Parce qu'il faut bien se faire pardonner - Rab-

Maintenant que le calme était revenu dans le manoir des Lestrange après la fête pour l'anniversaire de Rabastan qui s'était déroulée l'avant- veille, Charlotte pouvait à présent aller retrouver le sorcier. Il était temps pour elle de se faire pardonner pour l'autre jour, quand à Poudlard, elle avait honteusement profité de l'avoir attrapé dans ses filets pour le balancer dans l'eau. Mais en y pensant bien, ce n'était guère de sa faute : après le Vert et Argent avait osé dire qu'elle n'y arriverait pas ... C'était de sa faute, il l'avait provoquée ! Un petit sourire s'afficha sur son visage en repensant à cette scène.
Enfin, maintenant il était l'heure pour elle de se faire pardonner de ce bain forcé. Charlotte se dirigeait donc vers la chambre du sorcier. Ses pas ne faisaient aucun bruit sur les épais tapis qui recouvraient les couloirs silencieux du manoir. La sorcière arriva à destination. Elle frappa un petit coup à la porte de la chambre puis sans attendre entra. Elle referma la porte derrière elle et s'appuya contre le bois de la porte en posant son regard sur le sorcier. Elle lui sourit.

- Coucou ! Je ne te dérange pas ? demanda-t-elle doucement.

Elle quitta la porte et s'avança lentement vers Rabastan, son sourire toujours affiché sur son visage.

- Je suis venue payer ma dette ... Tu sais ... pour l'autre jour ... dans la salle de bains des préfets ... annonça-t-elle.

En ce Lundi soir, Rabastan se trouvait dans ses appartements privés. Ca pouvait faire snobe dit comme ça, mais ça l'était. Ils avaient chacun leur univers indispensable a leur vie. Celui de Rabastan était dans les styles plutôt classiques et modernes. Ses appartements, comme la plus part du manoir Lestrange, se composait d'une pièce principal, ou avait été aménager un petit salon privé, dans les tons de cuir, ou se trouvait trois portes. La première donnait accès à sa chambre, la seconde a sa salle de bain privée, et la dernière aux commodités. Une penderie se trouvait aussi cacher derrière une porte de bois.

Rabastan était installé sur son canapé de cuir, un livre a la main. La journée avait été tranquille et il avait eu envie de calme. Il avait parler a sa mère, dans l'après midi, ou plutôt c'était elle qui était venu lui parler. Un sourire se forma sur ses lèvres. Il avait le nez plonger dans un livre, mais ne lisait pas vraiment. Ses pensées se tournaient vers Charlotte, chacun d'elle !

Il entendit alors frapper et leva les yeux étonnés, vers la porte, s'étonnant encore plus quand celle ci s'ouvrit sans qu'il ne l'y invite. Mais son regard noir sur l'importun sans gêne ne fut que douceur et tendresse quand il vit la plus jolie fille de son petit monde entré dans son domaine.

Il était assis sur le canapé, les pieds dessus, étendu, un bras sur le dossier, et sa tête reposait sur sa main. Il sourit un peu plus à sa question. "Bien sur que non !" Elle ne pourrait jamais le déranger, et même si il essayait de le nier, son coeur s'était mit à battre une étrange mélodie en la voyant ici. Que faisait elle ? Il n'était pas de coutume qu'une jeune femme rejoigne un homme, tard le soir dans sa chambre. Et cette perspective le charmait un peu trop à son goût de gentlemen.

Et sa seconde réplique ... il entendait son coeur tambourine dans ses oreilles. Il posa ses pieds sur le sol, sans pour autant se lever, haussant un sourcil étonné. "Payer ta dette ?"

Elle venait payer sa dette, tard le soir, chez lui ... Il inspira, empêchant ses idées de germer dans sa tête. Il avait une trop grande imagination !

Charlotte posa un doux regard sur le sorcier, installé comme un pacha sur son canapé. Elle sourit un peu plus quand Rabastan répéta la raison de sa présence ici. Elle se rapprocha un peu du canapé où était toujours le sorcier.

- Mais bon, si cela t'embête, je peux ne pas payer ma dette ... murmura-t-elle doucement. A toi de voir ...

Charlotte sourit de nouveau, un sourire à la fois charmeur et énigmatique. Elle tendit la main vers le sorcier. Son regard pétilla.

- Allez debout ! lui ordonna-t-elle avec douceur. Je ne vais quand même pas remettre à plus tard le paiement de ma dette, maintenant que je suis là, je reste !

Elle jeta un coup d'oeil autour d'eux. Puis son regard revint se poser sur Rabastan.

- Par contre, j'ai besoin de deux choses ! expliqua-t-elle. D'abord, pas de question ! Tu me laisses faire sans rien dire ...

Elle s'interrompit quelques secondes, le temps d'un grand sourire pour le sorcier.

- Ensuite ... j'ai besoin ... d'un endroit ... encore plus calme ... ta ... chambre, par exemple ...

Il l'observait, ne la quittant pas des yeux. C'était tout simplement hors de sa portée, hors de sa capacité. Elle était divinement sublime. Un rêve a l'état pur, un rever qui devenait le sien. Ne pas la payer ? "Une dette reste une dette !" Entendez par la qu'elle devrait la payer un jour ou l'autre, donc maintenant. Mais pourquoi venir ici ? Dans ses appartement pour payer sa dette. C'était assez ambigu, un peu trop même.

De sa bonne éducation, il avait appris à respecter les filles qu'il fallait. Bien sur certaines n'étaient la que pour combler le temps en attendant la bonne. Pandora avait fait parti de ces filles la, jusqu'a qu'il sache qu'elle avait été souillé au point d'avoir appartenu, le temps d'une nuit a un cracmol de pouffy, un impur ou traître a son sang, ça lui était égal. Elle l'avait trop dégoûté pour continuer à jouer avec elle. Oui du dégoût ... C'était ce qu'il avait ressenti par la jeune fille à la fin de leur relation.

Et Charlotte ? Jusqu’où avait elle été avec un de ses exs ? Il y en avait pas mal au tableau, mais certainement moins que lui. Il lui prit alors la main, se levant de son confortable fauteuil, sans la quitter des yeux. Mais la ... la laisser faire sans rien dire ? C'était un peu poussé quand même ... Il ne voyait pas trop ou elle voulait en venir mais ... enfin elle n'était pas de ce genre la ?

Mais la suite lui sembla un peu plus dure à avaler. Un endroit plus calme ? Que son salon a lui ? Sa chambre ? Il l'observa un peu étonné, avança jusqu'a elle, jusqu'a sentir le souffle de la jeune fille sur ses lèvres. "Tu as visiter beaucoup de chambre de garçon ?" Il s'approcha d'elle, essayant de ne pas laisser l'angoisse monter en lui, et pourtant, rien ne lui disait que Charlotte n'avait pas ...

Charlotte sourit de nouveau en voyant Rabastan. Elle était à peu près certaine que son imagination devait marcher à toute vitesse. Mais ce n'était pas ce qu'il imaginait ...
Le jeune homme était maintenant très proche d'elle ... à un souffle d'un baiser ... Elle sourit de plus belle en entendant sa question.

- Hey, je croyais que j'avais dit pas de questions ! protesta-t-elle.

Elle secoua doucement la tête.

- On va dire que c'est la dernière question à laquelle tu as droit ! Si j'en ai visité beaucoup ?

Elle s'interrompit quelques secondes, comme si elle réfléchissait. Elle finit par faire non de la tête.

- La tienne sera la première, répondit-elle dans un souffle. Si on excepte celle de Richard quand j'étais petite quand nous jouions ensemble ...

Charlotte sourit de nouveau. Elle tenait toujours la main du jeune homme dans la sienne.

- On y va ?demanda-t-elle.

Puis elle ajouta une dernière phrase.

- Et ne va pas imaginer n'importe quoi !

"C'est toi qui l'a dit !" Oui le je croyais qu'ON ... Il avait rien dit du tout lui. Il avait a peine ouvert la bouche, mais il voulait quand même savoir. Son coeur battait bien trop irrégulièrement ... Comme si chaque battement était une décharge d'incertitude sur la raison de la présence de la jeune femme dans sa chambre. Oh si quelqu'un apprenait ça !

Sa dernière question ? Et bien il allait savoir. Et il ne put s'empêcher d'inspirer soulagé a la réponse de la jeune homme, un sourire satisfait se dessinant sur ses lèvres. Oui il y avait intérêt ! Manquerez plus qu'elle ne soit pas aussi pure qu'elle en a l'apparence. Des idées que Rabastan chassa aussitôt. Richard ? Oui bah il avait lui même montré sa chambre à Bellatrix et Narcissa, ça ne comptait pas les membres de la famille. Enfin la première y avait débouler car elle s'était disputer avec Rodolphus et que celui ci s'y trouver, la seconde parce que quand Rabastan avait refait sa chambre, elle lui avait donné pas mal de conseils en matière de déco. Enfin pour rendre à Merlin ce qui était à Merlin, Narcissa était entré dans ce lieu pour décorer sa chambre. Lui il avait juste dit le style, une participation amplement suffisante.

Il allait ? Il posa les yeux sur la porte, son coeur s'accélérant encore plus, mais un coeur qui cessa de battre a la réplique de la jeune femme. Ne pas s'imaginer n'importe quoi ? Et voila ... Comment briser les espoirs d'un homme amoureux en 8 mots. Les espoirs ? Vraiment ? Il sourit .... Un homme amoureux ... Ca en revanche c'était bien vrai.

Rabastan attira alors la demoiselle dans ses bras, la captura de la plus douce des façons, et lui vola un baiser avant de plonger dans son regard, laissant un silence s'installer, se permettant de contempler ses yeux émeraude qui le faisait chavirer. il sourit alors, un sourire charmeur, caressant doucement le nez de la demoiselle avec le sien, se laissant bercé par son souffle chaud, le battement de son cœur qu'il croyait percevoir sur la peau fine et délicate de son cou. Sa voix se fit suave, charmeuse "Quand une fille débarque dans votre chambre à une heure si tardive, on se fait toujours des films. Surtout quand on est fou amoureux d'elle."

Oui il aimait, son cœur battait pour elle. Il avait prit le temps pour y réfléchir, mais au fond réfléchir a quoi ? Charlotte était parfaite pour lui, elle l'avait étrangement d'abord charmé avec son coté noir, cette noirceur qu'elle avait en elle et qui aurait du le faire fuir, et pourtant, c'était ce qui l'avait de suite attiré. Et ensuite, son charme, son sourire avait largement fait le reste.

Charlotte se retrouva alors totalement dans les bras du sorcier. Rabastan lui vola alors un baiser et la sorcière sentit son coeur s'emballer. Elle sourit au jeune homme, en réponse au sourire qu'il lui adressa. La Verte et Argent ferma les yeux quelques instants, savourant cet instant dans les bras du sorcier qu'elle aimait. Mais Charlotte les rouvrit soudain quand le sorcier reprit la parole. Le rouge monta alors aux joues de la sorcière et il lui sembla que son coeur avait raté un ou deux battements. Elle sourit en grand, un sourire radieux et éclatant et son regard pétilla quand elle le darda sur le sorcier. Entendre Rabastan dire qu'il était amoureux d'elle était quelque chose qui n'avait pas de prix.

- Rabastan ... laissa-t-elle échapper dans un souffle.

Charlotte ne put rien dire d'autre. Elle réduisit à néant la distance qui les séparait et termina sa phrase dans un doux baiser.
Pour le moment, Charlotte avait totalement oublié la raison de sa présence. Plus rien ne comptait à part les mots que venait de prononcer Rabastan.
La sorcière posa sa main sur la joue du sorcier et l'y laissa se promener lentement, tandis qu'elle intensifia son baiser.

Charlotte sentait son coeur battre à la chamade durant tout le temps qu'elle était dans les bras du sorcier et qu'ils s'embrassaient. Ce fut le jeune homme qui mit fin au baiser. Le souffle presque court, Charlotte se blottit quelques secondes dans les bras de Rabastan. Le sourire ne quittait plus ses lèvres. Elle se décolla légèrement quand le sorcier reprit la parole.

- C'est vrai ... répondit-elle en souriant. C'était pour cela que j'étais venue !

La sorcière vola un autre baiser à Rabastan. Puis elle lui sourit de nouveau. Elle reprit sa main dans la sienne.

- Alors, allons-y ! Et puis comme ça, je pourrai enfin percer les secrets d'une chambre de garçon ! sourit-elle doucement.

Elle regarda de nouveau Rabastan avec sérieux, cette fois.

- Et je te rappelle la règle numéro 1 : pas de question ! Tu me laisses faire et tu profites, c'est tout !

Le rouge lui allait si bien ! Une couleur qui sublimait l'éclat naturel de ses yeux, et mettait son nez légèrement retroussé encore plus en valeur. Elle se décolla de lui et lui vola un baiser. Y aller et percer le secret du mystère de la chambre d'un garçon ? Et bien ... Un mystère ? "On a percé le secret de la chambre de Salazar, ça ne te suffit donc pas ?"

Un secret qu'il ne partagerait jamais, même pas avec sa famille, ni son frère. Peut etre ses enfants, sans leur dire ou c'était histoire qu'ils cherchent eux même, mais la, il allait trop loin dans l'avenir.

La seule règle était de la laisser faire et de profiter. "Roooohhh ! Et après tu ne veux pas que je me fasse des films ... C'est bien les femmes ça !"

Sérieusement, c'est comme lui mettre la plus belle des tenues de soirées et de lui dire : non c'est pas pour toi ! Une femme ... Il ne pouvait plus se passer d'elle, elle avait quand même de la chance. Il se dirigèrent vers sa chambre

Charlotte laissa échapper un petit rire et son regard pétilla à la mention des secrets qu'ils avaient perçé tous les deux. La Chambre secrète du Grand Salazar ... une sacrée découverte qu'ils avaient faite.

- Et non, cela ne me suffit pas ! Et puis sans manquer de respect à Salazar, je préfère nettement percer tes secrets à toi que les siens ! murmura-t-elle.

Puis la Verte et Argent secoua doucement la tête.

- Et ça, c'est bien les hommes ... toujours en train de râler ... commenta-t-elle en riant doucement.

Charlotte fit alors les yeux doux à Rabastan.

- Et je ne veux pas d'un Rabastan grognon ...

Tout en parlant, ils s'étaient dirigés dans la chambre du jeune homme. Charlotte y entra à la suite du sorcier et lorsqu'elle en franchit le seuil, son coeur se mit à battre un peu plus vite. Après tout, ce n'était pas si anodin que cela.
Elle ne quitta pas le sorcier du regard, ne s'attardant que très peu sur ce qui les entourait. Après tout, elle aurait tout le temps pour faire le tour du propriétaire, d'un autre côté, elle avait aussi tout son temps pour profiter de Rabastan.

Charlotte se rapprocha alors de Rabastan, d'une démarche presque féline. Elle vint se planter devant lui et lui sourit.
Un grand sourire car Charlotte sentait que le sorcier n'avait pas fini de s'en faire des films, avec ce qu'elle comptait faire maintenant ...

Elle passa ses bras autour du cou de Serpentard et réduisit encore un peu la distance entre eux.

- J'espère que le programme que je t'ai concocté te conviendra ... commença-t-elle dans un souffle. Mais avant tout, il me reste encore un détail à régler ...

Charlotte ne dit plus rien et fit descendre lentement ses mains sur le torse du jeune homme puis toujours aussi lentement elle commença à déboutonner un à un les boutons de la chemise du sorcier. Quand tous les boutons furent ouverts, avec douceur, elle fit glisser ses mains sur le torse de Rabastan et caressa doucement sa peau. Elle fit remonter ses mains jusqu'aux épaules et refit le même geste que dans la salle de bains de préfets pour faire glisser la chemise de Rab au sol.

- Maintenant ... on peut passer aux choses sérieuses ...

Ce ne fut qu'un souffle, qu'un murmure ...

Le sourire de Rabastan s'agrandit quand la jeune femme lui confia préféré percer les secret de Rabastan plutôt que ceux de leur illustre ancêtre. Oui normal, mais et lui ? Y avait-il des secrets que l'on pouvait percer chez une fille ? Elle les gardait jalousement. Les hommes eux, devaient se taire et se dévoiler sans contrepartie. Bien il comptait bien aussi, un soir rendre visite a la jeune femme dans sa chambre, et là, il aurait le loisir de se faire toutes les idées qu'il voulait.

Les hommes ? Toujours en train de râler ? Sur cette phrase, elle l'avait piqué à sa mère. Des que son père protestait sur un tout petit truc, elle la lui sortait. Le regard de la jeune fille changea alors, se faisait plus doux, plus charmeur, plus tendre. Il se laissa submergé par lui, laissant ses reproches de cotés, car de toute, il n'était pas grognon ! Il n'était jamais grognon. Bon si petit il l'était souvent, mais c'était de la faute des autres, pas de la sienne.

Ils entrèrent alors dans son lieu, dans son antre. Celle ou il se réfugiait quand ça n'allait pas. Celle ou il aimait passer parfois des journée entières sans voir sa famille. Une chance que le manoir était si grand, on pouvait s'isoler sans problème, surtout chez eux !



Sa chambre était dans les mêmes tons que son salon. Un grand lit, un tapis douillet dans les tons noir. Une immense baie vitrée d'ou il pouvait observer le lever du soleil juste en tournant la tête sur la propriété des Lestranges. Des meubles de rangements sobres. Il s'y sentait vraiment bien. Quand Narcissa lui avait montré le résultat, il avait été tout simplement bluffé.

"Bienvenu dans mon antre ! Je ne te promet pas de te laisser en partir !"

Il riva son regard sur elle quand elle s'approcha d'une démarche un peu trop féline, qui refit naître sans peine ses idées pas très saines dans sa tête. Elle était belle, sublime. Elle passa ses bras autour de son coup, et lui la captura dans les siennes, l'attirant a lui, s'enivrant de son odeur, de cette douceur qui émanait d'elle. Une douceur qui pouvait parfois laisser place à une telle froideur. Une dualité de comportement qui lui plaisait tant.

Un détail ? Et le cœur de Rabastan s'accélérât encore plus face aux gestes de la demoiselle qui défit lentement, les uns après les autres, les boutons de sa chemise, avec une douceur et une telle sensualité qu'il en détourna les yeux. Elle ne devait pas aller trop sur ce terrain la, car malgré toute sa bonne éducation, tout le respect qu'il avait envers les femmes, il n'en restait pas moins un homme, avec des réactions parfois incontrôlable.

Il reposa son regard sur elle, sentant sa chemise glissée sur le sol. "Tu sais que si on te surprend ici, on va avoir des problèmes." murmura-t-il dans un souffle chaud. Il fut parcouru de milles frissons quand les doigts de la jeune fille passèrent sur sa peau désormais nu. Passer aux choses sérieuses ? Rien pour le rassurer ...

Le coeur de Charlotte s'accélera alors d'un coup quand Rabastan lui murmura qu'il ne la laisserait peut-être pas repartir. Un grand sourire apparut sur son visage à cette idée.

- Ne plus quitter cet endroit ne me déplairait guère ... laissa-t-elle échapper dans un souffle.

Les doigts de Charlotte parcoururent encore quelques instants la peau nue du torse de Rabastan puis avec lenteur, elle recula doucement.

Avoir des problèmes ... Le sorcier n'avait pas tort, mais elle n'avait pas envie de penser à cette éventualité ...

- Encore faut-il qu'on nous surprenne ici ... Il est quand même bien tard ...

Charlotte ne quitta pas des yeux Rabastan. Elle revint vers lui, sans pour autant retourner dans ses bras.
Elle fit alors apparaître une petite boîte et la tendit au sorcier.

- Allez, prends ça et va t'installer sur ton lit ... Couche-toi sur le ventre ! lui intima-t-elle avec douceur.

La boîte contenait des petits macarons qu'elle avait fait spécialement venir de Paris, chez son fournisseur habituel. En attendant que le jeune homme s'éxécute, elle releva ses cheveux en un chignon qu'elle fit tenir avec sa baguette.

Rabastan ferma les yeux. Elle aimerait ne pas partir ? Mais l'éventualité des activité possible dans cette chambre ... Non il ne devait pas penser a ça, c'était mal ! Charlotte n'était pas de ses filles qui ... qui s'offrait a un homme avant d'être sa femme ? Il se faisait trop de film, là ! Il devait arrêter ! Et pourtant elle faisait parti de ses femmes pour qui un homme respectable pouvait se damner, pour qui une homme pouvait tout oublier, tout lâcher juste pour un instant de bonheur.

Les surprendre ? Oui ça l'étonnerait qu'on vienne frapper à la porte de sa chambre. Et pourtant ça pouvait arriver ! Il n'eut pas le temps de répondre qu'elle fit apparaître une boite et la lui tendit, lui intimant de se rendre sur son lit pour la manger. Il observa la boite et l'ouvrit pour découvrir une série de macaron qui semblait bien délicieux. "A tes ordres !" dit il dans un doux sourire, se dirigeant vers son lit et s'y allongeant a moitié.

Il releva les yeux sur elle, portant un macaron à ses lèvres. "Ma mère sait que j'ai quelqu'un ! Elle s'en doute fortement je pense. Je vais tout lui dire, des demain !" Il croqua dans le macaron, le savourant sans la quitter des yeux. Elle avait relevé ses cheveux en chignon, ce qui lui donnait un coté adulte des plus sexy.

"Je pense que je devrais demander officiellement l'autorisation à Alexander de te faire la cour."

Ca se faisait dans leur monde, il aurait du le faire avant de tomber sous son charme. Il aurait du le faire, mais comme se doutait qu'il allait tomber amoureux de la seule femme qui n'était pas inaccessible.

Charlotte ne bougea pas et observa Rabastan aller s'installer et ouvrir la boîte de macarons. Une jolie boîte mauve et verte qu'il ouvrit pour attraper un macaron. Le " à tes ordres" du jeune homme fit sourire Charlotte. Il devrait faire attention à ses paroles, elle pourrait très bien en profiter ... Mais l'heure n'était pas à cela, pour le moment, elle devait se faire pardonner ...

La Verte et Argent allait passer à la suite, mais les paroles de Rabastan l'en empêchèrent. Il allait parler à sa mère ... Elle se doutait de quelque chose ... Charlotte resta pensive quelques instants, se demandant entre autres quelle sera la réaction de la mère de Rabastan.
Quant à la suite, demander l'autorisation de la courtiser ... Charlotte sentit le rouge lui monter aux joues ... Elle ne dit rien, restant simplement immobile à observer le sorcier.

Charlotte finit par sortir de sa rêverie qui au final n'avait même pas duré une minute. Le coeur battant, elle fit un pas vers le lit où était installé le sorcier. Elle plongea son regard dans celui de Rabastan. Elle lui offrit un autre sourire et prit la parole.

- Allez ! Couche-toi sur le ventre, confortablement ! lui demanda-t-elle.

Elle attendit quelques instants que le sorcier s'exécute. Quand ce fut fait, elle reprit la parole.

- Très bien, maintenant ne bouge plus ... Et surtout .... surtout ... ne te retourne pas !ajouta-t-elle.

Sa voix tremblait légèrement tout comme ses mains. Car maintenant, elle se rendait compte que ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça. Déjà en songeant à la manière de se faire pardonner, elle savait que ce n'était pas très raisonnable ... mais maintenant qu'elle y était ...

Il n'y avait plus un seul bruit maintenant.
Les joues en feu, le geste un peu tremblant, Charlotte fit glisser lentement la fermeture éclair de sa robe et celle-ci glissa au sol, histoire qu'elle ne la tâche pas. Le froufrou du tissu tombant à terre sembla alors à la sorcière faire un bruit assourdissant. Le coeur de la sorcière battait la chamade. Elle se retrouvait maintenant en petits sous-vêtements de dentelle noire : un shorty et un soutien gorge dont un serpent de dentelle s'enroulait autour des bretelles. Elle se pencha rapidement, récupéra la bouteille d'huile de massage, parfum chocolat. Puis elle rejoignit rapidement Rabastan sur son lit. Elle s'assit à califourchons sur les cuisses du sorcier, toujours étendu sur le ventre.
Elle ouvrit la petite bouteille et laissa couler un peu d'huile dans ses mains qu'elle frotta l'une contre l'autre.

- Maintenant, laisse-moi m'occuper de toi,murmura-t-elle doucement en posant ses mains sur le dos nu du sorcier.



[HJ : Alexander ???
Finalement tu as eu droit à la version pas raisonnable de la réponse de Lolotte ^^ ]

hj: c'est comment le prénom du papa Nott ? Charmante reponse ^^


Rabastan observait la jeune femme qui semblait se perdre dans ses pensées. Oui il allait le dire a sa mère, car au fond, ce n'était en rien un secret inavouable le fait qu'il soit totalement tomber sous le charme de la jeune femme. Bien au contraire. A défaut de Serena, et ce serait peut etre l'unique tord de la jeune femme, avoir évincé la jeune fille de la vie de Rabastan, et la encore, elle n'y était pour rien.

A défaut de Serena, Charlotte était la jeune femme qui lui correspondait le mieux. Elle partageait ses idéaux, elle n'avait pas à se forcer pour ça, car il avait bien comprit que ce n'était pas le cas de la blonde. Il ne quittait pas charlotte des yeux, voyant ses joues s'empourprer de la plus belle des manières. Elle sorti de sa rêverie lui ordonnant de se mettre sur le ventre, chose qu'il fit sans se faire prié, mais sans se retourner. Pourquoi ? Et ce timbre de voix si étrange ? Qu'est ce ça signifiait ?

Son regard se voila en entendant un morceau de tissu tombait sur le sol. Qu’est ce ... il avait le regard posé devant lui, et il tourna les yeux vers la baie vitré qui était a coté de son lit et ou se refléter sa chambre. Et son coeur s'arreta net. Le corps de la jeune femme se dévoilait totalement, juste caché par deux morceaux d’étoffes très raffinées. Un corps sublime, divin ! Une beauté si rare, si sauvage. Son cœur se mit a battre a outrance, et il lui semblait que la température de sa chambre avait augmenter de plusieurs degré. Oui ! Des formes parfaites ! Des formes qu'il dessina a travers le reflet de la vitre, sans jamais tourner la tête vers Charlotte. Il se passa la langue sur les lèvres puis détourna les yeux, essayant de calmer ses émotions un peu trop forte qu'il avait ressenti.

La jeune femme s’approcha et il l'entendit monter sur le lit, et s'installer sur ses cuisses. Une odeur lui prit alors les narines ... Il renifla l'air. "Du chocolat ?"

Elle allait faire quoi avec ce chocolat ? Le dévorer tout cru ? :Embarassed: il se racla la gorge, acquiescant simplement de la tête. La laisser s'occuper de lui ? Il devait juste ne pas imaginer la jeune femme, en tenue légère, sur son lit ... Et rien que de se dire qu'il ne devait pas y penser, le battement de son coeur s'accélérât encore plus.

Charlotte posa ses mains sur le dos du sorcier et les laissa courir le long de la colonne vertébrale. Charlotte sourit doucement.

- Oui, du chocolat. C'était chocolat ou vanille ... et comme la vanille, ce n'est rien que pour moi ... Il ne restait plus que le chocolat ... Et puis c'est parfait pour toi ... Ca te rend encore plus irrésistible ! murmura doucement Charlotte.

Les mains de la sorcière continuaient leurs allers et retours sur la peau du nue, l'imprégnant de l'huile de massage.
Charlotte s'attaqua ensuite aux omoplates, les malaxant avec douceur, les abandonnant un temps pour s'occuper de la nuque puis revenant aux épaules.
Le rouge était toujours accroché aux joues de Charlotte, son coeur battait toujours la chamade et les effluves de chocolat mêlées avec l'odeur de Rabastan affolait un peu plus les sens de la sorcière. Elle se rendait compte que la situation n'était pas du tout raisonnable ... Elle inspira un bon coup, tentant de calmer son coeur. Ses mains elles continuaient à masser le sorcier comme si de rien n'était.

- Est-ce que cela te convient, finit-elle par demander, la voix un peu hésitante.

Rabastan avait ses bras posé sur son lit, jointe devant son visage. Il posa son front sur son bras cachant son visage dans le creux formé par ceux ci. Elle était sur lui, en tenue des plus légères. Plus légères que cela ... C'était nu ! Et son coeur s'accélérât encore plus. Chocolat ou vanille ? Et la vanille n'était que pour Charlotte ? Celle des Bermudes ! Ce parfum qui l'avait si facilement envoûté.

Elle commença un lent massage, doux, sensuelle, ou s'était des idées qu'il se faisait mais face a elle, c'était si facile de se laisser bercer par de douces idées.

Il ne put s'empêcher de jeter un regard en coin vers la baie vitrée, et son coeur s'accélérant encore plus. Il la détailla, ne pouvant se retenir. Elle était belle, un visage parfait, fin et doux. Ces joues étaient rouge, une rouge si beau qui lui allait parfaitement au teint. Et le forme de son corps ... Oh elle était dans une tenue décente, elle était plus recouverte que lord de son anniversaire, dans son bikini, mais de savoir que ce n'était pas un maillot de bain, mais bien des sous vêtements très sexy, ça changeait la donne. Un maillot ... son maillot de bain avait été vu de tous, mais en sous vêtements ... Etait il le seul a l'avoir vu ainsi vêtu ? Il l'espérait ! Il y avait même intérêt.

Il referma les yeux à la question de la jeune femme. "C'est parfait ! Un peu trop même !"

Oh oui ! Il y avait des émotions, des effets qui ne devraient pas. La femme de sa vie était dans sa chambre, en sous vêtement. Donc normal ^^ Mais ça n'en était pas moins gênant.

Carte blanche ... C'était de sa faute ! Il lui avait donné carte blanche. Il comprenait maintenant pourquoi on ne devait jamais donner carte blanche a une femme.

Charlotte, à califourchons sur Rabastan, espérait sincèrement que personne ne viendrait les suprendre, car là, la tenue dans laquelle elle était ... ce serait plus qu'embarrassant ... Elle secoua doucement la tête, préférant chasser cela de ses pensées. Elle ne voulait que profiter de cet instant où elle bichonnait le sorcier qu'elle aimait.
Ses mains courraient toujours sur le dos de Rabastan. Elle le fit descendre lentement le long de la colonne vertébrale. Elles s'attardèrent longuement dans le bas du dos, faisant de petits mouvements circulaires qui grandissaient pour rapetisser ensuite, de doux mouvements de chaque côté de la colonne vertébrale.

- Un peu trop parfait ? s'étonna Charlotte en répétant la phrase de Rabastan. Rien ne saurait être trop parfait pour toi ...

Elle affichait un doux sourire radieux. La sorcière avait l'impression d'être sur un petit nuage grâce à Rabastan. Elle ne s'était jamais senti aussi heureuse que maintenant.

- Et ces petits macarons ? demanda-t-elle. Sont-ils à ton goût ? J'ai choisi des parfums un peu particuliers ... je voulais sortir des sentiers battus et des sempiternels macarons au chocolat, à la pistache ou à la framboise !

Elle avait déjà goûté tous les parfums qui se trouvaient dans la boîte de Rabastan. Elle entreprit d'en brosser un petit portrait, tandis qu'elle massait toujours la bas du dos du sorcier.

- Je sais qu'il y a des mélanges qui peuvent surprendre, mais j'ai déjà tout goûté ! Et il n'y aura pas de mauvaises surprises ! expliqua-t-elle en riant. Je te conseille de garder pour la fin, le macaron jaune et brun : c'est passion, chocolat noir. Un des meilleurs selon moi ... Il y a aussi le surprenant noisette -truffe blanche qui n'est pas mal non plus ... et les autres ... bah tu n'aurais qu'à deviner !

Charlotte remonta lentement ses mains pour s'occuper de nouveau du cou et de la nuque de Rabastan, pétrissant doucement mais fermement la peau du sorcier.

Rien n'était trop parfait pour lui ? Et bien sur le coup ... Cette scène l'était un peu trop quand même. Il avait du mal à fixer son dessus de lit, et de ne pas tourner les yeux vers le reflet de la baie vitré. Et encore heureux que les volets étaient fermé. Et le voila encore en train de la contempler, comme le plus malsain des voyeurs. Mais il n'en était pas moins qu'un homme. Et la femme de sa vie était sur lui, dans la tenue la plus légère qu'une femme pouvait porter. Et il n'imaginait pas ses sous vêtements autrement. Raffiné, sexy, chic. Sûrement de la soie, ou une matière de haute gamme.

Son regard descendit sur ses formes, tout en l'écoutant parler. Les macarons ? Là il n'avait plus très faim. Elle lui cita quelques parfums un peu étrange. La passion ? Etrangement, ça le ramena au cadeau que lui avait fait Lucas à son anniversaire. Les bonbons magiques ... ils ne les avaient pas utilisé et non ! Ce n'était pas le moment, même si rien qu’à cette idée, son coeur s'emballa encore plus. Il espérait que sous les massages, la jeune femme n'entendait pas, ne percevait pas les battements de son cœur.

Il ferma les yeux appréciant les caresses, la douceur de la demoiselle. Il détourna les yeux sur son dessus de lit, les joues légèrement rougies. Pourquoi s'était elle dévêtu ? Elle aurait pu garder sa robe, mais non ... "Charlotte ... Tu ..."

Il se tue, se mordant la lèvre inférieure. "Tu as des mains divines. Mais sans vouloir te gêner, tu sais que j'ai pas besoin de me retourner pour t'observer ?"

Et il n'arrivait pas à ne pas le faire. Il aurait du ne pas regarder mais là, c'était trop lui demander. Et il voulait être sincère avec elle. Après il n'y avait aucun mal a ça, bien au contraire.

Charlotte continuait toujours à s'occuper du sorcier. C'était le genre d'occupations dont elle ne se lasserait jamais et elle pourrait faire cela pendant des heures et des heures ! La sorcière bougea alors légèrement, changeant de position pour mieux s'occuper des épaules du sorcier. Elle allait lui demander si elle ne l'écrabouillait pas, mais elle n'en eut pas le temps. Rabastan prit la parole et en l'entendant, Charlotte se figea, après avoir sursauté violemment. Ses mains restèrent immobiles sur les épaules du sorcier et elle sentit ses joues piquer un fard comme jamais.
Il n'avait pas besoin de se retourner pour la regarder ? Mais ...
Interdite, les joues brûlantes, Charlotte tourna la tête à droite et à gauche, à la recherche d'un hypothétique miroir qui aurait échappé à son examen de la chambre ... mais elle n'en trouva pas ...
Alors comment ?
Elle eut soudain la réponse en voyant leur reflet dans la baie vitrée ... Presque aussi fidèle que s'il s'agissait d'un miroir.
Alors qu'elle croyait que ce n'était pas possible, ses joues la brûlèrent encore plus. Elle baissa la tête et contempla un long moment ses mains toujours posées sur les épaules de Rabastan.

- Je ... je ... commença-t-elle à balbutier sans savoir quoi répondre ...

Elle inspira un grand coup, plusieurs fois, histoire de calmer les battements incontrôlés de son coeur.


- Je ne m'en étais pas rendue compte ... finit-elle par laisser échapper.

Elle s'interrompit quelques secondes puis poursuivit.

- C'est ... c'est ... gentil ...

Gentil n'était pas le mot qu'elle voulait dire, mais sous le coup du trouble, elle n'en trouva pas d'autres.

- ... de l'avoir dit ... mais Ppourquoi ?

C'était vrai ? Pourquoi le lui faire remarquer, il aurait très bien pu continuer à l'observer sans qu'elle le sache.
Elle trouva cet aveu des plus charmants et respectable.

Elle allait mal le prendre, il s’en doutait. Mais d’un autre coté, un petit coup d’œil au reflet, et elle l'aurait su d’elle-même. Et la, peut être qu’elle n’aurait pas vraiment apprécié qu’il ne lui ait rien dit. Il sentit le choc éprouvé par la jeune femme, ses mains stoppant ses délicats massages qui commençait sérieusement à le détendre. En se concentrant sur eux, et pas sur la baie vitré et l’image si idyllique qu’elle lui renvoyée, il arrivait a se calmer, a calmer les battements de son cœur, et surtout a calmer ses idées qui le troublait encore plus.

Il ne senti plus aucun mouvement, les mains de charlotte reposant sur ses épaules. Elle ne s’en était pas rendue compte ? Il sourit alors. Pourtant c’était assez voyant, bien que c’était la première fois qu’elle venait dans sa chambre. Lui-même, quand la chambre avait été refaite, avait sursauté face au reflet de la baie vitré, croyant deux seconde qu’il y avait quelqu’un dans cette pièce. Le reflet est pas mal accentué par un sort qui touchent toutes les fenêtres du manoir : si on peut voir a l’extérieur, on ne peut pas voir de l’extérieur a l’intérieur. Et encore heureux, car autrement, ils devraient toujours fermé les volets. Quand Alicia Lestrange avait prit possession de ce manoir, elle l’avait refait, moderniser, et surtout abattu pas mal de mur pour les remplacer par des fenêtres.

Sa grand-mère, la mère de son père avait naturellement détesté. Elle préférait l’isolement, entre enfermé, mais pas Alicia. Donc la chambre de Rabastan n’avait pas échappé à la règle.

Il entrouvrit les yeux, les posant alors sur la baie vitrée, un doux sourire aux lèvres. Pourquoi lui avoir dit ? Tout d’abord, par peur de vexer la jeune femme si elle le découvrirait d’elle-même. Elle lui aurait demandé si il avait regardé, et soit il lui mentait et se sentait mal, soit il lui disait la vérité et déchaîné ses foudres.
Puis par respect aussi, car elle devait quand même savoir qu’elle n’était pas totalement a l’abris de son regard.
Et enfin, par ce qu’il se devait tout simplement d’etre honnête.

« Par ce qu’un couple se base sur la confiance et l’honnêteté. »

Bon après elle pouvait lui reprochait de ne lui dire que maintenant. "Et pour pouvoir te dire que tu es sublime, vraiment très belle. J'espère juste ne pas te faire fuir !" sa voix était d'une douceur rare, et son sourire, un de ses sourires pleins de sincérités qu'il dévoilaient rarement. Mais avec elle, il n'avait aucunement envie de porter un masque, il voulait juste etre lui. Peu a peu, en apprenant a la connaitre, il s'était aller a laisser voir son ame, et il ne le regrettait nullement.

Charlotte jeta un nouveau coup d'oeil à la baie vitrée ... se demandant comment elle n'avait pas pu le remarquer auparavant ... Sans doute parce qu'elle était trop occupée à prendre soin de Rabastan ...
La réponse de Rabastan lui arracha un sourire. Et, l'espace d'un instant, elle se demanda comment elle aurait réagi si il ne lui avait rien dit et qu'elle aurait tout de même découvert ...
La suite des paroles de Rabastan la fit rougir encore plus. Elle baissa un peu la tête, pour masquer - en vain sans doute - son trouble.
Elle finit par laisser échapper un petit rire doux.

- Me faire fuir ?répéta-t-elle en riant doucement. Ce n'est pas prêt d'arriver ...

Ses mains finirent par reprendre enfin les massages : de petits gestes de va et vient remontant et redescendant le long de la colonne vertébrale sur sorcier.

- Tu vas devoir me supporter encore longtemps ... finit-elle par conclure, un grand sourire affiché sur son visage.

Elle était si belle, dans cette tenue, sur son lit, et les joues rouges. Il espérait que ce n'était pas la honte, ou la gêne qui la faisait rougir, mais la situation. Il ne s'était jamais retrouvé dans son lit avec la plus belle des créatures. Son regard dessina les formes du corps de la jeune femme, un corps divin.

Et ce rire ! Il posa sa tête sur ses mains, le regard posé sur la vitre, un tendre sourire aux lèvres. Il sourit un peu plus ravi, mais elle lui donnait envie, des envies qu'il n'aurait pas du avoir à ce stade de leur relation.

La supporter encore longtemps ? "Une éternité ça me va très bien." Oui ! Jusqu'a ce que la mort les séparent, et au de la même. Il ne comptait pas la perdre, il ne comptait pas la trahir et encore moi la quitter. Et jamais il ne la laisserait lui brisé le coeur. Il ferma les yeux savourant les massages de la jeune femme, puis les rouvrit, rougissant à son tour. "Oui ... La plus belle des créatures que les dieux ont mit sur mon chemin."

Charlotte continua son massage, plus doucement cette fois. Ses doigts effleuraient avec douceur et simplicité le dos du sorcier. D'ailleurs, c'était plus des caresses maintenant qu'un véritable massage.
Elle affichait toujours un sourire sur son visage et son sourire s'agrandit encore un peu plus en entendant la réponse de Rabastan.
La sorcière tourna légèrement la tête, observant alors la baie vitrée reflétant leurs images. Elle croisa brièvement le regard de Rabastan et lui sourit un peu plus. Puis, elle le vit fermer les yeux. Elle accentua alors de nouveau un peu plus les pressions sur le dos du sorcier, insistant un peu plus au niveau de la nuque et des épaules.
Rabastan reprit alors la parole. Elle arrêta alors son massage, l'espace d'une fraction de seconde. Le temps de baisser légèrement la tête, rougissant de plus belle, tandis qu'une douce chaleur l'envahissait en entendant le compliment du jeune homme. Charlotte se ressaissit et reprit la lente évolution de ses mains sur le dos du sorcier.

- Moi aussi, j'ai beaucoup de chance d'être tombée sur le sorcier le plus mignon et le plus craquant ... répondit-elle dans un souffle.