Quelques Questions signées Alice [Professeur Dumbledore]

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Alice n’y avait pas réfléchit à deux fois avant de décider qu’elle devait parler au professeur Dumbledore, seule avec lui et pas en posant ses questions dans la Grande Salle, devant tous les élèves. Et bien qu’elle soit aussi inquiète que tous, sinon plus, la jeune femme n’avait été voir le vieux directeur que le lendemain de son discourt. Il avait sûrement beaucoup à faire et elle ne voulait pas le déranger, mais en même temps, elle devait absolument savoir quelques petites choses... Et lui, il devait aussi savoir quelque chose qu’elle avait su par la dernière lettre de ses parents.

C’était donc pour cela qu’Alice était maintenant devant la porte du bureau de Dumbledore, le poing levé pour frapper à la porte. Le professeur McGonagall l’avait gentiment fait passer par le grand aigle qui conduisait au bureau avant de l’abandonner ici. Elle avait compris qu’Alice ne désirait voir que Dumbledore. La jeune femme abatis son poing sur le bois de la porte tout en espérant que le directeur ne serait pas trop occupé. Elle ne voulait certainement pas le déranger pour rien, mais elle devait lui poser ces questions en privé. La jeune femme n’avait jamais aimé étaler sa vie devant les autres et, selon elle, c’était tout à fait normal.

Un vieux grimoire était posé sur un pupitre un peu plus grand que la normale. Albus le lisait, debout, légèrement perdu dans ses pensées. A coté une plume noté des mots, des phrases dans un silence absolu. Percevait elle les pensées du directeur ? Sûrement ! La page tourna et Albus posa sa main sur la nouvelle et la parcouru rapidement. Et encore des mots griffonnés.

Quelques personnages de tableaux étaient présent dans la pièce et donnait leur avis. En effet, le seul moyen qu'avait Albus de communiquer avec l'extérieur c'était grâce au tableau. Une chance pour lui il était quand même bien entouré. Il leva les yeux vers Johnson, un ancien directeur de Poudlard qui avait aussi été ministre de la magie et dont un autre tableau siégeait au ministère en personne. Il ne se passait étrangement pas grand chose au ministère. Ce qui était assez étonnant. Il y avait quelque chose qui clochait. Pourquoi Tom n'avait il pas encore fait son coup d'état ? Qu’attendait il ? Bonne question. Trois semaine maintenant et rien d'anormal au ministère, ou rien de visible. Mais Albus savait que ça n'allait pas durer. Il se retourna vers lui quand il entendit frapper. Albus posa les yeux sur le livre qui se referma de lui même et toutes les pages s'effacèrent.

Il se dirigea vers la porte qui s'ouvrit toute seule, pour laisser entrer Miss McAlister.

"Bonjours mademoiselle. Comment allez vous ?" il lui adressa un sourire bienveillant.

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Alice entra dans le bureau en faisant un grand sourire au directeur. Elle l’aimait bien, leur directeur. C’était un grand homme qui méritait tout son respect. Son père et son parrain le lui avait bien dit avant de l’envoyer à Poudlard pour de bon. Elle n’avait jamais douté de cela et encore une fois, face à un problème plus grave qu’on aurait pu le penser, Dumbledore se conduisait en vrai homme, affrontant la situation du mieux qu’il le pouvait. Alice l’admirait pour cela.

- Bonjour professeur Dumbledore ! Je vais très bien, et vous ?

Elle s’avança jusqu’à lui et resta plantée là, attendant un mot ou un geste pour s’asseoir. Elle ne voulait pas paraître impolie en s’imposant. De toute façon, elle savait bien que son entretient, elle l’aurait.

- Le professeur McGonagall m’a laissé passer. J’espère que je ne vous dérange pas.

Elle savait très bien que jamais Dumbledore lui dirait qu’elle le dérangeait, même si c’était fort probablement le cas. Mais, elle tenait à passer quelques excuses silencieuses pour cela.

Albus indiqua un des fauteuil en face de son bureau a la jeune fille, avant de se dirigeait lui me^me vers son vaste fauteuil. Il s'y installa et posa les yeux sur la jeune fille. Minerva ?

Et bien mon bureau est toujours ouvert aux élèves, et Minerva le sait très bien.

Albus posa ses mains sur le plan de travail du bureau et observa la jeune fille. Elle avait sûrement des questions à lui poser. Mais avant toute chose ...

"Ca peut aller ! Ca va même plutôt bien vu les circonstances. Et vous, comment se passe votre inscription à l'académie des Aurors, je sais que le dossier est très compliqué a remplir."

Le directeur de l'académie mettait en effet un point d'honneur à ne choisir que l'élite des élèves de Poudlard pour intégrer son école. Une école situé quelques part en Angleterre, le lieu n'était connu que des rares qui y était admis. Une petite ville entièrement universitaire, c'était le terme employé par les moldus pour designer une ville uniquement rempli d'étudiant, même si les moldus l'associé aussi à une ville qui comptait simplement une université dans ses bâtiments publique.

"J’espère que cette situation ne vous fait pas délaisser votre inscription !"

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Alice s’installa dans un des fauteuils lorsque Dumbledore l’y invita. Elle eu un petit sourire au commentaire du directeur. Oui, son bureau était toujours ouvert aux élèves, c’est pour cela qu’Alice s’était permis de le déranger un peu pour poser quelques questions. La jeune femme eu un sourire lorsque Dumbledore aborda le sujet des études supérieures. C’était toujours agréable de parler avec leur directeur.

- Ça va très bien. C’est vrai que c’est un dossier assez gros à remplir, mais ça se fait.

Elle fit un sourire en secouant doucement la tête à la question de Dumbledore, mais c’est avec un ton sérieux qu’elle répondit :

- Non, bien sûr que non. Ça doit être fin prêt lorsque nous pourrons finalement les envoyer. Et puis, je crois que tous ceux qui veulent devenir Auror ne doivent pas hésiter, même si les chances d’être acceptés sont minces. Après tout, si la situation continue ainsi... nous allons avoir besoin du plus de gens compétents possible... non ?

Le sourire d’Alice disparu pour laisser place à une expression aussi sérieuse que son ton de voix.

- C’est de cela que je voulais vous parler, professeur.

Albus écouta la jeune fille acquiescant à ses paroles. Toutes sage soit dit en passant, mais normal, elle avait la sagesse de son père et sa mère. Ce qui était assez étonnant. La famille aurait pu faire des Serdaigle d'excellence mais à croire que leur courage était bien plus grand que leur intelligence. Mais beaucoup d'élève aurait pu etre réparti dans deux maisons différente : Remus, mais le courage d'être lycan avait prit le dessus sur son amour des livres, Alice ... Sirius black bien que non ! Lui ce n'était pas un bon exemple, pas assez réfléchi pour être Serdaigle, et beaucoup trop pour etre Serpentard. Poufsouffle ? Il aurait terni dans cette maison sans vouloir la dénigrer. Donc lui ce n'était que Gryffondor, et ça avait beaucoup étonné Albus le jours de la répartition. Il avait même cru mal entendre.

Il ne connaissait pas le jeune homme avant son arrivé a Poudlard donc de ce fait ... James Potter ? Les Potters était une famille a ascendance Gryffondorienne et c'était tout a fait compréhensible, tous ses membres ayant fait d'excellent Auror. Mais laissons la c'est préoccupation sur les membres et concentrons nous sur la demoiselle en face de lui.

Elle venait pour lui parler de la guerre. "Je vous écoute miss McAlister."

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Alice inclina légèrement la tête. Bon voilà, ils attaquaient le noyau.

- J’ai reçu une lettre de mon père récemment... Avant qu’on apprenne ce qui se passait réellement. Il n’était vraiment pas content et surtout, très inquiet. Il m’a dit que s’il n’avait pas de nouvelles avant la fin de cette semaine, il allait faire venir oncle Alastor pour voir ce qui se passait...

La jeune femme eu un air inquiet. Ça ne lui dérangeait pas du tout que son oncle vienne la voir à l’école, même qu’elle en serait très contente. Il lui arrivait que sa famille lui manque horriblement lorsqu’elle était à Poudlard, même si elle adorait vivre au château pendant la période scolaire. Mais...

- S’il vient... il ne pourra plus repartir ! Et puis, ils vont avoir besoin de lui à l’extérieur si une guerre se déclare. C’est un auror d’exeption...

Alice était visiblement nerveuse à l’idée que la guerre éclate sans que son oncle ne puisse y participer.

Albus écouta la jeune fille, quand même rassuré. Il ne s'agissait que de ça. Rien de bien grave, et pour cause, son père avait eu des nouvelles il y a peu de temps. Il avait croisé Alastor. D'ailleurs le père d'Alice faisait parti des Aurors qui surveillait le dogme et qui se relayer, quand il avait un moment de libre.

Ne vous inquiétez pas, Miss McAlister. J'ai vu Maugrey il a peu de temps. Il a prit de vos nouvelles et les a transmisse à votre père. Les ordres sont claire : personne n'entrera dans Poudlard sous peine de goûter de ma baguette.

Il sourit alors. "Ils ont tous peur devant cette menace, je me demande pourquoi ..."

Surtout que tout le monde ignorait qu'il possédait la légendaire baguette de Sureau, une des trois reliques fantômes. Il n'avait jamais trouvé les deux autres.

"Donc vous n'avez pas de soucis à vous faire. De plus je pense que votre père voudra vous voir. Mais je ne me suis pas encore occupé des visites. La situation actuelle nécessite beaucoup de mesures de sécurités"

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Aux paroles de Dumbledore, Alice poussa un soupir de soulagement. Alors c’était bien moins pire qu’elle ne pensait. Oui, elle aurait du se douter que le professeur avait déjà tout planifié, mais elle ne pouvait pas prendre le risque de voir son parrain coincé à Poudlard. Ils auraient vraiment besoin de lui dehors lorsque la guerre éclaterait... La jeune femme aimerait mieux qu’il n’en soit rien, mais il ne fallait pas non plus nier la vérité. La Gryffondor eu un petit sourire.

- Goûter de votre baguette ? Alors personne n’essayera d’entrer.

Bon, ce n’était pas tout, mais maintenant, il avait parfaitement répondu à ses questions et la jeune femme ne voulait surtout pas abuser du temps du vieux directeur. Elle se leva doucement et, poliment, s’inclina.

- Merci beaucoup d’avoir pris votre temps pour répondre à mes questions. Vous m’avez grandement rassuré. Je vais retourner à mes formulaires d’auror maintenant.

La jeune McAlister laissa échapper un petit rire.

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