Je dois choisir [ pv Jesse ]

Amorie montait gracieusement les marches menant à la tour d'astronomie avec l'idée qu'elle devait accomplir quelque chose. Elle n'avait pas remit les pieds ici depuis que le garçon dont elle était amoureuse l'avait embrassé avant de se rétracter et de partir, la laissant en larme telle une loque. Elle ne s'était toujours pas remise de cet incident et passait tout son temps le nez dans les livres pour compensez. Oh certes elle avait Ludovic et elle l'adorait, elle passait de bons moments avec lui, il était et resterait son premier petit copain même si pas son premier baiser du fait du jeune homme qui avait brisé son coeur. Elle tentait de l'oublier, de profiter des bras chaleureux de Ludovic mais elle n'arrivait pas à l'oublier et elle s'en voulait, elle ne pouvait rester avec un garçon qu'elle adorait mais qu'elle n'aimait pas d'un amour sincère.

Elle continua de monter les marches avant d'arriver sur la dernière marche. Elle souffla, respira un bon coup et marcha lentement vers l'endroit où elle avait tant pleuré, elle se revoyait encore, le visage empli de larmes de tristesses, d'un chagrin d'amour, le premier et surement pas le dernier s'était-elle dit. Elle inspira et posa sa main à l'endroit où elle avait tant pleurer et fit un petit sourire. Elle détacha ses cheveux tout en se relevant et en se dirigeant vers le fond pour observer le parc dans sa splendeur de mars. Elle soupira, cela lui rappelait le soir où tout avait basculé dans son coeur. Elle devait se remettre, elle était là pour exorciser les erreurs du passé et tirer un traits sur Jesse une bonne fois pour toute.

Elle jeta son regard au loin et se décida qu'elle devait être forte, elle avait assez désespérée ces derniers temps même si elle le cachait bien, elle devait montrer qu'elle était forte non d'un chien. Elle sourit et commença à regagner la porte quand elle entendit des pas dans les escaliers. Elle sentit son coeur bondir dans sa poitrine * et si c'était lui ? *, arggg, elle avait dit qu'elle arrêtait d'y penser sacre bleu. Elle se stoppa net, attendant qui serait celui ou celle qui arriverait en haut. Elle ravala ses dernières larmes pour montrer un visage certes un peu triste mais souriant quand même.

Amorie avait le coeur lourd, l'estomac noué, comme si tout son corps allait bientôt s'affaisser sur lui-même. Un chagrin d'amour, ça fait mal, ça vous brise, surtout quand ce que vous n'espériez plus entrevoir vous apparait à nouveau et que vous y avez cru, une demie seconde qui a un parut duré un siècle, vous y avez cru et c'est là que c'est pire. Le retour à la réalité après la seconde de bonheur, toute l'intensité qui se réunit ensuite pour vous faire vous sentir mal, vous brisez le coeur en millions de petits morceaux. Elle aurait du le savoir, elle le savait même, Wyller était populaire. Elle l'avait haït avant de l'aimer et s'être cru assez bien pour ne serait-ce que attirer son regard. Elle était pitoyable, nul et même pas jolie. Il avait mentit au bal. Elle réprima un soupir avant de se dire qu'elle l'avait cherché, tout était de sa faute et elle devait en être consciente. Elle n'était qu'une petit intello qu'on avait remarqué un jour béni et qui devait replongé dans l'anonymat de sa vie.

Elle avait donc été coupé dans ses pensées par des bruits de pas, elle avait penser à " lui " bien sûr, comme ça mais de là à le voir vraiment. Elle avait ravalé ses larmes et là, elle le vit. Oui, c'était " lui ", celui qui occupait ses pensées alors qu'il n'était pas son petit-ami. Celui qui remettait tout en question dans sa tête, celui qui s'était emparé de son coeur et qui l'avait brisé sans même le savoir. Elle avait envie de pleurer encore plus, la douleur de son coeur semblait s'ouvrir de nouveau. Elle avait mal, tellement mal...Elle devait sortit tout ça de son coeur et de son corps mais pas encore, pas là, pas comme ça, non ? Elle se contenta de le regarder en se demandant ce qu'il allait bien pouvoir trouver à dire car elle ne serait pas capable de parler elle. Elle s'attendait à l'indifférence, en se disant que c'était pire que tout et c'est ce qu'il fit, comme si rien ne s'était passé, comme s'il ne l'avait pas laissé là après l'avoir embrassé pour une obscur raison. Il était immonde mais elle l'aimait tellement.

- Enfin quelqu'un, tout le monde semble avoir disparu aujourd'hui, y a pas un chat dans les couloirs...

Elle ne répondit pas, elle n'en avait pas le courage, pas encore, elle risquait de s'énerver et ce n'était pas l'image qu'elle donnait et qu'elle voulait donner. Elle était une fille gentille et simple, c'était comme ça, pourquoi changer ça maintenant même si un parfum de révolte lui soufflait dans le creux de l'oreille. Elle croisa ses bras sur sa poitrine, portant toute son attention sur ses larmes, elles ne devaient pas couler. Il prit de nouveau la parole au même moment ou elle sentit une petite larme lui échapper.

- Ca va pas ? Tu fais une drôle de tête...

Il osait demander ça ? Elle avait envie de lui dire " oui je ne vais pas bien et c'est en partit à cause de toi ". Le baiser avait tout remis en question, la laissant sans possibilité de se reprendre. Ce baiser avait tout gâché. Elle devait lui dire sans lui dire. Hum...Elle devait être sincère sans pour autant tout dire car si elle ne disait rien il partirait, elle se refusait à le voir la laisser.

- Je...Je...Je suis amoureuse...

Ah bah oui, bien ! Il allait comprendre. Tu pleures et tu es sûr le point de faire une attaque car tu es amoureuse. Oui, mais bien sûr ma fille, être amoureuse te donne envie de te cacher, au lieu d'être heureuse d'être amoureuse tu pleures, il va te prendre pour une folle. Elle se crut obliger de préciser et en tournant la tête.

- Mais lui...Il...Il ne m'aime pas...

Elle lui avait dit la vérité, bien sûr, il ne pouvait pas savoir qu'elle parlait de lui mais il allait comprendre qu'elle n'était pas amoureuse de Ludo à moins qu'elle l'aimait et que lui ne l'aime pas. Bref, elle était honnête, se sentant stupide de ne pas arriver à lui mentir.

Pourquoi à chaque fois qu'il se retrouvait en présence de la jeune fille, se sentait-il soudainement mal à l'aise. Pourtant, ils n'avaient jamais été bien proches, bien au contraire, il avait été du genre à l'ignorer avant et.. En fait, il ne se comprenait plus quand il la voyait. Il se sentait comme attirer par elle, comme un défi à réussir et .. Le poufsouffle attendit la réponse de la demoiselle en face de lui en se demandant s'il l'avait blessé la dernière fois, en sachant très bien, qu'il s'était comporté comme un goujat, d'ailleurs, devrait-il peut être lui présenter ses excuses, ce qui leur rappellerait inévitablement ce qu'il s'était passé. Il préférait laisser cela aux oubliettes si Amorie avait pris soin de l'effacer de son esprit tout comme lui. Il avait honte de son comportement.. Surtout que ça ne lui ressemblait pas vraiment d'agir ainsi avec une fille. Lui en voulait-elle ? Il espérait au fond de lui que non même s'il doutait qu'elle laissa cela passer.. Surtout après le bal.. Il était vraiment étrange en sa compagnie et le pire c'est de s'en rendre compte.

En plus, il ne s'était pas attendu à la trouver elle là haut.. Mais son air étrangement triste l'inquiétait. Elle n'avait pas dit un mot encore, pas un seul et lui se tenait devant elle, se sentant gauche et pas à sa place. Bizarre comme sensation pour un garçon plutôt habitué à se sentir assuré dans tout les domaines ou presque. Il lui sourit crispé, histoire de.. Il ne savait même pas ce qu'il cherchait à faire.. Il fourra ses mains dans ses poches pour éviter de voir ses doigts jouaient entre eux, ce qu'il avait tendance à faire quand il était mal à l'aise, et se contenta de l'observer attendant une réponse de sa part. Il avait quand même la sensation de ne pas être le bienvenu ici.. Ce qui était amplement justifié de sa part, il réagirait pareil si on lui avait fait ça à lui. Le jeune homme recula un peu pour s'éloigner de la jeune fille. Le fait qu'elle ne dise toujours rien , commençait à l'oppresser. Il aurait du rester dans sa salle commune en fin de compte, ça lui aurait évité cette scène là. Amorie finit par croise les bras sur sa poitrine, il la regarda faire en voyant ses pupilles ambrés briller. Oh mais elle se mettait à pleurer en plus ! Mais c'est qu'elle allait vraiment mal ?

Citation :

- Je...Je...Je suis amoureuse...

Euh ok, mais n'est pas une bonne chose que d'être amoureuse ? Il ne la suivait pas trop sur ce point là. Son coeur émit un drôle de battement, comme s'il compatissait un peu. Bah tient, c'était nouveau ça, de comprendre une fille.. Enfin d'essayer, parce que là, il ne suivait pas sa logique. Heureusement pour lui elle ajouta d'une petite voix que le mec en question de l'aimait pas. Parlait-elle de Ludovic avec qui elle sortait actuellement ? Ce pourrait-il que cet idiot ne se rende pas compte de sa chance ? Quoique non ça serait pas logique, elle serait heureuse d'être avec lui si c'était le cas, c'était donc qu'elle en aimait un autre.. Et il devait répondre quoi à ça ?

- Alors c'est un idiot qui finira par ouvrir les yeux... On ne peut pas passer à côté de toi sans te remarquer tu sais...

Amorie aurait bien eut envie de rire si la situation n'était pas aussi critique. Quand elle pensait à ce qui se passait sous ses yeux, cela aurait valut un bon fou rire. Il trouvait ce garçon idiot donc involontairement il se trouvait idiot mais bien sûr aucune chance qu'il pense que c'est lui surtout vu qu'elle le lui avouait. Grande chance aussi qu'il comprenne qu'elle n'était pas amoureuse de Ludovic mais tant pis, elle avait assez, plus qu'assez, elle devait vider son coeur et son âme sous peine de finir folle. Elle devait lui dire ce qu'elle pensait, elle savait qu'il était avec quelqu'un mais elle devait tout lui dire, elle le lui devait, elle se sentait exploser, il fallait que cela cesse. Une fois qu'elle aurait dit tout ce qu'elle avait sur le coeur elle pourrait passer à autre chose et l'oublier une bonne fois pour toute en ayant pour une fois quelque chose de courageux dans sa vie. Elle devait se prendre par la main et avouer au garçon qui hantait sa vie et ses rêves qu'elle était totalement et irrémédiablement amoureuse de lui et ce depuis un petit moment déjà. Qu'elle ne pensait qu'à lui jour et nuit et qu'elle aurait donné n'importe quoi pour être dans ses bras et revivre le baiser qu'ils avaient échangé ensemble. Prise de frénésie elle ne put contenir son rire plus longtemps. Elle fut prise d'un fou rire incontrôlable. Quand elle eut finit de rire après quelques secondes elle e put que regarder le jeune homme et tout lui dire

- Tu ne comprends donc pas...Tu trouves que c'est un idiot de ne pas me voir mais toi...Tu ne vois pas...Alors cela fait-il de toi cet idiot ?

Elle se rapprocha de lui, il était trop tard pour s'arrêter et elle se sentait tellement allégée de lui dire tout ça

- Tu n'as donc toujours pas compris...C'est de toi dont je suis amoureuse Jesse. Et ce depuis un bon moment déjà. Mais ce n'est pas grave si tu ne m'aimes pas, j'ai appris à vivre avec...

Elle sentit une larme perlée sur sa joue alors qu'elle était à quelques centimètres de lui. Elle le regarda dans les yeux alors qu'il n'avait encore rien dit et elle déposa sa main sur la joue du jeune homme avant de capturer ses lèvres chastement sans lui demander la permission, comme lui l'avait fait avec elle lors de leur premier baiser.Puis elle se recula et marmonna

- Non, ce n'est pas grave si tu ne m'aimes pas, il faut juste que je l'accepte et pour cela je préfèrerais qu'on ne se revoit pas toi et moi.

Cependant, même si elle s'approcha de la sortie, elle ne partit pas pour autant, il avait le droit de répondre à ça, à tout ce qu'elle venait de dire et de faire en même pas une minute.

Amorie était une drôle de fille quand même à n'en point douter. Timide au possible, cachée derrière les pages de ses romans, elle était si pure et naïve et pourtant...Et pourtant...Elle avait réussit à dire tout ça, à dire au garçon qu'elle aimait la strict vérité sans peur et sans rancoeur. Elle était incroyable...Qui aurait pu croire ou voir la lionne qui sommeillait en elle, dans ce petit corps si frêle et fragile. N'importe qui la prenait pour une poupée timide et sans intérêt et voilà qu'elle sortait enfin de son trou et au fond, ça en valait la peine quand même. Elle était si franche et honnête qu'on ne pouvait lui en vouloir, on aurait dit que la briser d'un simple claquement de doigts était possible. Une poupée de chiffon si douce et légère que ça en était fou. Comment tout ça avait pu rester caché dans quelque chose de si petit qui ressemblait à un poupon. Elle était surprenant si on lui laissait sa chance, comme Ludovic avait prit la peine de le faire. Il avait sur voir en elle ce qu'elle même ne voyait pas, il était celui qui avait vu au travers de la simple petite intello, une fille forte, une femme indépendante. Elle ne le remerciait pas assez pour ça, il faisant tant pour elle et en remerciement, elle déclarait sa flamme à un autre. Enfin sa flamme, juste pour ne plus souffrir et abandonner la bataille pour vivre au mieux. Se furent les quelques mots de Jesse qui la firent sortirent de sa léthargie.

- Am'... Ne dis pas ça..

Am ? Il osait dire ça ? Elle ne devait pas dire qu'elle ne voulait plus le voir ? Mais elle en avait le droit. Il préférait la voir souffrir pour qu'elle reste près de lui? Il voulait garder son amitié quitte à la faire pleurer. Il était si...Elle n'arrivait pourtant pas à lui en vouloir. Mais quand elle le sentit la tirer par le bras elle se demandait ce qu'il voulait encore. Il avait dit " non " pas besoin de tergiverser, de la détruire un peu plus et de la briser, elle voulait être seule, soulagée de s'être enfin libéré voilà tout. Il était le premier garçon qu'elle avait aimé et ça ne changerait jamais, il avait guéri son coeur meurtri qu'elle avait cru incapable d'aimer et aujourd'hui, elle pouvait s'ouvrir. Sa tendre étoile étincelle et lui permet d'avancer dans un monde nouveau, celui de l'amour, un monde inconnu mais qu'elle a désormais tant envie de connaitre. Pourtant, cela ne s'arrêta pas là, pourquoi voulait-il se justifier ?

- C'est fou tu sais, j'aurai jamais cru pouvoir t'intéresser un jour..Mais Amorie, faut que tu m'oublies, je ne suis pas un type pour toi.. Tu mérites mieux... Ce que tu veux, c'est..l'amour avec un grand a, celui de tes romans, je ne peux pas te l'offrir, je t'apprécies mais pas assez pour te donner ce que veux ton cœur, je ne veux et ne voulais pas te blesser, je te jure que je n'ai jamais voulu te faire du mal...Pardonne moi..

Elle lui fit un sourire franc alors que quelques larmes coulaient le long de sa joue, un sourire radieux qu'elle avait réussit à sortir de on ne sait où, de sa grande force de vivre probablement

- Tu n'as pas à t'excuser ou à t'en vouloir. J'avais juste besoin de le dire pour t"oublier. Laisse moi s'il te plait, c'est ce dont j'ai besoin. Je savais que tu ne voudrais pas je t'assure, juste, il fallait que ça sorte pour que je puisse vivre à nouveau tu comprends ? Tu as été le premier garçon que j'ai aimé et j'en suis fière et même si ça va prendre du temps, je peux te laisser partir maintenant...

Elle posa sa main sur celle du jeune homme pour qu'il lâche. Elle était si calme, c'était incroyable de voir toute la force qui émanait d'elle, une grande femme en devenir...

Amorie avait beau voir beaucoup de courage en ce jour, elle sentait cependant qu'elle avait atteint ses limites. Elle avait osé dire à celui qu'elle aimait ce qu'elle ressentait, il ne partageait pas ses sentiments, comme elle l'avait craint et maintenant, elle allait devoir vivre avec le fait d'avoir avouer qu'elle était amoureuse. Au fond, elle aurait préféré qu'il oublie tout cela à la seconde où elle l'avait dit mais elle n'avait pas voulu raté l'occasion de dire enfin la vérité et de soulager son coeur meurtri. Or, elle avait fait une erreur, un grave erreur...Elle n'aurait pas dû le dire, il n'était pas prêt et elle non plus. Il la prendrait pour qui après cela ? Ils ne seraient plus amis, elle avait tout gâché. Elle n'arrivait pas à garder près d'elle ceux qu'elle aimait, voilà pourquoi elle préférait être seule au fond, on ne peut rien craindre des autres quand on en attend rien. Elle était naïve et une fois de plus, elle en payait le prix. Pour une fois, elle avait parler et au final, pourquoi ? Pour se faire jeter comme si au fond, il était normal qu'ils aient eu un tel comportement...Ou avait-elle rêvé ? Ce baiser avec lui n'était rien, il avait fait ça comme ça, sans rien ressentir pour elle, rien du tout...Puis il avait prononcé " Amo " comme si il voulait se déculpabiliser du poids de ce qu'elle venait de lui révéler. Il devait avoir honte qu'une fille comme elle ose croire qu'elle était assez bien. Comment avait-elle seulement pu croire que ?

Elle avait envie de pleurer encore plus mais pas contre lui et son refus mais contre elle. Elle était stupide, naïve, pas jolie et ingrate. Envers Jesse, envers Ludo. Elle ne valait rien et elle n'était bonne à rien. Une gourgandine voilà ce qu'elle était. Elle s'en voulait d'avoir eu l'audace de croire qu'il pourrait la regarder surtout quand un autre beau garçon avait déjà par miracle cru voir quelqu'un de bien en elle. Elle se sentait abattue et anéanti. Elle n'était rien au fond et ne valait rien. Le courage qui l'avait habité quelques minutes auparavant avait disparu et laissé place à une vraie tristesse profonde. Elle voulait s'en aller quand il prit la parole

- Tu sais, l'autre fois.... Quand je t'ai embrassé... J'étais pas moi même.. J'étais bouleversé par un cauchemar, j'aurai pas du réagir ainsi mais je l'ai fait, je sais pas pourquoi... J'avais rêvé de ma famille.. De mon frère jumeau... Si j'avais su que ça te ferait autant mal...

Cauchemar ? Frère jumeau ? Elle n'avait jamais entendu dire qu'il en avait un. Et si tel était le cas où était-il ? Elle ne voulait pas demander, après tout, elle n'était rien pour lui et de ce fait, ça ne la regardait pas. Elle avait mal oui et il avait cru que ce baiser ne lui en ferait pas à elle. Elle se sentait stupide d'avoir dit ce qu'elle ressentait mais au point où elle en était, elle devait aller jusqu'au bout. Elle s'approcha de la porte, comme pour partir mais lui lança en se tournant vers lui de nouveau

- Tu sais...Je...Je ne sais pas si tu peux imaginer ce que ça fait de se faire embrasser par la personne qui tu aimes alors que tu penses qu'elle ne te voit pas. Je sais que je ne suis pas très jolie et que je ne suis pas très intéressante non plus alors j'ai cru rêver quand tu m'as embrassé. J'ai été bête de croire que tu pouvais ressentir quelque chose pour moi toi aussi. J'aurais du savoir que jamais ça n'arriverait. Je te demande pardon moi aussi...

Elle sentit les larmes coulées de nouveau sur ses joues et elle tourna la tête pour ne pas qu'il l'a voit pleurer encore; Il devait la prendre pour une gamine stupide et frivole et elle détestait qu'il puisse penser cela...