Cracbadaboum...enfin surtout Badaboum [PV Morganne]

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Parris venait de vivre la pire journée de sa vie...enfin de la semaine surtout, il avait d'ailleurs bien envie soit de se jeter du haut de la tour d'astronomie pour en finir soit d'aller trouver Remus pour qu'il rappelle ses chiens de gardes...à moins qu'il décide tout simplement de régler son affaire à Sirius histoire d'être tranquille et défoulé? Bref ils avaient réussis à le mettre de vilaine humeur chose fort rare au demeurant.

A présent que son cours de défense c'était super mal passé vu son humeur noire, le voilà qu'il redescendait vers la grand salle pour aller prendre son repas, espérant ainsi calmer ses nerfs mis à rudes épreuves. Il courait presque dans les escaliers sans fin et mouvant du château lorsque dans un tournant il rentra de plein fouet dans une jeune fille qui montait dans l'autre sens. Il se retrouva violemment projeté sur les fesses tandis que la jeune fille le souffle coupé se retint à la rambarde de son mieux. Par Merlin quelle horreur s'il l'avait jeté à bas des marches, quel crétin il faisait...

Il se précipita vers elle pour la retenir et l'aider à se redresser sans même prendre garde à ses fesses qui lui faisait mal.

"Oh je suis vraiment désolé...ça va pas trop de mal?"

demanda t'il l'air sincèrement soucieux tout en la dévisageant, visiblement c'était une Gryffondor plutôt mignonne et qu'il connaissait de vue, elle avait un frère jumeaux à Serpentard si il ne se trompait pas...

Morgane venait de finir ses cours de la matinée. Elle remontait maintenant les escaliers pour aller déposer ses affaires dans son dortoir. Et après, elle redescendrait manger. Et oui, depuis quelques temps, Morgane avait retrouvé son appétit. Depuis qu'elle savait que, même si elle avait tout perdu, elle avait deux êtres pour qui elle devait continuer sa vie. Arthur, tout d'abord. Elle ne pouvait pas abandonner son frère au milieu du chemin. Ils étaient deux, désormais, et ils feraient face à tout, ensemble. Mandy, ensuite. Sa chérie lui avait redonné goût à la vie. Avec elle, une vie heureuse lui semblait possible. Elle ne pouvait pas abandonner cet espoir. Au contraire, elle s'y accrochait de toutes ses forces, parce que c'était ce qui lui permettait de continuer à vivre sans s'effondrer. L'ennui de cela, c'était que si, pour une raison ou une autre, elle perdait son ange, elle savait qu'elle basculerait pour de bon.

Morgane remontait donc les escaliers, lorsqu'un grand choc eut lieu. Quelqu'un la percuta brutalement. Elle se retint de justesse à la rambarde, puis reprit son équilibre et son souffle que le choc lui avait coupé. Elle se recula et se redressa de toute sa hauteur et adressa un regard noir à l'imbécile qui l'avait ainsi percutée. Un Poufsouffle...

"Tu n'est donc même pas capable de faire attention où tu vas ? On n'a pas idée de dévaler ainsi les escaliers... Pressé d'aller manger, peut-être ? C'est fou ce que la gourmandise peut faire faire comme bêtises..."

Un ton froid, un rien moqueur. C'était Morgane. Comment ça, Morgane est censée être une gentille petite Gryffondor ? Remettez-vous à jour, voulez-vous...

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Contre toute attente la belle brune se mit à l'invectiver, lui qui c'était excusé il en était pour ses frais là, il grimaça et tenta de garder son calme après tout peut être lui avait il fait mal et puis les remarques sur sa gourmandise ne le dérangeait pas, c'était tout à fait vrai et il n'avait pourtant aucun problème de poids donc pas de soucis...

Il la dévisagea un long moment sans rien dire attendant qu'elle ai fini de hurler sur lui.

"Je me suis excusé, visiblement tu n'as pas la politesse de faire pareil et c'est bien dommage" la coupa t'il finalement plus froidement.

"J'espère tout de même que je ne t'ai pas blessée par mon imprudence" ajouta t'il sur le même ton formel et poli tout en se penchant pour ramasser un parchemin à elle qui avait roulé sur le sol à ses pieds.

"Tiens il n'a pas l'air abimé" dit il en lui rendant l'objet sans y jeter un regard, cela ne le regardait pas, sans doute était un cours de toute façon.

"Je te prie de m'excuser encore une fois je ne vais pas te déranger plus longtemps" déclara t'il sans sourire, visiblement cette fille avait un problème ou bien elle ne l'aimait pas, pourtant il ne savait pas pourquoi mais bon elle était dans la maison des maraudeurs, sans doute avait elle entendu parler des horreurs que racontaient Sirius sur lui...

Hum... Elle avait peut-être un peu exagéré, non ? Après tout, ce Poufsouffle n'avait rien fait de mal. Certes, il avait osé la bousculer, et elle détestait ça. Mais était-ce vraiment de sa faute ? Et surtout, pour ce crime, le garçon méritait-il de recevoir toute la mauvaise humeur de la jeune fille ? Rien n'était moins sûr... Mais s'excuser pour son comportement excessif, Morgane ne s'y résoudrait jamais.

Cependant, son expression se radoucit. Elle essaya de se souvenir du nom du Poufsouffle. Ça commençait par un P... Perkins ? Non... Prake ? Non plus... Pr... Ah oui, ça y était, Price ! Mais ce nom ne lui était pas inconnu. On avait parlé de lui dans ce fichu journal de l'école. Oui, Morgane lisait ce journal. Il détruisait tant de choses, autant rester au courant de ce qui s'y disait. Donc, ce Price, ils en avaient parlé. Selon eux, ils aurait embrassé Remus... Un sourire amusé apparut sur les lèvres de la froide jeune fille.

"Tu ne serais pas Parris Price ? Il paraît que tu aurais embrassé Remus... C'est vrai ? Tu aurais donc bien plus de cran que je n'aurais crû... T'opposer ainsi aux si célèbres Maraudeurs..."

Intéressant, finalement, ce petit Poufsouffle qui ne craignait pas d'aller embrasser l'un des Maraudeurs. Les Maraudeurs... L'un était l'ancien meilleur ami de Morgane, elle était toujours attirée par le deuxième. Quand aux deux autres, rien de particulier à dire.

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La jeune fille se radoucit, sembla réfléchir puis un sourire amusé s'afficha sur son joli minois, vraiment le sourire lui allait mieux que la colère et de loin! Il lui sourit en retour jusqu'à ce qu'elle ouvre la bouche, la il resta bouche bée de stupeur.

Hein? ce fichu journal avait osé parler de ça? Et personne ne lui avait dit? Il faut dire qu'il ne connaissait pas grand monde qui le lisait personnellement et lui même n'y jetait même
pas un regard alors à quoi bon? Mais quand même s'il tenait la pipelette qui osait écrire ses choses sur lui...de toute façon il s'en fichait il était passé à autre chose et n'avait rien à se reprocher, il se reprit et lui répliqua...

"Qu'est ce que j'en ai à faire des maraudeurs? C'est une bande de malades...à part Remus qui je dois le dire est plutôt sympa...Si ils croient qu'ils m'impressionnent ses 3 prétentieux..."

Il tenta un sourire crispé à la jeune fille, c'était sans doute une de leurs amie après tout vu qu'elle était dans le même maison mais qu'avait il à perdre, Il n'avait en effet pas peur d'eux.

"Ils sont justes capables de chercher la bagarre à plusieurs contre un je n'appelle pas cela le courage légendaire des Gryffondor...ça me fait bien rire"

ajouta t'il sur un ton de défi.

"D'ailleurs j'embrasse qui je veux j'ai de compte à rendre à personne...et puis je me suis excusé auprès de l'interessé les autres j'en ai rien à faire!"

déclara t'il finalement l'air buté, oui Remus avait été sympa avec lui et dans un moment de faiblesse il avait craqué et alors qu'est ce qu'avait tout le monde avec ça?

Décidément, ce petit Poufsouffle l'amusait. Il fallait avouer qu'il ne manquait pas d'un certain courage. Il était seul, et il s'opposait clairement aux quatre Maraudeurs, de plus devant une fille de leur maison et de leur année, qui pourrait très bien être une de leurs amis.

Les Maraudeurs, des malades, des prétentieux ? Oh, certes, on ne pouvait pas dire qu'il avait tord. Ils, enfin, surtout Sirius, se croyaient meilleurs que tout le monde, pensaient avoir toujours raison, et se permettaient de juger les autres sans rien connaître de ce qu'ils vivaient. Mais en même temps, aux propos du petit Price, le coeur de Morgane ne pouvait s'empêcher de se serrer. Elle avait été amie avec eux... Avant... Mais cette époque était maintenant révolue. Elle n'avait plus rien à faire avec eux. La jeune DeLune remit donc son masque bien en place, n'affichant plus que cette expression légèrement moqueuse, dissimulant tout autre sentiment.

Le courage légendaire des Gryffondor... Pouvait-on réellement dire que les Gryffondor se distinguaient par leur courage ? Était-ce courageux d'avoir de stupides idéaux et de s'en prendre à quiconque ne les partageaient pas ? Et elle, qui était pourtant une Gryffondor, ce qu'elle faisait était-il courageux ? Elle en doutait fortement.

"Tu as bien raison, mon p'tit Parris. Pour ce qui est du courage des Gryffondor, je pense qu'il ne s'agit malheureusement que d'une légende."

Il embrassait qui il voulait, et n'avait de compte à rendre à personne ? Oh, il était bien amusant, ce petit Poufsouffle, à se croire si sûr de lui. Morgane s'approcha jusqu'à être bien proche de Parris. Puis, lentement, elle posa doucement une main sur la joue du garçon.

"Tu me plais, Parris. Tu as du cran, c'est bien. C'est rare à trouver, de nos jours."

Oui, Morgane est en couple, et non, elle ne l'a pas oublier. Elle n'avait aucunement l'intention de tromper sa chérie. Seulement, ce Poufsouffle lui semblait trop sûr de lui, il serait amusant de le détruire un peu. Que voulez-vous, la jeune DeLune avait envie de jouer.

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Tandis qu'il parlait aucun masque de désapprobation ne vint enlaidir son beau visage, non c'était tout le contraire, elle semblait même plutôt dacord avec lui chose étrange, qu'avaient donc bien pu encore faire ses crétins de maraudeurs pour se mettre une jeune fille de leur maison à dos? Sans doute était elle sortie avec l'un d'eux et c'était elle fait larguer sans préavis ou un truc du genre.
Elle affirma même que leurs légendaire courage était une légende ce qui lui mis la puce à l'oreille, était elle vraiment sympa ou bien essayait elle de mieux ferrez le poisson avant de lui tordre le cou?

Soudain elle sourit et lui prit la joue dans sa main avec douceur, il faillit reculer brusquement mais se retint pas question d'avoir l'air méfiant et encore moins effrayé ou impressionné par une fille aussi jolie soit elle. Elle le félicita en battant des cils, trouvant qu'il avait du cran, lui ne trouvait pas spécialement c'était juste un principe auquel il ne voulait pas qu'on touche c'est tout.

"Merci c'est gentil mais je ne vois pas cela comme ça...simplement je ne permet à personne d'essayer de me voler ma liberté d'agir ou de penser"

déclara t'il sans se départir de sa bonne humeur et sans ciller.

"Biensur tant que ma liberté n'empiète pas sur celle des autres...c'est pour cela que je me suis excusé auprès de Remus, il faut dire qu'il avait rien demandé le pauvre"

expliqua t'il se sentant obligé de donner une explication.

" Ton nom c'est...Morganne c'est ça?"

demanda t'il avec politesse et parce qu'il aimait savoir à qui il s'adressait.

Il ne permettait à personne à de lui voler sa liberté d'agir ou de penser ? Morgane sourit un peu plus, amusée. Il n'aurait peut-être pas dû dire ça. Ces mots donnaient encore plus envie à la jeune fille de lui voler cette liberté à laquelle il tenait tant. L'obliger à faire ce qu'elle voulait... Oh, oui, ce serait si... distrayant.

Tant que sa liberté n'empiétait pas sur celle des autres... Oh, comme il était gentil, ce brave garçon. Un véritable petit Poufsouffle, tout gentil, ne voulant jamais faire quoi que ce soit qui pourrait léser quelqu'un. Adorablement gentil. Mais à être trop adorable, on finit par se faire marcher sur les pieds, même sans s'en rendre compte.

Morgane n'enleva pas sa main de la joue de Parris, tandis qu'il parlait, demandant confirmation de son nom. Elle la laissa à sa place, faisait même de très légères caresses sur la peau du garçon. Elle voulait l'amener à faire ce qu'elle voulait. Ne demandez pas pourquoi, mais elle le voulait.

"C'est bien cela. Morgane DeLune, pour te servir. Je suis ravie de t'avoir rencontré, Parris."

Voix basse, doux sourire... Mais intérieurement, Morgane riait. Elle riait de ce pouvoir qu'elle sentait avoir sur lui. Elle avait bien senti qu'il avait faillit reculer, tout à l'heure, lorsqu'elle l'avait touché. Mais il ne l'avait pas fait. Pourquoi ne partait-il pas ? Reste encore un peu, Parris, bientôt, je te tiendrais. C'était bien amusant, décidément.

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Elle continua à lui caresser la joue chose étrange, il n'avait pourtant pas mi de parfum pour attirer la femelle sur lui, rien n'avait changé par rapport à d'habitude, qu'avait elle à le tripoter de la sorte? Bon daccord il était plutôt beau gosse et avait quelques ex à son tableau de chasse mais de la à se jeter sur lui de la sorte...ça sentait le coup fourré de plus en plus ...le prenait elle pour un crétin fini? Le comparait elle à cette face de troll des montagnes de Sirius?

Il fronça légèrement les sourcils tout en ce posant toutes ses questions et avant de répondre sans se départir de sa bonne humeur et de sa gentillesse...

"Enchanté de même Morgane"

"Dis moi tu as les mains très douces mais pourraient tu lâcher ma joue c'est un peu gênant, de plus je crois qu'on nous regarde"

dit il en riant à demi et en prenant sa main dans la sienne pour un bref baisemain, en effet un groupe de première années étaient arrêtés derrière la jeune fille et les regardaient avec des yeux ronds, il faut dire qu'il bloquaient le passage à avoir stoppé là au milieu de l'étroit escalier. Parris se poussa pour laisser passer tout le monde.

"En quelle année es tu?"

demanda t'il ensuite l'air de rien.

Morgane ne perdit pas son doux sourire, mais intérieurement, elle s'adressait un bon nombre de remontrances. Elle avait été trop vite. Pour le coup, c'était elle qui avait été trop sûre d'elle. Pourtant, elle qui voyait les Poufsouffle comme des êtres frustres et peu subtiles, elle devait avoué qu'elle s'était trompée. Mais si celui-là voulait de la subtilité, elle allait lui en donner. Elle aurait ce qu'elle voulait, foi de DeLune !

Son sourire se fit alors plus froid tandis qu'elle regardait Parris.

"Je ne sais pas ce que tu t'imagines, Parris, mais tu me sembles un peu loin de la réalité."

Son regard redevint bien plus amusé et moqueur.

"Allons, ne me dis pas que, parce que tu n'es pas le garçon le plus désagréable à regarder de l'école, tu t'imagines que la première fille que tu croiseras te tomberas dans les bras ? Voyez donc le jeune présomptueux !"

Après une pause, Morgane reprit, bien plus amusée.

"D'autant plus que... tu parais être surtout attiré par la gente masculine... Non ?"

Ben oui, puisqu'il avait embrassé Remus. Mais Morgane savait bien que cela ne voulait rien dire. Elle-même avait bien embrassé James, et pourtant, maintenant, elle aimait une fille.

"Enfin, pour répondre à ta question, je suis en sixième année... Comme toi, il me semble..."

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Fille changeante et étrange que voilà en un instant son masque moqueur se fissura pour afficher une expression froide et hautaine, alors comme cela il était présomptueux? Il ne voyait pas en quoi c'était d'ailleurs elle qui l'était si elle pensait qu'il tentait de la draguer là maintenant...non c'était juste dans sa b-nature, il restait lui même sans plus et il se fichait de se p^rendre un râteau le cas échéant, cela n'avait jamais tué personne, le fait qu'il ai embrassé Remus le prouvait à lui seul...sinon il n'aurait pas eu le cran de tenter non?

Soudain ce fait lui revint au visage comme un boomerang, à nouveau moqueuse la miss était entrain d'insinuer qu'il était gay, il ne prit pas cela comme une insulte mais cela ne lui fit pas plaisir non plus, il n'avait pas envie que tout le monde crois cela, pour dragueur cela allait être beaucoup plus compliqué dans ce cas, non il ne pouvait pas laisser dire cela!

"Rien à voir... j'aime et ai toujours aimé les filles, seulement voilà quand je tombe amoureux je me fiche du sexe de la personne qui fait battre mon coeur, ce qu'il m'attire c'est sa personnalité rien de plus...Remus est vraiment un mec super et j'ai été séduit par ce qu'il est, je n'ai pas réfléchi, j'ai juste foncé....j'aurais d'ailleurs du réfléchir...je suis content qu'il ne m'ait pas frappé parce que tout le monde ne partager pas forcément mon point de vue à ce sujet et il aurait pu mal le prendre"

expliqua t'il à la fois gêné et amusé...c'est vrai heureusement que Remus n'est pas un mec violent sinon la chute aurait été rude...pauvre Remus tout de même...Parris n'était pas sur qu'il aurait apprécié à sa place qu'un mec qu'il connait depuis une demi heure lui saute dessus pour l'embrasser...non c'est sur qu'il aurait été plus direct dans son refus...

Elle fini par lui répondre avec plus de sympathie qu'elle était comme lui e sixième...

"Oui c'est cela...étrange qu'on aient aucuns cours en commun...à moins que divination mais comme je le sèche toujours"

plaisanta t'il en ricanant.

Les paroles de Parris firent s'installer sur les lèvres de Morgane un petit sourire amusé. Il était amusant, décidément, ce Poufsouffle. La jeune DeLune avait terriblement envie de le faire tourner en bourrique. Quand un tel jouet vous tombe dans les mains, se serait dommage de ne pas en profiter, n'est-ce-pas ?

"Tu aimes les filles... Mais ça ne t'empêche pas d'être attiré par des garçons... Et ça se dit 100% hétéro ! Oh, voyons, mon petit Parris, redescend sur terre. Et assume-toi, un peu. Tu sais, ce n'est pas une honte d'être attiré par les deux sexes. Et puis, pour un dragueur comme toi, c'est une aubaine. Bien plus de personnes que tu peux essayer de faire tomber dans tes filets."

Si jamais il avait le malheur de lui répondre qu'il considérait ça immonde de pouvoir être attiré par les filles et par les garçons, nul doute que Morgane lui enverrait sa main dans la figure. Parce qu'elle considèrerait cela comme une insulte personnelle. Mais pour le moment, elle l'aimait bien, ce petit Poufsouffle.

"Embrasser quelqu'un sans savoir s'il en a envie... C'est vrai que c'est étrange, tu ne trouves pas ? Il me semblait qu'un baiser était un acte d'amour entre deux personnes. Pas quelque chose que l'on fait seul et uniquement pour soi. Après, il est possible que j'ignore encore beaucoup de choses. Tu me diras, ce serait normal, quand on voit ma vie sentimentale. Mais quand même, ça me semble bizarre, comme comportement."

En réalité, Morgane se fichait éperdument de ce que pouvait faire Parris. Mais bon, c'était si agréable de commenter tout ce qu'il disait et faisait. S'il en venait à se poser des questions sur lui-même, ce serait parfait.

"Je n'ai pas prit divination. Connaître mon avenir ne m'intéresse pas... Ou plutôt, j'ai peur de voir des choses que je préfèrerait ne pas connaître..."

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A quoi jouait elle donc à l'asticoter de la sorte? Elle commençait à le courir cette fille à changer comme ça il n'avait pas l'habitude de ce genre de comportement étrange si bien qu'il se demanda s'il n'était pas tombé sur la folle dingue de Gryffondor pas de bol vraiment.

Il mis les poing sur ses hanches et chercha à rester calme de son mieux ce qui n'était pas à l'évidence évidant.

"Je t'ai dis que le sexe n'avait rien à voir la dedans, je suis attiré par la personnalité d'un être humain, qu'il soit homme ou femme, sorcier ou moldu, voir même un centaure ou autre chose pour ce que j'en sais...bon peut être pas les elfes de maison ou un troll...ni un gobelin faut pas pousser mais sinon la race et le sexe je m'en fiche..du coup je m'assure parfaitement et n'ai aucun problème avec ça!"

déclara t'il tout de go, était il entrain de donner à Morganne le bâton pour se faire battre, Avec son esprit tordu sans doute mais tanpis, il n'était pas réputé pour être un mec qui réfléchissait avant de parler, il n'était pas bête loin de là, simplement spontané.

Et la voilà qu'elle en remettait une couche.

"Tu penses bien que j'ai cru que ...enfin qu'il était daccord..j'ai juste très mal interprêté les signes...j'ai...bein je le suis lourdement trompé quoi"

se jutifia t'il en bègayant un peu, elle avait le don de l'énerver cette fille, que faisait il encore la à se justifier en plus?

"Oh je vois, tu veux pas te voir mariée, femme au foyer avec douze gamins c'est ça?"

plaisanta t'il sur un ton sarcastique.

Le sourire de Morgane s'accentua. Le petit Poufsouffle semblait commencer à s'énerver. Eh bien, voilà qui devenait intéressant. Elle s'amusait de plus en plus. Mais en plus, ce Parris commençait à l'intéresser. Il s'assumait... C'était bien, ça.

"Tu sais que je t'aime bien, toi ! Et si tu veux, on peut aller voir dans la forêt interdite, tu trouveras peut-être un adorable centaure à qui tu pourrais déclarer ta flamme."

Que Parris ne la tente pas trop, parce que oui, elle était prête à y aller. Et si elle aimait bien Parris, ce n'était en aucun cas de l'affection. Seulement de l'intérêt pour ce Poufsouffle courageux dont elle aimerait faire son jouet.

Et le voilà qui bégayait en essayant de se justifier. Adorable ! Morgane s'approcha alors de Parris. Elle posa de nouveau une main sur sa joue, mais ne l'y laissa pas. Cette fois, elle redescendit doucement vers son cou, avant de retirer sa main. Avec toujours ce sourire moqueur.

"Mais c'est qu'il est mignon, le petit Parris, quand il bégaie."

Ah, brave petit Parris. Dans le fond, c'était étrange qu'il n'ait pas encore filé. Il ne devait pas être loin de trouver son comportement étrange, ou de simplement la trouver insupportable. Ce qu'elle était. Et elle s'en amusait.

Mariée, femme au foyer, avec douze gamins ? Morgane lui répondit, toujours avec son sourire moqueur.

"Oh non, tu n'y es pas vraiment. Mais après tout, peut-être que c'est ce que je verrais, en effet. Même si à choisir, je préfèrerais vivre avec celle que j'aime, nous marier risquant d'être difficile, avoir un métier qui me plairait, et avoir adopté deux ou trois enfants."

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Et voilà! Non mais quelle crétin lui en essayant de lui expliquer so ouverture d'esprit il venait juste de passer pour un zoophile ou plutôt un créaturophile... avec sa réputation de gay refoulée le voilà verni pour toute l'année, ah il s'en souviendrai de sa sixième année à Poudlard, il souhaita bientot ne jamais avoir mis un pied ici, oh qu'il aurait été bien à Durmstrang au milieu de plein d'autres mecs qu'il n'aurait eu aucune envie d'embrasser...

Il se passa la main sur le visage l'air dépité, non il n'irai pas en forêt avec cette folle draguer le centaure, c'était décidé! Comme si il y avait à hésiter ne fusse qu'une seconde à une t'elle proposition.

Soudain elle lu caressa à nouveau la jour avant de descendre sa main sur son cou, vous savez juste sur ce petit centimètre de peau délicate qui vous vais frissonner quand on y dépose ses lèvres, ses dents ou le bout des doigts comme présentement, et immanquablement il frissonna légèrement, ce qui lui donna la chair de poule, c'était irritant que cette fille le manipule de la sorte, mais pour un peu il l'aurais pris dans ses bras...heureusement il avait appris à ne plus céder à ses pulsion le pauvre il se retint donc de justesse...

Et la voilà qu'elle se moquait de son énervement, ah les filles! puis elle se scia, le laissant la mâchoire tombante, alors comme ça elle avait une petite amie...et elle se moquait de sa sois disant homosexualité la garce? AH mais il n'allait pas se laisser faire ça non elle allait voir!

"Oh je vois...et elle est jolie ta copine? On pourrais se faire un petit plan à trois non, J'ai toujours fantasmés sur deux filles ensembler...allez promis je ferais que regarder"

proposa t'il avec un sourire salace sur le visage et les yeux brillant...d'hilarité surtout mais ça elle ne pouvait pas le deviner.

Morgane adorait ce pouvoir qu'elle avait sur Parris. Il était coince, tout ce qu'il disait se retournait contre lui. Merveilleux. Même son corps commençait à le trahir. Comme ce frisson qu'elle sentir lorsqu'elle passa ses doigts dans son cou. C'était tellement bon de voir les réactions qu'elle pouvait provoquer chez lui. Décidément, Morgane aimait de plus en plus manipuler les autres, en faire ce qu'elle voulait. Elle ne serait plus jamais le jouet de personne. Et au contraire, ce serait les autres qui seraient ses jouets. Comme Parris en ce moment.

Mais lorsque le Poufsouffle reprit la parole, Morgane dû bien avouer qu'elle ne s'attendait pas à ça. Elle resta un moment silencieuse, immobile, les yeux grands ouverts. Non, elle ne pouvait pas croire ce qu'elle venait d'entendre. De tout ce qu'elle avait eu le loisir d'entendre à propos de sa relation avec Mandy, cette remarque était probablement la pire. Mais ça n'allait pas se passer comme ça.

Morgane se reprit. Elle détailla Parris pendant un moment, son regard se faisant intéressé.

"Oh, j'ai de la chance d'être tombée sur toi. Vois-tu, à deux, c'est bien, mais on avait bien envie de pimenter un peu les choses. Et on se disait qu'on pourrait essayer quelque chose à trois. En plus, tu est plutôt mignon, ça ne gâche rien. Oh, je suis sûre qu'elle sera autant ravie que moi !"

Morgane regarda un moment Parris, un grand sourire aux lèvres. Puis, son expression changea du tout au tout, se faisant glaciale, méprisante, et surtout, incroyablement en colère. Son regard brillait maintenant de cette petite étincelle de folie. Elle perdait tout contrôle d'elle-même. D'un geste brusque, elle se saisit de son poignet et le serra de toutes ses forces, enfonçant ses ongles dans la peau du Poufsouffle.

"Écoute-moi bien, petit crétin. Si tu oses rouvrir un jour ta bouche pour redire ce genre d'horreurs, crois-moi, tu le regretteras amèrement. Comprit ?"

Morgane relâcha le poignet du sale petit pervers. Puis, toujours aussi brusquement, elle leva la main pour lui asséner une gifle, en y mettant toutes ses forces.

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Elle jubilait cela se voyait dans son regard et il n'avait pas envie que cette lueur de supériorité y reste, aussitôt eut il parlé que son expression changea pour un masque de la stupeur la plus profonde ah voilà c'était mieux à présent c'était lui qui jubilait et ricanait intérieurement...

Puis contre toute attente le sourire lui revint et elle sembla même ravie de cette proposition, la ce fut à Parris d'ouvrir de grands yeux et de se décrocher la mâchoire, il était bien tombé sur une cinglé! La folle se saisit de son poignet et le pinça tandis que son expression changeait à nouveau, il fallait vraiment être bizarre pour arriver à faire ça tout naturellement, c'en était presque flippant, la regarder comme ça lui fit froid dans le dos, il trembla légèrement et ce n'était pas du à la douleur qu'occasionnait ses ongles sur sa peau déjà marquée.

Il n'eut pas le temps de lui dire qu'il plaisantait ou qu'il avait essayé de la piéger qu'elle le lâcha et lui assena une gifle, tant d'expressions, d'émotions différents et de réactions en quelques instants, le pauvre Parris ne savait plus sur quels pied danser, si elle voulait le déstabiliser c'était gagé!

Sa tête valsa sur le côté, heureusement qu'il avait de la force sinon tout son corps aurait suivi et s'aurait été la chute vertigineuse dans les escaliers, si Parris avait été une de ses camarades de classe à cet instant, nul doute qu'il se serait fait très mal voir pire...mais il resta planté devant elle, vascillant , la joue marquée comme au fer rouge et le regard charriant des glaçons contemplant Morganne.

"Tu sais que t'es complètement folle?"

se mit à dirre d'une voix glaciale tout en haussant le ton.

"Je me fichait juste de toi, non mais pour qui tu me prends? J'ai plus de respect que ca pour les filles je te signale enfin pour toute sauf pour toi pauvre cinglée!"

ajouta t'il à deux doigts de la gifler à son tour, heureusement pour elle qu'elle n'était pas un mec et qu'il était bien éduqué.

"Faut te faire soigner!"

hurla t'il plus fort encore ce qui fit se retourner et sursauter les gens qui grimpait les escaliers trois étages plus bas.

Elle le détestait ! La façon dont il lui parlait, ce qu'il disait... Il n'avait pas à lui parler ainsi ! Personne n'avait le droit de lui parler comme ça, personne ne pouvait lui manquer de respect à ce point ! Jamais ! Cet imbécile de Poufsouffle allait le comprendre. Elle avait bien sentit qu'il avait tremblé, tout à l'heure, quand elle lui avait prit le poignet. Il avait peur. Mais visiblement pas assez, puisqu'il continuait. Il allait souffrir. Vraiment. Et comprendre ainsi à qui il parlait. Il la traitait de folle ! Il osait la traiter de folle ! Elle, Morgane DeLune ! Non, elle ne le permettrait pas ! Ce jeune idiot allait comprendre, au plus profond de lui-même, et il ne recommencerait pas. Plus jamais. Et comment le pourrait-il, de toute façon ?

Morgane secoua la tête. Que se passait-il ? Elle blêmit, réalisant que sa main enserrait le cou de Parris. Elle retira sa main, comme si la peau du garçon la brûlait. Qu'avait-elle fait ? Elle avait perdu le contrôle... Ces pensées étaient devenues un enchevêtrement d'idées de souffrance. Elle avait voulu intensément faire mal à Parris... Mais... Ce n'était pas elle, ça... Pourquoi... Au début, elle voulait juste jouer avec le garçon. Pas lui faire mal... Que c'était-il passé ? C'était comme si... Comme si quelqu'un d'autre avait prit le contrôle de son corps et de son esprit... Quelqu'un qui ne voulait que faire mal... Non...

Morgane regarda Parris, mais sans vraiment le voir. Son regard trahissait l'effroi. Elle était un monstre ! Cette part maléfique d'elle-même, dont elle soupçonnait déjà l'existence, venait de prendre le dessus... Et alors, elle ne se contrôlait plus... Elle aurait pu faire quelque chose de vraiment horrible... Tuer Parris, peut-être même... Elle était un monstre !

"Pardon..."

Après ce mot qu'elle n'avait que murmuré, Morgane tourna les talons, et s'enfuit. Qu'avait-elle fait... Elle n'était qu'un monstre...

Invité

La folle se jeta sur lui littéralement, pas comme il aurait souhaité toutefois, non pas avec fougue et passion, avec rage et l'envie de le tuer tout simplement, chose qu'elle aurait surement fait si on ne sais quoi l'avait arrêté...

Car son expression avait défiguré son beau visage affichant un masque de haine pure, le mal à l'état pur et rien d'autre, si le diable avait un visage il aurait sans doute eu celui là. Ses yeux lançaient des flammes et des glaçons à la fois, ses mains se mirent à serrer son cou avec une force qu'il n'aurait pu imaginer,il vacilla alors qu'il tentait de déserer son étreinte en vain, une force pareille était impossible pour un tel gabarit, que lui arrivait il? Il se vit mourir un instant, la terreur fut à son comble...puis le visage de Morganne changea à nouveau et la stupéfaction se lut sur celui ci, ses mains le libérèrent, il eut l'impression qu'elle tremblait, ses yeux étaient hagards, elle avait l'air d'avoir perdu dix ans d'un coup la, elle sembla fragile et désarmée...

Il la dévisagea tandis que son expression ce faisait de plus en plus désarmée tout en frottant son cou de ses deux mains, elle lui avait fait mal, il aurait surement de belles marques bleues durant plusieurs jours...

Elle continua à se décomposer avant de fuir tout simplement en murmurant un simple mot...pardon...et là son coeur trop tendre se serra, la pauvre elle était si désemparée, que venait il de lui arriver, on aurait dit une petite fille à présent, perdue dans un monde troip dur pour elle, il ne pouvait décidément pas la laisser dans une telle situation, non ou il ne s'appellait pas Parris Price! Certes il allait risquer sa vie là mais tant pis.

Elle commençait à descendre les escaliers en courant, trébuchant parfois l'air faible et mal...il n'eut par contre aucun mal à la rattraper courant comme un fou derrière elle, son coeur battant encore à tout rompre et la respiration encore difficile, il la rattrapa donc un ,étage plus bas et attrappa son poignet pour l'empêcher d'aller plus loin.

"Oh...pas si vite veux tu"

dit il en la retournant vers lui et en la prenant carrément dans ses bras pour l'emprisonner et la serrer très fort histoire qu'elle se calme même si elle n'aimait pas ça et n'en avait pas envie, il savait cette méthode radicale, on se débattait un moment puis à bout de nerf on craquait et tout allais mieux...généralement...

"Allez calme toi...c'est tout..."

murmura t'il alors d'une voix rendue rauque par la pression exercée sur son larynx...

Partir... S'éloigner de lui... S'éloigner de tout le monde... Elle ne devait pas rester près des autres... Ce qu'elle était capable de faire... Elle était un monstre... Un danger pour les autres... Là, elle s'était arrêtée à temps... Mais si ça n'avait pas été le cas... Elle l'aurait tué... Elle aurait tué quelqu'un... Elle devait s'isoler des autres, c'était le seul moyen pour qu'ils soient en sécurité...

Morgane était horrifiée par ce qu'elle avait fait. Tuer quelqu'un... Elle avait voulu le faire ! Et elle avait peur... Peur de perdre à nouveau le contrôle... Peur de faire du mal à quelqu'un d'autre... Peur de ne pas se reprendre à temps, et d'aller trop loin, la prochaine fois... C'était horrible...

Morgane s'enfuyait donc. Elle voulait aller le plus loin possible de Parris. Mais apparemment, lui n'entendait pas les choses ainsi. Parce qu'il la rattrapa. Que faisait-il là ? Il devait partir ! Mais elle n'eut pas le courage de le repousser. Elle resta donc immobile, complètement inerte dans les bras réconfortants de Parris.

"Va t'en... Tu ne dois pas rester avec moi... Tu as bien vu... Je suis un monstre..."

Ces mots n'étaient que murmurés. Mais Parris devait partir. Si jamais elle perdait de nouveau le contrôle, et qu'elle le tuait pour de bon, cette fois-ci... Mais elle n'avait pas la force de le repousser... Elle se sentait si mal...

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