Deux mots....Entre nous est-ce déjà beaucoup ? [pv Leo ]

Arthur venait de se lever avec une sacrée migraine, il était encore tôt, les cours ne commenceraient que dans trois heures. Il se refusait à essayer de se rendormir un moment, trop perturbé à l'idée d'avoir encore plus mal et de faire des cauchemars, chose fréquente dans cet état. Il se leva de son lit, le torse nu dégoulinant de transpiration ( attention vous bavez sur votre clavier ) et se dirigea vers la salle de bain du dortoir. Il passa sous l'eau froide, laissant son corps se crisper un peu avant de se détendre un peu. C'était le moyen le plu simple pour se rafraîchir les idées dans son sens le plus premier. Il finit par sortir, au bout d'une bonne demi heure, le corps ruisselant de fines gouttes d'eau ( vous bavez encore ! ). Il enfila un pantalon et un t-shirt avant de sortir. Il attrapa sa cape au vole et descendit un peu dans le parc pour finir son rafraîchissement d'idées.

Il passa dans l'herbe verte naissante, évita les trainées de boues et se dirigea vers le lac. Il se mit à le contempler, debout, face à l'horizon que l'on devinait aisément à l'autre bout. Il se prenait à penser à Alix et à sa relation avec elle. Il étai bien, pas amoureux mais heureux et Merlin, c'était déjà pas mal ces temps-ci.L'amour viendrait avec le temps non ? Oui....Peut-être....Il poussa un soupir avant d'entendre une branche craquée finement sous les pas de quelqu'un. Il n'était plus seul, une personne se rapprochait de lui à grands pas...

Leonidas était déjà depuis un bon moment dans la Salle commune en train d’observer le feu de la cheminée. Il s’était habiller et avait décider d’attendre l’heure pour aller prendre le petit déjeuner. Il n’avait pas essayer de se rendormir, avec son sommeil curieux et attendait peut être à dormir tout à coup sur place, mais rien ne semblait venir. Pas de bras de Morphée qui vinrent l’accueillir. Tant pis…

Il entendit un bruit et vit alors… DeLune O_o. Manquait vraiment que lui. C’était déjà bien s’ils pouvaient s’éviter, mais… oh… Il le vit s’en aller et arqua un sourcil. La curiosité de savoir où le jeune homme pouvait aller, était bien forte. Il se leva alors et suivit le Serpentard… vers nulle part. Le lac, mais pas de rendez-vous galant ? Il avait lu au journal… bref, peu importe.

Alors comment ça se passe avec ta petite amie ? Tu ne l’as pas forcé la main à être avec toi ?, demanda-t-il d'une voix tout à fait neutre.

Il entendait bien des pas mais n'avait pas l'envie de savoir qui c'était. Avec un peu de chance, sa belle, dans le pire des cas, quelqu'un qui passerait son chemin. Il attendit sans rien dire en espérant que la personne s'en aille quand une vois résonna, une voix qu'il n'avait absolument pas eu envie d'entendre : celle de Kinney. Arthur soupira avant de lui répondre d'une voix neutre sans même le regarder

- Pourquoi penses-tu que je force les gens à être avec moi, qui te dis qu'ils ne viennent pas seuls et de leur plein gré ?

Il faisait référence à Alix bien sûr mais pas seulement, il aurait fallut être bête à manger du foin pour ne pas voir qu'il parlait de Regulus aussi. Oui, il en avait marre de passer pur le bourreau, le méchant, Regulus avait aussi ses tords, plus peut-être même. Ils s'étaient battus, frappés, il avait perdu son poste de préfet tout ça pour Black et il étant tant de se dire les choses en face, Black ne méritait pas qu'on se frappe à mort encore et encore pour lui.

Arthur s'attendait à ce que Leonidas le cherche ou vienne lui lancer des piques horribles à la figure de bon matin mais ce ne fut pas le cas. Il resta civilisé, ne le cherchant pas, se contentant de parler d'une voix neutre et sans prétention. Cela l'étonnait ? Ah...Pourquoi donc ? Il allait le demander...Mais Kinney ajouta qu'il ne devait pas lui faire de mal. Arthur lança

- Je n'ai pas l'intention de lui faire du mal volontairement. Je tiens à elle quoi que tu puisses penser. Mais, pourquoi cela t'étonne t-il tant que ça qu'elle puisse vouloir de moi ?

Il s'était tourné vers Leonidas en demandant ça. Ils arrivaient à se parler sans se tuer, comme quoi, tout était possible non ? Cela allait peut-être tourner mais pour le moment, pas de dispute en vue.