Quand Les Cartes S'abattent Sur La Table !

Les éclats de voix avaient fait trembler le bureau. Trois personnes s’y trouvaient et tous les tableaux avaient déserté leur demeure poudlarienne, sauf un seul. Phinéas était là, dans son fauteuil et observait le petit échange avec un vif intérêt.

Alicia et Edmund Lestrange étaient dans le bureau du directeur et les regards que chacun s’envoyait ne présager rien de bon. « Vous vous moquez de nous ! Vous n’avez aucune piste, vous ne savez rien ! »

Albus posa son regard sur la dame de la haute société de leur monde. « Je vous l’ai dit, je n’ai aucune preuve, je ne peux accusé aucun élève. Rabastan lui-même a été incapable de me dire ce qui s’était passé. »

« Ca suffit ! » Edmund qui était à la fenêtre fit un pas vers le bureau du directeur. « Ne nous prenez pas pour des imbéciles. Je peux vous les dire moi leur nom ! Ce Potter et sa clique ! Ne vous faite pas plus stupide que le monde ne le croit. »

Albus soupira, se levant de son fauteuil. « Vous avez des preuves ? »

Alicia le fusilla du regard. « C’est évident ! » laissa-t-il échappé entre les dents. Albus sourit alors, narquois. « Comme il me semblait évident que Rabastan était responsable de l’attaque sur Mary McDonald ! »

Alicia tiqua, se redressant de toute sa hauteur. Il osait … Comment osait il ? Albus ne put que sourire un peu plus. « A ce moment la ... » dit il en contournant le bureau et en ne comptant pas se laisser faire plus longtemps. « J’aurais pu détruire sa vie de sorcier en brisant sa baguette, j’aurais pu le condamné à une vie de cracmol. A la fin de sa 5ème année. Vous rendez vous compte des risques que vous lui avait fait prendre ? »

Edmund sourit à son tour. « Vos preuves ? » Albus haussa alors les épaules, négligemment. « Tout n’est qu’une histoire de preuve, comme vous venez de le dire. Et je n’en ai aucune sur cette affaire la. Je peux au moins vous rassurer. Je pense que le sort est éphémère, j’en suis même sur. »

Alicia bouillonnait de rage, elle serra les poings sur le tissue de sa robe. Une robe de haute couture sorcière qui laissait deviner la richesse des Lestranges. Albus avait frappé fort, un point très sensible. Elle avait été contre cette attaque, Rabastan avait prit de gros risque. Etre banni du monde de la magie. « Vous avez tord Albus, sachez le. »

Albus haussa un sourcil, sans trop comprendre. « D’ici deux ou trois jours, ça sera passé. »

« Je ne parle pas de ça ! » Elle avait des envies de meurtres, si en sortant elle croisait un de ses ignoble amoureux des moldus, elle pourrait faire un massacre. Albus comprit ou voulait en venir Alicia. « Je ne renverrai personne, Alicia, que les choses soient claires. Personne ne sera renvoyé ! » Il parla lentement, mais avec dureté. Hors de question qu’on lui dicte sa façon de diriger son école. Edmund avança alors vers lui. « Bien ! Vous avez fait votre choix, on a fait le notre ! » Alicia bouillonnait de plus en plus, cette histoire n’en resterait pas la.

« Et quel choix avez-vous fait Edmund ? Dites moi ? Servir ce lord, celui qui pense que le monde de la magie ne devrait qu’être étriqué et restrictif ? »

« Il a raison ! » Alicia siffla tel un serpent prêt à attaquer, prêt à mordre et à diffuser dans les veines de cet infâme son venin. « Vous avez choisi le mauvais camp Albus, et vous le regretterait tôt ou tard. »

« Je me battrais pour que le monde de la magie reste un monde libre, ou toutes les personnes aptes à sa pratique seront les bienvenues, quelques soient leur origine, et leur sang. Et je protégerais mes élèves jusqu’à ma mort ! »

Edmund sourit ironique. A son tour de remettre les choses en place. « En effet, votre ordre ... » dit il en prenant bien soin de prononcer le mot ordre d’une façon des plus hautaines « ... est très efficace. Nous l’avons apprit ces dernières vacances. Comment va miss Evans ? »

Et là, Albus faillit prendre la forme de son animagus afin d’attaquer Edmund avec toute la force du tigre qu’il avait en lui. Il osait ! Comment osait il ? « Et vous en êtes fier ? Oh oui attaquer des adolescents, quel courage ! Magnifique prestation de … Rodolphus ? Lucius ? Bellatrix ? Narcissa ? » Il prononça chaque prénom après une seconde de silence. Il posa son regard sur Alicia, qui avait garder sa splendeur. « Une charmante petite famille de mangemorts ! »

Alicia haussa les épaules, soupirant las de cette conversation. « Comment vous dites déjà ? Tout n’est qu’une histoire de preuve ! » Elle parla lentement, de cet air hautain qui lui allait si bien, dans son petit monde de bourgeoisie. « Mais le fait est la, Albus ! » Elle était si belle, si magnifique quand elle mettait tout son talent au service du mal. Une pensée que s’autorisa deux seconde Edmund avant de suivre de nouveau l’échange. « Vous avez fait un choix, et le mauvais. Vous pensez être dans votre droit, c’est compréhensible, quand on sait que vous êtes vous-même impur. » Elle leva les yeux aux ciels dans une grimace tout à fait ravi. « Vous ne devriez même pas avoir le droit de porter une baguette, alors diriger cette école … une hérésie que le lord s’empressa de réparer quand il accédera aux pouvoirs. Et ce moment là, on verra si vos élèves compteront toujours pour vous. »

Albus était prêt à sortir sa baguette, mais il sourit, étrangement amusé. Lui sang impur ? « Ma mère était la plus grande des sorcières que j’ai connu. »

Edmund jeta un regard sur le parc, n’aimant pas parler des sang de bourbe. « Toute sang de bourbe qu’elle était ! » Il jeta un regard à Albus, croisant un regard aussi haineux que le sien.

Il insultait sa mère ! Il était à deux doigts de sortir sa baguette. Une chance que la vie, la épreuves et ses erreurs lui avait apprit a se contrôler. Autant mettre les choses a plats. « Sérieusement, vous pensez que le monde le magie pourrait survivre si on n’autorisait plus que les sang pur au port de la baguette ? Il s’éteindrait en une seule génération, et vous le savez tout autant que moi. Poudlard fermerait à défaut d’avoir suffisamment d’élève pour remplir ses bans. »

Alicia laissa échapper un soupire bruyant. « Oui bien sur … Dans la mesure ou on remplit 4 maison et 7années. Mais réduisons, mon cher Albus un tout petit peu l’équation. » Elle sourit, ravit de son raisonnement. « On remplirait aisément …. » elle fit mine de réfléchir … « Deux maisons … et voyons …. 5années. » Elle sourit. La première année pouvait très bien etre enseigner a la maison, et la 7ème année n’était pas des plus obligatoire. Et deux maisons étaient parfaitement inutiles dans le problème. Des données mortes …

Albus l’observa alors, comprenant son raisonnement. Il sourit, étrangement amusé. « Oh … Et Gryffondor et Poufsouffle ? » demanda-t-il juste pour essayer de leur ouvrir les yeux, même si il savait que ça ne rimait a rien. « On les raye de la carte ?"

Les yeux d’Alicia s’émerveillèrent comme une bougie qui s’allume dans la nuit, posant la main sur son cœur, comme si elle venait d’ouvrir les yeux sur un monde merveilleux « Albus ! J’adore cette expression ! Rayé de la carte ! Ca sonne tellement bien … quand on parle des moldus, et des amoureux des moldus, et des cracmol et de tous ses infâmes qui polluent notre monde. Très charmant ! »

Amis son regard se durcit aussitôt, un regard noir, plein de haine. Ses lèvres se pincèrent, dans un rictus qu’elle n’avait pas souvent. Elle fit un pas vers lui, son regard vert doré prenant une teinte si noir que si il n’avait pas été le sorcier qu’il était, Albus aurait reculer de plusieurs pas.

« Sachez que ce n’est pas fini. Vous avez malheureusement fait le mauvais choix. Le moment venu, vous le paierez, vous et tous ce qui vous servent. Votre ordre n’est rien comparer à nous. Et le ministère nous mange dans la main. Quand ils ouvriront les yeux ... il sera trop tard ! » Ces 4 derniers mots, elle les prononça dans un silence angoissant, ne les murmurant que sur ses lèvres. Elle sourit ironique. Edmund l’observa avec tout l’amour qu’il ressentait pour elle. Elle était belle, magnifique. Elle lui avait plus des leur première rencontre, une rencontre quasi féerique. Un mystère à elle toute seule.

Alicia se calma alors, fermant les yeux, reprenant l’attitude de mère poule, un sourire naissant sur ses lèvres, avant de se les humidifier pour reprendre son rôle de dame de la haute bourgeoisie qui ne s’emporte jamais. Elle reposa un regard vert doré sur Albus « Comprenez que nous ramenons Rabastan et Charlotte chez nous ! Quand vous aurez fait marcher vos trois neurones valides et démêler ce mystère, soyez gentil, prévenez nous ! Vous n’y pas d’inconvénient ? »

Albus l’observa, sans rien dire. Le ministère ? De parfait idiot qui refuser d’entendre ses appels, qui refusait de voir la menace que représenter Voldemort, et oui ! Quand ils ouvriront les yeux, il sera trop tard. Tom avait déjà beaucoup de puissance, peut etre plus que lui. Il l’avait vu dans leur dernier combat. Il redevint le directeur de l’école, laissant le fondateur et le défenseur des sang impur de coté. « Je n’y manquerait pas. Rabastan et charlotte peuvent rentrer avec vous. Je vous fais préparer une calèche qui vous conduira à la gare la plus proche. »

Alicia posa les yeux sur son mari qui acquiesça de la tête. L’entretient était clos. Elle fit demi tour avec une grace si surprenante. Albus aurait du mal a croire qu’elle était une sorcière hystérique deux secondes avant. Ils quittèrent le bureau du directeur regagnant l’infirmerie.

» Une partie de cartes ? [LIBRE]
» A table !!!
» Table couleur ^^
» Une table pour deux [Ashlee]
» Une table vide y a pas...je peux squatter la tienne ? [ pv Syrielle ]