Cache-cache tatouage - Rabastan

Un plop plus tard et voilà Charlotte de retour chez elle. Elle tourna la tête vers Rabastan avant de lui sourire.

- Ca va ? Je n'ai pas oublié un morceau de toi chez toi ? plaisanta-t-elle.

Pour un premier transplanage d'escorte elle ne s'en était pas trop mal sortie.

Les deux sorciers étaient à présent à l'orée d'un petit bosquet de pins maritimes dont les branches se balançaient dans la brise maritime qui soufflait de la mer. C'était le seul endroit dans la propriété où il était possible de transplaner. Le bruit des vagues s'écrasant contre la grève parvenaient jusqu'à eux.
Charlotte attrapa Rabastan par la main et le conduisit jusque chez elle. Ils leur fallait traverser tout le parc ou presque. Un parc arborée aux mille et une essences végétales qui entourait la demeure et qui allait se perdre jusque dans les rochers qui délimitaient la plage.

La demeure finit par se dévoiler après un coude du petit sentier. Elle était entourée d'arbres centenaires et grand qui la faisait presque paraître minuscule.

Cache-cache tatouage - Rabastan 5168784_l

Cache-cache tatouage - Rabastan 5168784_l

Charlotte entraîna Rabastan à l'intérieur de son manoir. La sorcière avait à peine mis un pied dans le Grand Hall d'entrée au parterre de marbre qu'un grondement sourd résonna suivi d'un bruit de cavalcade. Une énorme masse noire sauta alors sur Charlotte en poussant de gros aboiements rauques. La sorcière laissa échapper un éclat de rire en subissant l'accueil de son chien. Elle gratifia le molosse d'une bonne dose de caresses avant de se tourner vers Rabastan.

- Ca, c'est mon croup, Moros, le présenta-t-elle au sorcier.

Le dit Moros s'avança alors méfiant vers le sorcier, reniflant tout autour de Rabastan. La grosse bêbête dut trouver le sorcier à son goût, car il aboya une fois avant de s'asseoir devant lui, levant sa grosse tête vers le jeune homme.

- Apparemment, il t'aime bien ... Sinon, il y a longtemps qu'il t'aurait sauté dessus ^^ et pas pour te faire des léchouilles ! répliqua Charlotte en riant.

Elle enleva alors sa cape, détachant les fibules d'argent et la posa sur un petit banc non loin de là. Elle se tourna ensuite vers Rabastan en souriant.

- Bienvenue chez moi !

Rabastan se senti d'un coup aspirer par le sol, et se senti vaciller. Une chance qu'il avait souvent transplaner avec son frère ou son père. Il atterri sur le sol, les pied bien joint, et les yeux fermé. Un bruit lui parvint alors, facilement reconnaissable. Celui de l'océan qui s'abat sur une faiblesse. Un bruit agréable comme fond sonore permanente. Il entrouvrit le yeux et découvrir une vaste propriété. Un parc immense.

En cette fin d'après midi, début de soirée, le paysage était des plus plaisant. Le ciel commençait à avoir une teinte légèrement rosée. "Je crois que je suis entier, mais tu devrait peut être vérifier." sourire charmeur, voix suave, il était tout simplement bien. Léa demoiselle entrelaça ses doigts dans les siens le conduisant à travers la propriété. Une propriété charmante, avec beaucoup de charme. Des arbres le long du chemin et au bout du chemin ... Le manoir de charlotte se dessina, semblant si frêle et fragile face au chêne sans aucun doute centenaire.

Il détaillait la demeure des yeux, entrant dans l'antre de Charlotte. Une maison où elle passerait un an sans lui, l'année suivante, pendant qu'il serait a Poudlard. Mais a peine eut il mit un pied dedans qu'un bruit étrange et pas agréable cette fois se fit entendre. C'est alors qu'un énorme truc noir bondit sur Charlotte, un truc immense qui avait du être, dans un temps très lointain un adorable petit chiot. Mais la ...

"Qu'est ce que ..."

Rabastan recula d'un pas. Non pas qu'il n'aimait pas les chiens, mais les monstres de 300 kilos ce n’était pas trop pour lui. Il sembla subir une inspection dans les règles de l'art. Si Charlotte n'avait pas été la, il aurait déjà sorti sa baguette. Mais il avait largement confiance en la demoiselle pour savoir qu'elle ne laisserait pas ce monstre l'attaquer. A parce que le monstre avec un nom. Moroz ? Morose ? Et bien ... C'était un nom qui semblait bien lui allait avec son regard de chien battu.

"Gentil le chien ..." Il l'aimait bien ? Et bah étrangement ça ne le rassuré pas. Mais d'un autre coté ? Rabastan sourit alors, trouvant qu’au second regard le chien avait quand même une bonne bouille. Une bouille énorme mais une bouille quand même. Il leva les yeux sur Charlotte, son éclat de rire le charmant encore plus, puis posa un genoux a terre, caressant alors le chien sous les oreilles. "Et bien ! C'est un sacré protecteur que tu as là."

Il aimait les chiens, même si il n'en avait jamais eu. Un regard vu la propriété qu'ils avaient. Il se releva et posa les yeux sur la demeure. "C'est charmant. Décorer avec goût !"

Charlotte sourit doucement en observant Rabastan et son chien. Elle était soulagée que le molosse apprécie le sorcier, il avait un tel caractère de cochon ... Par exemple, pas question pour Richard de pouvoir faire ce que Rabastan était en train de lui faire. Moros ne se laissait pas approcher, pourtant c'était Richard qui l'avait offert à Charlotte ... Ce chien était une énigme à lui tout seul.
La sorcière sourit à la remarque de Rabastan.

- C'était le but ... répondit-elle. Richard me l'a offert pour qu'il monte la garde ...

Et aussi pour qu'il lui tienne compagnie. A l'époque, Charlotte n'avait guère apprécié l'humour douteux du fils Nott quand il lui avait offert Moros. C'était, selon lui, pour qu'elle se sente moins seule chez elle puisque son caractère insupportable faisait fuir tout le monde ... Où était-il écrit que Charlotte avait un caractère insupportable ?

- Il a un mode de garde propre à lui : il englue les intrus dans les litres de bave qu'il laisse un peu partout dans la maison. En fait c'est une véritable calamité ce chien ... il bave, il ronfle, il râle pour un rien ... sourit Charlotte.

Oui, une calamité pour les tapis et les parquets, mais Charlotte l'adorait son Moros. Elle se pencha de nouveau vers le croup et le gratifia d'une nouvelle gratouille.

La sorcière sourit alors à la remarque du jeune homme sur son chez elle. Elle le prit de nouveau par la main, enlaçant ses doigts aux siens.

- Je te fais visiter ? Et si tu trouves un endroit qui te plaît, on s'y arrête pour que tu tentes de trouver mon tatouage ? proposa-t-elle un doux sourire malin sur les lèvres.

Alors c'était un cadeau de Richard. Un joli cadeau, même si le molosse n'avait pas du etre aussi gros a son arrivé ici. Elle l'avait gavé de potion de croissante ? Peut etre ! Enfin tant que ledit molosse ne faisait pas sur lui et sa magnifique cape en provenance de France sa technique pour chasser les invités : engluer en bave. Ça y ait ! Il se souvenait pourquoi sa mère n'avait jamais voulu de chien ... à cause de la bave !

Il acquiesça de la tête, l'air grave quand Charlotte lui explique tous les mauvais cotés de son chien, mais au fond, il était sur qu'elle l'adorait. Il la laissa entrelaçait tendrement ses doits dans les siens, les serrant un peu plus, avec tendre et amour.

"Avec plaisir" une réponse a son invitation de lui faire visiter la maison. Mais pour ce qui est d'un endroit tranquille. "Devant un feu de cheminée ça me plairait bien. Une bouteille de vin pour accompagner notre petit jeu ? Tu aurais ça ?"

Oui il avait envie d'une soirée tranquille avec sa belle. Dire qu'il était censé etre puni, et qu'il commençait à passer une merveilleuse soirée. Il aimait le sens de la punition, la punition a la Lestrange. Il la suivit à travers les pièces.

Charlotte laissa échapper un petit rire à l'idée de Rabastan. Devant un feu de cheminée ... Avec ça, elle n'était pas trop aidée ... Des cheminées, il y en avait presque une dans chaque pièce ...
Elle lui adressa un doux sourire avant de répondre.

- Une cheminée et une bouteille de vin ... Ca doit se trouver, répondit-elle.

Elle entraîna donc le sorcier à travers son manoir.

- Partons à la recherche d'une cheminée ! lança-t-elle alors qu'ils empruntait un long couloir.

Bien entendu, Moros les escortant en gambadant joyeusement autour des sorciers. Le croup paraîssait content de voir du monde. Et il était vrai qu'en dehors de la compagnie de Pipo, l'elfe de Charlotte, le chien ne voyait guère de monde.

Charlotte avait mené Rabastan dans l'aile ouest. Le couloir qu'ils empruntaient était recouvert d'un épais tapis qui étouffait leur pas. Aux murs étaient accrochés de nombreux tableaux la plupart représentant des paysages marins plus ou moins exotiques.

- Ca, ce sont des tableaux que mon arrière-grand-père a peint, expliqua Charlotte. Il était dans le commerce magique et voyageait beaucoup, ce sont tous les endroits qu'il a vus.

Charlotte ouvrit alors une porte et entraîna le sorcier à suite. Ils étaient arrivés dans une immense salle à manger. La sorcière la traversa assez rapidement et à l'opposé de la pièce, elle ouvrit une seconde porte, un petit salon, cette fois qu'elle traversa tout aussi rapidement.
Elle savait exactement où mener le sorcier. Bon ce n'était pas forcément le trajet le plus court, mais elle avait dit qu'elle ferait visite son domaine au jeune homme et elle tenait à lui montrer un certain endroit qu'elle appréciait énormément.
Une fois le petit salon traversé, Charlotte et Rabastan débouchèrent au milieu d'une exubérance végétal.
La sorcière ralentit alors le pas.

- Mon jardin d'hiver ... expliqua-t-elle. Et mon jardin secret aussi !

Le lieu ressemblait plus à une serre tropicalel qu'à un réel jardin d'hiver. Il y avait des plantes partout, du sol au plafond et à mesure qu'ils avançaient, ils se rapprochèrent d'un petit bassin.
Le chien de Charlotte était devenu tout à coup tout fou, il courrait partout, aboyant comme un chien, se cachant derrière un gros pot, surgissant tout à coup de derrière un arbuste, bref, il s'amusait comme un petit fou.
Cache-cache tatouage - Rabastan 1238406505_39472d6800

Cache-cache tatouage - Rabastan 1238406505_39472d6800

- J'aime bien venir ici, expliqua Charlotte, surtout quand il fait trop mauvais pour aller dehors !

Rabastan sourit. Il en demandait peut etre trop, mais comment ne pas vouloir plus quand il était avec une créature pareille. Sa belle, celle a qui il pensait avant de se coucher et vers qui se dirigeait sa première pensée. Le lendemain de la nuit qu'ils avaient passé ensemble, il avait encore senti son odeur dans son lit, et il avait passer une nuit a rever d'elle. Sublime, divine, de son corps qu'il avait eu tout le loisir d'apercevoir a travers la baie vitrée de sa chambre. Une beauté diabolique dans un corps d'ange.

Il la suivit a travers les pièces, son regard se posant sur les décor. Parfois il le trouvait un peu austère, trop renfermé, mais d'autre pièce était bien plus agréable. Une immense salle à manger où étrangement il se voyait plus tard recevoir ses parents à dîner, et où il entendait presque des pas d'enfant. Il détourna els yeux, les battements de son coeur s'accélérant étrangement à cette idée. Mais il n'en avait pas d'autre dans sa tête au fond. Il savait que c'était avec elle qu'il passerait le reste de sa vie et personne d'autre. Et maintenant que ses parents l'avaient accepté, il était sur que Charlotte était la femme de sa vie.

Un petit salon, et une cheminé, mais pas de halte. La visite continuait et ils débouchèrent sur ... une pièce assez étrange en elle même. Une serre géante, a l'abris du froid et des caprices du temps. Une pièce emplie de verdure et d'un petit coin d'eau. Assez impressionnant en soi même.

Il lâcha la main de la jeune femme, faisant quelques pas vers la petite rivière plongeant la main dedans. Une eau plutôt bonne. "Ca ne doit pas être fait pour se baigner non !"

Et il sursauta alors, le chien venant de bondir devant lui, dans un aboiement plutôt sonore. Il se releva se tournant vers la jeune femme. "Ca fait combien de temps que tu l'a ton Morose ?" Il s'amusa a bien prononcer le son "se" et pas le son "z".

Charlotte observa Rabastan poser un regard un peu partout dans le jardin d'hiver. Il était vrai que le lieu ne laissait jamais indifférent, tant par sa grandeur que par la luxuriance des plantes qui étaient là. Elle suivit du regard le jeune homme quand il se pencha vers le bassin et y trempa sa main.

- C'est un bassin d'agrément !On ne se baigne pas dans un bassin d'agrément, sourit doucement la sorcière.

Son sourire s'agrandit un peu plus alors.

- Enfin ... Il n'y en a qu'un qui s'y est baigné ... de force ... j'ai balancé Richard dedans ... une fois ... il me cassait les pieds ...

Elle eut un petit rire à ce souvenir. Elle devait avoir dix ans à l'époque et une énième fois, le méchant Richard lui avait piqué sa peluche ... C'était la seule vengeance que Charlotte avait trouvé à l'époque.

- Mais si un petit bain te tente ... je peux toujours t'y jeter ... tu me diras si on peut s'y baigner ou pas !

Moros surgit alors de nulle part, devant Rabastan. La sorcière sourit de nouveau. Eh bien, Rabastan avait la côte avec son chien.
Il lui demanda alors depuis combien de temps elle l'avait.

- Deux ans, maintenant, répondit Charlotte.

Elle claqua alors des doigts et le chien vint la rejoindre.

- Et puis c'est pas MoroSE mais Moros ! le corrigea-t-elle. Et ce nom aussi a une certaine signification.

Dans la mythologie grecque, Moros était le Sort personnifié. Un nom qu'elle trouvait plus classe pour son croup.

Charlotte plongea alors son regard dans celui du sorcier.

- On continue la visite ? Qu'on trouve enfin cette cheminée ^^

Ce n’était pas fait pour se baigner ? Ah bon ... C'était dommage quand même. Ca devait être agréable. La piscine au manoir n'avait pas toujours était la. Sa mère avait fait de profonde modification, le rénovant pour sa plus grande partie, au grand drame de sa grand mère lestrange, qui n'avait pas apprécié. Et elle avait fait bâtir cette piscine, ou plutôt creuse. Ayant grandit près de l'océan, ça avait été pour Alicia Lestrange de ramener un bout de chez elle au manoir.

Et ainsi, Richard y avait fait un tour. Lui ? Il sourit alors, amusé. "Si j'y plonge, tu plonge avec moi !" C'est claire qu'il s'agripperait a elle, et ne la lâcherait qu'une fois dans l'eau. Mais il n'avait pas envie de prendre un bain. Surtout qu'il avait un autre projet en tête. Quoi que se retrouver trempé et devoir se dévêtir ça pourrait considérablement accélérait les choses.

En rectifia le prénom du chien, mais il n'y fit pas attention, n'y répondant pas, se contentant de sourire légèrement narquois. C'était pareil au fond. Alors ce chien avait deux ans. Il allait sûrement vivre longtemps. Et donc ferait parti de leur vie futur. De toute, le chien semblait bien l'aimer, et lui aimer aussi les animaux.

Charlotte s'approcha alors de lui, plongeant dans son regard. Son regard glissa sur son cou puis son épaule. "Oui j'ai deux endroit à explorer moi, et j'avoue que j'ai hâte. Je te suit !"

La réponse de Rabastan arracha un petit rire à Charlotte. Vraiment ? S'il avait droit à un bain forcé, elle aussi ? Oh ! Qu'il essaye tiens ...
Le rire de Charlotte grandit un peu plus à la suite des paroles du sorcier. Il était pressé tiens donc ...

- Deux endroits à explorer ... Alors ne tardons pas trop !Et à mon humble avis, tu n'en auras pas que deux à explorer ...

Pas question que Rabastan trouve immédiatement, ce ne serait pas marrant ...

Charlotte reprit la main du jeune homme dans la sienne et l'entraîna à sa suite. Les deux jeune gens traversèrent le jardin d'hiver, serpentant entre les énormes pots où s'épanouissaient toutes sortes de plantes dont les fleurs offraient aux regards leurs explosions de couleurs. Moros gambadait aux côtés des sorciers.
Ils finirent par quitter le jardin d'hiver et débouchèrent dans un nouveau couloir plongé dans la pénombre.

- Nous y sommes presque ! annonça Charlotte.

Ils continuèrent leur progression dans le couloir, passant devant une puis deux portes. Charlotte s'arrêta au niveau de la troisième. Une porte en bois massif, dont le montant était sculpté de fines arabesques. Il n'y avait pas de poignée. Charlotte sortit sa baguette et tapota trois fois sur une arabesque bien précise. Il y eut un petit déclic et la porte s'ouvrit sans bruit.
Charlotte s'effaça pour laisser Rabastan entrer en premier. Puis elle le suivit et la porte se referma derrière eux.

La pièce dans laquelle ils se trouvaient à présent était circulaire. C'était à la fois une bibliothèque, un bureau et un cabinet de curiosités.
Tous les murs étaient recouverts par d'imposantes bibliothèque d'un vert pistache très clair, les portes vitrées protégeaient ce que renfermaient les étagères : ici des vieux livres, grimoires et parchemins, là des plumes, des coquillages, des objets bizarres, des fioles aux formes étranges, des artefacts magiques anciens. Bref un bric à brac hétéroclites.

- C'est mon arrière grand-père qui a commencé cette collection, expliqua alors Charlotte.

Petite, c'(était un des endroits préférés de Charlotte. Elle adorait y passer des heures à lireles ouvrages ou à observer toutes les choses merveilleuses que renfermait cette pièce.

Il n'y avait pas de plafond, mais une verrière qui, la journée, apportait toute la lumière nécessaire à la pièce.

En son centre se dressait un vieux bureau aux pieds sculptés en forme de pattes de dragon. Quand on prenait place dans l'imposant fauteuil de cuir derrière le bureau et qu'on portait le regard à travers la baie vitrée, on pouvait admirer une vue plongeante sur la mer ondulante. Si on tournait le dos au bureau, le regard était immanquablement attiré par la cheminée, gigantesque, qui chauffait la pièce.
Deux cariatides de marbre blanc entourait l'âtre. Les statues féminines portaient sur leur épaule de pierre un corbeau de marbre noir. Elles soutenaient un manteau de cheminée, en marbre blanc lui aussi et sur lequel était disposées quelques babioles.

Devant l'âtre un épais tapis sur lequel étaient disposées de moelleux coussins.

Charlotte s'approcha de la cheminée et sortit sa baguette : quelques instants après un bon feu flambait dans l'âtre.
Elle prit place à même le sol sur le tapis et invita Rabastan à la rejoindre.

- Il ne manque plus que le vin !

Cela fut vite résolu : Pipo l'elfe de Charlotte arriva, prit les ordres et s'en revint rapidement avec un plateau : une bouteille de vin blanc, deux verres et une assiettes de petits fours.
L'elfe s'en repartit aussitôt, emmenant avec lui Moros qui semblait tout à coup très intéressé par les mignardises.

Charlotte et Rabastan se retrouvèrent seuls.

- Alors ? Cela te convient-il ?

Il n'en aurait pas que deux ? Ah bon ? Alors il savait d'avance que le tatouage n'était sur aucune des épaules de Charlotte. il espérait quand même que ce n'était pas un lieu trop intime, car lui seul avait le droit d'admirer les courbes généreuse de la jeune femme, lui seul avait le droit de pouvoir caresser sa peau nu, douce, de goûter a ses lèvres. Donc ... il fit descendre son regard sur le corps de la jeune femme se demandant sur quelle autre partie de son corps le tatouage pouvait se trouver. Il était d'ailleurs bien plus occupé à la contempler elle, que le décor. Même si c'était une visite guidé ... il y avait bien plus charmant a regarder.

Il quittèrent le jardin d'hiver s et continuèrent leur visite jusqu'a ce que Charlotte s’arrête devant une immense porte. Une porte qui semblait s'ouvrit par un mécanisme bien précis, et Charlotte caressa une des arabesques avec sa baguette trois fois, et la porte s'ouvrit. Rabastan sorti alors de la contemplation du corps de Charlotte, cessant de réfléchir a l'éternelle question : "ou se trouvait le tatouage" pour entrer dans la pièce.

Une pièce immense et circulaire. Sa première impression était plutôt sereine, une pièce agréable a vivre, fait de grande bibliothèque et étagères. Sur celles ci, se trouvaient d'étrange objet enfermé dans des portes vitrées. Une collection commençait par son arrière grand père ? Ca commençait à dater. "Et vous la poursuivez ou elles s'est arrêté avec lui ?"

Il fit quelques pas dans la pièce, la parcourant des yeux. Oui une ambiance agréable. Il avait toujours trouvé le vert apaisant. Et la cheminée encadré de ses deux statue donnait un certains charme a tout ça. Un tapis qui semblait confortable et mœlleux. Charlotte s'y installa, l'invitant à faire de même.

Il s'assit à ses cotés, plongeant dans son regard. Le vin ? A oui ^^ Et aussi l'elfe fit son apparition. Quelques minutes plus tard, vin et petit four avait rejoignait cette scène déjà des plus charmante.

Elfe et chien parti, le tête à tête pouvait commencer. Si ça lui convenait ? Il approcha son visage de celui de sa bien aimée, caressant doucement le nez de charlotte du bout de sien en hochant la tête. Il captura alors ses lèvres tendrement.

"C'est parfait !" Il prit alors la bouteille et l'ouvrit, remplissant les deux verres, et en tendant un a la maîtresse des lieux. "Et cette pièce est sympa. C'est un peu le coeur de la maison ? Enfin ta pièce préférée ?"

Charlotte laissa son regard vagabonder quelques secondes sur les étagères lourdement chargées puis elle reporta son attention sur le sorcier.

- Je la continue, cette collection, mais à moindre vitesse ... Il y a déjà tellement de choses ... Il faudra faire agrandir la pièce si ça continue ! sourit-elle.

La sorcière se laissa faire quand le jeune homme captura ses lèvres, elle répondit avec douceur à ce baiser très tendre.
Rabastan se chargea ensuite de remplir les verres. Elle prit le verre qu'il lui tendit et trinqua avant de répondre à sa question.

- Buvons à la recherche du tatouage caché ! plaisanta-t-elle doucement.

Puis elle hocha de la tête.

- C'est une de mes pièces préférées, avoua-t-elle. Surtout quand j'étais plus petite ... avec tous les trésors qu'elle renferme, je pouvais y passer des heures à tout observer !

Charlotte porta le verre à ses lèvres et avala une gorgée de vin. Elle sourit au sorcier.

- Mais nous ne sommes pas là pour parler maison ! Je croyais que tu étais censé chercher mon tatouage ! N'avais-tu pas deux endroits à explorer ?

Installé confortablement sur le sol, le regard de Rabastan parcouru les étagères des yeux, un doux sourire aux lèvres. Oui les étagères étaient déjà pas mal pleine, et agrandir la pièce ... c'était possible, mais la magie user les pierres. A trop faire usage de la magie, certaines maisons perdaient de leur cachet. Il trinqua avec la jeune femme ... "La plus belle de toutes les quêtes qui puisse être donnée a un homme."

Oui chercher un tatouage sur ce corps de rêve, qui dirait non ? Enfin il espérait que c'était un tatouage petit et charmant, et pas un truc monstrueux qui ferait pâlir cette beauté si exquise et sauvage a la fois que possédait la jeune femme.

Il but un peu de son verre, et posa les yeux sur la jeune femme, sans se précipiter. La situation était quand même ambiguë, et il avait peur de se laisser emporter par ce jeu si tentateur. Résister a la tentation ? Il avait été doué jusqu'a présent, mais avec Charlotte ... Ca semblait comme impossible, et les battements de son coeur qui résonnait partout en lui, lui prouvait que ça l'était : impossible.

Il posa son verre sur le tapis. "Bien ! On avait donc dit les épaules."

Il s'approcha un peu plus de charlotte, plongeant dans son regard, puis se déplaça pour se retrouver derrière elle. Il n'avait pas spécialement envie de la regarder droit dans les yeux pendant qu'il déferait la fermeture éclair de sa robe. Le faire en étant plonger dans son regard, c'était le meilleur moyen pour que toutes les barrières que son éducation avait créées en lui, cèdent l'une après l'autre.

Il prit alors le fermoir en main et le fit lentement descendre, découvrant le dos de la jeune femme. Il s'arreta alors au niveau du bas du dos, et déposa un doux baiser sur la peau de la jeune femme, écarta doucement le tissu. Il se fit glisser de l'épaule gauche de la demoiselle, dans un premier temps, découvrant une peau douce, parfumé, délicate, et une bretelle de soutien gorge noir. A sa vue, comme un gamin qui découvrait ses premiers émois, son coeur s'accélérât encore plus. Mais rien ... Dans une douce caresse, il fit glissé ses doigts jusqu'a l'autre épaule, la découvrant a son tour, son regard glissant sur cette peau qui lui faisait envie. Mais sur l'autre épaule ... Toujours rien !

"Bon je te dois deux baisers." Il en déposant alors un tout petit sur le cou de la jeune femme. "J'ai le droit de choisir ou je veux t'embrasser ? Où c'est toi qui décide ?"

Sa voix était un souffle léger, plein d'envie. Il devrait fuir. Charlotte était le mal personnifié, celui qui faisait complètement perdre la tête.

Le coeur battant un peu plus vite à présent, Charlotte observait les moindres gestes du sorcier : quand il porta le verre à ses lèvres puis quand il le posa sur le tapis. Elle l'observa se rapprocher d'elle sans mot dire, le coeur battant encore un peu plus vite. Elle hocha de la tête. Oui, les épaules. Elle eut un doux sourire, savant par avance qu'il avait perdu ...

Charlotte fut bien contente que Rabastan se place dans son dos pour faire lentement descendre la fermeture éclair de sa robe. Le feu lui monta aux joues et ce n'était pas à cause du vin. Elle ferma les yeux, tentant de calmer les battements de plus en plus affolés de son coeur. Elle frissonna doucement quand il fit glisser le tissu de la robe et dénuda une première épaule, le même frisson la parcourut quand il fit de même de l'autre côté.
Le souffle chaud du jeune homme sur sa peau nu la chatouillait délicatement, elle finit par rouvrir les yeux : les garder clos ne calmait en rien ses battements effrénés.
Elle sursauta lorsque ses lèvres effleurèrent son cou.
Rabastan lui demanda s'il avait le droit de choisir où déposer les deux baisers qu'il lui devait. Elle eut un grand sourire.

- Je te laisse choisir, laissa-t-elle échapper le souffle court.

Charlotte ferma de nouveau les yeux, attendant de sentir sur elle les lèvres du sorcier.

Ce n'était pas son premier tête à tête avec une fille. Loin de là. Il n'avait pas une grande expérience en la matière mais ce qu'il fallait pour ne pas a avoir a rougir par ignorance et pour savoir ce qu'il fallait faire, quand il fallait le faire. Etrangement, la seule de ses ex qui n'avait pas eu droit a ce genre de scène c'était Serena. Pourquoi ... un mystère! Peut etre parce qu'il aurait trouvé que ça faisait un peu trop incestueux.

Ses lèvres étaient a quelques centimètre de la peau de la jeun femme, quand celle ci décréta qu'il pouvait choisir ou il voulait l'embrasser. Il sourit, ravi de ce passe droit, et délicatement, du bout des doigts, et effleura les cheveux de la jeune femme, dégageant dans des gestes lents le cou de la verte et argent.

Oui cette partie de son corps lui faisait envie, telle un vampire qui avait repéré une proie des plus appétissante. Le cou ... une zone sensuelle en elle même, sinon pourquoi les vampires mordraient ils leur victime a cet endroit la ? Hormis le fait que la facilité pour atteindre cette partie du corps.

Une fois le cou de la jeune femme dégageait, il déposa d'abord un doux baiser dessus, du bout des lèvres. Un baiser bien chaste mais qui s'intensifia sur le second contact entre les lèvres de Rabastan et la peau de Charlotte. Un baiser qui de plus en plus passionné a mesure qu'il capturait cette peau si douce.

Un long baiser tout en saveur et en douceur, mais dans la limite du raisonnable, pour ce premier baiser. Il y mit fin, puis sa main glissa sur l'épaule opposée de Charlotte la caressant du bout des doigts, et il captura de nouveau la peau de son cou, mais pour cette fois, un baiser bien plus intense, bien plus avide, bien plus sensuelle. Un baiser plus court mais ou les sensations furent multiplié par 10.

Un jeu de lèvre sur une peau qu'il n'avait jamais touché, qu'il n'avait jamais effleuré, une peau si délicat qu'elle l'enivrait a la folie. Un jeu de lèvres qu'il calma pour sa survit, et celle de son âme. Oui ! Charlotte était le mal personnifié, celui perfide qui revêt ses plus beau attrait pour corrompre le plus chaste des hommes.

Mettant fin au baiser, il attendit quelques secondes que les battements de son coeur se calme. Maintenant il devait désigner un autre lieu. Sans remettre la robe de Charlotte sur ses épaules, sa main quitta le cou de la jeune femme pour descendre le long de son dos, effleurant sa peau puis le tissu de la robe, cherchant ou pouvait se trouver le tatouage. Il stoppa alors son mouvement, sa main s'arrêtant sur la taille de la jeune femme.

"L'une de tes chevilles ?"

Un endroit sexy pour faire un tatouage.

Charlotte patientait les yeux fermés, se demandant où Rabastan allait arrêter son choix. Elle sentit alors les doigts du jeune homme effleurer ses cheveux, les repoussant pour dégager sa nuque et son cou.
Son coeur se mit à battre un peu plus vite quand elle sentit le souffle chaud du sorcier effleurer sa peau nue, mille petits frissons la parcoururent alors, mais ce ne fut rien à côté de ce qu'elle ressentit quand il posa enfin ses lèvres sur sa peau. Une boule de chaleur l'envahit alors, grandissant et l'embrasant un peu plus au fur et à mesure que le jeu de lèvres du sorcier s'intensifiait.
Lorsque ce premier baiser cessa, Charlotte se retrouva le souffle court, la respiration saccadé. Elle rouvrit les yeux et fixa le feu qui dansait devant elle. Et ce n'était que le premier baiser ... Et quand Rabastan captura de nouveau son cou, Charlotte dut se mordiller les lèvres pour ne pas laisser échapper un petit gémissement de plaisir.
Ce petit jeu prenait une dimension dangereuse, elle le savait mais ce ne fut pas pour autant qu'elle le fit cesser.
Son coeur battait à la chamade et la main de Rabastan glissant sur son dos ne faisait rien pour arranger les choses.
Charlotte sourit à la réponse de Rabastan. Elle ne dit ni oui ni non.

- Peut-être ... répondit-elle énigmatique. Mais à laquelle cheville penses-tu ?

Charlotte se mordilla de nouveau les lèvres, en songeant à ce que Rabastan allait devoir faire pour aller vérifier sa théorie. D'abord ôter sa botte avant de s'attaquer ensuite à ses bas.

Le regard plein de désir et d'envie, elle tourna la tête et dévisagea le Vert et Argent attendant qu'il continue.

Bon il pouvait se demander pourquoi il le formulait sous forme de question. C'était a lui de vérifier ses affirmations, et pas a elle de répondre par oui ou par non. Elle le lui rappela par un peut etre bien énigmatique. Et oui ... il ne pouvait pas proposer deux choix pour le prix d'un. Il allait devoir procéder par ordre.

"Celle de gauche dans un premier temps." Il avait plonger dans son regard des qu'elle avait tourner la tête vers elle. Le gout sucré de sa peau était encore présent sur ses lèvres, des lèvres chauffées par ce baiser un peu trop passionné. Mettre fin au jeu ? Mais oui ^^ Dans ses rêves ! Un jeu aussi charmant que sensuel ! C'était pas lui qui allait dire stop ! C'était elle qui l'avait lancé elle assumait.

Il se déplaça alors sur le tapis, arrivant face a elle. Il posa alors les yeux sur les bottes de la jeune femme, prenant délicatement celle de gauche dans ses mains. Des bottes de cuir marron foncé que l'on aurait pu croire noir dans un premier regard, a lacet sur le devant et qui remonter jusqu'a la cheville. Il défit doucement le noeud du lacet et espaça les lanières pour lui permettre de retirer la botte, et ceux toujours dans des gens délicats. Une fois fait, il posa une de ses mains sur le mollet de Charlotte, et l'autre sur le talon et la retira doucement. "Et de une !"

Et la, en revanche, c'était la partie la plus délicate. Que portait charlotte sous sa robe ? Il avait déjà enlever la possibilité de chaussette, le voile ambré qui recouvert son pied restreignant la possibilité au bas et au mis bas, ce qui fit qu'accélérer les battements de son coeur. Des attraits de charme pour une femme.

Il releva alors les yeux sur elle, plongeant dans son regard et remarqua une légère rougeur sur ses joues. Elle était belle, sublime. Et il fit lentement remonter sa main qui était sur son mollet, effleurant le tissu soyeux. Sa seconde main sur posa sur le coté de sa jambes, suivant le même trajet.

Il effleura alors son genoux puis remonta sur sa cuisse. A mesure de sa progression, son coeur s'accélérait de plus en plus, et il sentit alors sa peau douce. Il sourit tendrement, mais gêné aussi. C'était bien la première fois que scène pareille avait autant de charme pour lui.

Il redescendit un peu, sentant le tissu sous ses doigts. Il glissa ses doigts en dessous et le releva un peu, avant de le faire glisser le long de la jambes, dans un mouvement un peu plus rapide, mais qu'il ralenti une fois le genoux libéré de habit. Et il fit lentement glisser le tissu, descendant jusqu'a la cheville puis le pied, retirant le morceau d'étoffe, morceau si sexy, un atout chez les femmes.

Et une fois retirer, le bas fut laisser tomber sur le sol. Il prit ensuite la cheville de la jeune femme en main, l'observant. "Perdu !"

Il releva les yeux vers elle, un doux sourire aux lèvres

Le rouge avait envahi les joues de Charlotte et vu comment cela était parti, cette situation n'était pas prête de changer.
Un doux sourire sur les lèvres, elle observa Rabastan se déplacer, se mettant face à elle. Avec délicatesse, il commença à délacer sa botte et la lui ôter.
Elle croisa le regard du jeune homme et lui sourit. Ses joues s'empourprèrent un peu plus.
Lentement alors, les mains de Rabastan entamèrent une longue remontée le long de sa jambe. Cette caresse délicate arracha à la sorcière mille frissons délicieux. La sorcière ferma les yeux quelques instants, savourant le contact des mains du sorcier sur son corps. Une nouvelle fois, sa respiration s'accéléra tout comme les battements de son coeur. La main de Rabastan finit par rencontre sa peau nue et cela lui arracha une petite chatouille très sensuelle. Charlotte laissa même échapper un petit soupir de plaisir.
En quelques secondes, le sorcier avait fait disparaitre son bas qui à présent gisait sur le tapis.
Charlotte eut un petit rire quand résonna dans la pièce le "perdu" de Rabastan. Elle bougea de quelques millimètres, se redressant et plongea son regard dans le sien. Elle lui prit alors la main et la pressa tendrement.

- Oui, perdu ! sourit-elle. Tu me dois donc un nouveau baiser ...

La sorcière prit alors un petit air mutin.

- A moins que tu ne veuilles tenter immédiatement ta chance avec l'autre cheville ... Peut-être est-ce le bon endroit cette fois !

Charlotte souleva légèrement son pied droit toujours chaussé et l'agita doucement devant Rabastan en riant.

- Alors ? Le baiser maintenant ou une autre tentative ?

Sa main était toujours sous la jambe de Charlotte, frôlant sa peau si douce et tiède. Le rire de la jeune femme s'envola a travers la pièce, lui arrachant un tendre sourire. Et oui ! Pas de tatouage sur sa cheville, ce qui était dommage, c'était plutôt sexy comme endroit, mais elle devait en avoir trouvé un autre tout aussi charmant. Charlotte se redressa légèrement, prenant sa main de libre et la serrant doucement. Un baiser de plus, mais il devait s'avouer que la corvée n'était pas du tout pénible, bien au contraire, avec des enjeu comme ça, il voulait bien avoir tord sur toute la ligne.

Mais la, elle lui fit une proposition bien tentante. Vérifier la seconde cheville avant de lui donner son gage. La jeune femme agita sa seconde chaussure devant lui et il la prit dans sa main, son regard glissa sur le tissu de la robe.
Comment procéder pour qu’à la fin elle se retrouve sans robe ? Une pensée pas très gentleman mais le jeu ne l'était pas non plus. Procéder de manière astucieuse pour qu'à la fin, elle se retrouve dans cette même tenue que le soir ou elle avait dormit. Mais c'était un gros risque à prendre. Il avait résisté une fois à ce corps de rêve, mais deux ?

"Pour ton confort, je vais vérifier l'autre." Oui n'avoir qu'une chaussure ça ne devait pas etre agréable. Et il eut les même gestes que l'instant d'avant. Ses gestes qui avait arraché à la jeune femme un petit gémissement de plaisir qui avait eu un tel effet sur lui, comme si une vague de désir l'avait submergé, corps et âme.

Il défit le lacet de la chaussure, la retira, et ses mains entreprirent le même parcours que sur l'autre jambe, mais cette fois, encore plus doucement, n'effleurant la peau de charlotte que du bout des doigts, sachant qu'elle avait des bas, et où il s'arrêtait. Des gestes très lents, très doux, une caresse exquise et son coeur parti de plus belle.

Il arriva au bord du bas, le prit entre ses doigts et le retira sans accélérer. Une fois fait, il prit le pied de Charlotte dans ses mains, et dessinant lentement les contour avec son index, effleurant l'endroit ou aurait pu se trouver le tatouage. "Toujours perdu !"

Son coeur battait à tout rompre. Il avait l'impression que sa poitrine allait exploser en mille morceaux. Et au creux de son estomac il avait une étrange angoisse, celle de comment pourrait finir cette scène. Mais la ou c'était encore plus étrange, c'était que cette angoisse était bien agréable. Il avait envie d'aller plus loin, il avait enfin de cette perspective qui porterait atteinte à son éducation mais aussi à Charlotte. Et pourtant c'était la plus charmante des perspectives !

Il posa alors le pied de charlotte sur le tapis, se redressa, se mettant a genoux face a la jeune femme et captura ses lèvres avec passion, un baiser fiévreux ou sa langue demanda rapidement a rencontrer sa consoeur. Il glissa ses mains sur la taille de la jeune femme, l'attira un peu plus a lui, et la faisant s'allonger sur le tapis.

En silence, Charlotte observa Rabastan. Elle se demandait quelle option il allait choisir ... D'abord son gage ou aller voir côté cheville droite ? Que ce soit l'option une ou deux importait peu à Charlotte dans les deux cas, ce serait quelque chose de très agréable pour elle.

Apparemment le gage serait pour plus tard. Rabastan lui sortit une excuse qui fit sourire la sorcière avant de s'attaquer à sa deuxième botte qui rapidement quitta son pied. Il refit ensuite les mêmes gestes pour gagner le haut de sa jambe et faire disparaître son second bas. Mais cette fois, Charlotte eut l'impression que les sensations étaient multipliées par mille. Etait-ce parce que les doigts de Rabastan effleuraient à peine sa peau ou à cause de toutes les idées pas forcément raisonnables qui traversaient l'esprit de la sorcière ? Charlotte était incapable de le dire. Elle ferma une nouvelle fois les yeux et renversa légèrement sa tête en arrière. Elle les rouvrit quand le sorcier eut fini d'ôter son bas et que lentement il suivit des doigts le contour de son pied.
Eh oui, une nouvelle fois perdu ! A croire qu'il le faisait exprès ^^
Charlotte laissa échapper un petit rire et croisa le regard de Rabastan. Elle allait lui dire que cela lui faisait deux gages, mais elle n'en eut pas le temps. En une fraction de secondes, ses lèvres furent capturées par celles du sorcier pour un baiser des plus passionnés. Charlotte y répondit avec avidité, mêlant sa langue à celle du jeune homme.
Elle se retrouva alors complétement allongée sur le tapis, toujours emportée par ce baiser. Elle entoura de ses bras le sorcier, l'attirant un peu plus à elle.
Son coeur battait à tout rompre et une chaleur la consummait de l'intérieur. Charlotte laissa glisser ses mains dans le dos de Rabastan en une douce caresse. Puis, elle les fit passer devant, tira alors sur le tissu de son vêtement pour les glisser en dessous et atteindre la peau si convoité du jeune homme. Avec des gestes plus lents, ses mains caressèrent sa peau, courant sur les contours du cobra de Rabastan.

Un jeu de lèvres si intenses, si doux, si passionné. Un jeu de lèvre qui équivalait largement a deux gages. Voila pourquoi il s'appliquait à le rendre plus fiévreux. Ca, et le fait que ce jeu commençait sérieusement à mettre ses sens a rude épreuve. Il aurait du stopper, tous dans sa tête le lui hurlait, mais son corps et ses envies étaient contre ça.

Non ! Il allait continuer, ce n'était pas a lui de dire stop. Une complainte qu'il se répétait pour se prouvait qu'il n'était pas en tord, même si il était a 50% responsable du fait que Charlotte était presque en sous vêtements devant lui. Et la jeune femme l'attira encore plus a lui, passant sa main sous son pull et son t-shirt. Un contact doux et enivrant. Une caresse des plus exquise qui suffit à réveiller un peu plus ses sens, et ce désir qui le consumer. Un jeu de lèvres et une caresse auxquels il dut mettre fin, pour ne pas se retrouver dans une position des plus indélicate. Il mit fin au baiser, posant son visage sur l'épaule dénudé de la jeune femme, et déposant un doux baiser dessus, inspirant cette délicate odeur qui émanait de ses cheveux.

Il se redressa légèrement, sa main glissa sur son épaule, son regard dessinant les formes du corps de la jeune femme. Sa main passant alors sur le tissu de la robe, un sourire d'envie sur les lèvres, effleurant alors le haut de la poitrine de la jeune femme.

"Alors peut être ici ?" Un tatouage a cet endroit ? Alors il espérait réellement que non ! Car Leo en prendrait pour son grade. Ça, il ne le laisserait pas passer. Que Leo ait pu toucher cette partie du corps de Charlotte ? Il valait mieux pas pour lui.

Il riva son regard dans celui de Charlotte, faisant alors lentement glisser le tissu de la robe de la jeune femme sur ses bras, pour découvrir cette partie la de son corps, dans des gestes toujours aussi lent. Le tissu de la robe glissa, libérant le haut du corps de Charlotte, jusqu'à arrivant au niveau du bord de son soutien gorge. Il se stoppa. "Rien ..."

Ce baiser devenait si intense que tous les sens de Charlotte étaient enivrés. Elle savait que ce n'était pas raisonnable, qu'elle aurait dû arrêter Rabastan, mais elle ne fit rien. Sa raison était vaincue par la force de ses sentiments envers le sorcier.

Ce fut lui d'ailleurs qui mit fin à cet intense baiser. Le souffle court, Charlotte ferma un instant les yeux et sourit quand elle sentit la tête de Rabastan se poser quelques secondes contre son épaule. Elle passa délicatement une main dans ses cheveux.
Le sorcier se redressa légèrement, Charlotte, elle, resta immobile, à observer le Vert et Argent. Elle sentit son regard se poser sur elle et elle surprit ce petit sourire d'envie qui illumina son visage. Son coeur se mit alors à battre un peu plus vite.

Rabastan fit alors une autre proposition. Et il n'eut droit pour seule réponse qu'à un haussement d'épaules et un sourire.

Avec des gestes lents fit descendre le haut de sa robe. Vu la tournure que prenaient les événéments, Charlotte allait vite se retrouver sans cette fameuse robe ... Mais d'un côté, ce n'était pas pour lui déplaire. A cette pensée et ce qui pouvait ensuite arriver, elle rougit un peu plus.

Eh oui, Rabastan avait une nouvelle fois perdu ! Cette fois Charlotte lui fit les gros yeux, tentant de prendre un air outré.

- Tu croyais quoi ? Je n'allais pas non plus laisser Leo faire son tatouage n'importe où !

Elle lui asséna alors une petite tape sur la tête puis éclata de rire. Charlotte reprit alors un air sérieux.

- En tout cas, je constate que tu n'es guère doué ... Tu me dois de nouveau un baiser ... Je vais finir par croire que tu le fais exprès !

Rabastan releva les yeux sur Charlotte qui le regardait outré. Il sourit alors à sa remarque, une remarque qui lui avait un peu traversé l'esprit. "On ne sait jamais ..." répondit il avant de se prendre une tape sur la tête. Pff il était un homme battu. Son sourire s'effaça pour laisser placer à des lèvres toutes tristes. Oui elle venait de le frapper ! :( La méchante. Mais il sourit presque aussitôt. Sans trop savoir pourquoi le fait que Charlotte ait le même raisonnement que lui, ça le rassurait.

Et il n'était pas très doué ? Il sourit, très amusé sur le coup. Il n'était pas doué ... En effet, mais disons qu'il ne faisait pas exprès. "Je tente ! Excuse moi mais le corps humaine est vaste, en particulier les parties ou on peut faire faire un tatouage."

Bon lui même n'avait pas choisi, Leo le lui avait imposé, et à défaut du torse, il aurait prit le dos, mais l'un ou l'autre c'était pareil. Sauf que là, placé ainsi, il pouvait admirer son tatouage, et surtout il pouvait admirer celle qui posait les yeux dessus.

"Ah ! Jusqu'a présent c'était deux essaies et un gage ... J'ai encore droit a un essaie." Et son regard descendit lentement sur le corps de la jeune femme, dessinant les courbes de ses seins des yeux. Et sa main prit vite le relais. Il la plaça alors a la naissance de sa poitrine, et l'effleurant très rapidement, comme si ses mains lui brûlait. Une fois sur le ventre de la jeune femme, il ralenti son geste, le caressant tendrement, avant de s'arrêter au niveau de son nombril. "Peut etre ici alors ?"

Il ne restait plus qu’à vérifier. Il lui prit les mains et la fit se redresser, se plaçant devant elle. Il riva alors son regard dans celui de Charlotte, et il fit descendre la robe de la jeune femme, libérant totalement ses bras, mais aussi découvrant ses seins, laissant alors apparaître un soutien gorge noir intense, si sexy qu'il pouvait faire germer les plus impurs désirs chez le plus chaste des hommes. Il laissa alors Charlotte se rallonger, et fit un peu plus glisser la robe, jusqu'au niveau du haut des fesses mais ...

Il inspira alors, face à la vision qui s'offrait à lui. Charlotte, presque nu, sa robe au niveau de ses hanche, belle comme jamais. Désirable comme jamais. Oui il la désirait, comme jamais avant il n'en avait désiré une autre. Un désir qui dépassait tout ce qu'il savait, tout ce qu'on lui avait appris. Un désir qui avait sûrement fait perdre la raison à plus d'un homme. Mais il avait perdu, doublement ...

Il posa alors une de ses mains sur le sol, près de la tête de Charlotte, et captura ses lèvres avec passion, un baiser intense, qui descendit lentement sur le cou de la jeune femme. Des baisers fiévreux, trop passionnés à son goût. Il n'était avec Charlotte que depuis une semaine officiellement et elle le rendait déjà fou. Mais bien avant tout ça ... Elle l'avait toujours rendu fou.

Ses lèvres descendirent encore, sur la base de ses seins, capturant la peau. Après il devait aussi respecter une limite. Des baisers brûlants, passionnés ... Il se redressa alors, plongeant dans le regard de la jeune femme, le coeur battant si vite qu'il n'arrivait même plus à compter les battements, sa respiration était de plus en plus saccadé, et la chaleur de son corps ne cessait de monter.

Il recula alors légèrement, déposant un baiser plus chaste, plus calme sur le ventre de la jeune femme. Des limites, des limites à ne pas franchir, à respecter. Dans le possible bien sur, car elle le rendait trop accro à elle, mais pourtant, il devait se calmer, il devait calmer le jeu, calmer son coeur, sa respiration et tout ses sensations si intense qu'il ressentait en lui. Il devait se la jouer fine car si une partie de son corps se réveillait, il serait mal, et là ... disons qu'il lui devenait de plus en plus difficile de se contrôler à ce niveau la. Il se releva et s'assit à coté de la jeune femme, prenant son verre et en buvant une bonne gorgée.

Il sourit tendrement, plongeant dans son regard. "Je ne suis vraiment pas doué. Mais étrangement, j'en suis bien ravi." il entrelaça ses doigts dans ceux de la jeune femme. "Tu es sublime."

Le rire de Charlotte résonna une nouvelle fois dans la petite pièce. Il fallait dire qu'il était craquant le Rabastan, quand il prenait cet air de chien battu avec ses yeux tous tristes.
Charlotte passa sa main dans ses cheveux et lui sourit.

- Allez, ne fais pas cette tête-là !

Elle rit de nouveau avant de poursuivre.

- Pour un peu tu ressemblerais presque à Moros quand il vient de faire une bêtise ! plaisanta-t-elle.

Puis la sorcière secoua la tête en souriant une nouvelle fois.

- Ne te cherche pas d'excuses ... T'es pas doué et c'est tout ... Tu ne peux pas être parfait en tout !

Le jeu reprit alors. Charlotte sursauta alors presque violemment et un long frisson délicieux la parcourut tandis que les mains de Rabastan glissèrent sur sa poitrine avant de s'attarder sur le ventre.
C'eut été un autre que lui, elle aurait stoppé immédiatement le jeu ... mais là elle ne dit rien. D'un autre côté, ce n'est pas le genre de jeu qu'elle aurait fait avec un autre que Rabastan.

Charlotte se retrouva alors rapidement redressée. Elle ne dit rien quant à l'idée de proposition ; Rabastan était un grand garçon : à lui de vérifier par lui même qu'il avait perdu. Ce fut ce qu'il fit, elle se retrouva rapidement avec la robe descendue jusqu'aux hanches. Son dos retrouva le contact du tapis et le rouge envahit de nouveau ses joues.

- Perdu ...

Ce ne fut qu'un souffle, qu'un murmure qui mourut rapidement quand le sorcier vint se placer au-dessus d'elle et qu'il prit possession de ses lèvres. De nouveau,ce baiser passionné enflamma tous les sens de la sorcière. Et tandis que les baisers de Rabastan glissaient le long de son cou jusqu'à la base de ses seins, Charlotte renversa la tête en arrière et le gémissement de plaisir qui ne cherchait qu'à sortir finit par franchir la barrière de ses lèvres.

La sorcière, le souffle court, observa alors le sorcier quand il se redressa légèrement. Elle le regarda alors qu'il déposa un dernier baiser sur son ventre et qu'il se recula pour s'asseoir.
Charlotte resta encore quelques secondes allongées, le temps de calmer les battements endiablés de son coeur et de reprendre son souffle. Puis, à son tour, elle se redressa et s'assit. Elle plongea son regard dans celui du sorcier et lui sourit doucement. Elle avait toujours les joues en feu qui s'embrasèrent un peu plus quand le jeune homme lui dit qu'elle était sublime.

- C'est toi qui me rend comme ça ! murmura-t-elle.

Puis elle vint alors se blottir dans les bras du sorcier, nichant sa tête contre l'épaule de celui-ci.

Calmer le jeu ! Ca raisonnait en lui, il le devait mais il n'en avait pas envie; Et puis hors de question de le stopper sans savoir ou se trouvait se tatouage. Et il était bien caché. En tout cas, il n'était pas devant du corps de la jeune femme. Non il devait se cacher dans le dos de Charlotte. Mais il restait encore ses hanches. Il pouvait y etre, mais il aurait le même raisonnement que pour la base des seins. Il avait vu sursauter quand sa main s'y était aventurée, mais d'une façon si rapide qu'il n'avait pas pu vraiment en profiter, mais il n'en avait pas le droit.

Il l'observait, si belle, magnifique. Une beauté rare, une beauté sauvage. Et ce rouge sur ses joues, il la rendait encore plus craquant. Charlotte se redressa alors, venant se blottir dans ses bras. Il l'accueillit avec plaisir, un sentiment de culpabilité présente malgré lui, en lui.

"On va un peu loin. On joue à un jeu dangereux !" murmura-t-il dans son oreille, un souffle chaud, une voix suave pleine d'envie. Mais oui il jouait à un jeu dangereux. Il fit glisser sa main dans le dos de la jeune femme, le caressant tendrement. "Mais la question reste entière. Où se trouve ce tatouage ?" Il déposa un doux baiser sur son épaule, son regard se posant sur son dos. Il fronça alors les sourcils face a un petit motif qui se dessiner dans le bas de son dos.

Il redressa sa tête, posant son regard sur Charlotte, posant sa main sur la taille de la jeune femme, et la glissant sur la hanche, sur le tissue de la robe. "Peut être ici ?" Pour vérifier il devrait lui enlever totalement sa robe. Et la il trichait un peu, il l'avait vu, mais juste une petite fois ^^ Une toute petite tricherie. Rien de bien méchant, avant de pouvoir admirer l'oeuvre de Leo sur le corps de sa belle.

Charlotte était bien, là, blottie dans les bras du sorcier qu'elle aimait. Elle ferma les yeux quelques instants, inspirant avec envie l'odeur enivrante de Rabastan.
Un petit sourire s'afficha alors sur ses lèvres lorsqu'il prononça quelques mots. La sorcière hocha de la tête. Oui c'était un jeu dangereux.

- Je sais, répondit-elle dans un souffle lui aussi plein d'envie. Tellement dangereux que je me sens incapable de l'arrêter ou d'y mettre un frein.

Un aveu où transparaissaient toute l'envie et et tout le désir qu'elle éprouvait pour Rabastan.

Elle rit doucement. C'était vrai, il n'avait toujours pas trouvé le tatouage.

- D'un autre côté, il ne te reste plus tant que ça de possibilités ! Tu vas bien finir par gagner ! l'encouragea-t-elle d'un sourire.

Il fit glisser sa main jusqu'à sa hanche, proposant alors cet endroit. Une nouvelle fois le rire de la sorcière s'éleva dans le cabinet de curiosité.

- Il ne te reste plus qu'à le vérifier ...

Maintenant, c'était sûr, elle allait se retrouver sans robe et de nouveau, alors que le rouge lui montait aux joues, une douce et agréable chaleur l'envahit.

» Sisymbre, ou te cache tu ? [Libre]
» Et un an de plus Feat. Rabastan L.
» Devine qui c'est ? [pv Rabastan]