Parce Que Des Blessures Ne Se Referment Pas [Libre]

Samedi, ce soir c'était la pleine lune, le dernier ingrédient serait ramasser et la potion allait pouvoir être commencer. Et le lieu parfait avait été trouvé. Là, c'était le cœur qu'il se baladait au terrain de Quidditch. Mais il n'était pas sur le terrain même mais plutôt dans les coulisses. Et en particulier dans les couloirs qui menaient aux vestiaires. Il posa les yeux sur une des portes et l'ouvrit entrant dans l'immense vestiaires, composé de longue banc pareil a ceux de la salle commune. Des casiers étaient postés contre les murs au dessus, pour ranger ses affaires civiles pendants les matchs ou les entraînements. Dire qu'il y a un an ... Son regard se durcit et une bouffé de rage montant en lui. Il y a un ans, il se tenaient ici en temps que capitaine donnant des ordres a ses équipiers. Il était à la tête de l'équipe et la dirigeait très bien. Ils avaient été seconds aux classements, mais Gryffondor avait été meilleur qu'eux. Une grande déception pour lui. Mais après ça avait été pire. Il avait été viré pour satisfaire les désirs psychotiques d'un sorcier. Et oui quand on parlait de son renvoi de l'équipe, lord de Voldemort qu'il admirait tant devenait un psychopathe tueur de capitaine de Quidditch. Car malgré son engagement, malgré son éducation et les principes qu'il véhiculait, il n'en restait pas moins qu'un enfant de 16ans a qui ont avait enlever le plus beau cadeau qu'on lui avait fait.

Il s'installa sur un des bancs, et parcouru la pièce des yeux, le regard sombre noire. Il était agacé énervé comme à chaque fois qu'il mettait les pieds ici. C'était la première fois dans les vestiaires depuis la rentrée. Et vu l'effet que ça lui faisait ça serait la dernière !

Invité

Il était tard... Très tard. Regulus aurait du être couché depuis un petit moment, mais il ne trouvait pas le sommeil. L’insomnie devenait de plus en plus fréquente et il n’aimait pas cela... Mais alors là, pas du tout. Il n’en avait jamais vraiment fait avant cette année. Oh, naturellement, il n’avait jamais eu besoin d’un grand nombre d’heures de sommeil pour être en pleine forme, mais ce n’était pas parce qu’il se levait à 4h30 du matin qu’il était insomniaque.

Avec un soupir de découragement, le jeune homme se leva. Il s’était promis de ne plus sortir plus loin que la salle commune lorsque le couvre-feu serait passé. Promesse qui suivit sa deuxième convocation dans le bureau du directeur. Promesse qu’il allait aussi enfreindre une deuxième fois. Mais qu’importe ? Il était déjà en train de tout perdre... Rapidement, Regulus s’habilla et, sans un bruit, sortit. Il n’avait pas envie d’aller à un endroit en particulier. Il avait seulement envie de prendre l’air un peu. Et c’est comme ça qu’il se retrouva dehors... Devant le terrain de Quidditch. Ses pas l’y avaient mené sans qu’il ne le demande, mais il savait pourquoi il était là. En voyant le grand stade, il eu un pincement au cœur. Le Quidditch lui manquait horriblement. Il avait été si idiot... S’il n’avait pas fait n’importe quoi, il aurait encore son magnifique rang et ce n’aurait pas été cette sotte de Winston qui le lui aurait volé !

Tout en réfléchissant à quel point il était sot de penser que peut-être des gens comme Syrielle Winston étaient égaux à lui et à tous les sangs purs, Regulus entra dans le vestiaire. Ah... Comme il avait aimé donner des ordres, préparer les matchs et les entraînements... Peut-être cela n’avait pas duré très longtemps, mais au moins, il en avait profité. Il était perdu dans ses pensées, la nostalgie reprenant le dessus lorsqu’il remarqua quelqu’un assis là... Le jeune homme figea, se demandant s’il ne devrait pas se sauver à la course, quitte à avoir l’air idiot.

[HJ : Si tu ne veux pas de moi, dis-le Razz

Je pensais seulement à une petite discussion entre eux ^^]

hj: tu ne me dérange pas mais moi je suis carrément dans le vestiaire sur un des banc face a la porte. si tu l'ouvre tu ne peux pas me manquer, et nulle part tu ne dis que tu passe du couloir aux vestiaires ... Donc tu devrais me reconnaitre Razz

Invité

En fait... je dis qu'il entre dans les vestiaires... Il t'a pas vu au début parce qu'il était perdu dans ses pensées. Sinon, il y est là dans les vestiaires :confused: C'est pas comme s'il restait une demi heure là sans te voir XD Et il t'a bien reconnu, c'est pour ça qu'il se demande s'il devrait pas se sauver à la course Razz

Rabastan était agacé d'être dans ce lieu. Il avait été viré. Lui ! La honte de la famille. C'était comme ça qu'il le vivait. Son père avant lui et son frère aussi avait eut ce privilège: être capitaine. De génération en génération, voila pourquoi la fierté avait été si grande. Le premier à se faire virer, et le seul !

Il serra un peu plus les poing, s'enfonçant limite les ongles dans la peau. Mais d'un autre coté, personne n'avait servit leur seigneur de cette façon et si tôt. Et ce n'était pas comme si il avait été viré sur un geste complètement stupide, il n'avait pas été aussi idiot que Regulus qui attaquait une préfète en plein milieu d'un couloir, en lançant un endoloris au vu et su de tout le monde. Non, lui il avait été en mission. C'était don Regulus la honte de la famille.

Une haine profonde naquit pour son cousin. Il avait été stupide, il avait perdu son poste tout seul comme un abruti. L'honneur était sauf quand i lavait été viré, Regulus avait reprit le flambeau, alors que le cadet des blacks avait été viré au profit d'une sang de bourbe.

Et comme par hasard quand on parle du loup ... La porte s'ouvrit sur une personne bien précise, celle qu'il haïssait au plus haut point en ce moment même. Il était beaucoup plus facile de haïr Regulus que son seigneur. Le regard de Rabastan se durcit. Voila l'incapable qui ne savait même pas faire une potion de polynectar.

Rabastan l'observa sans rien dire. Ce n'était pas à lui d'engager la conversation. Le jeune homme avait beaucoup descendu dans son estime et il ne savait même pas si il avait envie de lui parler.

Invité

Regulus gardait le regard fixé sur Rabastan, mais c’était un regard honteux et apeuré. Non, il ne s’était pas sauvé. De toute façon, il savait bien que tôt ou tard, ils devraient tous deux avoir une petite discussion. Peut-être serait-ce maintenant, du moins si Rabastan le voulait bien. Regulus s’avança lentement dans la pièce, très lentement. Il s’arrêta juste en face de Rabastan, mais n’eu pas la témérité de s’asseoir à ses côtés. Il resta là, debout, à regarder son cousin.

- Rabastan...

Rabastan quoi ? Regulus ne savait même pas quoi dire. Il était désolé ? Non, ce n’était pas vrai. Enfin, il cru voir juste dans ce qui s’était passé. Du moins, en surface.

- J’ai failli à ma tâche et n’ai pas été d’une utilité quelconque, même si je t’avais affirmé que je le serais. Je ne sais pas ce qui m’a pris...

Non, en fait, Regulus le savait très bien, mais il ne voulait pas le dire à Rabastan. Il aurait eu l’air de quoi à dire : En fait, je trouve le Sang-de-Bourbe bien sympa alors je ne voulais pas lui faire de mal ! Ridicule, complètement ridicule.

- Permet-moi de me racheter et de faire mon possible pour t’aider. Je ne vais pas te décevoir cette fois.

Voilà, Regulus se tut. Il voulait maintenant savoir ce que son cousin avait à dire... ou pas.

Le regard de Rabastan était impassible. Il était doué pour ça. Il avait revêtis ce regard à chaque fois qu'il s'était passer quelque chose d'important dans la vie de son frère et que mort de jalousie, il se taisait pour ne pas déverser sa haine sur l'aîné de la famille. La dernière en date était quand il avait reçu sa marque. Un grand honneur, et un jours Rabastan aurait le même. Il ne pouvait pas en dire autant de la personne en face de lui.

Il avait faillit à sa tache ? Allons mais non ! Pourquoi il disait ça ? Ah oui il lui avait menti ! Il ne savait pas ce qu'il lui avait prit ? Et bien voila qui était nouveau.

"Tu t'excuse de ne pas avoir fait la potion, ou de m'avoir menti ? D'avoir prétendu le contraire, d'avoir fait comme si, alors que non. Tu pensais que j'étais trop stupide pour voir que tu n'avais rien fait ?"

Regulus était sur la mauvaise pente, mais il allait bien vite prévenir qui il fallait pour le faire revenir dans le droit chemin. C'était d'ailleurs en cours d'exécution.

Invité

S’excuser ? Oh non, Regulus ne s’excusait pas du tout. Il ne pouvait tout simplement pas le dire à Rabastan, du moins pas directement, mais il ne pouvait pas lui mentir sur ce point non plus, car ça revenait à s’excuser directement ou presque. Il secoua lentement la tête de façon négative. Rabastan était complètement dans le champ avec ce qu’il disait, mais comment le lui faire comprendre sans le brusquer ? Rab était, pour Reg, comme une bombe à retardement qui ne demandait qu’un petit mot pour exploser… C’était comme cela qu’il le percevait, oui.

- Je n’ai jamais prétendu que tu étais trop stupide pour te rendre compte de quoi que ce soit… Ce n’est pas la peine d’insinuer des choses qui n’ont pas lieu d’être.

Le jeune homme poussa un petit soupir et posa son regard sur la pièce dans laquelle ils étaient. C’était idiot, mais Regulus en voulait à Winston d’avoir reprit son poste. N’avait-elle pas été renvoyée des préfets ? C’était ridicule de la part de Dumbledore de lui donner un autre poste ! Une Sang-de-Bourbe en tête de l’équipe de Quidditch de Serpentard… On aura tout vu.

Regulus reporta son regard sur Rabastan. Il avait perdu l’estime de son cousin… mais l’avait-il déjà eu ? Il regardait tout le monde de si haut…

Regulus fit non de la tête, ainsi donc il ne s'excusait pas ? Il voulait quoi alors ? Venir pleurer comme le petit chien qu'il était, venir quémander une autre chance ? Malheureusement Rabastan n'en n'offrait pas de seconde. Du moins, la il n'aurait aucune confiance. Avant il devait prévenir quelqu'un !

Il insinuait des choses ? "Ce n'était pas une affirmation, mais une question ! Les questions n’insinuent rien, elle demande un éclaircissement de la situation. Donc là, tu parle dans le vide. Mais pourtant c'est ce que tu as cru quoi que tu dises. Si tu me l'avait dit des le départ que tu ne voulait pas t'en prendre aux sang de bourbe, je ne t'aurais jamais impliqué la dedans. Je voulais juste que tu fasse la fierté de ta famille"

Il sourit alors ironique.

"Monsieur devient un amoureux des moldus ? Tu suis la voix de ton troll de frère ? Il parait que tu t'es même excuser auprès de Winston ! J'en connais qui vont être ravi d'apprendre la nouvelle. En tout cas, je ne te fais plus confiance, donc évites de croiser mon chemin tu sera gentil. REvient quand tu aura enfin choisi ta voix"

Invité

Regulus ferma les yeux un instant et respira un bon coup. Il n’allait pas rester encore longtemps... S’il perdait son sang froid devant Rabastan, il y perdrait fort probablement la tête aussi. Ce n’était pas du tout conseillé. Mais, il disait de ces choses... ces choses si vraies, si blessantes et si injustes à la fois. Non, c’était inexact : tout n’était pas vrai. Regulus n’était tout de même pas un amoureux des moldus. Il se fichait complètement de ces êtres qui leurs étaient si inférieurs. Mais, il pouvait se demander si les sorciers nés de moldus étaient baissés au même rang qu’eux.

Le jeune homme regarda directement son cousin, pour une fois qu’il ne détournait pas le regard.

- Si je me suis excusé auprès de Winston, c’est parce que j’y étais obligé. Sinon, je perdais ma baguette. Je ne crois pas qu’un fils privé de baguette magique ne fasse la fierté de mes parents ! Et arrête de parler de Sirius, c’est toi qui en fait une fixation et qui le ramène toujours sur le tapis ! Si c’était uniquement de moi, je n’en parlerais même plus.

Regulus n’y pouvait rien ; il avait l’impression d’être un imbécile chaque fois qu’il se tenait devant Rabastan et ça, c’était horrible comme sentiment. Il fixa son cousin d’un regard noir, imaginant un million de scénario qui lui feraient ravaler sa foutue supériorité.

"Parce que tu crois que moi, si le vieux fou me l'avait ordonné, je me suis excusé auprès de la McDonal ? Non ! J'ai trop de fierté pour ça. On ne me donne pas d'ordre, sauf si on a la pureté du sang que est indispensable à ça.. Tu fais tout ce qu’on te dit ?"

Rabastan sourit très ironique. Regulus était lamentable. Il se leva doucement et avança vers le jeune homme.

"Je ne dis que ce que tes parents te diraient. Tu crois qu'il réagirait comment ? Leur fierté qui ne vaut même pas leur fils aîné. Plus misérable qu'un sang impur, qu'il affectionne particulièrement. Mais soit, fait ce que tu veux ! On verra les conséquence."

Il avança vers la porte et s'arreta au niveau de Regulus posant son regard sur lui. "Ton frère a au moins le courage de défendre ces idées. Je ne suis même pas sur, que tu es des idées propre. Maintenant excuse moi, mais ta présence est très désagréable pour le moment. Et j'ai une plante à aller cueillir. On se reparle quand tes idées seront de nouveau en place."

Et Rabastan quitta le vestiaire. Cette rencontre l'avait contrarié. Charlotte allait bientot s'auto empoissoner.

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Regulus ne pouvait pas croire tout ce que Rabastan racontait. Il se serait fait arraché sa baguette ? Elle aurait été brisée devant lui, comme ça, et il n’aurait rien fait pour empêcher cela ? Il se croyait vraiment dans ce qu’il disait ? Regulus avait du mal à croire ce que son cousin lui disait. C’était ridicule. Mais, le pire restait à venir... Le jeune homme eu le culot de le comparer à Sirius... à le dévalorisé, même, face à Sirius ! Les yeux de Regulus devinrent noirs. Comment osait-il ?! Le jeune homme tremblait de haut en bas... Il sentait la haine bouillir en lui. Personne ne le comparait à Sirius, personne ! Et encore moins jusqu’à le dévalorisé ! Que cela viennent de Rabastan en plus, rien n’eu été pire.

Rabastan quittait le vestiaire lorsque Regulus, enragé, se retourna brusquement et cria :

- Tu ne vaux pas mieux ! Tu ne vaux pas mieux et je vais te le prouver !!

Le jeune homme se retourna et, dans un cri de rage, frappa le mur à côté de lui. Il avait mal au poing, mais qu’importe ? Il était dans un état second... comme le soir où il avait attaqué Syrielle. En ce moment, il ne s’en voulait même plus pour cet épisode, il regrettait simplement de ne pas être allé jusqu’au bout et ce, encore à cause de Sirius...

Peut-être était-ce Sirius, le vrai problème de Regulus ?

Il n’était pas difficile d’y croire...

Rabastan s'arreta alors et son regard se durcit. Comment ce misérable osait il se comparer à lui ? Il valait mieux que lui et il allait le lui prouver ? Il se retourna les mains dans les poches, serrant les points, de rage.

Ah oui ? Et sur quel critère exactement, dit moi ? Sur ceux de tous les sang de bourbe de la terre ? Sur ceux établi par le grand Albus Dumbledore ? Ou sur ceux ta famille ? Et crois, pour les seuls qui ont de l'importance à mes yeux, tu ne vaux pas mieux qu'un troll.

Il sourit alors ironique. Peut être qu'il ne s'y prenait pas de la bonne façon avec Regulus, mais les Blacks avaient beaucoup de défaut dans l'éducation de leurs enfants. Il fallait voir Androméda, Sirius et maintenant Regulus. Les Lestrange n'avait pas ce problème. Il se rapprocha alors de Regulus ses pas raisonnant dans les vestiaire vide. Sa voix baissa considérable de ton, et redevint normale, le ton de la conversation

Tu t'es fait avoir par leur discours. C'est tellement facile pour eux, la lâcheté ou le courage. Des grands mots. Mais ce n’est pas ça. Tout n'est qu'histoire de respect et d'égoïsme. Ceux qui pensent comme ils veulent, comme ils l'entendent, sans rien se laisse dicté, ceux qui n'ont aucun respect pour leur famille, ceux là, ne mérite même pas d’être né.

Il sourit un peu plus pensant à Serena. Malgré ses idéaux, elle n'avait jamais eu l'irrespect de les dire à la mère de Rabastan.

En revanche nous c'est plus dur, car on doit les respecter, les honorer. On leur doit la vie et tous les conséquences qui vont avec. Tout le monde croit que c'est facile mais non. Je me pose aussi des questions, pourquoi ta petite cousine au nom complètement imprononçable, n'aurait pas le droit de porter une baguette a cause de son sang de bourbe de père ? Elle reste une black malgré tout. Mais j'aime trop mes parents pour leur faire la honte de l'exprimer haut et fort, et je les aime encore plus, pour ne jamais les décevoir.

Il fit alors demi tour et se retourna une dernière fois sur Regulus. "On verra si face à la déception de ta mère et ton père tu vaux vraiment que moi !"

Invité

Rabastan revint... Regulus tremblait de rage. Et ce fut pire, car son cousin frappa où ça faisait mal. Mais, il avait raison. Et c’est peut-être ce qui blessa et enragea le plus le Serpentard. Sur les critères de qui avait-il basé ses accusations ? Oh, il avait envie de répondre qu’il l’avait fait sous tous les points de vue possibles, mais retint sa langue. Il ne fit que broyer cette pensée haineuse dans sa tête. Comment cet idiot de Lestrange pouvait-il se permettre de se penser supérieur à Reg ? Ça ne datait pas d’hier, ce comportement méprisable. Mais, pourquoi lui-même n’avait pas été capable de lui dire de reprendre son trou ?

Parce qu’il était lâche...

Et Rabastan en vint justement à ce sujet, la lâcheté et le courage. Regulus ferma un instant les yeux. Il ne voulait plus le voir. C’en était trop. Pourquoi devait-il toujours viser juste ? Le jeune homme tremblait toujours, mais plus de rage. Sa mère... elle serait si déçue de son comportement. Heureusement, il doutait encore que Rab puisse réellement les avertir... mais quelque chose était louche dans cette histoire. Ce n’était pas encore le temps d’en parler à Rabastan. Peut-être ne le serait-ce jamais ? Quoi qu’il en soit, Regulus était certain qu’il y avait anguille sous roche.

Regulus serra les poings à nouveau. Rabastan aimait trop ses parents pour les décevoir ? Et lui ?!

- Qu’est-ce que tu insinues, Lestrange ? Que je n’aime pas mes parents ?! Que je ne les respecte pas ?! Tu ne sais même pas ce qui se passe avec moi, tu ne fais que poser des suppositions stupides ! Tiens, tu dis que la lâcheté ne compte pas, mais c’est justement pour ça que je t’ai lâché, toi et ton projet à deux noises ! J’ai peur de me faire renvoyer pour de bon de Poudlard avec tes histoires stupides ! Tu ne trouve pas ça gamin de te venger de je-ne-sais-quoi à tout bout de champ ?! Et tu crois que ça sert vraiment à quelqu’un d’autre que toi, tes petits plans merdiques ?! Je ne crois pas, non ! Alors fous-moi la paix avec les déceptions et autre débilités dont je n’ai même pas eu vent moi-même !

Un gros mensonge. Mais, c’était ce qu’ils faisaient tous depuis qu’ils étaient nés, mentir. Alors, ce n’était pas plus difficile que d’habitude. Même qu’avec le temps, il pourrait se convaincre que tout cela était vrai.... s’il le voulait.

Rabastan sourit ironique. Regulus était vraiment qu'un gamin qui n'avait pas eu son jouet et pleurnicher comme il pouvait pour ça. Ce qu'il insinuait ? Oh ça n'avait rien à voir avec l'amour, c'était un gamin qui ne comprenait rien.

Voila pourquoi il l'avait lâché.

Et bien si tu le dis, moi je dis que tu ne respectes pas assez tes parents, pour oser douter de leur façon de penser. Ils seront ravis de l'apprendre. Pour ce qui est de mes plans, c'est sur qu'il est bien plus intelligent d'envoyer un endoloris en plein milieu d'un couloir.

Il sourit un peu plus. Regulus n'était qu'un imbécile qui se faisait des ennemis là ou il aurait du voir des amis

De plus c'était qu'un moyen parmi tant d'autre pour savoir si tu étais vraiment celui que tes parents croyaient. Et c'est faux ! C'est sur qu'une potion de polynectar, c'est super dangereux. Oui tu aurais pu en boire ... Vive le danger. Si ça, ça te fait peur, je crois que tes parents se sont complètement trompés sur toi. On en reparlera le moment venu Regulus !

Et Rabastan quitta cette fois le terrain. Il devait aller au bureau d'Albus au plus vite. Ainsi donc il était gamin ? Et c'était un imbécile de pleurnicheur

» Meredith, parce que sur le feu, on trouve les flammes ... UC
» Parce qu'il faut bien se faire pardonner - Rab-
» C'est vraiment parce qu'elle est interdite sinon... [with Tristan]