir fait ça ? Il était pourtant certain que ça aurait empêché Leo d’aller voir ailleurs… qu’il aurait été enchaîné à lui. Ça avait été tout le contraire.

Le Serpentard ouvrit à nouveau les yeux. Il s’appuya contre un des murs du cachot. C’était froid et humide… peu confortable. Mais, il s’en foutait. Il le méritait. Ses pieds nus étaient gelés, mais encore là, peu importait. Regulus passa doucement une main dans ses cheveux, soupirant de découragement. Il n’allait jamais arriver à rien…

hj: ouf alors ^^ Je ne suis pas un élève ! Non mais imaginer ! Albus Dumbledore puni ? Shocked

Albus se baladait dans les couloirs, au gré de ses envies mais surtout de ses chaussures de sorcier. Qui portait un sorcier ? Les chaussures ! Et personne ne s'en rendait compte, mais elles rendaient la vie bien plus supportable ! Allez marcher pied nu dans des cailloux ! De ce fait, pour Albus la plus grande invention au monde était les chaussures ... Avec les vêtements bien sur ! Aller marcher dehors par temps de neige avec des chaussures mais sans vêtements !

De ce fait vive les cordonniers et les confectionneurs ! Albus marchaient dans les cachots quand il entendit des pas bien étrange. Pour etre étrange, ils étaient étranges. Pas le bruit sourd et sec des chaussures sur le sol, mais de petit bruit style légèrement collant.

Il arriva à un couloir, pointant sa baguette sur le dit couloir et vit alors ... REgulus Black ! Et bah tiens ! Bon il préférait lui que le frère car lui pourrait lui dire qu'il allait dans son dortoir !

Bonsoir monsieur Black ! J'ai bien peur que demain, miss Pomfresh est du travail avec vous !

En effet, il marchait bien pied nu ! Alors que les chaussures existaient ! Enfin les gens et leur mœurs ça ne regardait pas Albus. En revanche ...

"Savez vous quelle heure il est ?"

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[HJ : Merci d’avoir répondu Dumbychounet Pourquoi la nuit est-elle interdite ? [Libre] 431206

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Regulus sursauta légèrement en entendant des pas venir en sa direction, mais ne fit rien pour se sauver. Il savait que de toute façon, la personne était bien trop près de lui pour tenter une quelconque évasion. Il aurait simplement l’air d’un imbécile à se sauver. Et justement, quelques secondes seulement après avoir entendu ces pas arriver, la lueur d’une baguette l’éclaira faiblement. Il leva le regard et ses yeux noirs rencontrèrent ceux bleus pétillants de Dumbledore. Dubmledore ? Qu’est-ce qu’il faisait là à une heure pareille ? Oh… Il ne fallait pas essayer de comprendre le directeur, après tout.

Le jeune Serpentard ne répondit rien lorsque le directeur déclara qu’il allait donner du travail à Pomfresh le lendemain. Il ne fit que baisser le regard sur ses pieds nus. Il est vrai qu’il n’avait pas très chaud… Mais il s’en sortirait très bien sans aller à l’infirmerie ! Regulus détestait cet endroit… Et finalement, la question qu’il attendait. Le jeune homme releva la tête en la hochant positivement.

- Oui… je sais.

Il passa à nouveau une main dans ses cheveux foncés en disant doucement :

- Je… suis désolé. Je ne …

Il ne quoi ? Ne voulait pas défier le règlement ? C’était faux et il avait eu son lot de mensonges pour la journée. Alors, il se tut, tout simplement, en entourant ses bras autour de lui. Il commençait à faire froid, c’était vrai, mais il avait vu pire. Le jeune homme cessa de regarder Dumbledore pour poser un regard songeur sur le mur en face de lui. Il allait être obligé de retourner tout de suite dans la salle commune… et zut !

hj: mais de rien ^^ Albus Dumbledore toujours la pour les élèves en détresse !

Albus observa Regulus qui ne semblait pas être dans son chaudron! D'un autre coté, avec ce soir pas très étonnant ! Il lança un sort vers les pieds de Regulus et une sorte de protection apparut alors, faite de fils argenté mais qui protéger le jeune homme du sol ! Et Regulus qui avait froid ! Mais bon hors de question de lui prêtait sa cape ! Après ça serait lui qui aurait froid ! Il avait déjà résolu le souci des pieds nus, c'était déjà bien !

"De quoi êtes vous sincèrement désolé monsieur Black ?"

C'était facile d'être désolé pour un rien, mais le jeune homme connaissait il les vrais remord, ceux que l'on porte toute notre vie comme un lourd fardeau ? Ceux que l’on n’oubliera jamais, et qui seront notre dernière pensée sur notre lit de mort ? Ariana ... Voila son plus grand remord, celui que jamais rien ne pourra remplacé, supplanté dans cette liste interminable de tord qu'il avait fait !

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Regulus releva les yeux sur Dumbledore à sa question. De quoi était-il sincèrement désolé ? Défier le couvre feu n’en faisait pas parti et ça, le directeur le savait forcément… Le jeune homme reposa un regard triste sur le mur en face de lui. Il hocha doucement la tête de façon négative, comme s’il ne pouvait pas tout raconter, de toute façon.

- Je regrette bien des choses, professeur… et ce n’est sûrement que le commencement.

Sa voix était faible et douce, légèrement éteinte. Oui… Il regrettait bien des choses, concernant ses parents, son frère, Leonidas, Remus Lupin, Rabastan, Syrielle… Il regrettait d’être un imbécile, de ne pas savoir ce qu’il voulait réellement, de faire tant de mal autour de lui sans s’en rendre réellement compte sur le fait… Le jeune homme retourna son regard vers le directeur et, faisant un petit sourire triste, il dit :

- Je suis sincèrement désolé d’exister.

Oui, il apportait plus de mal à tout le monde vivant que mort. Mort… ceux qui tenaient à lui auraient de la peine sur le coup, mais l’oublierait avec le temps, non ? Pour l’instant, il leur faisait toujours un peu plus mal à chaque jour. Il voulait plaire à tout le monde, mais ils avaient tous des exigences si différentes…

Albus ne quitta pas le jeune homme des yeux, un regard bienveillant naturellement, ce regard qu’il adressait à tous ses élèves, passé présent et avenir ! Regulus regrettait bien des choses ? Et bah il avait une longue liste a son actif, mais il n’était pas là pour la résumer, et encore moins pour accabler le jeune homme !

Albus croisa le regard du jeune homme, et un sourire triste se dessina sur ses lèvres à sa réponse. Sincèrement désolé d’exister ? Un étrange sentiment qu’il partageait alors. Même si entre temps, il ne l’avait plus ressenti, mais après combien de temps ? Combien d’année ? Et surtout combien d’actes bénéfiques envers la communauté des sorciers et des moldus ? Mais les fautes de Regulus n'étaient rien comparé a celle du directeur ! Dans une catégorie bien en dessous ! Albus soupira avança vers le jeune homme.

« Je connais bien ça ! Il est parfois bien difficile de vivre avec ses erreurs ! Encore plus de les reconnaître. Mais à la longue, ça s’estompe, et on y pense une fois de temps en temps ! »

Mais le jeune homme n’avait rien fait d’irréparable pour le moment ! Albus se stoppa, baissant sa baguette sur le sol. Il était peut être un train d'aveugler Regulus ... « mais pour s’estomper, il faut combler et réparer comme on peut le mal fait ! Et ce n’est pas tout les jours faciles ! Mais … Vous n’avez rien fait qui est eu des conséquences tragiques, irréversibles ! »

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Peut-être Regulus aurait-il mieux fait de ne pas exister pour tous ceux qui l’entouraient, mais, égoïste ou non, il était bien content de vivre. Le jeune homme soupira de lassitude et, au même moment, Dumbledore laissa lui échapper un soupir. Regulus prêta oreille à ce qu’il dit. Il connaissait ce sentiment… vraiment ? Le grand Albus Dumbledore que presque tous vénéraient avait lui aussi connu des moments où il aurait mieux aimé disparaître pour de bon ? Il fallait l’avouer, Regulus était surpris, très même.

Il hocha doucement la tête aux paroles de Dumbledore. Ça s’estompait ? Il le croyait… Mais, le problème était qu’il en rajoutait toujours une couche. Chaque fois que ça semblait aller mieux, il devait faire l’idiot et son château de carte retombait en poussière. Il n’avait rien fait d’irréparable ? Parfois, il se le demandait… Non, en fait, il savait très bien.

- J’ai fais des choses qui ne pourront être réparée, professeur. J’ai… perdu mon frère.

Regulus secoua la tête, comme pour se réveiller. Pourquoi parlait-il ainsi à Dumbledore ? Il ne comprendrait pas, personne ne le comprenait ! Pourquoi ce serait différent avec le directeur ? Il devait se souvenir où était sa place et ce n’était pas du côté de Dumbledore.

- Non… ce n’est rien.

Il fronça les sourcils, recommençant à fixer ce magnifique mur de pierre… Un frisson le parcouru et il resserra sa cape contre lui. Regulus devait avouer que le sort que Dumbledore avait jeté sur ses pieds lui faisait le plus grand des biens… Les cachots étaient vraiment humides.

Albus observait le jeune homme, toujours bienveillant mais sur le coup de sa réponse son regard se durcit et se perdit dans tes pénombres qu’il arrivait en temps normal à chasser en présence des autres ! Perdu son frère ? Mais n'importe quoi ! Regulus était le genre de personne à se lamenter sur son sort au lieu de faire changer les choses dans le bon sens !

« Connaissez vous seulement la réelle signification de ce mot ? Perdre quelqu’un … » Sa voix était complète éteinte ! Oui ... Lui avait tout perdu un soir tragique, et rien ne pouvait être réparer, malgré tout ses efforts.

Il reposa son regard sur Regulus, arrêtant de vivre au ralenti cette terrible scène ou Ariana était morte ! « Votre frère est actuellement au 7ème étage, dans sa salle commune ! Enfin j’espère … » qu’il ne fasse pas comme le cadet des Blacks ! « Il est vivant et en bonne santé ! »

Ce n’était rien ? « Je trouve que c’est déjà beaucoup ! Et que c’est déjà bien ! Rien n’est irréversible dans votre cas, sachez le ! Tout peut encore changer, mais encore faut il que vous le vouliez vraiment ! C’est si facile de se lamenter sur son sort, au lieu de faire changer les choses ! Tellement facile de … »

Le regard d’Ariana lui apparu, son esprit e torturant un peu plus. « De faire comme si tout arrive sans qu’on est aucun contrôle dessus ! Mais au final, tout peut toujours changer ! Enfin pour vous monsieur Black ! »

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S’il connaissait la signification de cela ? Oui, bien entendu, qu’il la connaissait puisqu’il avait perdu Sirius ! Et voilà que Dumbledore recommençait ! À le prendre pour un idiot, rien de moins… Bien entendu, il savait exactement où se trouvait son frère présentement ! Du moins, il croyait le savoir. Avec Sirius, on ne pouvait jamais être tout à fait certain… Il écouta le petit monologue du directeur, sentant la rage monter en lui. Pourquoi tout le monde devait-il lui parler comme s’il était le dernier des imbéciles ? Il n’était plus un enfant !

Regulus releva le regard vers le directeur lorsque celui-ci eu fini de parler. Il déclara sèchement, à fleur de peau :

-Je sais où il est présentement ! Mais qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Que j’aille frapper comme un demeuré à leur salle commune pour lui dire tout haut que je l’aime et que je ne veux pas le perdre ?! C’est TROP TARD !! Il n’en a rien à faire de moi ! Je pourrais bien disparaitre demain qu’il ne s’en soucierait pas plus que de la mort d’un scrout à pétard !

Le jeune homme se tut soudainement. Il ne s’était pas aperçu qu’il avait élevé le ton et commencé à crier… Il reprit son souffle, fixant Dumbledore d’un regard blessé. Qu’est-ce qu’il croyait ? Que c’était simple ? Rien ne l’était… Il devait choisir. Sirius ou ses parents… Et ses parents, il les aimait, lui !

Albus soupira quand le jeune homme recommença à parler. Et pour hurler ! Ça y ait ! On ne pensait pas comme lui alors on était des moins que rien. Regulus faisait parti de ses gens qui attendent patiemment le malheur, le provoque même, car être heureux … C’était une chose qu’il ne connaissait pas ! Mais Albus connaissait bien ses parents, sa famille, et il savait que le bonheur n’était pas dans leur habitude ! Contrairement au Lestrange, qui osait montrer de la tendresse et de l'amour envers leur enfant !

« Tout vouloir tout de suite ! Le temps fait son œuvre monsieur Black ! Ce que vous n’avez pas aujourd’hui, ça ne veut pas dire que demain, Sirius ne serait pas prêt à vous le donner ! Il faut y aller doucement dans le pardon ! Ca ne se fait pas en un jour ! Parfois ça prend des années, parfois des décennies ! Le chemin le plus long et le plus dure qui existe, car il ne dépend absolument pas de nous. Sachez que je connais parfaitement ce problème, et que si même moi j’ai pu me réconcilié avec mon frère, que si il a pardonné mes erreurs, Sirius pourra pardonner les vôtres ! Mais là encore, il faut lui donner du temps ! »

Oui Adelfort … Avec le temps et la patience, il avait réussit a renouer des liens avec son frère ! Son nez cassé et qu’il n’avait jamais voulu réparer lui rappeler la chance qu’il avait qu’Adelfort fasse encore partie de sa vie ! Avec Ariana … en revanche c’était trop tard ! Mais elle lui pardonnerait, le jour ou il irait la rejoindre. Oui ce jour là, elle devra lui pardonner, sinon c’était l’enfer qui l’attendait ! Le paradis sans le pardon de sa sœur, ça serait comme une chanson sans note ! Des mots, des phrases … Mais aucun rythme aucun plaisir !

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Regulus se tut lorsque Dumbledore commença à parler. Il n’avait sûrement pas l’intention d’interrompre le vieux directeur dans son discourt, mais ce n’était pas l’envie qui manquait. Quoi ? Le chemin du pardon était long ? Oui, et il était infini quand on recommençait sans cesse à se faire détester ! Chaque fois que Regulus semblait pouvoir s’aventurer sur le chemin du pardon, il s’enfonçait un peu plus, du moins, aux dires de Sirius. Si ce que Sirius lui reprochait, c’était de rester près de ses parents et de les écouter, alors là, il y avait un gros problème, n’est-ce pas ? Regulus ne pouvait rien faire d’autre que les respecter, lui. Ils avaient déjà tant perdu avec le départ de Sirius… Regulus était là pour réparer les pots cassés !

Le ton légèrement incertain, le Serpentard répondit :

- Sirius me déteste parce qu’il me reproche le chemin de nos parents. Il affirme que je suis lâche de les suivre. Il me déteste à cause de ma façon de vivre… Et si c’était vraiment ce que je voulais ? Alors Sirius me détesterait indéfiniment. Il n’a pas renoncé à ses principes lui… alors pourquoi serait-ce encore à moi de plier ? De suivre comme un bon petit chien ?! Ou peut-être encore que je n’en ai rien à faire de tout ça ! Peut-être que je ne veux rien avoir à faire dans ces stupides histoires de sang ! Mais ça, personne ne me le demande !

Suis papa ou suis Sirius, mais suis quelqu’un ! Et ensuite, Sirius l’accusait de ne pas penser par lui-même ! Pourtant, il était l’un des premiers à vouloir que Regulus le suive dans son parfait petit chemin doré de courage et d’égalité ! Et s’il ne détenait pas la bonne réponse ? Peu importe ! Tant que ce bon toutou de Regulus suit, aucun problème !

- Je ne suis pas un chien. Je ne suis pas un crétin non plus… Je le sais très bien, même si apparemment, plusieurs personnes autour de moi croient le contraire…

Regulus serra sa cape contre lui, fixant toujours ce mur. Il en avait franchement marre de toutes ces histoires. C’était tellement plus simple lorsqu’il était enfant…

Albus observa le jeune homme, qui ne semblait voir que ce qui était visible. Et c’était tellement facile, lui-même avait sombrer dans ce chemin, et il était plus âgé que le jeune homme à ce moment là. Sirius voulait qu’il le suive ? Oh il ne pensait pas vraiment comme ça, pour Albus le problème était différent.

"Je ne pense pas que ce soit une question de suivre le chemin d’une personne ou d’une autre. Sirius a un puissant allié avec lui : il sait qu’il a raison ! La base du débat est le droit de porté une baguette, et la suprématie des sang pur. Selon vous monsieur Black, aie je le droit de porter cette baguette ?" Se disant il sorti la baguette de Sureau, son fardeau ! Celle pour lequel il avait du anéantir l’amour de sa vie.

"Moi je vous le demande Monsieur Black. Qu'est ce que vous pensez au fond de vous ? A votre stade, ce n’est pas une question de devoir se joindre à la bataille, mais plus d’y trouver sa place, en fonction de vous même, de ce que vous ressentez, de ce que vous pensez sincèrement. Votre famille s’oppose sur un point très sensible dans le monde des sorciers. Et chacun doit suivre sa voix, et pas celle qu’on veut lui imposer."

A chaque fois, des membres de tailles dans chaque clan ! D'un coté, les parents de Regulus, Narcissa, Bellatrix, Cygnus et Druella. Mais de l'autre : Sirius, Androméda, Ted et Nymphadora. Il n'avait pas voulu prendre pour exemple Nymphadora car le coeur aurait eu une place de trop dans la reponse. Donc son propre exemple était parfait, surtout qu'il se doutait que Regulus ne devait pas du tout l'apprécier.

Sa voix était toujours aussi douce, même si du dégout avait pu se lire dans son regard quand il avait posé les yeux sur sa baguette, qu'il rangea alors dans la poche de sa cape prévu a cet effet

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Regulus regarda longuement la baguette que tenait Dumbledore à la main. S’il avait le droit de porter cette baguette ? Pourquoi pas… C’était la sienne après tout. C’était elle qui l’avait choisie, pas le contraire. Alors pourquoi ne pourrait-il pas s’en servir ? Regulus poussa un soupir. Bien entendu, ce n’était pas ce que ses parents lui avaient appris… Mais, ils n’avaient jamais vraiment répondus à ses questions… Ou plutôt, à SA question. Pourquoi, si c’est la baguette qui choisit le possesseur, quelqu’un ne pourrait-il pas l’utiliser ? La seule fois qu’il avait posé cette question à sa mère, il n’avait plus jamais pensé le faire… La correction n’était pas ce qu’il préférait. Cependant, il en était venu à penser que peut-être sa mère ne savait elle-même pas la réponse…

D’une voix à nouveau incertaine, le jeune homme répondit à la question de Dumbledore.

- Je ne vois pas pourquoi vous ne pourriez pas…

Disant cela, il baissa le regard au sol. Si sa mère le voyait dans cet état… si elle savait toutes les stupidités qu’il avait pu faire depuis le début de l’année, elle le renierait sûrement. Pourquoi était-ce toujours aussi difficile de réussir à avoir l’amour de ses parents ? Il ne voulait que ça, au final… Mais, il y avait toujours quelque chose qu’il faisait de mal et alors, la colère d’un de ses deux parents s’abattait sur lui.

Le jeune homme releva le regard. Il fixait le vide, perdu dans ses pensées. D’une voix lente et calculée, il dit :

- Mais, ce que je veux ne compte pas… Ça n’a jamais compté.

Effectivement, ça n’avait jamais compté. Il devait faire ce que ses parents attendaient de lui, c’était tout. Il n’y avait rien d’autre. Mais, d’un autre côté, ça voulait dire, entre autre, renoncer à Leonidas… et à Sirius aussi. Le jeune homme était perdu tout en sachant quel choix il devrait faire bientôt et qui, en fait, n'était plus vraiment un choix, mais une obligation.

Le regard d'Albus se durcit face aux incessantes lamentations du cadet des Black ! Toujours a se plaindre qu'on ne l'aimait pas, qu'on ne le prenait pas en considération, le petit enfant malheureux dans un monde d'adulte pas fait pour lui.

Ca n'avait jamais compté ? Mais c'était tellement facile à dire ! Il ne suffisait pas de penser pour se faire entendre, de vouloir quelque chose dans le silence le plus religieux pour avoir ce qu'il voulait. Mais non ! Se plaindre au fond c'était tellement plus facile que de se battre pour ses idées, que de vouloir se faire entendre à la face du monde ! Il ne pouvait pas tout avoir : ses parents et sa façon de pensées, et en choisissant l'un plutôt que l'autre, il perdait alors le droit de se plaindre.

"Ce n'est pas tout de penser, encore faut il les exprimer haut et fort, au risque de subir la colère de ce qui ne pense pas comme vous ! Se plaindre ne sert à rien ! Se lamenter sur son sort encore moins, surtout quand on ne fait rien pour faire avancer les choses comme on le veut ! Vos parents veulent vous dire quoi penser et quoi dire, si vous les suivez sans réagir, c'est normal qu'on ne vous écoute pas !"

Sa voix était douce et calme, comme un professeur face a un élève. Mais oui ! Regulus l'agaçait à toujours se plaindre et ne rien faire pour changer les choses. "On ne peux pas tout avoir monsieur Black, surtout quand on a une famille comme la votre ! Vous ne pouvez pas tout avoir ! Androméda, Sirius ... Et beaucoup de membre de votre famille ont renoncer a leur famille pour pouvoir être ce qu'il sont !"

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Regulus écouta Dumbledore sans broncher, l'air sérieux. Il avait bien compris tout ce qu'il lui avait dit, mais était-il d'accord pour autant ? Le jeune homme se le demandait lui-même... Non, il ne l'était pas. Pas complètement. Mais ça, il n'avait pas envie d'en parler. Sûrement pas avec le vieux directeur. Il semblait avoir une seule idée en tête et personne ne pourrait lui faire entendre l'autre côté de la médaille, Regulus en était certain. Le jeune homme prit une profonde inspiration avant de répondre :

- Et si moi, je faisais partie de l'autre côté ? Si ce que je montre, c'est vraiment ce que je suis... qu'est-ce que ça change à votre petit discourt ?

Oui... alors là, est-ce que le discourt allait plutôt traiter d'Azkaban ? Du juste châtiment ? Car, soudainement, pour Dumbledore, il deviendrait carrément le méchant. Peut-être était-ce ce qu'il était réellement ? Peut-être... C'est ce qu'on semblait croire de lui, en tout cas.

Albus sourit à la réplique du jeune homme. Il avait l’impression de s’entendre à ses 17ans, quand il ne voulait pas de la vie que sa mère avait prévu pour lui. Quand il ne voulait pas rester avec Ariana, et qu’il ne rêvait que de découvrir le monde et de partir à la chercher des reliques avec Gellert ! Oui c’était son discours à l’époque. Un discours qui avait causé bien trop de tord. Parfois il pleurait Ariana, parfois sa mère. D’autre fois, ces longues années de séparation avec son frère. Mais une chose qu’il se refusait de pleurer, c’était son amour pour Gellert ! Il y avait renoncé, et le pleurer serait porté atteinte à la mémoire de sa sœur. Son regard s’était voilé dans ses souvenirs lointains.

"Si vous parlez et que vous exprimez les idées qui viennent de votre cœur, de vos convictions les plus profondes, si vous arrivez a vraiment trouvé votre place parmi ce conflit, alors non ! C'est votre discours a vous que ca changera. On vous écoutera, et ce que vous pensez comptera pour les autres."

Il reposa les yeux sur le jeune homme. « Le monde n'est pas blanc ou noir. Même si parfois il faut chercher longtemps les notes de couleurs. Le tout est de trouver la place que l’on veut, pas celle que l’on nous donne. Et tout évolue avec la vie et les épreuves. Rien n'est acquis ou écrit.»

Qui pourrait soupçonner que lui, le grand Albus Dumbledore, célèbre pour avoir vaincu Gellert Grindelwald, avait non seulement était son meilleur ami, mais surtout, qu'il était et resterait l'amour de sa vie.

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Regulus ne l'avouera probablement que plusieurs années après ce petit entretient, mais les paroles que prononcèrent Dumbledore à cet instant précis étaient pleines de sens. Le jeune homme se tut cependant, ne voulant pas donner raison au vieux directeur et, en fait, ne sachant pas trop quoi dire. Il resta silencieux, réfléchissant à ce que Dumbledore venait de lui fournir comme raisonnement. Il ne savait peut-être pas où sa place était et peut-être qu'il suivait un peu trop ce que les parents pouvaient dire, mais il n'était pas stupide pour autant. Regulus savait qu'à un moment ou à un autre, il devrait faire le bon choix. Cependant, ce choix viendrait probablement trop tard...

Le jeune homme posa son regard sur Dumbledore en disant poliment :

- Je crois que je devrais retourner à mon dortoir.

Puis, sans un mot de plus, il tourna le dos au directeur et s'enfonça dans les cachots pour rejoindre sa salle commune. Avant de tourner le coin d'un couloir, il se retourna vers Dumbledore et dit :

- Bonne nuit, professeur... merci.

Puis, il tourna le coin du couloir et regagna rapidement sa salle commune. Cette petite conversation allait le faire réfléchir, qu'il le veuille ou non.

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