Escapade [ Libre ]

Stacy se sentait vraiment mal aujourd'hui. Après une énième dispute avec Olivia dans un couloir bondée en plus elle avait décidé de passé ses nerfs sur les arbres de la forêt. Non mais, qu'elle peste cette Olivia ! Stacy avançait tranquilement dans le parc et là malheur Olivia et son abruti du moment, enlaçés tellement près que même l'air n'aurait pu passer entre eux ! Bien sûr celle-ci était venue vers elle pour la petite gueguerre de la journée et cela c'était finit en tirage de cheveux et griffures, et oui, dark Stacy était de nouveau réapparut et cela pour le plus grand malheur d'Olivia et son valet . Après ce moment fort désagréable elle avait décider de calmer ses nerfs dans le parc sauf que voilà, il y avait tellement de personnes dedans que àa en devenait étouffant. Tous les amoureux de la nature et les amoureux tout court avaient élu domicile dans le parc et bien tant pis elle irait au raz de la forêt, au moins elle aurait peut-être la paix pour réfléchir là-bas. Elle voulait passer ses nerfs au plus vite et quoi de mieux qu'un arbre pour ça.
Ah bah oui c'est mal mais bon c'est mieux que frapper un inconnu qui passe surtout que Stacy était réputée pour sa gentillesse et son humour. Si elle arrivait comme ça sa belle image en prendrait un coup !

Elle se retrouva donc sous un arbre, à pousser des jurons en veux tu en voilà tout en donnant des coups de pieds dans l'arbre en question. Si on la voyait, la si mimi et gentille Stacy tabassant un pauvre arbre sans défense on la prendrait pour une folle. Et bah tant pis, elle devait être folle aujourd'hui après tout et puis alors, c'est son droit !!!

Tiens donc. Apparement, William n'était pas le seul à fuir les jolis couplets roses du beau temps. Cette jeune fille, qui s'avancait vers l'arbre dans lequel il se tenait n'avait rien à envier au plus balèze des boxers... Les cheveux ébouriffés, les joues griffées, elle semblait marmonner quelques violents jurons, les poings serrés et le pas rapide. Wil' plissa les yeux. Pas de doute, elle s'eloignait d'un conflit. Un conflit entre elle et une autre personne que le jeune Sery ne put distinguer, mais qu'il discerna comme étant en couple. Une histoire de jalousie ? Wil' s'en fichait bien. Les Feux de l'Amour n'était pas pour lui. Ou alors il y jouait le rôle du cameraman, tout au plus. En tout cas, le jeune garçon reporta son attention ailleurs. Mais ce ailleurs en question se buttait encore et toujours à moult amoureux. William s'enerva et manqua de descendre de son arbre pour se replier definitivement dans la Forêt Interdite.

Quitte à vouloir être seul autant s'abandonner dans les bras des ténèbres. Seulement il n'en eut pas le temps : La Serdette blonde s'était approchée du tronc de l'arbre. Wil' retint son souffle, pas vraiment heureux de partager son coin de pseudo-calme avec quelqu'un d'autre. Il n'était pas partageur, mais le parc était à tout le monde. Et puis cette jeune fille devait penser la même chose que lui à cet instant, donc bon. Le Serpy s'immobilisa, et la regarda au bas de l'arbre. Elle ne l'avait pas vu. Et c'est à demi admiratif que William constata qu'elle se mettait maintenant à frapper l'ecorce du plat de ses chaussures. Wil' l'entendit insulter le vide, s'enervant violemment contre le malheureux Chène qui se mit à frémir sous les coups de la Serdette. Le Serpy dût d'ailleurs s'accrocher à sa branche pour ne pas glisser. Nharméo, surpris, se decolla de son épaule et s'en alla se poser ailleurs.

- Et oh, doucement en bas...

William fit entendre sa voix, un peu véxé de ne pas s'être fait remarquer plus tôt. Passer inaperçu était chose peu courante chez lui. Pourtant, la jeune demoiselle ne l'avait point vu, et le Serpy fronça les sourcils. Loin de lui l'idée d'être mérpsiant. Cette fois-ci du moins... Mais quand même, il y avait plein d'autres arbres à disposition ! Le Serpy hesita quelques secondes avant de lacher à l'intention de la jeune fille:

- Ne crois pas être la seule à vouloir te défouler...

Wil' haussa un sourcil et sourit d'un air agacé. Il rit nerveusement.

- Je pense être dans le même état d'esprit que toi. Crois-moi, vaut mieux pas enrager pour un truc aussi c*n. Donc calme-toi, exprime ton energie ailleurs. Chacun ses traumas.

Une voix ? Ah oui une voix. Mais qui lui parlait ? Il était fou ou suicidaire, quand dark Stacy est là il ne vaut mieux pas se jeter volontairement sur son chemin. Le tronc supporte les coups, Olivia un peu moins ! Elle voulait se défouler, hurler et jurer sur les arbres et voilà qu'on la dérangeait de son pseudo moment de défouloir. La voix était masculinet vu le terme employé il devait se trouver dans l'arbre qu'elle essayait de tuer à coups de pompes ! D'habitude elle aurait sourit et se serait excusée mais pas là

- Et oh qui que tu sois ce que je fais ne te regarde pas

Avec sa petite voix angélique et le ton qu'elle employait cela faisait un drôle de contraste. Une aussi jolie jeune fille dans un tel état et poussant de tels jurons c'était pas jolie jolie mais qu'importe. Quand on se défoule on se moque d'être belle ! Et voilà que l'autre lui reparlait en plus, elle finit par lever la tête et put appercevoir la silhouette d'un jeune homme, assit nonchalement dans l'abre qui la regardait avec une drôle de tête.

Mais....Mais elle n'avait jamais cru être la seule à se défouler mais là dans l'instant c'était son moment à elle seule et si Olivia avait le malheur de passer par là nul doute qu'elle se prendrait une bonne raclée. Stacy respira calmement histoire de redevenir quelque peu civilisé au cas où son interlocuteur perché dans l'arbre n'en avait pas finit de la déranger dans son moment d'énervement.

* Ah bah voilà qu'il rit maintenant *

Bonne idée de se calmer mais de partir ailleurs, surement pas. Elle se rapprocha donc encore plus de l'arbre et lança au jeune homme

- Me calmer me semble une bonne idée mais partir surement pas. T'as qu'à changer d'arbre et pis d'abord me parler de haut comme ça c'est très impoli sache le !

Sur ce elle recula et cessa enfin de traumatiser le pauvre arbre

Ben voyons. Allez rendre service. Ca lui apprendra à donner des conseils, personne n'écoutait William, même quand il tentait vainement d'être gentil. Le Serpy poussa un long soupir et fit une moue impatiente. Il rencontrait exclusivement des membres de la gent féminie depuis qu'il avait mis les pieds à Poudlard cette année. Malgré tout, ses charmes n'opéraient pas ! Si charme il y avait, evidemment. Sur ce coup là, William se sentit legerement froissé. Bon. Que voulait-elle cette jeune fille ? Se défouler ? Cracher des jurons au premier arbre venu ? Soit. Mais qu'elle ne vienne pas passer ses colères jalouses sur lui. Wil' n'était pas un punching ball. Pourtant les affronts, il les portaient sur lui. Le coup de poing de Shay, les croquis brûlés d'Avril. Et maintenant, les impertinences de mademoiselle blondinette. William commencait à s'agacer serieusement. Non pas qu'il regardait la jeune fille d'un air hautain, seulement la branche sur laquelle il était assis était au-dessus de la tête de la Serdette, ce n'était point sa faute. Le Serpy se pencha legerement, un grand sourire ironique plaqué sur son visage blême.

- Navré, mais pourtant si, ça me regarde. Ca me regarde du fait que je risque de me casser la tronche à cause de tes coups !

William rit de nouveau à la dernière phrase de la jeune fille. Son temperament plût aussitôt à William qui se reconnaissait un tant soit peu au travers de sa remarque. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds, il aimait ça. D'autant plus qu'elle se montrait mature et reflechie. Pas comme d'autres gamines de Serpentard dont Wil' avait eu mauvaise impression dès la première rencontre. Le Serpy s'agita sur sa branche : En effet, il s'assit, et se rejeta en arrière d'un coup. Habilement, le jeune garçon se retrouva pendu par la pliure de ses genoux, la tête en bas et les bras croisés ! De ce fait, Wil' se retrouvait presque nez à nez avec la jeune fille. Les cheveux ébouriffés par la gravité le rendait plus etrange que jamais. Malgré sa position renversée, William gardait son air ironique, et continua de parler comme si de rien était, le ton serieux.

- J'imagine que tu préfères que te parle comme ça donc. Non parce que vois-tu, je n'ai pas l'intention de changer d'arbre.

Le sang lui montait à la tête, pourtant Wil' ne bronchait pas. Il eut même une idée... Quitte à passer ses colères, il voulait bien apporter son aide à cette jeune fille. La pauvre faisait peine à voir, essayant en vain de remettre de l'ordre dans ses cheveux ou de masquer sa colère. Le Serpy, toujours tête en bas, ecarta ses bras tel un messi avant la crucifixion.

- Bon. Allez va y, frappe-moi. Tape moi dessus. Je suis un fervent protecteur de la nature, les arbres sont nos amis. En revanche moi je suis les roi des idiots alors tu peux passer tes nerfs sur moi.

Certes Wil' disait simplement cela pour persuader la jeune fille. Il n'était pas plus ecologiste que douillet. Mais il disait vrai, la demoiselle pouvait bien le cogner, il s'en fichait pas mal. D'ailleurs Wil' lui sourit d'un air encourageant.

Stacy commençait à ne plus ressentir que de la colère, il y avait un peu de gêne aussi. Il l'a regardait avec un sourire asse angoissant. Il semblait bien intéressé par ce qu'elle faisait et cela dérangeait fortement Stacy qui n'aimait pas qu'on la regarde comme si elle était folle, dérangée ou tout simplement stupide. Elle put appercevoir la veste du jeune homme. Un serpentard tient donc....Etonnant ça !

Elle recula un peu plus quand le garçon se pencha pour lui dire que ça le regardait et qu'il allait " se casser la tronche " selon ses dires. Stacy eut une forte envie de dire qu'elle se fichait pas mal qu'il se casse la figure mais se retint de justesse, c'était pas poli ni gentil de dire ça !

Stacy fut de nouveau obligé de reculer un peu quand le jeune homme se balança et se mit en position du " cochon pendu " ( un jeu moldu assez débile d'ailleurs selon elle ). Mais que faisais-t-il par Merlin ! Il jouait à quoi à se mettre comme ça. Ah il voulait être à son niveau...Si c'était pas jouer sur les mots....N'empêche elle ne put s'empêcher de sourire à la vision du jeuen homme pendu par les genous à un vieille arbre qui ne leurs avait rien demander ni à l'un ni à l'autre


Lorsqu'il écarta ses bras et demanda à Stacy si elle voualit se défouler sur lui la jeune fille piqua un fou rire non contrôlé. Après les pleurs et la colère...les rires. Il avait réussit à l'appaiser au moins avec cet air débile pendu par les pieds sur son arbre. Elle riait de plus en plus fort et était obliger de se tenir le ventre. Ca y est, la plus douce Stacy commeçait à refaire quelque peu surface mais la rancoeur envers Olivia était toujours là

- Euh non...Ca ira grand défenseur des arbres et de la nature. Je crois que frapper des inconnus n'es pas un bn moyen de se défouler surtout s'il sont pendu à un arbre les bras en croix. Mais merci...ça me calme un peu....Et tu sais, la tête à l'envers ton sourire ressemble plus à une vilaine grimace....

Bon d'accord elle était gentille dans ses propos mais pas question qu'elle parte, elle voulait encore donner deux trois coups dans des arbres en passant ou dans Olivia si possible si elle revenait dan le parc

Will' s'était bien douté que mademoiselle n'allait pas lui porter comme cela des coups violents. Elle ne leva même pas la main sur lui. Le Serpentard laissa pendre ses bras dans le vide. Il était plutôt grand, ses mains effleuraient presque les herbes. La jeune Serdette rit aux éclats face à sa position étrange. Wil' cligna des yeux. Jamais n'était-il parvenu à faire rire qui que ce soit. Il se sentit un peu embarassé devant la réaction de la jeune fille. Mais, trop fier, William ne laissa rien paraître. Surtout pas. Surtout pas devant une fille... Au contraire, Wil' sembla se crisper legerement. La Serdette avoua s'être calmée. Tant mieux ou tant pis, ça n'avait pas été le but de Wil'.

De toutes manières, le jeune garçon n'avait aucun but à demander à être frappé par quelqu'un qu'il n'avait jamais croisé auparavant. La Serdette lacha une dernière remarque qui le fit sourire malgré lui. Moui c'est vrai que sans dessus dessous, les expressions de William devaient être tout aussi tordues qu'en position normale. C'est pour cela que Wil' decida de redescendre sur terre. Il s'acrocha avec ses mains, prit son élan, et executa une figure habile qui le fit tourner autour de la branche avant de se receptionner à pieds joints au sol, accroupit dans l'herbe, les mains posées à plat. Wil' souffla un coup avant de se deplier lentement et se remettre debout face à la jeune fille. Distraitement, il se frotta les mains pour en retirer la terre poussièreuse.

- Frapper des inconnus... C'est bien ce que tu faisais avec ce pauvre arbre. Il est tout aussi inconnu que moi, non ?

Wil' recula de quelques pas et vint s'adosser contre le tronc, repliant une jambe avec desinvolture, allongeant ses longs bras dans quelques étirement paresseux. Le regard du Serpy se voulut plus perçant que jamais alors qu'il passait ses doigts dans ses cheveux noirs. Il releva le menton, et dans ses yeux brillaient des points d'interrogation tandis qu'il lachait sans sourire:

- Trève d'humour, si c'en était... Tous les couples sont de sortie, ne me dis pas que tu t'es chicanée avec ton p'tit ami ? Vu tes griffures... Pourquoi ne roucoules-tu pas avec tous les autres ? J'croyais que les blondinettes se casaient très facilement. Surtout si elles sont à Serdaigle, cela prouverait que tu es intelligente, non ?

Aucune ironie dans les mots de William. Le jeune garçon se fichait du tact. Il avait sa manière de parler. Celle-ci déplaisait souvent. Libre à la Serdette de se frustrer, d'agiter ses petits poings dans les airs ou de décamper sous les phrases battues du Serpy. Pourtant, celui-ci était certain d'être surpris par la réaction de la jeune fille... Sans trop savoir pourquoi d'ailleurs.

Stacy se sentait un peu mal après la réplique du jeune homme. Après tout, c'était vrai, un arbre c'était vivant aussi et elle le frappait sans raison. Bah elle s'excuserait auprès de l'arbre en partant. Et aucun doute qu'elle allait le faire ! Stacy se moquait bien qu'il la voit parler à un arbre après tout il devait déjà la prendre pour une cinglée alors !

Elle regarda le jeune homme faire un habile mouvement et il se retrouva en un rien de temps face à elle et s'époussierant les mains...Bah quand même ça se fait non ?

Mais ce qui la prit de cours se fut la remarque du garçon sur les couples. Ah...lui non plus ne portait pas les couples dans son coeur. Flirter avec les garçons de l'école elle connait, aimer ceux-ci non désolé elle connaît pas !!! Et elle n'allait pas se gêner pour le dire

- Alors commençons par le commencement. Si ces griffures provenaient d'un quelquonque petit-ami il aurait parrut de circonstance qu'il finissa sa trajectoire dans le lac et sans aucune forme de procès. Deuxièmement je suis certes intelligente donc trop pour roucouler bêtement comme un pigeon sur un toît. Je ne suis pas de ces débiles qui aiment tout le temps et sans raison à tort et à travers. Flirter, sortir je connais, aimer non désolé je connais pas ! Et quand bien même l'imbécile qui aurai pu servir de pseudo petit-ami serait la cause évidente de ma mauvaise humeur il serai évident que je te dise que cela ne te regarde pas. Si tu es venu te percher sur ton arbe pour fuir ta copine ça te regarde mais ne me met pas dans le même panier que ces gens là. Dit-elle en pointant un couple qui se bécotait. Mon prince qui me fera devenir comme ça n'est pas encore arrivé alors en attendant OUT les ballades dans le parc en se bécottant devant tout le monde, non merci trop peu pour moi. Ou alors c'est que je serais devenu gaga et je t'autorise ce jour là à me réitérer tes propos....Euh....C'est quoi ton nom ?

Voilà elle avait déballer sa vie, comme ça à un inconnu. Bah ça fait du bien et comme c'est un inconnu c'est encore mieux il ne peut pas juger sans connaître.

William était resté totalement immobile durant tout le monologue de la jeune fille. C'est à peine s'il avait respiré. D'ailleurs, une fois que la Serdette eut terminé sa tirade, le Serpy inspira longuement. Il assimilait peu à peu tout ce qu'elle venait de dire et tachait lire entre les lignes avec le plus d'application. Donc, cette demoiselle n'était pas si innocente que cela. Déjà, à frapper les arbres en jurant, elle passait très loin au-dessus des doux clichés que l'on pouvait posséder à l'encontre des Serdichounettes Blondinettes. Cette jeune fille ne mâchait pas ses mots. A moins que son ton direct n'était mis en œuvre que pour impressionner William. Celui-ci en deviendrait rageur si tel était le cas. Mais peut-être qu'il s'agissait là de la raison pour laquelle la demoiselle se démenait devant lui. Wil', quand il fut bien-sûr que la jeune fille n'ajoute rien de plus, sourit de son air le plus charmant et fit mine d'applaudir. Il se courba en une élégante révérence, quoiqu'un peu exagérée, comme jamais il ne s'était penché devant quelqu'un.

- Bravo, je ne peux qu'applaudir des deux mains devant une telle assurance.

Wil' se redressa de toute sa hauteur, mais regarda la jeune fille d'un air égal, recroisant de nouveau ses bras, comme pour créer une sorte de barrière, de frontière à ne pas franchir. De toutes manières, avec lui, personne ne voulait jamais franchir les frontières, donc bon. Mais ce "croisage" de bras était un tic chez lui, lorsqu'une personne se tenait en face de lui comme c'était le cas. La demoiselle posa, pour terminer, une question au jeune garçon, qui sembla legerement destabilisé après coup. Non pas que dire son nom le derangea au plus haut point. Mais tout de même... Manque d'habitude, certainement.

- J'avoue te comprendre sur pas mal de points. Et crois-moi, à présent je ne peux qu'éviter de te placer au même stade que les idiots tourtereaux ici présents. Question de respect. De même, je pense egalement avoir le droit de te mépriser si un jour tu en venais à devenir comme eux. N'empêche que tu as tord sur un point... Je ne possède pas de petite amie. Même pas une que je fuirais.

Wil' regarda dans le vide un instant, pensif. Se maudissant de se laisser glisser sur un autre terrain, il reporta de nouveau son attention sur la jeune fille d'un air assez violent. C'est d'ailleurs en crachant presque que le Serpy lacha entre ses dents serrées.

- Wilbur. Wilbur O'Nhémara. Je te reporte la question.

Même s'il se fichait bien de connaître le nom de cette jeune personne, Wil' aspirait plus que tout à changer de sujet. Tous ces amoureux avait le don de le mettre mal à l'aise. Si à l'instant il avait pu les éliminer, tous autant qu'ils étaient aujourd'hui, le Serpy l'aurait fait. Et tête baissée. Et sans aucune once de pitié. Très peu pour lui.

Stacy s'accorda enfin une minute pour respirer. Par Merlin, débitter un flot de paroles inutile donnait bien du travail. Nul de doute qu'elle ne recommençerait pas de si tôt. Dire ce que l'on pense au moment où on le pense est plus dur que mentir. Oui mentir, Stacy le faisait tellement peu mais tellement bien. Surtout devant son idiote de demi-soeur et son valet de pied qui lui servait de petit-ami. S'il y en avait bien une à mettre dans la cas " fille énamourée débordante d'hormones " c'était bien elle. Une vraie poule à côté du coq ! Humm...c'en était à se demander qui était le coq des deux ? Surement sa demi-soeur en faite...

Stacy reprit ses esprits quand le jeune homme lui fit une petite révérence. Décidement ce garçon était plus qu'étrange dans ces gestes et ses discours. Déconcertant. Oui déconcertant c'était le mot, elle qui se ventait de lire les gens comme des livres ouvert et bien cela n'opérait pas avec lui. Et voilà qu'il applaudissait non mais franchement ! Si on les voyait c'est eux qu'on prendrait pour des dingos ! Mais il avait raison sur un point, elle était désormais pleine d'assurance.

Au second discours du jeune homme elle fut un peu peiné. Elle n'aimait pas les couples d'amoureux mais cela ne l'empêchait pas d'avoir déjà été en couple. Mais de toute évidence les beaux romans d'amour ce n'était pas encore pour elle ! La façon calme de dire la phrase puis aggressive d'enchaîner la deuxième laissait penser que d'une certaine manière avoir quelqu'un auprès de soi, sans en devenir niaisant, pouvait avoir du bon et cela elle le pensait aussi. Mais ils avaient une autre divergence qu'elle n'avouerai pas, c'était qu'elle espérait un jour être amoureuse sans en devenir bête comme ses pieds, mais d'être dans des bras serrés dans le parc, si c'est avec quelqu'un qu'on aime alors c'est beau mais dégoutant pour ceux qui restent sur la touche. On préfère faire envie que envier c'est bien connu !

Quand il lui dit son nom, elle parrut soulagée, elle avait bien cru qu'il refuserait de lui dire, elle enchaîna donc

- Moi c'est Stacy Cohen.

Elle aurait bien dit ravi de te rencontrer mais de toute évidence elle ne l'avait pas pensé au début de leur conversation et même si elle était contente de parler à quelqu'un qui ne la jugeait pas elle n'en était pas ravi pour autant. Soudain elle se souvenu de ce qu'elle avait dit avant sinon nul doute qu'elle oublierait si elle commençait à trop parler finalement. Elle passa donc derrière le jeune homme, se baissa près de l'arbre et prononca

- Désolé de t'avoir frappé

Wil' avait bien remarqué que son expression avait jeté un froid. Non pas qu'il aimait jeter de lourdes ambiances autour de lui. Mais le Serpy appreciait, quelques fois, plonger les atmosphères dans de sombres extrèmes. Il y parvenait souvent comme les autres n'aimaient pas être regardés de haut, comme William s'attirait les foudres de toute la populace sans le vouloir parfois. Mais en ce temps ensoleillé, et sous les roucoulements de tant de couples allongés dans l'herbe, impossible de faire régner le lugubre au-dessus de ses phrases. De toutes manières, Wil' était trop embêté de se trouver si près d'amoureux. Cela se ressentait dans les regards nerveux qu'il lancait autour de lui. D'ailleurs, le jeune garçon se ressaisit du mieux qu'il le put. Il posa de nouveau son regard sur la Serdette. De manière discrète mais plus analytique, William l'observa de la tête aux pied, l'oeil sans aucune expression. Il n'était pas entraîné pour trouver une fille jolie ou manquant de charme. Au moins il connaissait le nom de la demoiselle. Progressive avancée en somme. Wil' ne réagit pas vraiment au fait que Stacy venait de dire son nom. Au contraire, il resta de marbre. Pas très poli, mais qu'importe. C'était à prendre ou à laisser. Visiblement, Stacy ne fit ni l'un ni l'autre puisqu'elle lacha de vue le Serpy pour venir faire quelques pas jusqu'au tronc d'arbre. Comme Wil' s'y trouvait toujours adossé, il eut quelques apprehension à voir la jeune fille s'avancer soudainement vers lui. Il s'ecarta vivement, et sa tension retomba vu qu'elle ne venait que pour l'arbre. En effet, Stacy se pencha doucement vers lui et... et s'excusa d'une tendre voix. Wil' haussa les sourcils. Decidemment... Il allait de surprise en surprise.

- Je crois qu'il t'en veut. Y'a qu'à voir son expression frustrée, hein...

Bien entendu que William se fichait ouvertement de Stacy. Mais pas d'importance, il sourit d'un air sournois. Esperait-il agacer la jeune demoiselle après qu'elle se fut calmée un tant soit peu ? Peut-être que oui. Ou pas du tout. En tout cas, Wil' ne s'arrêta pas en si bon - mauvais - chemin.

- Je veux bien te croire quand tu te dis intelligente. Mais justement, pourquoi une fille intelligente se dechirerait-elle avec une autre personne ? Ne me dis pas que tu envies quelqu'un... Ce serait tellement decevant dans ce cas. Pour moi comme pour toi d'ailleurs. Ca voudrait dire que tu ne vaux pas mieux que celle ou celui qui t'as infligé ces griffures.

D'un geste vague, Wil' designa la joue droite de la jeune fille sur laquelle se dessinait une faible mais longue estafilade. Peut-être pas douloureuse, mais encore rouge comme la dispute s'était faite quelques minutes plus tôt. Sans parler de ses cheveux emmêlés. Le Serpy aurait rit si la situation était si etrange.

Stacy rit de nouveau à la remarque de Wilbur, décidement il était aussi sombre que rempli d'humour. Elle se retourna donc en lui lançant

- Bah tant pis ma fois, s'il n'accepte pas mes excuses mais comme je suis rancunière je serais pas peinée pour un sou que le foudre lui tombe dessus tient...

Deuxième discours. Après le gentil discours le moins sympas . Honnetêment, cela l'intéressait-il vraiment de savoir la vie de Stacy. Humm elle en doutait mais qu'importe aujourd'hui elle avait envie de vider son sac et par Merlin il était lourd ! Mais devait-elle citer les noms ou jouer ? Hummm jouer c'est plus exaltant en soi

- Humm d'accord. Disons pour ne pas les nommer que deux personnes. Hummm ouais donnons leur de faux noms. Olive et Débilos....Ah ma foi ça sonnait pas mal. Reprenons, Olive et Débilos sont idiots et bourrés d'hormones. Olive passe à côté de......Voyons......la gentille serdaigle .....Oui...Alors Olive la méchante bourrée d'hormones pousse violement la gentille serdaigle qui lui sert de demi soeur et Débilos vient en rajouter une couche. Et imaginons que la gentille serdaigle se relève et frappe Olive la vilaine et s'en suit une bataille de griffures et de crépages de cheveux. Ensuite séparée par Débilos, Olive la vilaine et la gentille serdaigle se quittent donc en SI bon terme et la gentille serdaigle va frapper les arbres pendant qu'Olive la vilaine et Débilos se transmettent de nouveau leur salive.

Oui c'était bien comme ça ! Tellement sous-entendus ! Arf, Stacy était plutôt fière d'elle la tout de suite. Mais elle rajouta

- Considérerais-tu la gentille serdaigle comme une fille dénuée d'intelligence et surtout maltraiteuse de végétaux ? Bien qu'elle n'ai rien contre eux évidement sauf contre lui là, cet arbre elle ne l'aime pas non plus dans l'immédiat... il semble colérique.

Décidement Stacy était une fille bien étrnage et tellement complexe. Dans l'immédiat son humour désastreux combalit la conversation

Humour desastreux peut-être. Mais qui eut au moins le don, et ce n'était pas des moindres, de plonger le Serpy dans une intense reflexion. Et pourtant il n'avait que très peu l'habitude des questions. Rares étaient ceux qui osaient lui demander son avis sur un sujet particulier. Wil' fut le premier surpris sous l'interrogation qui souligna la nouvelle tirade de Stacy. Son histoire tenait debout. Pas vraiment apte à inciter à la reflexion comme elle n'était pas très dure à comprendre. Mais tout de même, Wil' se sentit un peu bizard après la question de Stacy. Et il ne voulait decevoir personne. Aussi plissa-t-il les yeux en exagereant un peu son air de profonde agitation de matière grise. Olive était donc une saleté de pouf' et Debilos un blaireau baveux qui ne valait rien de mieux que de garder la machoire pendante. La gentille Serdaigle... Pas la peine de se demander de qui il s'agissait veritablement. D'ailleurs Wil' esquissa un sourire et eut envers Stacy, durant une fraction de seconde, un regard aimable. Mais une fraction de seconde seulement. Car ensuite, ses tons durs reprirent le dessus. Question de réputation à ne pas perdre. Wil' pencha legerement sa tête sur le côté et haussa un sourcil inintéréssé. Pourtant il se lanca avec sincerité.

- Disons qu'Olive avait peut-être une bonne raison d'en vouloir à la gentille Serdaigle. Etre gentil ca n'apporte rien. Vraiment, peut-être faut-il être violent pour attirer les bonnes gens. D'ailleurs Olive, la vilaine, possède un petit ami. Débile, certes. Mais petit ami quand même. Il est possible que la gentille Serdaigle soit trop choute avec les autres et fassent ainsi tapisserie. Peut-être est-elle jalouse de sa demi-soeur, aussi méchante soit-elle.

Wil' stoppa son monologue quelques secondes. Puis il reprit en se penchant legerement vers la Serdaigle, un mauvais sourire plaqué sur le visage et le regard brillant d'une lueur froussarde.

- Je ne considère personne. Mais la petite Serdaigle devrait penser à s'endurcir un peu. Et frapper des arbres c'est bien beau. Mais agiter ses petits poings sous le nez de Debilos ce serait peut-être mieux. Pas très intelligent. Mais je suis un Serpentard, ne l'oublie pas. Les Serpys sont débiles et violents, c'est bien connu.

Wil' se redressa et croisa ses bras pour la énième fois. Il posa sur Stacy un regard à demi-dégouté.

- D'ailleurs pourquoi me demandes-tu ça, à moi ?

Stacy écoutait attentivement la réflexion de Wilbur, décidement elle l'appréciait de plus en plus. Gestuelle simpliste et très prononcée qui faisait sourire Stacy à chaque changement d'expression. Elle analysait tout et réfléchit quelques instants à la première tirade du garçon. Humm...Ca méritait réfléxion. Elle s'avança plus près du jeune homme et rétorqua la main sous le menton

- Hum...admettre qu'Olive la vilaine est une bonne raison est inconcevable puisque les disputes entre elle et la gentille serdaigle viennent uniquement d'elle et de son refus à deux noises. Passons. Supposons aussi que la gentille serdaigle n'ai pas envie d'un petit-ami du genre de Débilos ce qui est plus qu'évident mais qu'elle n'est pas non plus envie d'une relation stable tout court. Flirter et Aimer sont deux choses distinctes et il s'avère malheureusement qu'Olive la vilaine aime son abruti de Débilos mais qu'elle le laissera tomber quand elle aura trouver un encore plus craignos.

Stacy observa le jeune homme et répliqua cette fois à la seconde partie du discours toujours avec cette mine perplexe et propice à la réflexion

- Je pense qu'il est tout à fait recevable de dire que la gentille serdaigle, je pourrais ajouter assez mignone de surcroît comparé à Olive qui en plus d'être vilaine s'enlaidit avec ses grimaces, devrait s'endurcir. Cependant la qualifié de tapisserie est légérement abusé selon moi. Elle n'est pas transparente mais j'avoue que la perspective de lui voir botter les fesses de Débilos pourrait être marrant si Débilos avait ne serait-ce qu'un quelquonque intérêt ce qu'il n'a pas. Mais parce qu'il y'a un mais de plus, voir la gentille et mignonne serdaigle se venger subtilement de la vilaine Olive est envisagée et même planifiée. Quand au fait que tu sois un serpentard et bien que cela n'est rien à voir avec cette histoire qui ne nous concerne pas directement, je dirais que c'est une maison comme une autre et de voir qu'Olive la vilaine n'en ai pas membre me pousse à croire qu'il y a des imbéciles heureux et malheureux aussi un peu partout mais que les serpentards sont des gens qui deviennent plus violent que les autres à côtés d'imbéciles profonds.

Elle respira avant d'ajouter

- Quand au fait que je te raconte tout cela à toi et bien je serais tenter de répondre que parler à un inconnu bourré d'humour et de bizarrerie me semble un moyen comme un autre d'évacuer la frustration

Wil' se crispait. Il laissait Stécy s'exprimer. Et bien... Elle devait avoir vraiment des tas de trucs sur le coeur pour debiter autant de paroles avec une cadence aussi rythmée. Le Serpy ne put l'interrompre parce qu'elle s'emportait de plus en plus. Et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir envie de la faire stopper ses dires. Wil' connaissait trop bien la frustration. C'est pourquoi il commencait à avoir un peu mal à la tête avec toutes ces histoires. Lui aussi avait ses problèmes après tout ! Pourtant, même ses airs un peu plus audacieux ne réussirent pas à stopper la jeune Serdette. Qu'à cela ne tienne. Il l'écouta. Il retint deux trois choses. Olive était méchante et visiblement agrippine à s'attirer les amourettes de plusieurs garçons faciles. Debilos, lui, ne valait même pas la peine d'être cité. Et la gentille Serdaigle... était gentille. Voila. Et non seulement elle était gentille, mais de plus, elle était blonde, griffée, et se tenait devant William, elle, et sa petite bouille reflechie. Le Serpy releva le menton comme elle s'était approchée de lui de quelques pas. D'ailleurs, trois pas en avant pour elle, deux en arrière pour lui. La promiscuité le derangeait sous toutes ses formes. Wil' regardait la Serdette d'un air très peu avenant.

- Navré mais tu me donnes mal au crâne. Ecoute...

Il prit un ton de conclusion. Pourtant, il exprimait plus ses avis qu'une quelconque solution.

- Puisse la Serdette régler ses embrouilles. Qu'elle prenne les devants et retrousse ses jupettes roses pour carrer son pied droit entre les jambes de Débilos et baffer ensuite la vilaine Olive, histoire de lui remettre les pendules à l'heure. Quoique, vois-tu, j'en ai un peu ras le bol que ce soit toujours les gentils qui gagnent.

William disait vrai pour le coup. Les contes de fées, il n'y avait jamais cru. Fort heureusement d'ailleurs. Le Serpy esquissa un sourire nerveux. La remarque de Stacy le mis mal à l'aise à un point qu'il n'avait jamais pu imaginer. Bourré d'humour... lui ? Plein de bizarreries passe encore. Mais plein d'humour égalerait-il à un... compliment ? Les oreilles de Wil' sifflèrent. Il detestait les compliments. Il les destestait parce qu'il n'aimait pas la réaction tordue que cela procurait. Manque d'habitude, encore une fois. Aussi, le jeune Serpy tordit aussitôt sa bouche dans un rictus enervé, et osa planter son doigts sur la jeune Serdette.

- Frustration soit, mais la gentille Serdette devrait penser à fermer son clapet quand il le faut. Réfléchis à deux fois avant de dire des conneries pareilles... Compris ?

Wil' s'était emporté. Cependant il s'en rendit compte un peu tard. Il regarda ailleurs un moment et se placa de profil par rapport à la jeune fille tout en collant ses bras contre lui. Ce genre de situation était detestable, et c'est toujours lui qui les engendrait. Loin de lui l'envie de faire ses excuses à Stacy. Pourtant il n'aurait pas vraiment dû lui balancer ça en pleine figure. Wil' avait agit au quart de tour. Et il s'attendait à ce que la Serdette prenne ses jambes à son cou...

Stacy une fois finit son flot incessant de paroles regarde Wilbur qui lui sortit qu'il avait mal au crâne par sa faute. Et bien soit, après tout c'était lui qui avait demandé alors...Non mais quel goujat....Incroyable....Un caractère aussi lunatique c'était digne des pires séries B moldus et encore....Les plus mauvaises....

Elle se surprit de nouveau à attendre les paroles du garçon mais cela ne fut pas pour lui plaire et elle débitta de nouveau un flot de paroles

- Bien bien bien...premièrement que tu es mal au crâne est le cadet de mes soucis et puis tu as voulu savoir tu sais.Ensuite, la serdaigle , que je connais fort bien, ne porte jamais de jupette rose ce qui est de surcroît fort désagréable comme outil de combat. Et d'ailleurs j'aimerais assez qu'on cesse de jetter sur les blondes la couleur rose à la figure ! Et pour ce qui est du gentil il est normal que le gentil l'emporte puisse t'il ainsi trouver bonheur et amour et que son prince ne soit pas un Débilos et sa princesse un sosie fort mal interprétée d'Olive la vilaine.

Mias ce fut la dernière remarque de Wilbur qui choqua Stacy. D'abord il avait sous -entendus qu'elle était la gentille serdaigle et dans ce genre de jeu dire qui est qui est interdit ! Et de quel droit lui disait-il qu'elle disait des conneries non mais....A qui en dit le plus des deux ? Et bien foi de Stacy il allait regretter ses paroles. Elle se rapprocha vivement de lui s'en lui laiser d'échapatoire

- Et....J'aimerais assez que tu cesses de croire qu'ici tu mêne le jeu ! Je t'inderdis de me dire ce que j'ai où non le droit de débiter et si j'ai envie de dire que tu as de l'humour grand bien m'en fasse ! Et....Je ne suis pas forcément la gentille serdaigle car le but du jeu est de ne pas dire que c'est moi. Et.....Tu gâches tout, moi j'essaie d'être courtoise mais si tu préfère qu'on en revienne au " je tapes dans les arbres " et bien soit, tapons dans les arbres ! Et....surtout ne me dit pas compris comme si j'étais une débile profonde. Méfie toit petit serdy, la gentille serdaigle a aussi une face sombre pas jolie-jolie...

Sur ce elle se planta devant lui un grand sourire angélique sur les lèvres.

Aïe elle continuait ! Bon, d'accord, William l'avait un chouilla entraîné sur le terrain de la discussion. Mais les discussions... Avec lui, elles finissaient toujours mal, se plongeaient toujours dans un abyme compliqué d'arabesques ironiques et pleines de sous-entendus. Il n'y pouvait pas grand chose. Wil' fuyait constemment les dialogues. Du moins, quand c'était possible. Parler trop longtemps avec quelqu'un l'embarassait à force, et il tentait alors vainement de se degager. Ce qu'il venait de faire ici. Mais la Serdette était coriace. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds, et continua de dire ce qu'elle avait à dire. William, lui, la regardait d'un air soudain mi-inquiet, mi-colerique. Il dut bien reconnaître que Stacy n'avait pars tort. Wil' fuyait les clichés. Stacy pensait que le rose en était un. Elle se trompait. Wiliam se frotta les yeux, ce qui n'annoncait, generalement, pas grand chose de bon. Après les paroles de Stacy, ce fut à son tour d'exprimer sa manière de penser:

- Ne monte pas sur tes grands chevaux avec moi, ça ne marche pas. Et en plus, je suis certain que tu le sais. De plus, je desteste que l'on parle pour moi, aussi je ne mène rien comme jeu, contrairement à ce que tu me dis !

C'est surtout la dernière phrase de Stacy qui mit William en boule. De la fumée sortait par ses naseaux, elle commencait à lui taper serieusement sur les nerfs. Pour un peu, peut-être aurait-il mieux valu qu'elle s'en aille à la première remarque. Mais non, elle restait plantée devant lui. Wil' concentra un maximum de calme, peu envieux des tournures que prenaient sa première rencontre avec la demoiselle.

- Très bien. Je retire. Mais à une condition, retire ton avertissement. Je n'ai pas à me méfier de toi, ce serait un comble ! Ton côté Obscur, je suis à peine sûr qu'il existe... Alors tu es gentille mais j'te propose vivement de remballer ton venin. De toutes manières il ne m'atteint pas.

William s'était penché vers la jeune fille et grimacait dans ses paroles autant qu'elle souriait d'un air adorablement innocent. Le Serpy secoua la tête, ecoeuré par l'air angélique que prenait Stacy. Il la regarda tout comme il pourrait regarder un insecte degoutant qu'il aurait mieux valu ecraser très vite.

- Et puis m*rde hein... Chuis pas psy. Règle tes histoires de gamine toute seule. Oups ! Je voulais dire... Que quelqu'un fasse que Mademoiselle la gentille Serdaigle se desembrouille d'avec tous ses ennuis. Satisfaite ?

Sur ce, Wil' tourna les talons et decida de regrimper sur la première branche de son chène. Toujours aussi habile, il vint se caler confortablement entre le tronc et les ramures, et croisa ses jambes nonchalemment, à moitié caché dans l'ombre du feuillage. Stacy allait-elle partir encore une fois ? Ou pire... Le rejoindre dans l'arbre ? William fit mine de l'ignorer de manière plutôt meprisante, comme il avait toujours su le faire avec autrui... Maladroit dans les conversations, mais terriblement efficace pour les confrontations rageuses.

Stacy continuait inlassablement de maintenir ce petit sourire satisfait. Il ne la connaissait pas alors que pouvait-il dire. Ah que son côté obscur n'existait pas ! Et bien il se trompait, certes il était rare qu'il soit là mais quand elle faisait ressortir ses mauvais côtés même Olive la vilaine avait apprit à s'abstenir de commentaires. L'angélique Stacy comme toujours ! On ne savait la voir que comme cela, une jolie blonde assez maligne et qui devait être une poupée. Oh que oui elle aimait son côté baby doll mais son côté ice doll aussi ! On la jugeait toujours comme toutes les autres, sauf Greg fort heureusement et Alana sa soeur ! Mais n'empêche que....Enfin....Elle se reconcentra sur la discussion qui commençait à tourner au vinaigre....

Qu'elle retire son avertissement, soit mais qu'il dise ne pas avoir à ce méfier d'elle...Ok...Après tout s'il était si malin, ça le regarde ! Et c'était quoi cette histoire de venin, elle ne crachait rien du tout...Là elle était toujours courtoise sinon Wilbur n'aurait eu qu'à bien se tenir. Raz le bol de jouer la gentille, fallait bien que quelqu'un la voit autrement que sous ses petits airs angéliques et puis même s'il venait à savoir que Stacy n'était pas toujours une aimable petite serdaigle et bien tant pis on ne le croierait pas s'il racontait de toute manière et puis....Honnêtement qui cela intéresserait !

Mais aux dernières paroles du jeune homme elle fut particulièrement énervée. Voilà qu'il disait que c'était des histoires de gamine ! Qu'en savait-il d'abord ? Si elles ne s'entendaient pas c'étaient parce qu'Olivia n'avait jamais voulut qu'elles soient proches bien qu'elle est chacune perdu un proche. Et ces histoires n'étaient pas pour les enfants.....Un décès n'est jamais une histoire pour les enfants....Elle savait que cela ne plaisait pas mais qu'importe....Si la vie lui avait prit un être cher cela ne devait pas dire qu'elle devait apprécier tous les nouveaux êtres qu'on lui disait devoir "chérir" !

Elle réfléchit encore un peu et finit par dire....

- Non, je ne suis guère satisfaite. Et je voudrais te dire une chose, que ce que tu as entendu te semble une histoire de gamine alors tant mieux pour toi mais je refuses que tu me juges sans me connaître....Cette histoire n'est pas qu'une histoire entre filles futiles comme tu peux le croire....Et pourtant par Merlin, j'aurais préféré que ça le soit....

En disant cela elle s'était tournée histoire de ne pas lui montrer sa déception. Il l'avait juger comme tous ceux qui connaissait les histoires d'Olivia et elle mais personne ne voulait réellement savoir le fond du problème et tant mieux ! Elle préférait passer pour futile plutôt qu'on la prenne en pitié !

Elle vit alors le jeune serpentard remonter dans l'arbre et la regarder de nouveau sur sa branche. Humm....Elle n'avait aucune envie de déguirpir, ça non mais elle ne monterai pas non plus dans un arbre...Alors elle s'assit contre l'arbre d'en face, juste en face du jeune homme mais quelques mètres plus bas et elle le dévisagea à son tour. Qui des deux ouvriraient la bouche en premier ?

Wilbur siffla son perroquet. Celui-ci, qui s'était perché plus loin, revint vers lui en deux trois battements d'ailes et atterrit de nouveau sur son épaule. Le Serpy, à moitié rêveur, écoutait Stady d'une oreille seulement. Il caressait doucement la petite bête avec trois doigts et jeta à la Serdette un regard peu avenant. C'est Stacy qui avait raison en fin de compte. Juger sans connaître... Wil' baissa les yeux. Lui aussi savait ce que ca faisait de subir le poids des fausses idées sur ses épaules. Il ne connaissait que trop bien cette impression âpre d'être jugé sans même avoir lâché une seule parole. Les étiquettes, nombreuses étaient celles qu'on lui avait collées sur le front. A la seule divergence qu'il les méritait un peu, quelque part. William avait le don pour s'attirer les foudres de tout le monde. Peut-être était-ce une punition égale à toutes les embrouilles qu'il avait pu créer, à tout les coups mentaux et physiques qu'il avait pu adresser aux autres. William reporta son attention sur Stécy, comme celle-ci avait comme étouffé sa dernière phrase. Elle s'était retournée.

Le Serpy poussa un long soupir. Pas son truc de remonter le moral. La jeune fille le disait pourtant bourré d'humour... Pourtant ce n'était pas l'humour qui rayonnait alors qu'elle vint s'asseoir au pied d'un arbre, non loin de là où il se tenait. Un petit silence s'écoula dans l'air. Il fit du bien à William qui recouvra un à un ses esprits. Il releva le nez vers le ciel. Le Soleil était toujours perché fièrement dans le bleu, pointait chacun de ses rayons gaiement au bout desquels s'embrassaient les mêmes amoureux qu'avant. En fait, William et Stécy faisait quelque peu tache au milieu d'eux... William parce qu'il était noir de fringues et très pâle de visage, et Stécy parce que son affront précédent lui laissait encore quelques marques peu propices aux amourettes. Cette vision fit légèrement sourire Wil'. Il appréciait cette marginalité, et ressentit envers Stacy comme une bouffée de sympathie. Très rare chez lui. Surtout que la jeune fille le fixait de son regard perçant et que le Serpy détestait ça. Au bout d'un moment, Wil' étira ses bras et lâcha d'une voix plus douce qu'auparavant.

- Jai l'impression d'être un zèbre noir au milieu d'un troupeau de moutons blancs. J'adore ça. Mais toi...

Wil' reprit son air sérieux. Exit les petites embrouilles. Que désirait-elle vraiment cette jeune fille blonde qui se tenait au pied de cet arbre ?

-... Est-ce que tu apprécies vraiment cela ? J'veux dire... Moi être à part c'est habituel. Seulement, tout aussi gentille et intelligente que tu dois être, ça doit être frustrant non ? Dis-moi si j'me trompe...

Stacy ne répondit pas de suite à Wilbur. La première chose à laquelle elle pensa c'est qu'il avait parler en premier, il voulait donc bien lui parler, elle en était très fière. Elle réfléchit longuement à la réponse la plus adéquate à donner. Pour sûr, elle aurait pu être frustré mais ce n'était pas le cas. Stacy adorait ses amis, adorait passer du temps avec eux mais elle avait aussi besoin d'être seul. L'équilibre voilà ce qu'il fallait trouver, un équilibre en sollitude et rassemblement amical. Puis au bout d'un temps, elle lâcha

- Et bien je pourrais en effet trouver cela frustrant mais ce n'est pas le cas. J'ai l'air d'être comme les autres filles de mon genre en apparence mais je ne rentre pas dans ce moule. Je pense avoir trouver un équilibre entre amitié et sollitude, entre isolement et présence. J'aime être seule ne serait-ce que pour......pour penser à maman et afin de remettre ma vie dans le sens du monde. Je pense être différente de l'image que je renvois mais ceux qui ne voient que ces images ne sont pas des gens que j'apprécie donc je me moque bien qu'ils me jugent à côté de la réalité.

Il parlait d'être un zèbre au mileu d'un troupeau de moutons. Curieuse métaphore mais tellement vraie. Elle certes ne se voyait pas comme un zèbre mais plutôt comme un mouton à trois pattes. De loin, en apparence semblable et de près pourtant si différente. Oui, c'est comme cela qu'elle se voyait. Et le plus étrnage c'est que pour elle Wilbur n'était pas un zèbre mais plutôt un mouton noir au dessous alors.

- Tu sais je pense que nous somme tous des moutons, même toi conditionné par le monde nous entourant. En apparence semblable et ce de loin et de près tellement pas banal et c'est cela qui rend les gens comme nous intéressons pour peut qu'on soit aussi un mouton spécial. Je me vois plus comme un mouton à trois pattes et tois un mouton en dessous. De loin on rentre dans l'enclos et de près on ressemble en rien à ces idiots de moutons blancs. Mais on aime parfois être un mouton blanc mais parfois on préfère ne voir que la différence. Et c'est là qu'on rencontre d'autres moutons comme nous.

Elle se mit debout et s'apporcha de l'abre de Wilbur

- Exemple, je suis pour toi un mouton blanc et toi un noir en surface. Tu me rejettes et tu te cantonne à ce que tu veux. Le mouton blanc reste dans ton sillage t malgrè que tu sois noir tu reviens vers lui. Je crois que c'est une réaction normale de rejetter ceux qui nous juge trop vite selon nos apprences mais on ne peut s'empêcher quelque part de les envier. Moi j'aime être une fille totallement contradictoire mais j'aime aussi être avec les autres. Mais après on peut rencontrer d'autres moutons malades comme Greg mon meilleur ami, il est comme nous et c'est pour cela que je l'apprécie. Toi et moi on se ressemble plus qu'on ne croit.

Stacy avait encore une fois fait un long discours pour dire peu. Wilbur savait dire l'essentiel en peu de mots mais pas elle, elle n'avait jamais su d'ailleurs

Encore une fois, William se perdait dans les méandres paroles de la jeune fille. Il s'était legerement penché vers elle en fronçant les sourcils, tentant d'attraper deux trois bribes de remarques constructives. Il ne retint que l'estimation de Stacy comme quoi elle ne le considérait pas comme un zèbre, mais comme un mouton noir... en dessous. En dessous ? En dessous de quoi ? Du niveau d'intelligence ? Il n'en fallait pas plus plus mettre le Serpy en boule. Il vit rouge tout à coup. Ah ouai, alors comme ça il était moins bien que les autres ? Wil' allait cracher ses quatre vérité à Stécy quand celle-ci lui lacha qu'il était un mouton noir... en surface. Bon. Il s'y paumait un peu. Faisait-elle exprès de compliquer les choses ? Ou est-ce que mademoiselle blondinette était-elle toujours aussi bavarde ? Wil' se moquait bien de le savoir. Stacy s'était approchée de l'arbre dans lequel il se tenait toujours assis.

La dernière phrase de la jeune fille fit frémir William d'un frisson desagreable. Jamais ne lui avait-on dit qu'il ressemblait à son interlocuteur. Interlocutrice, par conséquent. Wil' degluttit. Oh, comme il detestait devoir ressembler à quelqu'un... De loin ou de près, "ressembler" était pour lui synonyme de "prison". Les ressemblances étaient les boulets de la société, ce qui empechait les membres de la populace de se demarquer les uns des autres et de s'elever dans les rangs. William fut legerement véxé sur le coup. Mais après quelques secondes, il se dit que, finalement, ressembler à Stacy n'était pas chose monstrueuse du fait que la Serdette était aussi un peu marginale quelque part. Finalement, Wil' s'était peut-être trompé à son sujet. Seulement, jamais ne le lui avouerait-il ! Trop de fierté dans le crâne.

- Que dois-je retenir ? Que nous sommes deux éclopés de la vie ?

William fusilla la jeune fille des yeux. Pourtant, ce n'était pas vraiment envers elle que le venin coulait, que les remarques se voulaient plutôt violentes. Non, celles-ci étaient surtout adréssées à tout ceux et celles qui avaient pu l'emmerder avec ses divergeances de caractère. Le jeune garçon voulut ajouter quelque chose. Mais l'arrivée d'un couple près de son arbre stoppa ses dires d'un seul coup. Un garçon, une jeune fille. Bras dessus-bras dessous. Bleurk. Wil' les regarda intensement. Pourtant ceux-ci ne le remarquèrent pas. Ils allèrent s'asseoir dans l'herbe quelques mêtres plus loin. William soupira, exaspéré. Puis il eut une idée... Decrochant une grosse pomme de pain d'une branche voisine, Wil' fit mine de la soupeser et sauta au sol. Côte à côte avec Stécy, il lui sourit d'un air machiavelique.

- Bon allez. Venge-toi. Pense très fort à Olive et Debilos. Ou c'est toi, ou c'est moi qui le fait si tu as trop la trouille. Ou si tu es trop gentille. Ou trop lâche encore... C'est le moment de me prouver, à moi, que tu n'es pas comme toutes les autres !

Sur ce, William cala la pomme de pain dans la main de la jeune fille, et recula de quelques pas. Allait-elle l'envoyer sur le couple comme il se l'imaginait déjà dans son esprit tordu ? Ou allait-elle trembler et refuser poliement ?! Vous le saurez dans...

Stacy redoutait la réponse du jeune homme mais elle fut plus que suprise quand il lâche éclopper de la vie. Hum...Elle ne pensait pas aussi extrème que cela mais bon pourquoi pas après tout, c'était mieux que pitoyables.....

Elle reprit alors le fil de la conversation quand elle entendit prononcer Olive et Débilos. Encore eux ? Décidement où qu'ils étaient ils ne pouvaient la laisser en paix ! Il fallait toujours qu'ils soient là en direct ou par pensées interposée. Navrant !

Haaa. C'est le petit son que fit Stacy dans sa tête quand Wilbur atterit au sol, une pomme de pain dans la main qu'allait-il.....Oh.....Un couple ! Deux jeunes représentatifs de la future génération de parents de demain. Des ados bourrés d'hormones et d'adréaline cherchant un quelquonque lieu de débauche en croyant que cacher derrières trois feuilles on ne les verraient pas ! Pathétique mais revenons à....Ah oui....La pomme de pain.

Celle-ci d'ailleurs atterit dans la main de Stacy. Qoui ? Il voulait qu'elle la jette sur les deux amoureux. Mais enfin...Ils n'avaient rien fait. Bon si ils étaient amoureux et donc on avait envie de les envier alors on les détestait mais....Pis après tout....Pourquoi pas tient

Elle s'approcha pour n'être qu'a quelques centimètres de Wilbur. Elle lui sussura d'un air triomphant

- Regarde le maître à l'oeuvre

Stacy se mit derrière le couple qui ne semblaient pas se soucier le moins du monde de leur présence. Elle fit mine de jouer au baseball ( sport moldu que son grand-père maternel adorait ) et lança la pomme de pain en plein dans la tête de l'ados bourrés d'hormones du sexe féminin. Puis comme si une tempête avait rempacer la vilaine Stacy par la gentille Stacy elle s'approcha du couple avec son sourire angélique et son petit air désolé

- Je suis...Pardon...je....Vraiment je....

L'abruti de petit-ami de la jeune fille lui répondit tout sourire tel un requin sur sa proie

- Mais non ce n'est rien, elle va bien, hein chérie ?

Et voilà, fait ! Elle retourna donc vers Wilbur et enleva son sourire Angélique

- C'est pitoyable hein ? J'aurais bien pu lui sectionner la main que mon air angélique aurait fait passer l'acte pour sans importance. Mais quoi qu'il en soit je l'ai fais !

Stacy fit mine de réfléchir et finit par lancer

- Humm...Ouais pas mal, si tu voulais rendre ce garçon mou du bulbe bah c'est gagné. Ca manque un peu de finesse selon moi mais bon. En même temps, si le garçon avait été une armoire à glace de deux mètres de haut, tu aurais pu bien montrer tes poings je ne suis pas sûr que ça aurait marcher. Tu as eu de bons cobayes.

Stacy se mit alors à faire les cents pas entre les arbres. Et finit par lancer

- Au fait, méfie toi des adorables brunettes piquantes, se sont les pires. Plus venimeuses tu meurs mais bon passons tes goûts ne me regarde pas et ne m'intéresse pas forcement plus. Sur ce je te propose de me laissé retenter ma chance. Je vais te montrer ce qui est pire que faire peur à un couple, c'est à dire embrouiller un couple. Le charme Stacy Cohen tu connais ?

Sur ce Stacy tourna la tête et visa le premier couple le plus proche. Bingo, deux poufsouffles bras dans les bras, têtes unies face au lac. Trop facile, décidement trop facile !

Stacy quitta donc le serpentard pour se rendre près du couple. Elle se laissa volontairement tomber à terre à quelques mètres des amoureux enlacés

- Aïe, ma jambe....Dit- elle avec sa petite voix crystaline.

Le couple se leva donc pour voir la jeune Stacy d'un peu plus près

- Ca va ? Lança le garçon

- Hum j'ai un peu mal mais....Je crois que j'ai attrapé une crampe. En disant cela elle avait relever sa jupe longue au niveau du haut de son genoux pour se masser la jambe
Le jeune homme dégluttit et fixa Stacy

- Tu as besoin que je te portes jusqu'à l'infermerie ?

- Oh et bien

Mais la petite copine de poufsouffle ne semblait pas d'avis de laisser son petit ami avec la blonde et s'en suivit une dispute. Lui voulait aider et elle lui disait que Stacy pouvait se débrouiller seul.

- Humm, ce n'est pas la peine de vous fâcher pour moi, j'ai juste besoin qu'on m'emmene près de l'arbre là-bas. Et Stacy se fit emmener sous l'arbre où l'attendait Wilbur par le jeune homme de poufsouffle qui la portait à bout de bras. Il la posa délicatement au sol et lui murmura

- Ravi d'avoir fait ta connaissance et à un de ces jours j'espère.En lui lançant un clin d'oeil grotesque. Stacy se contenta de le remercier et de lui sourire et une fois qu'il fut hors de vue et qu'il regagna le château en pleine dispute avec sa copine, elle se releva en vitesse

- Et voilà le travail, transport offert pour moi et dispute pour eux.

Stacy était fière d'elle ! Pourtant son petit manège n'avait servit à rien sauf à faire se disputer un couple. Bah pas grave il y'en avait déjà pleins ! Le côté baby doll et câlin de Stacy avait aujourd'hui laisser place à la Stacy impulsive et colérique. Il fallait bien que ce côté sorte de temps en temps !

William grinca des dents. Stacy Cohen lui tapait sur le système. Elle representait exactement le style de personne qu'il ne pouvait supporter. Néanmoins, le Serpy ne put ignorer qu'elle l'amusait, quelque part. Et que certains traits de ses caractères divergeaient d'avec bien d'autres personnes. Pour cette raison, le Serpy ne pipa mot et la laissa faire ce qu'elle voulait lui montrer. Elle était coriace. Et inventive. Wil' fit mine de s'impatienter, de regarder ailleurs, de regarder sa montre, de taper du pied. Juste pour le style. Car en vérité, il ne ratait rien de la scène qui se déroulait devant lui. Wil' ne put même s'empêcher de sourire lorsque la Serdette se fit ramener vers lui bras dessus bras dessous avec le petit copain "volé".

William secoua la tête lorsque celui-ci appuya à la Serdette un clignement d'oeil affreusement indélicat et grossier. Le Serpy n'avait pas la prétention de connaître la gent feminine à 100%, mais pourtant il était certain d'être plus fin ou plus gentleman que d'autres. Stacy était fière, c'était indéniable. D'ailleurs, il suffisait d'un coup d'oeil pour voir qu'elle avait gagné : Le couple s'eloignait. Et la petite copine secouait la tête et les bras tandis que l'autre Débilos rampait derrière elle les mains jointes en se rependant de mille et unes excuses chouinardes. Wil' reporta son attention sur Stécy. Il la regarda d'un air hautain et fit mine de l'analyser.

- Mouai. Inventif, tu es rusée. Mais quand même...

William se pencha vers Stacy et lui sourit exagerement. Il fronça les sourcils d'un air effrayant.

- Le charme Stacy Cohen n'oppère pas sur moi, c'est étrange non !? Il possède donc ses failles. Et s'il possède ses failles ça veut dire que tu n'as rien gagné du tout p'tite blonde...