Et dire que je vais t'engrosser...Fictivement...[pv Maureen]

Arthur sifflotait d'un air guilleret en marchand tranquillement dans les couloirs. Il avait passer une fort bonne journée sans devoir à rendre, sans punition. Il avait passer une heure avec sa chérie et maintenant il rejoignait sa femme fictive pour un super moment de joie ( Ô bonheur inconditionnel ) pour créer une famille fictive. Alors il avait bien réfléchit à sa future carrière mais il ne voyait pas. Franchement, il ne voulait rien faire en fait. Mangemort auparavant mais il avait de sérieux doutes désormais. Pfff, dure dure la vie...Il poussa un soupir ( ça devient une habitude, il va s'asphixier à force de rejeter de l'air XD ) et se dirigea vers la bibliothèque.

Il posa son regard sur la salle et vit derechef que sa camarade et femme fictive se tenait déjà sur l'une des table. Tout sourire, il se dirigea vivement vers elle et s'installa en la saluant

- Bonjour chère petite femme fictive. Je me présente enfin correctement...Arthur Delune, même si tu le sais déjà évidement

Sur ce, il sortit un parchemin, de l'encre et une plume avant de croiser ses mains sur la table et d'attendre qu'elle se présente convenablement à son tour.

Maureen avait pensé à ce cours où elle avait été "accouplée" avec Arthur Delune longtemps après l'heure où ils avaient su le nom de leur binôme. Elle avait été un peu déçue de tomber sur un Serpentard mais elle ne pouvait rien faire pour changer et puis, elle s'était inscrite à ce cours à ses risques et périls après tout. Avec son partenaire, ils s'étaient donc donnés rendez-vous dans la bibliothèque pour réfléchir à ce que le directeur avait raconté et aussi comment allait se passer ce "mariage". C'était assez dur pour la jeune fille d'imaginer qu'elle était mariée. Quant à ce que Dumbledore avait demandé de réfléchir, c'était tout réfléchit. Ce qu'elle voulait faire plus tard ? Travailler au Département de Contrôle et Régulation des Créatures Magiques. Et elle ferait tout pour y arriver, même à potasser sur les êtres de la Magie toutes ses journées, même à repasser ses ASPICS plusieurs fois. Oui, elle avait de la volonté... Et c'est en partie pour ça qu'elle n'avait pas fui ses responsabilités quant au fait de poursuivre les cours de Préparation à la Vie Adulte.
Elle s'était donc assise à une table de la bibliothèque, une table pour deux pour ne pas occuper trop de places, et elle avait sortit ses affaires en attendant celui qui avait été désigné comme son "mari". Il n'avait pas tardé à arriver. Elle l'avait reconnu de loin, parce qu'il était seul et qu'il avait un large sourire. Que signifiait-il ? On pouvait s'attendre à tout avec un Serpentard, et surtout à des coups bas. Mais il n'avait pas l'air trop suspect lorsqu'il se présenta. "Petite femme fictive" ? Bon, okay, elle n'était pas grande, mais quand même ! Elle ne fit pas de remarque et se présenta à son tour, avec sa voix hésitante.

- Bin moi c'est... Maureen Callaghan... Enchantée.

Oui, ça devait se voir, qu'elle était enchantée. Son visage exprimait plutôt la neutralité. Il n'y avait rien de très clair que l'on pouvait lire sur son visage. Sauf peut-être de la méfiance. Elle ne pouvait pas tellement avoir d'opinion sur Arthur puisqu'elle ne le connaissait pas mais elle avait appris à se méfier des Serpentard.

Arthur avait vraiment envie que ce travaille se termine, Maureen était mignonne pas vraiment intéressante. Il se contenterait du strict minimum et ils feraient ça juste comme il faut. Il l'entendit donc se présenter

- Bin moi c'est... Maureen Callaghan... Enchantée.

Il lui fit un sourire pour toute réponse et commença les choses sérieuses.

- Alors, que veux tu faire comme travail ma belle ?

Il avait dit cela pour amorcer un départ, il voulait travailler le mieux possible quand même. Il se demandait d'ailleurs sincèrement ce qu'elle souhaitait faire, ça lui donnerait peut-être une piste, lui qui n'avait pas d'idée. Il ne savait pas du tout ce qu'il voulait faire de sa propre vie, fictive ou non. Il était pitoyable hein ? Enfin, il était comme il était...

Arthur Delune lui avait fait un sourire. Etait-ce pour paraître gentil et que les devoirs se passent sans embrouille ou parce qu'il est différent de tous ces êtres vils qu'étaient les Serpentard ? Maureen se posa la question et ne trouva pas la réponse. Elle ne voulait pas juger son camarade à cause de sa maison, loin de là, mais elle avait tellement l'habitude du comportement des vert-argent que ça la surprenait qu'un seul d'entre eux puisse être un minimum sympathique. Il lui demanda ce qu'elle voulait faire comme travail, plus tard. S'il y avait bien une chose que la jeune Serdaigle savait, c'était qu'elle voulait travailler au ministère de la Magie dans le Département de Régulation et Contrôle des Animaux Magiques. D'ailleurs, si un département du même genre aurait existé poutr les animaux moldus, elle n'aurait sû lequel choisir. Elle adorait les bêtes à plumes, à poils, à écailles. Elle aimait s'occuper d'eux, les protéger. C'était son sujet préféré lorsqu'elle allait dans la bibliothèque. Elle avait d'ailleurs son manuel de Soins aux Créatures Magiques sur elle vingt-quatre heures sur vingt-quatre, même si elle le connaissait presque par coeur maintenant. Elle était la meilleure de son année dans cette matière et ne comprenait pas pourquoi beaucoup d'entre eux ont abandonnés une fois les BUSES passées.

- J'aimerais travailler au Département de Régulation et Contrôle des Créatures Magiques...

Elle avait répondu à Arthur d'une traite pour ne pas bégailler mais elle se demanda s'il avait bien compris. En tout cas, dans le ton qu'elle avait employé, on entendait bien que c'était ce qu'elle voulait faire à tout prix. Oui, elle serait capable de tout pour y arriver, même à redoubler sa septième année et à repasser ses ASPICS. La jeune fille s'arrêta de penser à son futur travail pour se reconcentrer sur le devoir qu'elle avait à faire avec le garçon qu'elle avait en face d'elle.

- Et toi tu veux faire quoi ?

Arthur sentait qu'en posant cette question, la jeune femme avait déjà une belle réponse pré-définie à lui sortir derechef. Il s'attendait à un truc comme toutes les autres minettes genre " médicomage ", elles étaient pathétique pour la plupart sauf Alix, Alix...Aller mon vieux, arrête d'y penser par Merlin, arrête de penser à elle sans arrêt. Il soupira avant de se reporter de nouveau sur la réalité. Elle lui répondit d'ailleurs

- J'aimerais travailler au Département de Régulation et Contrôle des Créatures Magiques...

Il pensa alors que ce n'était pas vraiment originale mais que ça lui allait bien en tout cas, oui, il la voyait bien la dedans. Puis elle ajouta

- Et toi tu veux faire quoi ?

Il se mit alors à la regarder dans les yeux, la question à deux millions de noises. Il avait aucune idée de vie future, aucun projet d'avenir à court ou long terme, il avait peur de demain. Il devrait surement devenir mangemort mais ça, c'était pas un métier très en vue. En fait, il aimait quoi sinon ? Il réfléchit quelques instants, il allait faire quoi ? Il pensa alors à un métier qui lui plaisait bien. Il répondit

- Amnésieur... *

Il ne voyait que ça, mais ça lui disait bien. Effacer les mémoires des moldus, c'était sympathique non ?

( *Amnésieur : Effaceur de mémoire. Il dépend de la Prévôté des Bûchers et n'exerce généralement sa fonction que sur des moldus mais peut, occasionnellement, l'exercer sur un sorcier sur un ordre direct du Cercle de Brocéliande ou du Régisseur de France. ---> définition donnée par le dictionnaire des métiers sorciers de Fleur Delacour )

Amnésieur ? Maureen ne savait pas en quoi ce mêtier consistait exactement. Elle en avait juste entendu parler lorsqu'elle avait découvert ses pouvoirs. Elle avait demandé à son père lui-même sorcier pourquoi elle n'avait pas le droit de se servir de la Magie devant les gens qu'elle appelait alors les "gens normaux". Il lui avait répondu que, sinon, le Ministre de la Magie ne serait pas content et qu'il enverrait des Amnésieurs pour qu'ils leur enlèvent un bout de mémoire. Elle avait trouvé ce job ignoble, même si certains passages de sa mémoire, à elle, méritaient d'être évincés aussi. La mémoire, les souvenirs... Ils consistuaient l'histoire, le passé de chacun et chacune et c'est ça qui faisait ce qu'ils étaient. Sans ça, que serions-nous ? La jeune fille avait longtemps cru que ces hommes et ces femmes qui effaçaient la mémoire des gens étaient des être méprisables et cruels... sans coeurs. Mais elle avait grandit et elle avait comprit qu'ils n'utilisaient leurs pouvoirs qu'en cas de nécessité. Après tout, elle s'imaginait assez bien la terreur que devait ressentir les moldus lorsqu'ils voyaient un phénomène dû à la Magie. Eux qui ne la connaissent qu'à travers les contes et autres histoires fantastiques... C'était donc une profession comme les autres maintenant dans son esprit. De plus, cela ne la surprit pas que Arthur ait cette ambition. En tout cas, ce n'était pas étonnant de la part d'un Serpentard. Effacer la mémoire des moldus allait bien avec leur caractère et leurs convictions, bien qu'elle n'approuvait ni l'un ni les autres. Elle trouvait que les mêtiers dans ce genre allaient parfaitement bien aux verts et argents. La jeune fille trempa le bout de sa plume dans l'encrier posé en face d'elle et commença à griffoner des notes de son écriture dansante et fine. On ne sait jamais, au cas où elle oublierait : c'était assez important pour le cours tout de même ! Elle se demanda ce qu'elle devait savoir d'autre... Le nombre d'enfants qu'il souhaite ? C'était pas un peu... personnel ?
- Euh...
Elle ne savait quoi dire d'autre... et se trouvait très bête. Pourquoi faisait-elle tout ça ? Dans quel but ?

La jeune fille semblait perplexe quand à la réponse qu'il venait de lui donner. Elle aussi, considérait que c'était un drôle de métier fait pour des gens stupides qui n'avaient rien d'autres à faire dans la vie. Lui, il trouvait ce métier fascinant en tout point. Original, simple, efficace, en lien avec la société, discret...Le contraire d'un mangemort en bref, même si la possibilité d'en être un était encore là. il lui sortit d'ailleurs quand elle répondit par un " euh"

- C'est mieux que mangemort non ? Quoi que là encore, ça pourrait se discuter. Je veux être amnésieur pour aider les sorciers à ne pas être vu des moldus et pour que les moldus, eux, oublient ce qui serait trop dur à accepter. En fait, c'est un métier qui aident à maintenir l'équilibre...

Puis, il toussota pour changer de sujet

- Sinon, tu veux qu'on vive où et qu'on est combien de petits Arthur ?

Il avait dit cela en rigolant, avec un sourire sincère pour prouver sa bonne foi. Il voulait une bonne note par la traumatiser.

Mangemort ? Que venait faire ce mot dans la bouche du serpentard ? Maureen eut envie de lui jeter un sort de Blocklangue juste pour lui apprendre à se taire. Rien que d'entendre ce nom lui donna des frissons d'horreur. Pourquoi Arthur comparait-il... comment devait-on appeler ça déjà ? avec un mêtier tout à fait convenable ? Il voulait que la serdaigle ait un arrêt cardiaque ou quoi ? Cette dernière se le demanda bien. Elle ne pipa mot pourtant, préférant laisser couler. Elle ne voulait pas parler de ça plus longtemps et il lui sembla que son collaborateur, puisqu'il l'était, le comprit et il changea de sujet. Elle le remercia intérieurement en soupirant. Quant à lui, il toussota. C'est vrai que de parler des serviteurs du Mal n'était pas très intéressant comme conversation. Il lui demanda où ils allaient vivre et combien ils auraient de "petits Arthur". ON ? Ils n'allaient rien faire ensemble, juste leurs devoirs ! Heureusement que le ton du Serpy montrait qu'il plaisantait. Mais Maureen n'était pas le genre de personne qui marchait dans ce genre de plaisanteries... Sauf avec son cousin, Aidan, mais là c'était une autre histoire : ils se connaissent depuis le berceau ! La jeune fille ne sut quoi répondre. Elle vira au rouge tomate et chercha ce qu'elle pouvait bien dire.

- J'aimerai retourner en... en Irlande... mais si je travaille au Ministère ça va pas être très pratique.

Elle voulait rencontrer sa famille moldue, du côté de sa mère, celle qui les a rejeté. Elle allait les retrouver, elle le voulait, mais si elle travaillait finalement au Ministère comme elle le souhaite, elle devra attendre d'avoir des vacances.
Quant aux "mini-Arthur", elle ne les appellera certainement pas Arthur Junior puisque leur père ne sera pas le Serpy. Certes, c'était un exercice, rien de plus, mais de s'imaginer avec lui ne l'enchantait guère. Pas qu'elle ne l'aimait pas mais il avait une réputation plutôt mauvaise au sein de Pouldard. Bien qu'elle ne croyait pas toutes les rumeurs, certaines étaient fondées et ça ne lui plaisaient pas trop. De plus, il avait déjà une copine... et puis, c'était un serpentard par la barbe de Merlin ! Même pour plaisanter, elle ne pouvait se résoudre à utiliser "mini-Arthur" pour désigner ses futurs enfants, si elle en aura bien sur.

- Et je n'ai pas réfléchis encore à combien de... mini-Maureen je voudrais avoir.

Bin oui, mini-Maureen convenait mieux.

- Et toi ?

Ce n'est pas qu'Arthur s'ennuyait là avec elle mais on pouvait pas franchement dire que c'était la grosse marade, la jeune demoiselle semblait un peu tendue...La faute à la présence au serpy ? Bah, il s'en remettrait au pire si c'était que ça, il avait sentir dès le début en arrivant que ça allait être bizarre ce cours. Il ne s'était pas attendu à grand chose de ce travail à deux donc au moins, quoi qu'il se passe il ne serait pas déçut ayant déjà imaginer le plus ennuyeux des scénarios possible. Il avait bien pensé à en faire son casse-croûte si elle était jolie et elle l'était dans son genre, voir jolie tout court mais il sentait que ça ne collerait pas, il devait plutôt se concentrer sur leur avenir fictif que sur des trucs louches qui pourraient passer pour pervers avec les zozos de cette école de " balai dans le derrière ". Les gens étaient soit coincés soit bizarres ici alors...Pas glorieux...

Il attendit qu'elle réponde ce qu'elle ne tarda pas à faire

- J'aimerai retourner en... en Irlande... mais si je travaille au Ministère ça va pas être très pratique.

En Irlande ? Pour faire quoi au juste ? Il ne se gêna pas pour demander

- Tu veux y faire quoi en Irlande parce qu'au pire on peut y vivre de temps en temps comme résidence de vacances si Dumbledore accepte qu'on est de l'argent et qu'on ne soient pas de pauvres manants.

Puis elle rajouta

Et je n'ai pas réfléchis encore à combien de... mini-Maureen je voudrais avoir. Et toi ?

Hum...Mini-Maureen, non mais laisser nous rire. Enfin, lui ? Il en voulait trois, c'était un bon nombre trois, des enfants d'âges rapprochés pour ne pas vivre sans famille, il voulait une belle famille à lui le Tutur.

- Je dirais trois enfants, ça te va ou c'est trop ?

Il n'osait pas dire que pour lui, trois, c'était son idéal.

( HS : Désolé du retard, j'avais oublié :Embarassed: Et dire que je vais t'engrosser...Fictivement...[pv Maureen] 431206

Et dire que je vais t'engrosser...Fictivement...[pv Maureen] 431206

)

Maureen vit que Arthur restait fixé dans l'idée qu'ils allaient faire leur vie ensemble, comme l'impose le cours. La jeune fille n'était pas vraiment le genre à plaisanter avec l'avenir, encore moins en présence d'une personne qui faisait partie d'un groupe qu'elle n'aimait pas... en temps normal. En effet, elle était prête à réviser son jugement grâce à Arthur DeLune qui lui paraissait sympathique d'après ce qu'elle avait pût en conclure depuis qu'il était arrivé. Après tout, elle ne devait pas mettre tous les serpentards dans le même panier n'est-ce pas ?! Et puis, pourquoi ne pas se laisser un peu aller pour une fois ? Surtout que ce n'était pas si important, que ça n'avait aucun impact réel sur son avenir, proche ou éloigné.... Et pour couronner le tout, c'était en quelques sortes un devoir sérieux pour le cours. Si on pouvait dire sérieux.
Elle revint donc à la conversation qu'elle avait avec le jeune homme, qui lui demandait pourquoi elle voulait aller en Irlande et qui lui proposa une maison de vacances là-bas. Une maison de vacances en Irlande ? Elle n'y avait jamais pensé, à vrai dire, et il est vrai que c'était plutôt une bonne idée ! Elle y réfléchirait en temps voulu. Là, elle écouta Arthur qui lui disait qu'il voulait trois enfants et qui lui demandait si c'était trop... Trop ? Non, pas spécialement, mais elle en aurait peut-être vu seulement deux. C'était le nombre d'enfants qu'elle espérait avoir, elle qui avait un grand frère et qu'elle aimait beaucoup. Elle pensait que c'était la famille idéale : un mari, une fille et un fils. Mais trois enfants ne la gêneraient pas...
Puisqu'elle avait décidé de marcher avec Arthur dans le devoir qu'ils avaient à faire, elle ne se priva pas de parler à la première personne du pluriel.

- Et bien... J'aimerai retrouver ma famille maternelle... Celle qui habite en Irlande... Nous irions les voir pendant les vacances alors ! Et... pourquoi serions-nous pauvres... si je travaille au Ministère et que tu es amnésieur ? Quant aux enfants... Trois c'est pas mal... Mais seulement s'il y a deux filles.

Ce n'était pas le genre de Maureen d'imposer ses choix mais puisque c'est Arthur qui a décidé du nombre, il devrait comprendre qu'elle veuille pouponner deux petites princesses... non ? En tout cas, elle se voyait bien tenant la main de deux charmantes petites répliques d'elle plus jeune. Elle souria en imaginant ce petit tableau enchanté avant de se rendre compte qu'elle n'était pas seule...

[HJ : très court désolée =S]

Arthur écoutait maintenant la jeune femme avec intérêt, elle semblait savoir ce qu'elle voulait et c'était tout à son honneur, elle avait le droit de choisir et il appréciait fortement les gens avec un peu de caractère, les gens lents et passifs sont de bien loin les plus ennuyeux. Il s'attendait donc à une réponse à la mesure de la jeune demoiselle des bleus et bronze qui se tenait devant lui et comme il l'avait bien prédit, la réponse fut tout à son image

- Et bien... J'aimerai retrouver ma famille maternelle... Celle qui habite en Irlande... Nous irions les voir pendant les vacances alors ! Et... pourquoi serions-nous pauvres... si je travaille au Ministère et que tu es amnésieur ? Quant aux enfants... Trois c'est pas mal... Mais seulement s'il y a deux filles.

Retrouver sa famille ? Noble cause, surtout s'il fallait se prendre sérieusement au jeu. Lui n'ayant pas de famille à part sa soeur, il n'était pas contre d'en avoir une même si ce devait être celle de son épouse...Ou époux...Pensa t-il avant de se demander s'il n'avait pas perdu la tête de penser pareil calomnie. Les voir pendant les vacances ? Si elle ça lui suffisait, il le ferait. En vrai, il serait capable de faire n'importe quoi pour l'être aimé et le jour où il se sentira bien avec cette personne, il saura si cela peut durer toujours.

Elle semblait refuser d'être pauvre ? Bah lui aussi finalement alors même si il serait prêt à l'être s'il le devait, mais avoir des avantages financiers n'est en rien une tare. Avec une petite femme au Ministère et lui amnésieur, ça s'annonçait pas mal cette vie fictive. Sauf si bien sûr, la carrière de mangemort refaisait surface mais pour le cours, on allait éviter quand même.
En ce qui concernait les enfants, il n'était pas très chaud pour deux filles, il aurait préférer deux garçons mais si elle y tenait.

- Tu as des idées de prénoms pour les enfants ?

Lui, il tenait à appeler un de ses filles soit Anna soit avec le préfixe Anna suivit d'un autre prénom et d'un tiret, personne à part lui ne pouvait comprendre le sens d'un tel engagement mais il y tenait désormais plus que tout.

Maureen ne regarda même pas la réaction d'Arthur. En fait, elle s'en fichait. Peut-être est-ce qu'il jugeait cet avenir ridicule, peut-être pas, mais cela lui tenait à cœur, de connaitre cette famille qu'elle n'avait connu que lors de sa première année. Elle n'en avait aucun souvenir, pas une seule photo de ses grands parents, ni de ses tantes, de ses oncles. Ses parents lui en parlaient de temps en temps mais de façon superficielle et elle ne les connaissait vraiment qu'à travers ces paroles, qui n'étaient qu'évasives. En fait, elle ne savait trop pourquoi elle voulait les retrouver, puisqu'à la base ses parents, son frère et elle se sont exilés en Angleterre parce que cette même famille ne voulait pas d'eux. Et tout ça à cause de traditions familiales complètement absurdes. Peut-être que la jeune fille voulait leur demander de plus amples explications. Ou alors pour savoir à quoi ils ressemblent, tous autant qu'ils sont. Leur montrer que malgré des parents qui ne sont pas mariés elle est une fille correcte et bien élevée serait une possibilité aussi. En fait, c'était certainement juste de la curiosité. Elle avait déjà imaginé la rencontre plusieurs fois mais ne savait jamais quoi leur dire, comment réagir... Renouer avec ses racines ne sera pas si simple pour la jeune fille.
Elle se mit à dessiner Adamante, sa jolie sacrée de Birmanie, sur le petit bout de parchemin qu'elle avait sortie pour noter ce qui allait se dire. C'était son passe-temps favoris, dessiner, et elle était plutôt douée malgré ce qu'elle disait. Elle s'interrompit pour réfléchir à la question de son camarade. Le prénom de ses enfants ? Elle ne savait trop... Elle n'y avait à vrai dire jamais réfléchit et c'était la première fois qu'on lui posait cette question. Elle n'en savait trop rien. Elle pensa qu'elle verrait en temps voulu, que c'est lors de sa grossesse qu'elle aurait la révélation. Elle pensa à son prénom à elle, Maureen. Sa mère lui avait expliqué que c'était un prénom Irlandais qui provenait de l'Égypte ancienne et qui voulait dire "aimée"... Elle ne croyait pas en la signification des prénoms mais en voulait des significatifs pour ses enfants... Où était la logique ? Elle ne savait pas exactement ce qui la poussait à croire qu'il fallait que les prénoms de sa progéniture aient un sens mais pensait que c'était grâce à sa mère. En tout cas, elle n'avait pas de prénom en tête, là maintenant... Mais peut-être qu'Arthur en avait, lui.

- A vrai dire... Je n'y ai jamais réfléchit. J'aimerai des prénoms... significatifs. Mais je n'en ai pas en tête. Et toi alors ?

Pour lui poser cette question, c'est qu'il devait en avoir une petite idée, non ?

Arthur n'était pas très motivé depuis le début pour venir faire ce cours et travailler sa future vie avec une fille qu'il ne connaissait pas et qui semblait en pas être ravie d'être là non plus. il aurait préféré en être dispensé, il avait fait ça pour montrer l'exemple en tant que préfet au début mais avait perdu son poste quelques jours après mais trop tard pour s'y enlever. Il y pensait des fois, à son poste de préfet, il lui manquait cet insigne. Il voulait le récupérer mais ce n'était pas possible, il n'avait rien demandé et il avait perdu sa seule marque qui lui valait une place dans sa maison, celle des traitres et des fourbes pour la grande majorité. Il avait été tellement heureux d'y entrer même sang mêlé mais il le regrettait de plus en plus mais pour aller où au juste. Et là, il ne se voyait pas dans une autre maison que celle de verts et argent, elle était faite pour lui. Il devait l'accepter ce qu'il faisait très bien. Il n'avait pas bien d'autres choix de toute manière alors il fallait faire avec.
Revenant à la demoiselle devant lui, il venait de lui demander si elle avait des idées de prénoms pour les enfants qu'il auraient " fictivement ensemble ". Il attendait une réponse de la jeune fille et espérait pouvoir appeler un de leur enfant avec " Anna" si ils avaient une fille. Et comme elle en voulait deux ça tombait bien même si lui aurait préféré deux garçons. Bizarrement, il ne voulait qu'une fille, une petit princesse à ses yeux mais ça, il se garderait bien de le dire surtout devant quelqu'un.

- A vrai dire... Je n'y ai jamais réfléchit. J'aimerai des prénoms... significatifs. Mais je n'en ai pas en tête. Et toi alors ?

Significatifs ? Qu'entendait-elle par là ? La même chose que lui, des prénoms au sens fort non donné pour rien mais pour une raison surtout si elle est bonne. Il voulait donner Jeanne comment second prénom à sa fille, le prénom de sa défunte mère mais là, accepterait-elle de donner le prénom de sa mère comme premier à leurs enfants ?

- Je...Je pensais à Jeanne si tu es d'accord pour une des deux filles, c'est....C'était le prénom de mère...

Savait-elle qu'il était orphelin ? Surement, pas mal de gens le savait mais comme Sarah Young elle ne l'avait pas su, possible de ne pas être au courant, probable même. Qu'allait-elle en penser qu'elle le sache ou non ?

Parler du nom de ses futurs enfants laissait à Maureen une drôle d'impression, surtout avec Arthur. Il n'y avait probablement aucune chance que ces bébés soient conçus avec le serpentard, même si elle l'appréciait de plus en plus au fil de la conversation. Cette idée de cours était sans doute une bonne idée, à bien y réfléchir. En tout cas, tous ces préjugés sur les verts et argent s'étaient envolés et elle allait maintenant apprendre à connaitre les gens avant de les juger.

Cette conversation la projeta dans l'avenir, un futur plus ou moins lointain, où elle serait souriante,entourée de bambins qui gambadent dans un jardin de campagne irlandaise. Elle se voyait les prendre dans ses bras, leur nettoyer le visage, leurs faire des bisous, des câlins, mais il y avait une chose qu'elle ne voyait pas, et c'était le visage de son compagnon. Elle ne le voyait pas, et ne savait même pas quel aspect lui donner ! Serait-ce quelqu'un qu'elle connait déjà, ou une nouvelle rencontre ? Il faut dire que pour le moment elle ne connait pas grand monde... Et n'envisageait même pas avoir un jour des enfants d'ailleurs. Tomber amoureuse, ce n'était peut-être pas pour elle, elle ne savait pas trop. C'était quelque chose qu'elle n'attendait pas particulièrement, qu'elle fuyait même. Elle voyait cette chose comme une maladie que l'on ne peut pas guérir sans souffrir, un sentiment qui rend les gens si égoïstes et narcissiques, qui rend fou et qui embrouille l'esprit.

Mais heureusement, pour l'instant, avec Arthur, ce n'était que fictif et il lui semblait même qu'il était déjà pris. Peut-être. Mais ce n'était pas son problème, à elle, s'il était tombé dans le piège ! Il en souffrira certainement plus tard, et elle ne voulait rien savoir de cette histoire ! Et puis, si ça se trouve, il était la victime d'un mariage arrangé, comme beaucoup de ces jeunes sorciers de familles riches et pro sang-pur. Son père lui en avait parlé et l'avait rassuré en lui expliquant que sa famille, à elle, ne l'obligerait pas à se marier, même si elle aimait son compagnon. Eux-même avaient trop souffert de ces traditions.

Le DeLune lui répondit qu'il voulait appeler l'une de ses filles comme sa mère s'appellait : Jeanne. La jeune fille comprit que le garçon était orphelin de mère. Elle ne pouvait pas s'imaginer une vie sans l'amour maternel, elle qui avait baigné dedans. Toutes les souffrances qu'avaient dût traverser Arthur et sa soeur, Morgane, ne venaient pas à l'esprit de Maureen. Sans les bras rassurants d'une mère aimante, sans cette chaleur... Elle ne voulut pas continuer dans cette voie-là, sous peine de raviver la douleur que le jeune homme devait ressentir. Certes, c'était un serpentard et ceux-ci n'étaient pas réputés pour leur sensibilité, elle en avait fait les frais quelques fois, mais ils sont aussi des êtres humains. Et puis, peut-être que les méfaits de certains étaient dûs à leurs souffrances... Bon, pas tous certes, mais l'exemple d'Arthur était pour elle très bon. Heureusement pour lui, il lui restait encore son père, n'est-ce pas ? Elle ne trouva rien à dire, mais baissa les yeux d'un air désolé. Elle était sincère. Elle se reprit, il fallait changer de sujet de conversation...

- Et ton père, il s'appelle comment ?

Elle ne savait pas qu'Arthur était orphelin, elle n'avait jamais entendu parler de ça. De toute façon, qui aurait bien pu la prévenir ?

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