Et si oubliait les problèmes ? [Morgane adorée]

Invité

Mandy avait d'abord décidé d'attendre une semaine avant de chercher à revoir Morgane. Elle voulait prendre du recul, réfélchir un peu à l'étrange tournure qu'avaient pris les événements. Finalement sa relation avec la belle gryffondor était la partie la plus simple de l'histoire. Elle avait du mal à crorie qu'elle ne la connaissait que depuis un mois mais elle avait la plus grande confiance en elle, elle lui aurait donné sa vie sachant qu'elle la protégerait comme elle protégeait Arthur. Arthur, voilà le point qui compliquait les choses. Sans les douleureuses histoires de famille des DeLune, tout aurait été tellement simple. Malheureusement c'était comme ça et elle ne pouvait rien y changer ce n'était pas la peine d'y penser.

Mandy, donc, avait décidé d'attendre une semaine avant d'aller à sa rencontre. Sauf que cela faisait deux jours et elle se disait qu'elle allait finit par devenir folle à force de penser à cela en permanence. L'élève studieuse avait disparue et ses notes étaient pleines de griboullis. Même en cours, elle ne cessait de se demandait si elle ne faisait pas une bétise. Une bétise, comment aimer Morgane pouvait être une bétise ? Parce qu'en fait elle avait déjà pris sa décision. En fait, elle l'avait prise dès le début et malgré tout ce qu'elle pouvait dire la raison n'avait plus aucun pouvoir sur ses sentiments. Elle se disait qu'elle ne perdait à rien a essayer de toutes façons.

Dès qu'elle sortit de cours, ce jour-là, Mandy se rendit dans la volière. Elle avait décidé qu'il était inutile d'attendre durant le cours et fut dehors avant même que les autres n'aient le temps de bouger. Tant pis s'ils trouvaient cela inhabituel la façon dont elle se comportait aujourd'hui. Arrivée dans la tour traversée de courants d'air, elle sortit un parchemin de son sac et appella un hibou. Elle avait écrit son message durant le cours et n'avait plus qu'à l'envoyer.

Citation :: Morgane,

La patience n'a jamais été mon fort. Peux-tu me rejoindre au bord du lac ? Je serais sur le petit banc blanc qui se trouve au bout des peupliers.

Ta Mandy

C'était court certes mais elle avait peur de trop en dire. Elle avait recommencé son message quatre fois avant d'être satisfaite. La jeune femme accrocha son message au pied d'une chouette et touna aussitôt les talons pour descendre les étages. Sans même s'arréter à son dortoir pour poser ses affiares, elle prit les escaliers jusqu'au red-de-chaussée. Normalement, Morgane devrait rapidement recevoir son message et, elle l'espérait, la rejoindre. Elle sortit malgré le temps encore froid du mois de février et prit la direction du lac. Elle était nerveuse, elle avait tellement peur que quelque chose se passe mal. Jusque là ses relations avec Morgane s'étaient passées sans qu'elle n'ait besoin d'y réfléchir mais cette fois c'était différent. Et si Morgane ne venait pas ? Et si elle lui disait que c'était mieux qu'elles en reste là malgré le choix de la serdaigle ? Et si... ? Mandy tenta de se calmer alors qu'elle arrivait en vue de la série de peuplier dont elle avait parlé dans son message, elle les longea en se forcer de marcher calmement et alla s'assoir sur le banc avec des gestes qu'elle essayait de métriser mais ses mains tremblaient. C'était un vieux banc en pierre blanche, patiné par les ans et les nombreux élèves qui l'avaient utilisé. Elle croisa les jambes, puis les bras, puis décroisa les jambres, décroisa les bras, posa ses mains sur ses genoux, remis une mèche derrière son oreille, croisa les bras puis se leva. Elle fit quelques pas vers le lac incapable de rester assise.

Cela faisait deux jours que Morgane vivait en se demandant ce qu'allait décider Mandy. Enfin, non, ce n'était pas vraiment ça. Elle était persuadée que la belle ne voudrait plus la voir, malgré ce qu'elle avait dit, et qui avait été dit sans réfléchir. Donc, elle en était sûre, elle avait perdue sa Mandy. Ce qu'elle craignait maintenant, c'était le moment où elle viendrait le lui annoncer. Ce serait très dur comme moment, sûrement. Enfin, si Mandy venait le lui dire. Elle pouvait aussi ne plus du tout vouloir la voir.

Morgane s'était résignée à ne plus revoir sa belle. Ou plutôt non, elle ne s'était résignée à rien du tout. Elle essayait de se dire qu'elle s'y était résignée, mais c'était faux. Elle se demandait comment elle pourrait vivre si elle ne pouvait plus voir celle qu'elle aimait. Oh, non, ce serait absolument impossible. Pourtant, il le faudrait.

Puis, finalement, l'inespéré se produit. Alors qu'elle sortait de cours et se dirigeait vers son dortoir pour y poser ses affaires, Morgane croisa un hibou qui lui remit un message. Mandy lui donnait rendez-vous... Pour lui annoncer une bonne ou une mauvaise nouvelle ? La façon dont elle signait laissait présager une bonne nouvelle. Sa Mandy... Son bel ange...

Morgane fit aussitôt demi-tour, se dirigeant vers l'extérieur. Elle aurait voulut courir, mais ça ne se faisait pas trop. Elle ne voulait pas attirer l'attention sur elle de cette manière. Elle se contenta de marcher vite dans les couloirs, n'ayant aucun remord à bousculer les élèves qui se mettaient sur son chemin. Puis, une fois dans le parc, elle ralentit son allure. Elle craignait toujours ce qu'elle allait entendre. Mais en même temps, elle avait tellement hâte de revoir sa belle.

Elle arriva enfin, ou déjà, selon le point de vue, à l'endroit où était Mandy. Elle s'approcha d'elle bien plus lentement que son allure du départ. Elle avait peur de ce qui allait se passer, il fallait bien l'avouer.

"M... Mandy ? Tu... Tu as... réfléchis ?"

Des paroles particulièrement stupides, n'est-ce-pas ? Mais elle n'avait rien trouvé de mieux à dire.

Invité

Mandy obserbait les reflets des quelques rayons de soleil sur la lac. Non, en fait elle laissait errer son regard sur les reflets du lac tandis que son esprit essayait déjà de trouve comment elle devrait réagir si cela ne se passait pas comme elle le voulait. Pas question de pleurer cette fois-ci. Elle serait forte et droite. Elle ne savait même pas pouvoir elle avait tant pleurer la dernière fois ce n'était pas dans ses habitudes pourtant. Mais là elle avait craqué. Enfin bref, cette fois-ci elle accuillerait les mots de Morgane s'en s'écrouler. Au bord de l'eau elle en était venur à penser que quelque chose se passerait mal.

Elle s'était perdue dans ses pensées quand une voix douce bien que tremblante l'en tira. Toutes ses bonnes résolutions s'envolèrent d'un coup, elle fit les quelques pas qui les séparaient en courant et se jeta dans ses bras.

-Oh... Morgane...

Elle s'imobilisa contre son amie, le visage dans ses cheveux doux, elle espérait qu'elle n'allait pas la repousser.

Morgane se demandait ce qui allait se passer. Elle imaginait déjà Mandy, droite et froide devant elle, lui disant qu'elle ne voulait plus jamais la revoir, qu'elle était un monstre et qu'elle n'avait rien à faire avec elle. Ce serait tellement douloureux d'entendre une chose pareille de la bouche de Mandy. Mais c'était une éventualité à laquelle il fallait se préparer. Aussi douloureuse soit-elle.

Mais ce qui se produisit alors, Morgane ne s'y était pas vraiment préparée. Mandy se jeta dans ses bras. Tout ce qu'elle réussit à faire fut de serrer très fort son amie contre elle. Elle avait une main dans le dos de sa belle, et son autre main caressait doucement les cheveux soyeux de son amie. Elle ne voulait plus la lâcher, plus lui permettre de s'éloigner d'elle.

"Tu m'as manqué, Mandy... J'avais tellement peur que tu ne reviennes jamais..."

Parce que là, à en juger par le comportement de la belle Serdaigle, elle était revenue vers Morgane, sa décision étant prise. N'est-ce-pas ?

"Parce que tu es revenue, hein ? Tu... Tu veux bien de moi ?"

C'était bien ça, hein ? Pas de doute possible ? Enfin, de toute façon, Morgane n'avait absolument pas envie de lâcher sa Mandy, alors... Elle était là, elle y restait, maintenant. Même si elle savait très bien qu'elle ne pourrait rien imposer à son amie.

Invité

Mandy sentit avec soulagement les bras de Morgane se refermer sur elle. Même si cela ne voulait pas tout dire, elle oubliait soudainement les interrogations qui l'avaient suivies même pendant la nuit. Jusque là c'était surtout Morgane qui avait eu besoin de réconfort mais la serdaigle s'était sentie si fragile d'un seul coup. Si Morgane lui avait dit qu'en fait... oh elle s'en serait remise elle le savait bien, elle n'était pas dramatique au point de mourir par amour mais cela aurait été très dur au début. Enfin, elle ne savait pas pourquoi elle pensait cela puisque cette possibilité n'existait plus. Les paroles de Morgane la firent sourire et même tant elle se trouva stupide d'avoir douté tout ce temps.

-Je suis là, chuchota-t-elle contre son oreille

Elle ferma les yeux, un grand sourire sur les lèvres. C'était encore mieux que ce qu'elle avait espéré. Morgane ne lui avait pas posé de questions, elle était juste super contente de sa décision, très soulagée aussi d'après sa voix. Mandy ne chercha pas à se retirer de l'étreinte de la gryffondor, elle était si bien là. Elle sentait les mains de Morgane dans son dos et dans ses cheuveux et ses caresse la calmaient. La nervosité qui l'avaient envahi juste avant que son amie arrive s'était évaporée comme par magie.

-Je ne peux pas... je n'arriverais pas à te quitter peu importe qui tu deviens...

Morgane se sentait si heureuse. Heureuse comme elle ne l'avait pas été depuis bien longtemps. Mandy était là, avec elle. Elle l'avait retrouvée, et elle ne la perdrait plus. C'était tout simplement merveilleux. Morgane serra son amie contre elle, déposant un doux baiser sur sa joue. Puis, elle se recula légèrement, sans pour autant lâcher Mandy, mais suffisamment pour pouvoir la regarder. Elle resta un moment immobile, contemplant le beau visage de celle qu'elle aimait. Mandy était si belle. Puis, sa main qui jusqu'à présent caressait les cheveux de sa belle vint se promener sur sa joue, redessinant du bout des doigts le visage de sa jolie Serdaigle.

"Tu es extraordinaire... J'ai du mal à croire qu'un tel ange veuille bien de moi..."

C'était tout de même incroyable, non ? Mandy était tellement merveilleuse... Morgane était bien loin de la mériter. Et pourtant, Mandy était là, dans ses bras. Elle avait du mal à y croire. Ce n'était peut-être qu'un rêve. Mais un si beau rêve. Elle ne voulait pas se réveiller, alors.

Invité

Dans les bras de Morgane, la serdaigle respirait la bonne odeur de ses cheveux. Elle souriait tellement qu'elle allait finir par avoir mal aux joues, comment une chose aussi extraordinaire pouvait bien lui arriver elle n'en savait rien mais elle était vraiment heureuse d'être là avec Morgane. Pour aujourd'hui, elle oublirait que le funeste futur dans lequel elles s'engageaient toutes les deux et ne penserait qu'à la présence de Morgane près d'elle.

La jeune femme desserra son étreinte pour laisser Morgane reculer un peu et elles s'observèrent mutuellement, les yeux pleins d'étoiles brillantes.La serdaigle n'avait pas laché son amie pour autant, elle avait toujours les mains posées dans son dos. Tout était allé si vite et pourtant elle ne regrettait rien. Sûrement était-ce Merlin qui avait guidé ses pas dans cette salle vide ce beau matin de janvier.

Mandy sentit son coeur ralentir comme s'il ne voulait pas troubler ce moment magique tandis que Morgane caressait doucement sa joue.

-Comment ne pas vouloir de toi... ? repondit-elle d'une voix douce

Mandy posa sa main sur celle de Morgane et la porta à ses lèvres embrasser le bout de ses doigts.

Morgane avait du mal à croire que ce moment était réel. Il y a encore un mois, elle ne prêtait aucune attention à Mandy. Et maintenant, elle l'aimait, et elle était heureuse de l'avoir avec elle. C'était absolument incroyable. Mais elle n'allait pas s'en plaindre. Elle avait sa Mandy. Et même si elle ne la méritait pas, la belle ne semblait pas vouloir l'abandonner. Oh, et puis, tout ce qui comptait était qu'elle ait sa Mandy. Plus rien d'autre n'avait d'importance.

Morgane ne se lassait pas de contempler le doux visage de sa belle. Elle était vraiment jolie. La plus jolie fille de l'école, bien certainement. Et c'était elle qui l'avait. Elle avait beaucoup de chance, vraiment.

Le sourire de Morgane se fit encore plus doux lorsque Mandy prit sa main pour embrasser le bout de ses doigts. Le contact des lèvres de sa belle sur ses doigts était fort agréable. Mandy avait des lèvres si douces.

"Mandy... Mon ange..."

La main de Morgane qui se trouvait encore dans le dos de son ange remonta, venant jouer avec l'une des longues mèches de cheveux bruns si doux de la belle Mandy.

Invité

Mandy garda la main de la belle gryffondor dans la sienne et entremela ses doigts dans les siens. Elle ne voulait plus la lâcher, jamais ! Maintenant elle était à elle et à personne d'autre. Le regard plongé dans celui de Morgane, elle se moquait de tout le reste. Le monde pouvait bien s'écrouler autour d'elles, elle ne pourrait cesser de penser à Morgane. Elle se trouvait soudainement niaise, elle qui n'était pourtant pas spécialement romantique d'ordinaire mais au lieu de s'en affliger cela la fit rire intérieurement, Morgane apportait de tels changements sur ses réactions !

Au départ leur histoire n'avait pourtant rien des belles histoires d'amour des romans à l'eau de rose, elles en étaient loin même. Mais si on y réfléchissait les histoires d'amour qui faisaient le plus rêver étaient toujours les plus compliquées, les plus tordues. Des mots qu'elle avait lu une centaine de fois en une semaine lui revinrent à l'esprit et elle les reçita d'une petite voix.

-Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
O vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.

Elle ne se rappelait plus la suite du poème mais c'était cette partie qui était la plus belle. Celle qui décrivait le mieux ce qu'elle pouvait ressentir pour la rouge et or. Elle ajouta d'une voix toujours aussi basse.

-C'est un poème de Baudelaire. Je l'ai trouvé l'autre jour à la bibliothèque en faisant des recherches pour le bal, il m'a aussitôt fait penser à toi

Elle avait tellement été touchée par ce poème qu'au lieu de le donner à Félicia avec les autres pour mettre sur les petites tables elle l'avait accroché à coté de son lit. Ce n'était peut-être pas une très bonne idée car cela l'avait pas vraiment aider à tenir sa résolution d'attendre une semaine avant d'aller voir Morgane mais maintenant elle ne regrettait rien.

Tout paraissait tellement simple, maintenant. Mandy était à elle, elle l'aimait, et elle ne voulait plus la quitter. C'était tout. Le regard des autres, les difficultés dans lesquelles elle allait l'entraîner, tout cela n'avait plus la moindre importance. Tout ce qui comptait était le fait que Mandy soit avec elle. Et c'était quelque chose de merveilleux.

Les joues de Morgane rosirent légèrement lorsque Mandy parla. Ou plutôt, lorsqu'elle récita ce si joli poème. Ces mots semblaient si beaux sortis de la bouche de la belle jeune fille, si emplis de sens. Morgane posa un regard tendre sur son amie.

"La façon dont tu prononces ces mots... On dirait que ce poème a été écrit pour toi... Tu ressembles à un ange, ma Mandy. Un ange descendu sur terre pour moi, malgré que j'en sois indigne. Un ange qui fait tout devenir tellement plus beau, qui illumine tout de sa simple présence. Mon ange..."

Morgane ne savait pas d'où ces phrases lui venaient. Ce devait être la présence de son ange, là encore, qui provoquait tout cela.

Mandy avait fait des recherches pour le bal ? Hum... Étrange... A moins que... Oui, elle avait vu quelque chose, l'autre jour, quelque part. C'étaient deux élèves qui organisaient ce bal, il lui semblait. Oui, c'était cela. Mandy était l'une des organisatrices du bal.

Invité

Ces quelques mots, qui n'étaient même pas d'elle mais qui exprimaient mieux qu'elle aurait pu le faire ses sentiments, parurent toucher aussi Morgane. Ses joues claires se colorèrent légèrement d'une teinte rosée qui lui allait à ravir. Jusque là elle n'avait jamais vu la gryffondor rougir et, étrangement, elle fut contente d'en être la cause. Et son regard voulait tout dire, un regard juste pour elle, un regard qui lui disait tout ce qu'on ne pouvait pas dire avec les mots.

Mandy écouta ce que disait la jeune fille, du moins au début. Elle ne pensait pas vraiment être un ange, elle aurait brulé son auréole depuis déjà longtemps. Elle n'avait jamais été un ange mais voulait bien le devenir si c'était pour Morgane, elle serait son ange gardien, toujours là pour elle. Indigne... ce fut la dernière chose qu'elle comprit car
elle avait de plus en plus de mal à se concentrer sur le sens des mots alors qu'elle voyait les lèvres de la jeune fille bouger, formant des arcs exquis. Elle n'était pas d'accord avec ce mot mais ce n'était pas le moment d'en parler.

-Chut..., murmura-t-elle

Elle se pencha un peu et très lentement approcha son visage de celui de sa belle gryffondor sans la quitter des yeux. Elle ne comprenait pas comment un visage pouvait avoir pris autant de place dans ses pensées. Elle l'avait vu dans toutes les situations, en pleurs, heureuse, résolue... Mais à chaque fois c'était le même visage expressif. C'était sûrement une des choses qui l'avait le plus touché chez Morgane. Quand il n'y eut plus qu'un centimètre entre les deux visages, Mandy ferma doucement les yeux et alla poser délicatement ses lèvres sur celles de sa belle Morgane.

Les battements du cœur de Morgane s'accélérèrent tandis que le visage de Mandy s'approchait lentement du sien. Morgane ne bougeait pas, n'osant faire le moindre mouvement, de peur que tout s'arrête. Elle contemplait le visage de sa belle, se noyant dans son regard. Jusqu'à ce qu'elle sente les lèvres de son ange sur les siennes. Sa Mandy, sa Mandy aux lèvres si douces, elle l'embrassait... Les yeux de Morgane se fermèrent, la laissant savourer ce doux moment. Elle ne pensait plus à rien, seulement à la douceur des lèvres de sa belle sur les siennes, et à ce moment magique qu'elle ne voulait pas voir se finir. Sa main se glissa en haut du dos de la belle Serdaigle, tandis que ses lèvres s'entrouvraient. Sa Mandy... C'était merveilleux...

Mais ce moment merveilleux, ce premier baiser entre elles, finit par se terminer. Morgane ne s'éloigna pas pour autant, gardant sa main dans le dos de son ange, l'empêchant de partir. Elle la regarda un moment, un sourire heureux aux lèvres, et les joues d'un rose un peu plus soutenu.

"Je t'aime..."

Un léger murmure pour prononcer ces trois petits mots qui exprimaient si bien et si simplement ce qu'elle ressentait.

Invité

A vrai dire, pas un seul instant elle ne s'était attendue à être repousée cependant un sentiment de joie la traversa quand Morgane accepta et lui rendit son baiser. Un doux baiser innocent mais plein de promesses, si... oh c'était tout simplement parfait. Comment parler autrement de quelques chose d'indescriptible ? Elle se serait fondue avec plaisir dans les lèvres de Morgane pour y demeurer toujours dans un océan de béatitude. Il lui semblait que des heures s'étaient passées depuis le moment où elle avait attendu près du lac. Mandy leva doucement la main qui n'était pas dans celle de Morgane dans les cheveux de sa belle.

Doucement, comme elles s'étaient rencontrées, leurs lèvres se séparèrent. La serdaigle fit doucement descendre ses doigts sur les joues rosées de Morgane. C'était adorable cette petite couleur et cela fit sourire la jeune femme. Loin de se moquer, elle trouvait que cela allait bien à Morgane et avait presque envie de l'embrasser de nouveau pour voir si ses joues allaient devenir encore plus roses. Bon pas que pour ça, c'est vrai. Elle sourit encore plus au doux bruit de ses trois petits mots que Morgane venait de prononcer. Qu'ils étaient beaux et agréable à entendre.

Très doucement, Mandy s'écarta un peu et tira son amie en direction du banc. Pour le moment, elle ne s'était pas encore vraiment faite à tout ce qui venait de changer et il faudrait un peu de temps pour qu'elle se rende compte que le terme d'amie ne convenait plus à la situation. Elle la tira donc en direction du banc et l'invita à s'asseoir sans un mot. Elle posa sa joue sur l'épaule de Morgane.

-Je suis si bien avec toi...

Quelle idée de vouloir se refuser à l'amour. Comment pouvait-on se priver délibérément de quelque chose de si merveilleux ? Heureusement que Morgane avait rencontré sa Mandy. Maintenant, elle savait très bien qu'elle ne supporterait pas de la perdre. Alors, certes, l'amour était dangereux, mais elle veillerait sur sa Mandy, elle empêcherait quiconque de lui faire du mal.

Morgane regardait sa Mandy, un tendre sourire aux lèvres. Elle était si belle, si parfaite. Elle avait bien envie de l'embrasser de nouveau. Ça avait été si agréable. Mais la belle Serdaigle l'entraîna vers le banc. Morgane s'assit à côté d'elle, tandis que Mandy posait sa joue sur son épaule. La jeune DeLune entoura sa belle de ses bras, la serrant doucement contre elle. Elle était si bien avec elle ?

"Et moi, je ne pourrais plus me passer de toi, mon ange..."

Une main de Morgane resta dans le dos de sa belle, tandis que l'autre remontait caresser la douce chevelure de son ange. Elle était si belle. Et cette beauté illustrait à la perfection la beauté intérieure de la belle Mandy.

Invité

Mandy se laissa aller dans les bras de Morgane avec l'impression d'avoir trouvé le plus bel endroit du monde. Rien ne pouvait sentir aussi bon ni n'être aussi confortable que ce coprs sous le sien. Elle passa un bras dans le dos de sa belle et glissa son visage dans son cou chaud. Même son lit n'avait pas cette chaleur et cette douceur. Elle abandonna sa tête aux caresses de Morgane en souhaitant que cela ne s'arrête jamais. Elle poussa un petit soupir et demanda très doucement.

-Est-ce que tu crois vraiment que demain, tout cela sera différent ?

Elle avait d'abord pensé ne pas évoquer le sujet et vivre simplement l'instant présent mais cela lui était trop difficile de ne pas pouvoir s'abandonner au plaisir de savoir que ce n'était que le début et que cela continuerai longtemps. Elle voulait tout et pour toujours. Elle voulait profiter de Morgane sans avoir à s'occuper des soucis des autres. Elle se mit à détester Regulus et Arthur d'essayer de lui arracher alors qu'elle venait à peine de la trouver. Soudainement, elle se trouva très égoiste.

Morgane serrait son ange contre elle, s'enivrant de son odeur, caressant ses cheveux. Sa Mandy... Il n'y avait probablement rien au monde de plus beau que ce moment passé avec sa belle. Et tous les moments qu'il y aurait encore. Aimer Mandy paraissait si naturel à Morgane. Elle n'imaginait même pas que quelqu'un puisse y trouver quelque chose à redire. Elle l'aimait. Comment quelqu'un pourrait être contre ça ? C'était impossible.

Mandy posa alors une question. Une question à laquelle Morgane répondit immédiatement. Non, il était impossible que tout cela change demain.

"Non. Bien sûr que non. Je t'aime, Mandy. Et rien ne fera changer ça. Quoi qu'il se passe, quoi que je fasse, ça ne changera rien à ce qu'il y a entre nous."

Non non non. Il était absolument impensable que tout cela change. Morgane voulait sa Mandy. Et elle laisserait rien ni personne empêcher cela. Quoi qu'il arrive. Quoi qu'elle doive faire.

Invité

Alors que Mandy avait eu du mal à la poser, Morgane n'hésita pas un instant à répondre à sa question. Sa réponse venait droit du coeur et cela la toucha beaucoup. D'autant plus que c'était ce qu'elle voulait entendre. Elle voulait savoir que rien, pas même les sombres desseins des vert et argent ne pourraient les séparer. Que quoiqu'il se passe, cela ne changerait jamais rien.

-Moi aussi je t'aimerai quoi qu'il se passe, répondit-elle en se noyant dans les beaux yeux sombres de Morgane.

Elle oublia ce que lui avait annoncé Morgane lors de leur dernière rencontre : qu'elle était mauvaise (ce qu'elle n'avais jamais cru), qu'elle allait rejoindre Black, que tout allait changer... Elle oublia tout cela et se redressa un peu pour chercher à nouveau les lèvres de la gryffondor. Elle aimait Morgane, Morgane l'aimait, le monde était grand, beau et merveilleux.

Morgane savourait ce moment où plus rien, à part son doux ange, ne comptait. Tout ce qui se passait, tout ce qui pourrait arriver maintenant, tout cela, elle s'en fichait. Serrer sa Mandy dans ses bras, goûter ses lèvres, cela avaient tellement plus d'importance.

C'était peut-être très égoïste. L'amour rendait les gens égoïstes. Ils ne pensaient plus qu'à eux et à l'être qu'ils aimaient. En oubliaient le monde extérieur. Un monde extérieur qui paraissait si terne face aux bonheur d'aimer. Tout était si beau, avec Mandy. L'égoïsme était sûrement une excellente chose, s'il pouvait apporter tant de joie.

Lorsqu'elle sentit les lèvres de sa belle capturer les siennes, une main de Morgane se glissa sur la nuque de son ange, caressant les douces mèches brunes au passage. Tandis que l'autre main, un peu hésitante, allait se poser sur la taille de Mandy. Morgane voulait garder son ange près d'elle, qu'elle ne s'éloigne pas, qu'un souffle de vent ne fasse pas s'envoler un si doux ange.

Invité

Mandy avait l'impression qu'elle pourrait passer des heures sur ce banc rien qu'à regarder et embrasser sa Morgane. Peu importe le froid qui allait sûrement très rapidement les engourdirent si elles restaient trop longtemps sur la pierre froide, l'amour avait tout les pouvoirs il devait bien avoir celui de réchauffer...^^ Elle ne quitta les lèvres de sa belle que pour respirer, abandonnant son cou aux douces caresses de Morgane. Elle sentit sa main sur sa taille et bougea légèrement pour se blottir un peu plus contre elle, non décidement elle ne voulait pas bouger de là.

Puisque Morgane avait répondu à sa question précédante pourtant pas la plus facile, elle répondrait sûrement à une autre question qui lui avait un peu tourné dans la tête. Elle posa sa tête sur sa poitrine et leva le regard vers les yeux, ah ces yeux, de Morgane.

-Dis moi, tu... as lu le journal ?

Elle parlait bien sûr de l'article les concernants toutes les deux puisque Morgane devait bien se moquer des aventures d'Aidan ou de Stacy.

Morgane serra doucement sa Mandy contre elle. Tandis que sa main se promenait dans le cou de sa belle. Mandy avait une peau terriblement douce. Du moins, le peu qu'elle en découvrait. Peut-être même un peu trop douce. Trop, parce qu'il était difficile, impossible, de ne pas vouloir la toucher sans cesse. Il en était de même pour ses lèvres. Elles avaient un goût exquis. Et Morgane avait bien envie de les regoûter, encore et encore. Mandy était la perfection incarnée.

La voix de la plus belle de toutes s'éleva alors. Le journal ?

"Oui... Et je me fiche de tout ce qu'il peut raconter ! Ce stupide journal a déjà fait bien trop de mal, je ne laisserais pas ces rumeurs nous gâcher la vie !"

Morgane était bien remontée contre ce journal. Toutes ces rumeurs, toutes ces histoires privées qu'il déballait. Ça pouvait faire beaucoup de mal, bien plus que ce qu'ils imaginaient. Mais elle le lisait quand même. Il vaut toujours mieux savoir ce que dit l'ennemi, n'est-ce pas ?

"Ce qui compte, ma belle, c'est ce qu'on vit, nous. Après, tout ce qu'ils peuvent dire, ça n'a pas d'importance. Selon eux, ton coeur va se briser. Mais ils ignorent le plus important..."

Morgane s'approcha alors de l'oreille de Mandy, pour y murmurer un léger "Je t'aime, mon ange".

Invité

Mandy rougit légèrement, bien que le froid devait déjà avoir donné assez de couleur pour que cela passe inaperçu. Elle avait beau penser et dire tout haut que ce Poudlard Eye du journal n'était qu'un imbécile qui se mélait de ce qui ne le regardait pas, l'article l'avait tout de même perturbé. Une nouvelle fois la réponse de Morgane lui fit chaud au coeur. La gryffondor avait le don de résuire à néant toutes ses angoisses, la vie avait l'air si simple dans ses bras, elle ne voulait plus jamais les quitter.

-Rien ne nous séparera, confirma-t-elle avec douceur

Peu importait le journal, peu importait les stupides serpentards, peu importait les problèmes de famille de Morgane, il n'y avait qu'elles deux qui comptaient et Mandy ne voulait pas quitter Morgane, elle l'aimait beaucoup trop pour cela.

-Sauf le froid, ajouta-elle plus malicieuse, que dirais-tu d'un chocolat chaud ?

Avant que Morgane ne puisse lui répondre, elle captura de nouveau ses lèvres, elles avaient un meilleur gout que le meilleur des chocolats chauds mais elle s'en voudrait de faire mourir sa belle de frois juste pour pouvoir profiter de son gout exquis.

Morgane paraissait peut-être très à l'aise dans cette situation si nouvelle pour elle qu'était une relation amoureuse avec quelqu'un. Certes, pour le moment, elle l'était. Mais qu'est-ce qui disait que plus tard, elle le serait toujours ?

Rien ne les séparerait... Oh, ça, il était absolument impensable que quelque chose puisse les séparer. Impossible, complètement impossible.

Sauf le froid ? Hum, bon, d'accord, il ne faisait pas très chaud. Mais elles étaient si bien, là, pourquoi ne pas rester, après tout ? Un chocolat chaud ? En effet, ça paraissait être une très bonne raison.

Mais avant d'avoir le loisir de répondre, Morgane put profiter encore du goût tout simplement délicieux des lèvres de Mandy. Elle ne se lasserait jamais de ces baisers. C'était probablement ce qu'il y avait de plus agréable au monde.

Malheureusement, le baiser finit par se terminer. Dommage que ça ne puisse pas durer éternellement. Morgane en profita tout de même pour répondre à son ange.

"J'en dirais que c'est une excellente idée !"

Morgane se releva alors du banc, entraînant Mandy avec elle. Une fois debout, elle entremêla ses doigts à ceux de sa belle. Hors de question de la lâcher !

Invité

Des baisers, elles en auraient d'autres n'est-ce pas ? Alors pourquoi Mandy profitait-elle de chacun d'eux comme s'il s'agissait à chaque fois d'un trésor unique ? Elle ne le savait pas vraiment, et si son esprit lui disait de se calmer un peu ses sens auraient pu quémander des baisers toute la journée. Elle ne pourrait pas s'en passer c'était sûr. Tout avait tellement changé depuis que Morgan était entrée dans sa vie, plus rien n'étais pareil et elle n'avait pas l'intention de s'en plaindre.

Doucement Morgane bougea contre elle et la Serdaigle du bien bouger à son tour, même si c'est elle qui avait proposé de partir, elle serait bien resté ainsi un bon moment. La gryffondor la tira du banc. Mandy ne lâcha pas cette main et méla avec plaisir ses doigts à ceux de la belle Morgane. C'était fou comme quelque chose d'aussi simple pouvait être aussi agréable. Tranquillement elles prirent le chemin, elle n'étaient pas préssées, tant qu'elles étaient ensemble le reste n'avait pas vraiment d'importance.

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